« Les personnes malentendantes ont aussi le besoin et le droit d’être à la page des actualités et toutes les informations sur la situation actuellement. Pourtant, seule une minorité d’entre elles en profitent, faute d’interprétariat en langue des signes ». Noelson Ravelosaotra, de l’association des interprètes en langue des signes à Madagascar, reconnait ce fait. Bon nombre de malentendants sont dépassés par la situation actuelle, que ce soit la campagne électorale ou les grèves. Ils composent pourtant 1 % de la population dans la Grande île, selon la Fédération des personnes malentendantes. Autrement dit, environ 270.000 malentendants sont négligés, voire privés d’actualités. La langue des signes constitue le seul moyen de communication avec eux, d’où l’importance de l’interprétariat.
Au rythme où vont les choses, de la politique, le pays se dirige vers le pire. La paralysie et l’asphyxie guettent. Sur une pente raide, Madagasikara risque, pour la énième fois, de re-faire une chute libre.
Mais quel est le problème ? Dans ce pays qui est le nôtre, on ne cesse de se débattre contre un insaisissable ennemi. Problème ou faux problème, la Grande île s’enlise dans un sable mouvant. En fin de compte, c’est faux de clamer que le pays a un problème (politique) pouvant découler à une crise (politique). Mais, c’est juste de dire que le pays souffre d’une maladie à cause d’un vrai … problème ! Un imbroglio qui, à terme, finira par saper à la base tout espoir de voir venir, un jour, le redressement de la Nation. Tout risque de s’écrouler en un clin d’œil ! Adieu veau, vache, cochon !
Le ministère des Transports et de la Météorologie a réaffirmé hier son engagement à attirer un million de touristes dans les cinq prochaines années. Dans le cadre de cette initiative ambitieuse, une réunion cruciale a eu lieu entre le ministère et la compagnie aérienne Flydubaï, introduite par Ravinala Airports. Le Moyen-Orient offre une opportunité importante à la fois sur le plan touristique et économique, étant donné qu’il s’agit de la seule Région à avoir dépassé de plus de 20 % le niveau des arrivées de touristes d'avant la pandémie.
Avec 8,55 millions de visiteurs internationaux enregistrés au cours des trois premiers trimestres de l’année 2023, Dubaï se positionne comme une destination de choix, en particulier dans le tourisme de luxe. Flydubaï, une compagnie aérienne desservant actuellement 120 destinations à l'échelle mondiale, offre à Madagascar une occasion en or d'exploiter ce vaste réseau de transport pour renforcer ses capacités en matière de tourisme.
L’événement unique consacré aux « geeks ». Le programme du prochain « Novembre numérique » est déjà dévoilé. De nombreux programmes attendent le public. La 6ème édition ouvrira officiellement ses portes aujourd’hui et se clôturera au 18 novembre prochain. Comme à l’accoutumée, elle se déroulera à l’Institut français de Madagascar (IFM), sis à Analakely à chaque mois de novembre, et ce depuis 6 ans. Il s’agit d’un événement incontournable pour les passionnés de la culture numérique.
Deux rendez-vous, deux objectifs ! Antananarivo sera le théâtre de deux événements politiques différents ce jour. D’un côté, il y a le collectif des candidats qui prévoit de forcer l’entrée sur la place du 13 mai. Après de multiples détours dans plusieurs quartiers de la Capitale et ses périphéries, le collectif compte abattre sa dernière carte dans son défi de « renverser le Gouvernement », selon ses propres aveux.
De cette manière, les Marc Ravalomanana, Hajo Andrianainarivelo, Paraina Auguste et compagnie entendent redonner un nouveau souffle à leur mouvement qui semble être au bord de l’essoufflement ces derniers jours.
Pas d’autorisation de manifestation ce jour pour le collectif des candidats. L’insistance à être présent sur la place du 13 mai est hors de tout cadre légal.
« La manifestation prévue ce jours et illégal. Cela peut être puni d’un emprisonnement allant de 15 jours à 6 mois et une amende de 100 000 ariary », indiqua la ministre de la Justice Landy Randriamanantenasoa, hier lors d’un point de presse.
Cette dernière a également réitéré que la demande d’autorisation doit être adressée, pour la ville de d’Antananarivo au préfet dont dépend la Commune. Pour les autres Communes de Madagascar, cinq jours au moins avant la date de la manifestation est nécessaire. Comme l'indique l’article 9 de l’Ordonnance n° 60-082 du 13 août 1960 relative aux réunions publiques et aux manifestations sur la voie publique. Tous ceux qui oseront braver la loi seront ainsi punis en conséquence.
Situé de l'autre côté de la plaine à l'ouest d'Antananarivo, dominant la vallée de la Sisaony, sur la route nationale numéro 1, Antsahadinta une Commune à 20 km de la Capitale, est un véritable lieu atypique chargé d’histoire. A une heure d’Antananarivo se révèle une merveille : le Rova d’Antsahadinta. Une cité qui avait été fondée vers 1725 par Andriamangarira, petit-fils d’Andriamasinavalona. Mais vers la fin du 18ème siècle et le début du 19ème siècle, le roi Andrianampoinimerina, dans son dessein d’unification de l’Imerina, y avait installé son épouse Rabodozafimanjaka, fille d’Andriatsiramanjaka, roi d’Alasora. Celle-ci y avait alors emmené son frère Ratsimisotry dont le tombeau se trouve également sur la colline et fait partie intégrante du Rova. Antsahadinta, une colline autrefois infestée de sangsues est un des 12 berceaux de la royauté de l’Imerina, recèle un patrimoine, un monument exceptionnel qui témoigne de la richesse de son histoire. Un site historique qui a su garder son authenticité grâce aux énormes efforts que la population a faits pour entretenir le lieu. Malheureusement, Antsahadinta a quasiment sombré dans l’oubli. Le petit nombre de visiteurs enregistrés semble symboliser le manque d’intérêt ou l’ignorance manifeste de la population à l’endroit de l’histoire et de la culture. Néanmoins, l’Office régional du tourisme réalise des sorties et randonnées pour faire découvrir la beauté de ce site historique aux visiteurs. Sur les lieux, de nombreux vestiges tels que le Rova, l’enclos royal, l’ancien tombeau d'Andriamangarira fondateur du site, la maison en madrier, le lieu de sacrifice de zébus, la pierre de seuil, la forêt sacrée comme à Ambohimanga, le portail, l’édifice religieux, attestent encore de la magnificence passée du site. Le public malagasy et surtout les jeunes sont vivement conseillés d’aller visiter ce patrimoine historique unique d’Antananarivo. Les visites contribuent fortement à la conservation et la valorisation de ce patrimoine.
Drame
Dans la nuit du mercredi, la case de Rabodozafimanjaka, l’une des épouses du roi de l’Imerina Andrianampoinimerina, a été réduite en cendres. Cette case qui fait partie intégrante du Rova d’Antsahadinta avait encore sa forme de « trano kotona » (maison en bois), dans son architecture ancienne du début du 19ème siècle. Il s’agit d’un « drame » pour la colline d’Antsahadinta, pour l’Imerina et pour l’ensemble du pays dans la mesure où la colline d’Antsahadinta est un patrimoine national. A noter que le Rova d'Antsahadinta est sous la gestion de l'Association « Fikambanan’ny taranaka », mais pas du ministère de la Culture et de la Communication. Durant la soirée du drame, le Premier ministre Ntsay Christian est venu constater la situation sur place, en compagnie du maire d'Androhibe- Antsahadinta et des responsables du ministère de la Culture et de la Communication. Le chef du Gouvernement a annoncé que la sécurité des lieux sera renforcée et que l'association « Fikambanan’ny taranaka », serait assistée dans les travaux de restauration de ce site historique.
Si.R.
Les travaux d’aménagement du fly- over « Anosizato » croisement de la RN1 et la RN58A se poursuivent. Les dix derniers mois ont été consacrés aux études. Menées par un cabinet malien et débutées au mois de janvier dernier, celles-ci sont bouclées. Il s’agit des études d’avant-projet détaillé, d’étude d’impact environnemental et l’élaboration du dossier d’appel d’offres, selon les explications. Le dossier d’appel d’offres a été lancé au mois de septembre dernier. Les responsables au sein de la commission d’appel d’offres procèdent actuellement au dépouillement des offres reçues. Le nom de l’entreprise retenue devrait être connu incessamment. D’après les explications, la procédure d’expropriation suit en parallèle son cours. L’évaluation des biens est l’étape actuelle sur laquelle se planchent les responsables.
Pour rappel, le projet consiste à construire un fly - over (échangeur) au niveau de l’intersection de la Route nationale n°1 et la Route nationale n°58A, avec des transformateurs dans les quatre directions et un nouveau pont parallèle au pont actuel sur la rivière « Ikopa » d’une part, et d’autre part, la réhabilitation de la route nationale n° 58A sur une distance de 8,5km.
Concrètement, les travaux de construction de l’échangeur à Anosizato sont subdivisés en plusieurs activités à savoir la construction d’un fly-over d’une longueur de 183 m, la construction de 4 rampes d’échangeur d’une longueur de 300 m, la construction de 4 bretelles de longueur de 545 m, la construction de deux ponts sur le fleuve Ikopa d’une longueur de 88 m de chaque. L’aménagement de la RN1 en 2x2 de 1,8km, la réhabilitation de la RN58A en 2 voies sur une longueur totale de 8,5 km constituent la seconde partie des travaux qui sont prévus durer au total 24 mois.
L’objectif du projet est de fluidifier la circulation des véhicules et également des piétons au niveau du rond-point à Anosizato, trafic qui connaît des encombrements de plus en plus grave au fil des temps. Il s’agit aussi d’avoir une continuité de la circulation entre la ville d’Antananarivo et les quartiers d’Ampitatafika, de Fenoarivo et d’Itaosy, quartiers très populeux et économiquement actifs en périphérie ouest d’Antananarivo. Le BADEA et l’Etat malagasy financent, pour rappel, ce projet.
La rédaction
La situation concernant les prix du riz à Madagascar demeure alarmante, accentuée par l'épuisement des stocks et l'approche de la période de soudure. Le dernier bulletin mensuel de l'ODR (Observation du riz) datant d'août 2023 a mis en lumière une hausse significative des prix du riz sur les marchés nationaux par rapport au mois précédent. Les données rapportent une augmentation des prix du paddy et du riz importé, avec des augmentations respectives de 6 % et 4,8 % sur le marché local au cours du mois d'août. Par exemple, le prix du paddy a augmenté de 1 325 ariary/kg à 1 404 ariary/kg, tandis que le prix du riz blanc local a grimpé de 2 361 ariary/kg à 2 474 ariary/kg en un mois seulement. Comparativement à l'année précédente, le prix du riz blanc local chez les détaillants a connu une hausse de 3,94 %, passant de 2 380 ariary/kg en 2022 à 2 474 ariary/kg en 2023. De plus, les données de l'INSTAT indiquent une importation d'environ 41 141 tonnes de riz en août 2023, soulignant la dépendance persistante du pays à l'importation pour combler ses besoins alimentaires. Cependant, cette crise des prix est en partie due à une crise internationale, provoquant une forte augmentation du prix du riz importé.
Projection
Actuellement, le riz importé atteint les 2 900 ariary/kg, dépassant ainsi les prix du riz produit localement. Cette inflation rapide s'est manifestée en seulement quelques mois, passant d'une moyenne de 2 400 ariary/kg en mai 2023, selon les statistiques de l'agence de contrôle du riz (ODR). Les projections pour la période de soudure entre novembre et février sont inquiétantes, avec des distributeurs estimant que le prix du riz pourrait dépasser les 4 000 ariary/kg. Face à cette réalité préoccupante, une enquête approfondie menée fin août par l'équipe du ministère du Commerce, de l'industrie et de la consommation a annoncé une légère stabilisation du prix du riz, notamment pour les importations. Cependant, des mesures vigoureuses sont nécessaires pour faire face à cette hausse des prix et assurer la sécurité alimentaire à Madagascar. Il est impératif de renforcer les efforts visant à développer la production locale de riz afin de réduire la dépendance aux importations. Cette démarche est cruciale pour garantir un accès à une nourriture essentielle à des prix raisonnables pour la population malgache. Une action urgente est requise pour faire face à cette crise des prix du riz à Madagascar et assurer la sécurité alimentaire du pays.
Carinah Mamilalaina