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La participation de Madagascar à la COP27 qui se tient actuellement à Sharm – El – Sheick, en Egypte a marqué les esprits, notamment suite au discours du Président Andry Rajoelina qui a, une fois de plus, interpellé les grands pays pollueurs sur le déblocage du fonds vert pour le climat. Un fonds destiné aux pays en voie de développement qui sont victimes du changement climatique. 

 

Parmi les 4 établissements de la ville d’Antananarivo accompagnés par le groupe Filatex. L’Ecole primaire publique (EPP) d’Andrefan’Ambohijanahary étant la meilleure de la Capitale, voire de Madagascar, notamment en termes d’infrastructures, d’après le maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), Naina Andriantsitohaina. Construit en 1911, cet établissement, considéré comme une institution, a été rénové par ledit groupe en 2017. Des travaux conséquents y ont été effectués, impactant positivement sur la scolarisation et le quotidien des centaines d’élèves. « La qualité des infrastructures impacte sur les résultats scolaires.

Capital inusable et inoxydable !

Publié le mercredi, 09 novembre 2022

La République malagasy célèbre « la Semaine de la terre et de l'aménagement du territoire » durant la semaine du lundi 7 novembre. Le Département de l'Aménagement du territoire et des Services fonciers organise des séances de sensibilisation autour des terres et leurs aménagements. Le Département saisit en même temps l'occasion pour  distribuer des « Karatany », genre Titre foncier au niveau des Fokontany, et des Bokin-tany (Titre foncier) aux paysans. Lesdits paysans deviennent définitivement des propriétaires des terres qu'ils ont aménagées depuis des générations. Un défi que le régime Orange de Rajoelina se donne la tâche de relever conformément au prescrit du Velirano. La sécurisation foncière s'inscrit dans l'ordre des priorités et des urgences que le Président de la République entend mener jusqu'au bout.

 

Surpêche, pollution et dégradation du climat. Ces problèmes changent l'océan d'une manière encore jamais vue auparavant. Ils vident nos océans de vie et menacent les stocks de poissons qui fournissent de la nourriture à des milliards de personnes et des moyens de subsistance à des centaines de millions de personnes. Face à ce contexte, un groupe de scientifiques d’ordre international se sont ainsi penchés sur une planification stratégique sur la restauration des océans. Ces derniers, membres de l’organisme Océan Pasture Madagascar (OPR-MG), filiale de l’Océan Pasture International, annoncent une solution africaine innovante pour atténuer le changement climatique via la restauration des océans.

En marge de sa participation à la COP27 en Egypte, le Président Andry Rajoelina a rencontré le directeur exécutif du PAM (Programme alimentaire mondial), David Beasly. Les deux parties se sont convenues sur l'élaboration d'un programme conjoint destiné à soutenir la population victime de kere dans le Sud de Madagascar. Au cours des discussions, le Chef de l'Etat a souligné qu'il est important de ne pas se limiter aux aides ponctuelles mais qu'il faudrait soutenir les ménages afin d'avoir des activités de subsistance. L'objectif étant de les rendre autonomes malgré les problèmes d'eau.

 

Les trafiquants de drogue misent sur des femmes malagasy pour faire passer de la drogue. Certaines se disent victimes de pièges. Certaines autres le font consciemment.  Souvent, en tout cas, les « mules » sont dans le besoin, et constituent des proies idéales pour les trafiquants de drogue. Le cas de jeunes femmes, arrêtées ces derniers temps en possession de drogues, sur l’île sœur de Maurice et qui risquent jusqu’à dix, vingt voire trente ans de prison, illustre cette situation. Plus d’une dizaine de femmes originaires de Madagascar ont été arrêtées à l’entrée à Maurice, alors qu’elles tentaient d’y faire rentrer de la drogue. La nécessité économique est la première raison de cette situation. Cette précarité fait que beaucoup de femmes sans-emplois deviennent facilement la proie de cartels de la drogue, dans l’espoir de gagner de l’argent. En une dizaine d’années, les cas sont nombreux. 

 


Le taux de mortalité infantile est encore élevé à Madagascar car 45 enfants sur mille décèdent avant leur 12e mois. Comparé au taux de mortalité infantile au monde qui est de 37 pour 1000.  En ce qui concerne le taux de morbidité des enfants de moins de 5 ans, le chiffre atteint les 75 pour 1000.
Face à cela, Développement média international (DMI) a lancé le projet « Zaza salama ». Il consiste à améliorer la santé des enfants, de 0 à 5 ans, par une sensibilisation via les ondes.
« La radio serait le meilleur outil, car la majorité des gens peuvent y avoir accès. Les parents sont les cibles principales de cette campagne afin qu’ils emmènent leurs enfants dès les premiers symptômes d’une maladie. Les premiers gestes à faire en cas de maladie seront aussi prodigués via l’émission radio », a indiqué le responsable au niveau de DMI.
Pour l’instant, ce sont les Régions de Vakinankaratra et d’Atsimo - Andrefana qui bénéficient de ce projet avec l’appui du ministère de la Santé publique. Il a été constaté que les habitants de ces deux Régions emmènent leurs enfants dans les centres de santé quand cela leur est possible. Ils ne se contentent plus des médicaments traditionnels.
Les résultats de l’enquête RGPH 3 ont montré que « c’est la Région de Vatovavy- Fitovinany qui se caractérise par les niveaux de mortalité les plus élevés. Dans cette Région, le risque de décéder entre la naissance et le cinquième anniversaire est estimé à 119 ‰ contre un minimum de 35 ‰ dans celle de DIANA. En outre, à cause de la difficulté à l’accès aux soins, c’est dans le milieu rural qui connait un taux élevé de mortalité infantile en comparaison des villes ».
Parmi les maladies qui tuent les enfants en bas âge, les maladies pulmonaires tiennent le premier rang. 15% des enfants succombent à ce type de maladie. Cela s’explique aussi par l’accès aux services de santé qui est encore insuffisant. En effet, 43 % seulement des enfants arrivent dans un centre de santé pour se faire soigner.
Après les maladies pulmonaires vient ensuite la diarrhée avec 11 % des décès. Cette dernière est surtout favorisée par l’insalubrité, la difficulté d’accès à l’eau potable. Le paludisme termine le trio de tête avec 5 %.
Nikki Razaf

La une du 9 novembre 2022

Publié le mardi, 08 novembre 2022


Et… Action. Tovomanana Anthonio est sorti de l’ombre en 2002 lorsqu’il a créé sa société dénommée Maki Prod. Depuis, il s’est fait un nom grâce à ses films, notamment « Galy fantsy », « Baiboly rovitra », « Dokotera an-dranomaso ».  La maison de production Maki Prod fait figure de pionnière en termes de renouveau audiovisuel dans la Grande île. Malgré la discrétion dont Tovomanana se pare naturellement, cet homme au sourire modeste compte aujourd’hui parmi les personnalités influentes du cinéma malagasy.
Fils d’un sapeur-pompier et d’une vendeuse, Tovomanana a baigné dans le monde du cinéma depuis son enfance. Il a commencé à visionner des films dans les petites salles. Au fur et à mesure que le temps passait, cet acteur et réalisateur envisageait d’ailleurs de construire sa vie dans le monde du septième art. En 2002, c’est une société de production dénommée « Lalao aty jerena » qui l’a poussé à réaliser un film. Au début, réaliser un long métrage lui paraissait comme un challenge intéressant. Ce n’est que quelque mois après que l’idée de monter sa propre maison de production lui est venue. « C’est par la force des choses et grâce à la volonté que j’ai monté ma maison de production. En réalité, j’avais une réelle envie, non point d’indépendance en soi car la question ne se pose pas ainsi, mais d’une plus grande autonomie. En fait, si je n’avais pas rencontré mon ami Iris, un professionnel de l’audiovisuel, je n’aurai jamais envisagé de créer ma propre maison de production car cela me paraissait administrativement compliqué. Mais son aide m’a permis d’avoir le courage, et m’a permis progressivement de pouvoir produire le cinéma que je voulais. En tout cas, j’avais envie d’explorer le monde du 7ème art », estime Tovomanana.
Il faut souligner que Maki Prod a fêté ses 20 ans de réalisation cette année. Actuellement, la maison continue de tourner des sagas comme « Ankoso-bolamena » afin de répondre à la demande des cinéphiles malagasy. Tovomanana a déjà réalisé plus d’une cinquantaine  de films. Sa filmographie ne se limite pas à ces projets puisque le quadragénaire s’est d’abord illustré en tant qu’acteur. A ce titre, il s’est dirigé lui-même dans plusieurs films qu’il a produits.
Nouvelles têtes
Les personnes qui ont de l'expérience et surtout populaires sont souvent les plus sollicitées et embauchées par les maisons de production pour participer au tournage. Mais Tovomanana a une autre méthode et une politique bien à lui. « Il est parfois compliqué d’engager et de parler à des acteurs qui ont déjà joué dans plusieurs fictions. Le souci, c’est que de temps en temps, ces personnes ne montrent pas d’autres atouts quand on les fait jouer dans d’autres films. Il est donc difficile de les orienter vers d’autres rôles. Ce qui pourrait détruire l’originalité du film à produire. Je m’intéresse surtout aux acteurs novices. Le mieux c’est d’embaucher ceux qui n’ont jamais joué dans un film. Ces gens savent écouter et surtout ils sont capables d'exprimer ce qu'on attend d'eux », explique Eric Tovomanana Anthonio. Cependant, le réalisateur ajoute que l'utilisation de célébrités, notamment les chanteurs dans ses films est très important pour le lancement d’un produit. « En ce qui nous concerne, il est très importants d’inclure des vedettes dans nos films. Cette méthode pourrait attirer davantage de spectateurs. En d'autres termes, il est plus facile de vendre notre produit lorsqu'une célébrité joue un rôle dedans », a-t-il ajouté. Parmi ses proches collaborateurs figurent Marion, Tsarafara, Big MJ, Black Nadia,…
Le succès de « Benja kely »
Il faut dire que le long-métrage « Benja kely » était l’un des films qui a fait la renommée de Maki Prod. Il s’agit d’une histoire qui raconte les galères d’un jeune homme à qui la chance n’a que très rarement souri. Ce long métrage a fait découvert des facettes de vie insoupçonnées dans les bas-quartiers. « Benja kely » résume l’histoire émouvante de la vie d’un enfant issu d’une famille qui sombre dans la misère des bas-quartiers de la Capitale. Cet enfant a été abandonné dès son très jeune âge par sa mère et récupéré par une pauvre femme. Le plus étonnant, c’est que ce film a été doté d’un budget record de plusieurs millions d’ariary, du jamais-vu en matière de production locale. Le tournage a duré plus de onze mois. Toute l’équipe a fait une escale dans la prison d’Antanimora, la vraie, ensuite dans un hôpital et cela s’est poursuivi à Antsirabe. Le film comporte donc des images de vrais prisonniers. C’était l’un des films qui a engendré sans aucun doute beaucoup d’émotions, en ayant créé de la chair de poule et fait couler les larmes aux yeux. A noter que « Benja kely » a valu à Tovomanana Anthonio une récompense du meilleur réalisateur et celui du meilleur film en 2017. Acclamé par le public, c’est son troisième plus gros succès en tant que réalisateur, avec deux entrées en guichet fermé en salle. Un long-métrage qui a certainement séduit les fans du cinéma malagasy.
Sitraka Rakotobe


Le monde de la chanson évangélique est en deuil ! Andriatiana Rabemanantsoa, alias Ntsoa (33 ans), le chanteur du groupe VHF, a été retrouvé mort dans des circonstances horribles, qui ont trait à un homicide dont le ou les auteurs du forfait ont cherché à maquiller en un accident de la circulation. Les faits. Vers 6h du matin hier, la voiture, une Suv Hyundai Rexton qu’il conduisait et qui faisait route sur Ankazodandy où le malheureux résidait, aurait basculé dans le vide à partir d’un pont situé au PK29+ 700 de la RN3, précisément dans la localité d’Ambohimanarivo, elle-même sise dans la Commune de Talata-Volonondry, dans l’Avaradrano. Mais à en voir plus près, l’état de la victime ne laissait aucun doute sur la piste d’un assassinat : 8 plaies, occasionnées par une agression au couteau, ont été recensées sur la victime, la plupart de celles-ci ayant été observées sur sa poitrine. Le malheureux avait été même éviscéré et d’autres blessures avaient été également causées par une agression à l’aide d’un objet tranchant. C’était un usager de la route qui aurait fait en premier la découverte macabre et en a informé le poste avancé de Gendarmerie d’Ambohimanarivo, qui, à son tour a saisi la brigade de Talata-Volonondry. « L’enquête en cours tente de confirmer s’il s’agissait vraiment d’un assassinat ou d’une autre chose », nous explique une source auprès de ce bureau de la Gendarmerie à Talata-Volonondry. Du coup, la Gendarmerie et le médecin légiste du CSB II ont fait le premier constat.
En attendant confirmation, des sources concordantes affirment que Ntsoa aurait été éliminé préalablement quelque part, et avant que l’assassin n’ait fait cette mise en scène, c’est-à-dire pour faire croire à un accident, du moins à première vue. De toute façon, des traces de sang ont été trouvées dans le coffre de la voiture. Ce qui suppose que le(s) tueur(s) avaient mis son corps dedans et l’ont transporté jusqu’à ce pont où il(s) l’ont ensuite installé au volant, avant qu’ils ne poussent délibérément le véhicule dans le vide.
Sitôt après les constatations, les proches de la victime auraient demandé à ce qu’ils emmènent directement sa dépouille à leur domicile, ces derniers ayant été persuadés d’un homicide, selon une source auprès de la Gendarmerie. Dire que Ntsoa venait de fêter son anniversaire, juste la semaine dernière ! Outre le fait que le chanteur à la gloire du ciel a travaillé avec le groupe VHF, il faisait également partie de celui de Lanto Natrahinirina. Pour l’heure, il est encore impossible de savoir exactement l’emploi du temps de la victime, donc ce qu’il faisait quelques heures plutôt, et jusqu’à ce que le drame ne l’ait tragiquement emporté, ni surtout savoir si elle avait été la seule ou non à voyager dans le Rexton, l’enquête sur cette affaire n’ayant fait que démarrer.
Franck R.
 


 
 

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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