Le diabète, une épidémie silencieuse. Haja Ramamonjisoa, directeur d'AMADIA (« Andia Malagasy miady amin'ny Diabeta »), évoque la possibilité que près d'un million de Malagasy seraient diabétiques, soulignant que la crainte du diagnostic complique la détection précoce, compromettant ainsi un traitement prompt. Les données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) révèlent que le nombre de diabétiques a atteint un seuil alarmant de 500 millions de personnes au niveau international. Le directeur d'AMADIA tire la sonnette d'alarme sur la réalité frappante à Madagascar, où actuellement 4 % de la population malagasy sont touchés par cette maladie.
Dans l'optique de renforcer la sécurité nationale, le Centre de fusion d'informations maritimes (CFIM) et le Service de renseignement financier (SAMIFIN) ont officiellement scellé un partenariat historique, annoncé lors d'une conférence de presse conjointe aujourd'hui. Cette collaboration revêt une importance particulière dans le cadre de la politique gouvernementale visant à lutter contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme, ainsi que pour promouvoir la sûreté et la sécurité maritimes. L'accord, qui résulte de mois de négociations et de planification, représente un pas décisif vers une approche intégrée pour contrer les menaces complexes qui pèsent sur la stabilité financière et la sécurité maritime du pays.
Renforcer la surveillance côtière et la protection des ressources halieutiques de Madagascar. Abe Koji, ambassadeur du Japon à Madagascar, a procédé vendredi dernier à la remise officielle d’un bateau de type intercepteur rapide pour le port d’attache de Fort-Dauphin.
Cette dotation entre dans le cadre d’un don non remboursable d’une valeur de 18 milliards d’ariary venant de la part du peuple japonais. L’objectif est renforcer la surveillance des espaces côtiers bordant Madagascar et de ses zones de pêche afin de contribuer à la bonne gouvernance du milieu marin. Quatre autres bateaux seront respectivement attribués pour la ville de Mahajanga, Toamasina, Antsiranana et Toliara.
Le ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD) utilise des satellites pour surveiller et gérer les feux, renforçant ainsi la prévention des incendies. Grâce à une collaboration étroite avec le service météorologique, il publie quotidiennement des prévisions des feux, marquant les zones à risque en rouge, jaune ou vert. Chaque jour, le MEDD procède à l’envoi de deux informations cruciales, à savoir la météo feu, anticipant les conditions du lendemain, ainsi que les emplacements des feux actifs nécessitant une intervention immédiate. En cas d'incendie forestier, une coopération avec la Direction de l'espace protégé mobilise des drones et satellites pour une réponse rapide. Des patrouilles de jour et de nuit sont effectuées pour surveiller et maîtriser les incendies.
Une nouvelle qui a fait l'effet d'une bombe sur la toile. Le dernier concert de Mista et Bôska remonte au mois d’avril 2022. Après quelques mois de silence scénique, le duo de choc signe son retour. C’est l’événement rap de ce mois de novembre. Comme il a été annoncé depuis la fin du mois d’octobre sur le réseau social Facebook, le tandem concocte un concert intitulé « Live Rap Gasy ». Ce rendez-vous hip-hop aura lieu le samedi 25 novembre à partir de 14h à l’Espace Dera, sis à Tsiadana. Comme d’habitude, les deux rappeurs vont faire vibrer les murs de cet antre de la Capitale avec leur énergie contagieuse et leurs textes directs et surtout poignants.
Des bandits doublés de ravisseurs ont lancé un raid meurtrier vers 20h lundi dernier à Fihaonana, District d'Ankazobe. La cible : la maison appartenant à une commerçante de la région. Mais il y a pire. La mère de famille a payé de sa vie à cette attaque barbare. Les assaillants lourdement armés, ont mis le feu sur sa maison afin de pousser, elle et les autres locataires, qui s'étaient barricadés à l'intérieur, à sortir pour les emmener ensuite en otages. Mais comme les victimes ne s'étaient pas pliées à l'ordre de ces bandits, ces derniers, mus par une inspiration diabolique, ont décidé de mettre le feu sur la construction.
Dans moins de 24 heures, les citoyens malgaches se rendront aux urnes pour élire leur nouveau président. Tout est prêt niveau logistique et technique, pour accueillir les électeurs, affirment les responsables au niveau de la Commission électorale nationale indépendante. L’heure est à l’acheminement des imprimés, des derniers équipements et matériels de vote vers divers centres de vote du pays. Ce lot est, sauf imprévu, déjà au niveau des Communes à l’heure actuelle et sera remis aux présidents de Fokontany et des bureaux électoraux lors des formations au niveau des Communes qui ont quasiment toutes pris fin. Les imprimés sensibles et le matériel de vote devraient ainsi arriver généralement ce jour au niveau des Fokontany.
Pour rappel, une clé de répartition est une disposition, dans le cadre d’un accord politique, où il est question de répartir des sièges à des protagonistes d’un conflit. En clair, c’est une manière élégante de désigner ce qui n’est ni plus ni moins qu’un partage de gâteau. Car personne n’est dupe. En torpillant le processus électoral, le collectif des 10 candidats anti-élection a comme ultime objectif l’accession au pouvoir sans passer par les urnes. Bien que, pour ménager ceux qui y sont allergiques, le terme ait été soigneusement banni des revendications du collectif, celui-ci fantasme en réalité sur une transition où la fameuse clé de répartition sera au centre des discussions. Doit-on rappeler en effet que, outre l’éviction du candidat n°3, la dissolution du Gouvernement, le remplacement de la HCC par une Cour électorale spéciale ainsi que la recomposition de la CENI sont les principales revendications du collectif. Autant de postes « vacants » qui, avec les sièges du Parlement (Assemblée nationale et Sénat) que la « feuille de route » de la transition ne manquera pas de dissoudre au profit d’organes délibérants aux membres nommés, représentent de véritables aubaines pour les personnalités ou partis politiques dont les chances d’accéder à des fonctions électives tendent, à l’instant présent, vers le zéro absolu. Et bien entendu, il va sans dire que les bénéficiaires d’une telle situation d’instabilité ne manqueront pas de mettre tout en œuvre pour que celle-ci perdure. La question qui se pose est de savoir si le pays sortira indemne d’un tel saut dans le vide. Il faut s’attendre en effet à la réaction des partenaires techniques et financiers face à ce qui n’est autre qu’une escapade extraconstitutionnelle. A peine sorti de la crise sanitaire et en pleine incertitude face aux guerres en Ukraine et dans la bande de Gaza, Madagascar pourrait-il faire face aux suspensions des financements extérieurs et autres aides au développement qui seront inévitablement décrétées en cascade en attendant le « retour à l’ordre constitutionnel » ? La Rédaction