Le cauchemar lié à cette série d'incendies aux conséquences désastreuses pour les habitants, n'est pas près de s'arrêter dans la Capitale et ses environs. Pas plus tard qu'hier, et à un intervalle de quelques heures seulement, les quartiers de Mahamasina Tsimialonjafy et Alasora ont été le théâtre de ces incendies dévastateurs.
Dans le cas du premier quartier, une maison à étage bâtie à l'arrière-plan du Tometal, et qui fut occupée par six familles, a été dévastée par les flammes. Le drame a démarré vers 9h du matin. Ces dernières ont tout perdu dans ce sinistre. Elles n'ont presque plus rien, pas même un feuillet de documents utiles dans la vie. "Nous avons perdu nos économies et nos habits en vue d'un mariage dans ce brasier", déplore un locataire.
Les taxi-bicyclette envahissent plusieurs endroits de la Capitale. En commençant dans les Communes périphériques, ils s'approchent peu à peu du centre-ville, même si ce moyen de transport n'est pas adapté aux infrastructures routières à Antananarivo.
La majorité des conducteurs de taxi-bicyclette ne connaissent pas le code de la route, d'autant plus qu'ils ne sont pas encore habitués à la circulation urbaine. Ils ne se soucient ni du mode de dépassement, ni de leur sécurité et celui du passager. Les deux-roues coupent bêtement la route, roulent au beau milieu de la chaussée, sans regarder autour, et montent même sur les trottoirs avec leurs klaxons agaçants. D'ailleurs, ces taxi-bicyclettes ne disposent pas de rétroviseurs. Les piétons et les automobilistes devraient faire attention.
Fini l’image de la femme servante. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à monter leurs petites entreprises. En effet, elles sont leurs propres patronnes et investissent dans diverses branches. C’est surtout le secteur informel, hors agriculture, qui a connu un grand bond. Ce dernier représente 21% des emplois féminins contre 14% pour les hommes. Ces chiffres publiés par l’INSTAT confirment donc les efforts en cours pour favoriser l'insertion des femmes sur le marché du travail. Bien que dans l’informel, cela ouvre la voie à une pérennisation de cette tendance. Ces emplois incluent des services aux ménages et des activités relevant des aides familiales, souvent occupés par des femmes.
L’air du temps ! Période noire ! L’épopée des débordements dans tous ses états arrive. Les responsables publics sont … débordés et cela dans tous les sens.
La période de la campagne électorale, moment idéal des manifestations à caractère politique, bat son plein. Une campagne de propagande électorale ou politique, tout court, baignant dans la cacophonie, sème le bordel notamment à Antananarivo et les périphéries immédiates.
Des experts en télédétection japonais ont récemment conclu une étude pionnière sur le suivi environnemental des activités minières à Madagascar, dans le cadre d'une initiative conjointe avec l'Agence internationale de coopération japonaise (JICA). Cette recherche a permis de jeter un regard inédit sur les pratiques minières dans le pays, ouvrant la voie à de nouvelles possibilités de surveillance et de gestion des ressources minières. Un groupe de techniciens dirigés par le géologue de renom Takumi Onuma sont venus à Madagascar pour mener cette étude d'envergure. Leur objectif est de collecter, analyser et interpréter des images satellitaires afin de surveiller les activités minières dans certaines régions clés du pays.
Enfin une scène pour la star malagasy qui brille sur le sol français. La grande gagnante du Star Academy 2022, Anisha, est entrée dans l'histoire en remportant le concours musical, devenant ainsi la première malagasy à rafler ce trophée. Après l’annonce de la sortie officielle de son premier album « Lumière » qui devra sortir officiellement le 3 novembre prochain, la jeune étudiante devenue artiste à part entière se prépare pour une retrouvaille en solo avec ses fans. La chanteuse commence à s’ouvrir à l’industrie de la musique et se dit prête à entamer son premier concert, un an après son sacre. Actuellement, Anisha Jo ne prévoit qu’un seul concert qui se tiendra en France.
La Direction générale des douanes apaise les inquiétudes de ses usagers. Dans un communiqué signé par son directeur général, Lainkana Zafivanona Ernest, et daté d'hier, la DGD informe le public et réitère que tous les bureaux des douanes sont « ouverts et opérationnels aux jours et heures de bureau habituels ».
L'annonce d'une grève générale par la Solidarité syndicale de Madagascar (SSM), dont est membre le syndicat des employés de la Douane (SEMPIDOU), a suscité des inquiétudes auprès des usagers. Face à la presse lundi dernier, la SSM a lancé un ultimatum de 72 heures aux différentes parties dans le pays à se mettre autour d’une table sous peine d’une grève générale. Ce dialogue serait nécessaire pour éviter la survenance d'une crise qui pointerait le bout de son nez dans le pays. L'échéance établie par le SSM arrive à terme ce jour. Reste à voir si la grève générale annoncée va être traduite en acte et suivie, notamment au niveau des ministères concernés, au niveau du ministère de l'Economie et des Finances et en particulier la Direction générale des Douanes.
Parmi ses revendications mille fois ressassées, le collectif des candidats exige la dissolution de la Commission Electorale Nationale Indépendance (CENI) et ses zélateurs, tels des moutons de Panurge, suivent le mouvement. Ils reprochent à cette Commission son manque d’impartialité. Que valent ces critiques ?
Pendant des décennies, l’organisation des élections a été le monopole du ministère de l’Intérieur. Les conflits d’intérêt et les possibilités de fraudes en faveur du candidat de la majorité présidentielle étaient nombreux et facilités par la dépendance du ministère de l’Intérieur à l’égard du pouvoir politique en place. Cette réalité est en partie responsable de la crise post-électorale de 2002.
Le pays se dirige vers la normalisation. Laquelle déjà ? Un postulant à la chaire de la magistrature suprême émerge du lot. Au fait, il se détache du peloton et affiche ses véritables ambitions, le pouvoir. Justement, quel pourrait être autrement l’objet final d’un parti politique ou d’un mouvement politique sinon acquérir la manette du pouvoir. Le candidat Randrianasoloniaiko Siteny se désolidarise du groupe sinon du Collectif et entre dans le vif du combat plutôt de la bataille… électorale.
Randrianasoloniaiko Siteny, alias « Behozatse », député IRD de Tuléar II, adhérait corps et âme à la cause du Collectif des 11 candidats qui se résume ainsi le rejet en bloc la candidature du Président sortant Rajoelina Andry Nirina, la remise en cause en profondeur de la légitimité de la CENI et de la HCC, les deux principales entités appelées à gérer toute élection à Madagasikara et au final le report aux calendes grecques du scrutin du 9 novembre. En passant, le décalage d’une semaine, pour le 16 novembre, décidé par la HCC ne cadre point dans leur objectif. Les onze candidats se décident ainsi à descendre dans la rue pour « alerter » l’opinion. Ils veulent traduire en actes la position affichée et braver la détermination des Forces de l’ordre à empêcher toute manifestation publique évoluant en dehors du cadre de la campagne électorale. Des échauffourées s’ensuivent…
Siteny se démarque, il se résout à descendre dans l’arène de la propagande. Si ce n’est pas déjà trop tard d’ailleurs !
En fait, c’est normal de sa part ! A quoi bon de s’éterniser dansdes gesticulations contre productives ? Il a déboursé la caution de 200 millions d’ariary et cela pour… Sans parler de l’arsenal financier et d’un parc de matériels (roulants) déjà à disposition. Ce sera un gâchis ! En tout cas, l’élection aura lieu contre vents et marées !
Toujours est-il que la « normalisation » de ses actes n’enlève en rien le côté traitrise de la chose. Etant un élu issu de la famille politique présidentielle, l’IRD, il se dresse publiquement contre celui qui l’a fait… roi. Un geste indécent indigne d’un homme qui ambitionne trôner au sommet de l’Etat.
Maintenant c’est fait, à la guerre comme à la guerre ! Tout est permis sauf qu’il existe un ensemble de règles des jeux qu’il va falloir honorer. La logique de toute campagne électorale veut qu’il y ait affrontements, combat ou bataille. Seulement, précisons-le, il s’agit impérieusement d’affrontements d’idées, de combat de programme de société ou de bataille idéologique et le tout dans une ambiance de joute oratoire entre gentleman. Ainsi, il faut bannir tout propos calomnieux, des accusations gratuites et toute dérive de diffamation publique rabaissant la dignité de l’homme. Les termes teintés de provocation n’ont point droit de cité dans une campagne électorale digne des hommes et des femmes civilisés.
Avec l’entrée en lice de Siteny Randrianasoloniaiko, le processus menant vers le scrutin du 16 novembre se « normalise ».
Ndrianaivo