Publié dans Politique

Barea - Mondial 2026 - Les deux matchs en Afrique du Sud à huis clos

Publié le vendredi, 24 mai 2024


La non-homologation du Stade Barea de Mahamasina par la CAF a été un coup dur pour Madagascar. Cette décision contraint le pays à chercher un autre stade dans un pays neutre pour jouer ses deux prochains matchs "à domicile" dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde de football 2026, faute de stades homologués sur son sol. La Fédération Malagasy de Football a choisi l'Afrique du Sud pour accueillir ces matchs cruciaux contre les Comores et le Mali, prévus respectivement le 07 juin et le 11 juin au FNB Stadium de Johannesburg.
Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres, dit-on. Certains observateurs ont tenté de trouver une lueur d'espoir dans cette sombre situation. Si les supporters malagasy à Madagascar ne peuvent pas voir leurs héros jouer à Mahamasina, la diaspora malagasy en Afrique du Sud aurait, du moins, la chance rare de soutenir leurs représentants en direct pour des matchs à enjeux réels.
Cependant, cette lueur d'espoir a été rapidement éteinte par une déception immense pour la diaspora malagasy en Afrique du Sud. En effet, beaucoup ont reçu des messages indiquant que les matchs se tiendraient quasiment à huis clos, seuls quelques VIP étant autorisés à assister. La raison de cette décision reste inconnue, aucune source n’ayant fourni d’explication claire.
Une hypothèse plausible est que la Fédération malagasy de football ne peut pas supporter les coûts liés à l’accueil des supporters, des coûts qui incluent la sécurité, la gestion des foules et d’autres services essentiels. Organiser un match avec du public engendre des dépenses supplémentaires. Si ces coûts sont jugés trop élevés ou non justifiés par rapport aux bénéfices attendus, la décision de jouer à huis clos peut sembler nécessaire. Et puisque ces matchs sont considérés comme se jouant "à domicile", toutes ces charges incombent à Madagascar.
Le fait est en tout cas que, comme leurs compatriotes restés à Madagascar, les membres de la diaspora en Afrique du Sud seront privés des matchs des Barea, dans une situation quasi tragique. Une situation qui aurait pu prêter à rire si elle n'était pas aussi désespérante.
Le plus désolant est que cette situation aurait pu être évitée. Si seulement les recommandations de la CAF pour la mise aux normes du Kianja Barea de Mahamasina avaient été mises en œuvre en temps et en heure par les responsables étatiques, en l’occurrence le Secrétariat d'État en charge des nouvelles Villes et de l'habitat. Cette négligence a conduit à la non-homologation du stade et à toute cette cascade de conséquences malheureuses.
Lalaina A..

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Editorial

  • Fêtons !
    Célébrons dans la liesse et avec faste le 64ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagasikara. Tout le monde, tous les Malagasy sans exception, du Nord au Sud et de l’Est à Ouest, fêtons ensemble notre souveraineté retrouvée. Après avoir été sous le joug de la colonisation, que nos aïeux ont subi sinon enduré dans l’âme et dans la chaire durant les soixante-quatre années de calvaire voire plus, la Grande île recouvre sa liberté à diriger ses propres affaires, à gérer son avenir. Certains observateurs avisés, certains historiens non inféodés à l’idéologie colonialiste déplorent qu’il ne s’agisse que d’une parodie d’indépendance et une farce de souveraineté. Le passage du régime colonial à la République malagasy ne fut qu’une façade. Le vrai pouvoir appartiendrait toujours à la France. C’est l’Elysée qui commande. Antananarivo ne serait que la « voix de son maître ! ». Dans la réalité des faits, ils ne…

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