Les débats refont surface. A la suite du décès de la Reine Elizabeth II, les commentaires fusent de toute part sur le régime monarchique. Le retour à la monarchie est-il une option pour contribuer au développement de Madagascar ? Telle est la principale question qui se pose. La princesse Fenosoa Ralandison Ratsimamanga, descendante directe des Reines Ranavalona II et Ranavalona III, n’a pas manqué de répliquer. « Ce n’est pas la solution. Même le terme « retourner » ne serait pas convenable si l’on veut arriver au développement du pays. Il faut toujours avancer tout en se référant au passé, mais non pas y retourner », s’exprime l’arrière- petite-fille du Prince Ratsimamanga, héritier du trône malagasy. Par contre, elle avance que « des visions et valeurs véhiculées durant la monarchie peuvent renforcer la République. Le respect des dirigeants en fait partie, tout comme la pérennisation de la paix et de la sérénité. Nous devons en prendre exemple pour garantir la continuité de l’Etat ».
Par ailleurs, La Princesse Ralandison a fait référence à la lettre de la Reine Ranavalona III adressée à la population d’Ambohimanga Atsimo, pour la promotion de l’économie soucieuse de l’environnement. En fait, cette lettre royale écrite le 16 octobre 1886 évoquait la nécessité de préserver la forêt, à la fois le mur de Madagascar et la source de revenus et de vie. « La dégradation de la forêt favorise les maladies et la famine, avec la baisse des pluies ». D’un autre côté, le soutien apporté aux femmes et enfants vulnérables fait partie des valeurs respectées durant le régime monarchique malagasy.
« La Reine Elizabeth II était un symbole de l’unification identitaire. Elle a su conserver l’identité britannique et celle des autres pays. Elle sert de modèle quant à ses visions. Ouverte d’esprit, elle a respecté la dignité humaine. Cela s’est reflété notamment sur ses décisions et ses choix », rend hommage la Princesse Fenosoa Ralandison Ratsimamanga. « Mes ancêtres avaient des relations avec le pays britannique. D’ailleurs, mon arrière-grand-père, Edouard Andrianjafitrimo, a été élevé par un certain Dr Standing, un Anglais. Mon grand-père avait également des contacts avec la famille royale britannique », a-t-elle ajouté. Cette descendante des Reines malagasy n’a pas caché ses émotions quant à la disparition de la Reine britannique...
Recueillis par Patricia Ramavonirina
Malgré les petits bémols lors du déroulement du tournoi national ASIEF (Association sportive interministérielle pour l'entretien des fonctionnaires), le staff de ladite association dresse un bilan positif. Le président de l'ASIEF Jean Aimée Botosera Andrianarison dit John Love et son équipe ont tenu une rencontre avec les médias dans la matinée d'hier pour faire leur rapport de la compétition à Toliara.
Tension dans plusieurs universités. Des étudiants se sont récemment manifestés dans les rues de Vontovorona, d'Ankatso ou encore à Mahajanga et à Toliara. Une grève observée afin de réclamer leurs 3 derniers mois de bourses d'études au titre de l'année universitaire en cours. Outre le paiement immédiat des arriérés, les grévistes ont également sollicité la considération des réclamations de certains étudiants, lesquels sont omis de la liste des boursiers. Ceux transférés d'une université à une autre en font partie.
Dans la ligne de mire des critiques tous azimuts, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) peaufine ses stratégies et les actions à entreprendre afin de redorer le blason. Une entité dont la mission principale consiste à organiser, en amont et en aval, le processus électoral à Madagasikara et cible des tirs à boulets rouges de l’Opposition et d’une frange de la communauté internationale, se donne toutes les peines de manière à créditer l’image. Une institution indépendante, par rapport aux tenants du régime en place, imposée par les Partenaires techniques et financiers (PTF) dans l’objectif, dit-on, d’assurer une élection libre, inclusive, transparente et acceptée de tous.
Efficacité améliorée. C’est en ce sens que la direction générale de la douane s’attelle présentement à l’installation de nouveaux matériels de contrôle au port de Mahajanga. Le port de la capitale du Boeny suit ainsi de près la tendance à l’innovation initiée au grand port de Toamasina. Une réalisation qui entre ainsi dans le cadre du processus de modernisations de cette institution à travers la concrétisation d’une trentaine de projets constituant le plan stratégique de la douane. Après les scanners installés à Toamasina, le port de Mahajanga bénéficie désormais de la même technologie.
Le Bureau indépendant anti – corruption (BIANCO) et le Bureau central national d’Interpol pour Madagascar à Antananarivo viennent de signer un accord en vue de renforcer leur coopération en matière d’échanges et d’exploitation des données issues du système d’information d’Interpol. Ce fut au cours d’une cérémonie hier à Ambohibao.
Le président de la HCC Florent Rakotoarisoa s’est adressé à Cristian Preda, qui a conduit la mission de suivi électoral de l’Union européenne. La semaine dernière, ladite mission a publié un rapport final condensant les résultats de la mission à Madagascar d’avril à mai 2022. Pour le numéro Un d’Ambohidahy, si certains points développés dans le rapport final contribueraient à améliorer tout ce qui concerne les élections dans le pays, le rapport a tout faux en ce qui concerne la HCC. Il le lui dit dans une lettre ouverte.
Il y a une quinzaine de jours, une tentative d’exportation de lingots d’or de 17kg a été démasquée par les agents de la sûreté aéroportuaire d’Ivato. Et pourtant, la recherche du principal suspect comme étant le propriétaire des marchandises s’avère toujours infructueuse. Il s’agit d’un dénommé Mohammad Naime Ibrahim qui devrait prendre l’avion à destination de Paris dans la soirée de la découverte du pot aux roses.