Nos archives web


Ce fut à bord d’un bateau de guerre, qui a jeté l’ancre au port d’Ehoala, que le Gouvernement indien a apporté ses dons – composés d’un millier de tonnes de riz et de médicaments contre le paludisme – pour la population victime du kere dans le Sud.  L’ambassadeur de l’Inde à Madagascar, Abhay Kumar en personne a fait le déplacement dans la capitale d’Anôsy pour remettre ces dons au Premier ministre, Christian Ntsay, avant – hier. Le chef du Gouvernement y a clôturé sa visite à la tête d’une délégation dans la partie Sud. Le pays de Gandhi rejoint ainsi les pays partenaires qui ont répondu favorablement à l’appel du Gouvernement en vue d’une mobilisation dans la lutte contre l’insécurité alimentaire dans le Grand Sud.
Au cours de la réception des dons, le Premier ministre n’a pas manqué de souligner l’importance de cet appui du gouvernement indien dans la lutte contre le kere qui frappe la population des Régions Anôsy, Androy et Atsimo Andrefana. Ces habitants seront d’ailleurs les bénéficiaires de ces dons qui seront acheminés vers le Centre de commandement opérationnel contre le kere (CCOK) qui en assurera la distribution. « Nous souhaitons vivement que ces dons puissent parvenir de manière effective aux populations vulnérables », a indiqué le Premier ministre avant d’ajouter que les gouverneurs des trois Régions concernées ont déjà pu discuter sur la façon de coordonner la remise des donations.
Priorité de l’Etat
Outre la gestion de la crise sanitaire liée à la Covid-19, le Gouvernement inscrit également la lutte contre la famine dans ses priorités. Cela fait maintenant plus de 4 mois que le Gouvernement mène des actions dans ce sens et ce, avec le soutien indéfectible des partenaires. « Nous allons changer définitivement l’histoire du pays car nous sommes pour le changement et l’innovation. Il est impératif de concrétiser tous les projets de mise en place d’infrastructures de base, en particulier celles liées à l’eau potable » a souligné le locataire de Mahazoarivo.
Il a insisté sur l’adoption de solutions durables afin de permettre une autonomisation de la population à travers des activités diverses dont l’agriculture et l’élevage.  Il ne manque pas de rappeler les réponses apportées par l’Etat malagasy dont la mise en place de centres de réhabilitation nutritionnelle et médicale déjà en construction à Ambovombe et à Amboasary Atsimo. A cela s’ajoute la construction de plusieurs forages ainsi pour faciliter l’accès à l’eau potable.
La Rédaction



Attendue depuis longtemps. La refonte du Code du travail a déjà fait l’objet de diverses concertations et échanges entre les employeurs, les travailleurs, les partenaires ainsi que les autorités compétentes. L’objectif étant de pouvoir aligner les textes relatifs à la gouvernance du travail, de l’emploi et des lois sociales aux cadres internationaux et nationaux.

Les changements climatiques, démographiques et technologiques enregistrés depuis ces 20 dernières années devront être pris en compte dans le Code du travail révisé. La pandémie et ses impacts sur le monde du travail en font partie. « Le télétravail est devenu une réalité pour les employés depuis la pandémie de coronavirus. Les conditions de travail y afférents restent pourtant non définies », affirme Coffi Agossou, directeur pays de l’OIT (Organisation internationale du travail). Effectivement, bon nombre d’entreprises ont continué de tourner grâce au télétravail, y compris les webinaires. « Nous avons opté pour le télétravail depuis le mois d’avril 2020. On a supprimé de notre salaire les frais de déplacement, alors que la société n’a même pas pris en charge ni les outils ni la connexion Internet. Chaque employé s’en est chargé avec ses propres moyens », informe J.R., employée au sein d’une entreprise de rédaction. Comme elle, certains employés ont augmenté les dépenses depuis l’adoption du télétravail. Ce dernier fait partie des changements technologiques, à considérer dans le Code du travail révisé. Il en est de même pour la bancarisation de salaire, entre autres si le paiement des frais y afférents revient à l’employeur ou au travailleur. La santé et la sécurité au travail ainsi que la protection des travailleurs durant la pandémie sont également à considérer. Aucune loi à ces sujets n’est disponible actuellement, d’où l’importance de leur inclusion dans le Code du travail révisé, d’après Gisèle Ranampy, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales (MTEFPLS).
Par ailleurs, la refonte du Code du travail devrait considérer les 6 Conventions internationales ratifiées par le Président de la République en 2019. Celle relative à la migration de travail en fait partie. « Le Chef de l’Etat malagasy accorde une importance à l’élimination de la traite des êtres humains, vu le rapatriement des migrantes depuis les pays arabes », insiste le Directeur pays de l’OIT. Ce responsable de rappeler la Déclaration du centenaire de l’OIT et la Déclaration d’Abidjan, sollicitant d’accroître l’investissement dans le capital humain, dans le travail décent et dans les institutions du travail, dont le Code du travail constitue le premier outil. Pour leur part, les employeurs insistent sur la flexibilité qualitative, quantitative, notamment en termes de gestion du temps de travail et des salaires. Les travailleurs, quant à eux affirment, que cette refonte du Code du travail a été attendue depuis longtemps en raison d’un certain nombre de carences qui ont engendré une insuffisance de protection des travailleurs, notamment en termes de droits fondamentaux. « Les employés ne sont plus vraiment protégés avec l’actuel code du travail », conclut Rémi Henri Botodia, coordonateur national de la Conférence des travailleurs de Madagascar (CTM).
Recueillis par Patricia Ramavonirina

Une centaine de participants, en présentiel et en ligne, se concertent depuis lundi dernier jusqu’à demain sur la réforme de la loi n° 2003-044 du 28 juillet 2004 portant sur le Code du travail malagasy. Cet atelier de 4 jours se déroulant à Antsirabe voit la participation des représentants des ministères, notamment du MTEFPLS, des organisations des travailleurs et des employeurs ainsi que des partenaires techniques et financiers. Pour ce faire, l’OIT apporte un appui technique, à travers le déploiement des spécialistes étrangers dans la refonte du Code du travail. « L’Assemblée nationale est disposée à soutenir cet avant-projet de loi, lequel passera d’abord en travaux de Commission avant d’être discuté en session plénière », précise le président de la Commission de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales auprès de la Chambre basse du Parlement.




Les étudiants de l’école polytechnique de Vontovorona organisent une manifestation. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’une grève mais d’un événement mettant en valeur le talent des ingénieurs. En effet, l’association des étudiants « Polytechnicians Electronics Engineers Collaboration » (PEEC) va organiser le Salon de l’électronique et de l’innovation le 7 et 8 avril prochains au Palais des sports et de la culture, Mahamasina. Pour cette édition, les thèmes choisis sont « Les ingénieurs malagasy au service du développement » et « La polytechnique crée les objets de demain ».
D’après les membres du comité d’organisation, cet événement sera un moment d’échanges privilégiés durant lesquels les étudiants en ingénierie de Vontovorona, à partir de la première année jusqu’au Master II, exposeront leurs inventions au public. Des créations qui méritent une attention particulière puisque des membres de l’association ont représenté Madagascar lors du célèbre concours de robotique « First global challenge ». Dorénavant, plusieurs projets innovants ont déjà vu le jour, pour ne citer que le robot agricole, la couveuse intelligente et la désinfection automatique.
Outre les expositions, des conférences figurent également dans le programme. Quatre sujets seront abordées, notamment « Nouvelles technologies, clés du monde de demain », « Jeune malagasy dans la robotique », « L’importance du numérique » et « L’accroissement de la demande dans le domaine de la Technologie de l’information et de la communication (TIC) depuis la crise sanitaire liée à la Covid-19 ».
Le Salon de l’électronique et de l’innovation prévoit d’accueillir 2 000 visiteurs, constitués principalement de lycéens, d’ingénieurs en fonction, d’amateurs de nouvelle technologie, de scientifiques, d’entrepreneurs. En tout cas, l’évènement vise à promouvoir les jeunes et la créativité, ainsi qu’à montrer le potentiel des étudiants et des ingénieurs malagasy.
Solange Heriniaina


La bataille contre la Covid-19 n’est pas prête d’être gagnée. La pression qu’exerce cette crise sanitaire dans les salles d’urgence des hôpitaux de la Capitale est de nouveau d’actualité. A en croire les personnels de santé, le taux d’occupation des établissements hospitaliers a déjà dépassé les 100 %.
De nouveau débordés. Les personnels de santé mobilisés au niveau des grands hôpitaux à Antananarivo,  désignés pour accueillir les patients atteints du coronavirus, sont actuellement en détresse. Et pour cause, on remarque l’explosion des nouvelles contaminations et surtout des cas suspects qui présentent des difficultés respiratoires requérant une hospitalisation d’urgence. D’après les témoignages des médecins œuvrant au sein de l’hôpital Befelatanana, Joseph Ravoahangy Andrianavalona, Andohatapenaka, Anosiala, mais voulant garder l’anonymat, le nombre de personnes hospitalisées à cause du coronavirus dépasse actuellement la capacité d’accueil de leur établissement respectif.
« Vous n’imaginez pas que depuis quelques semaines, nous déployons les plateaux techniques disponibles ainsi que tous les moyens logistiques afin d’accueillir les patients déjà en mauvaise situation arrivant chez nous (…) A défaut de place, il nous arrive de transférer un malade vers un autre établissement sanitaire de même niveau. Or, là-bas aussi, nous apprenons que les lits sont presque, voire tous occupés. (…) Il faut savoir que les patients admis ne sont pas tous confirmés porteurs du virus. Deux tiers d’entre eux sont considérés comme des cas suspects. Etant donné que certains patients souffrent d’une détresse respiratoire, ceux-ci sont obligatoirement internés auprès de nos services », ont partagé des  médecins. Un autre professionnel de santé en première ligne dans cette lutte a également évoqué le problème de la longévité du traitement qui dure au minimum 10 jours pour les formes graves. Or, chaque jour, le registre indique un nouveau patient. « Heureusement que le centre de traitement mis en place au niveau du Village Voara Andohatapenaka a commencé à recevoir des patients développant de formes modérés, sinon la situation au niveau des grands hôpitaux ne sera plus maîtrisée », s’est-il inquiété.
Cependant, un responsable auprès du ministère de la Santé publique, contacté hier, a avancé des propos tout à fait contraires à ceux mentionnés précédemment. Il a précisé que la situation au niveau des hôpitaux demeure maîtrisée. « Les centres de santé disposent toujours assez de places pour les nouveaux patients. Le débordement au niveau des hôpitaux n’a pas lieu d’être. Déjà que ce n’est pas tout le monde qui se présente au niveau de ces centres, mais seuls ceux qui sont envoyés par un médecin après consultation ou encore les patients présentant des formes graves de la maladie », a-t-il rassuré.
K.R.



Une reconnaissance envers les jeunes leaders africains. En 2020, le consortium formé par l’ « African Wildlife Foundation », en collaboration avec l'Alliance africaine des YMCA, le Mouvement scout mondial et le consortium WWF, ont invité les réseaux de jeunes et les organisations de protection de la nature à désigner des jeunes de moins de 35 ans qui ont participé activement, au cours des trois dernières années, à des activités de protection de l’environnement au niveau communautaire, national ou international en Afrique. Et dans le top 100, huit jeunes malagasy ont su se distinguer de par leurs actions pour l’environnement, à savoir Faraherijaona Raharimamonjiarivelo, Max Fontaine, Nantenaina Tahiry Andriamalala, Rio Heriniaina, Sarobidy Rakotonarivo, Tiana Andriamanana mais aussi Tojo Raminoharijaona et Vatosoa Rakotondrazafy. Chacun d’entre eux a contribué à l’amélioration de la conservation des ressources naturelles. Certains sont plus connus que d’autres mais leurs actions ont la même valeur.

Sarobidy Rakotonarivo, par exemple, s'est engagée avec des parties prenantes à Madagascar, au Kenya, au Gabon et en Ecosse pour comprendre les conflits de conservation, tels que les conflits générés par les éléphants en quête de nourriture au Gabon, ainsi que les litiges créés entre le défrichage pour l'agriculture itinérante et la conservation des forêts à Madagascar et au Kenya. Elle a développé et joué à des jeux interactifs avec 750 agriculteurs pour comprendre les conditions dans lesquelles ils sont plus susceptibles de soutenir les intérêts de la conservation.

Et Nantenaina Tahiry Andriamalala, quant à lui, dirige un mouvement national pour promouvoir la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources. Ainsi, il  assure la coordination nationale d'un réseau d'échange et d'apprentissage à Madagascar. Il a su mobiliser de multiples partenaires et leurs communautés pour mettre en œuvre une approche holistique (« PHE - Population Health Environment ») dans la conservation de la biodiversité, ce qui contribue à protéger l'environnement et à améliorer la santé et le bien-être des communautés.

Ces jeunes vont surtout servir de modèles dans le domaine de la conservation.

Rova Randria

Le sélectionneur national Nicolas Dupuis a décidé de jouer sa dernière carte ce jour, face à l’Ethiopie pour le compte de la 5e journée de la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2021. Battre l’Ethiopie chez eux ne sera pas une mince affaire vu les conditions géographiques qui ne seront pas propices aux joueurs malagasy. Les deux équipes s’affronteront dans un terrain situé à 1 800m d’altitude. Un handicap qui a donné l’avantage aux Waliya face aux Eléphants lors de la 2eme journée de la compétition.

 

Aucun choix. La fermeture de la route vers Mahajanga a engendré une panique chez les parents ayant des enfants qui travaillent et étudient dans cette Région. Certains d'entre eux n'ont même pas été au courant de cette décision que lundi, où le dernier embarquement a eu lieu. C'était le cas pour Raharisoa Yvette. « Je n'ai pris connaissance de cette nouvelle mesure que dans la matinée du lundi. Mes voisins m'en ont parlé. Même si mes trois gosses ne devraient rentrer que d'ici le mois de juin à cause de leurs boulots, je leur ai ordonné de rentrer tout de suite », soutient-elle.

 

Alors que certains doutent encore sur la complicité de certains commerçants et les receveurs de bus avec les malfaiteurs, la Police la confirme. Elle met en garde les citoyens sur le danger que cette autre forme d’insécurité qui inquiète les habitants de la Capitale, laisse présager. A commencer par les transactions au marché. Souvent, la vente échoue au dernier moment, et malgré le marchandage entre commerçant et acheteur.

 

Du jamais vu. De longues files d’attente depuis le portail du gymnase d’Ankatso jusqu’au bâtiment des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (STICOM) le premier jour. Des milliers d’étudiants se sont attroupés tout au long d’une journée, sans parler de l’arrêt de la distribution des bourses durant plus d’une heure et à deux reprises malgré l’attente. Ou encore, les étudiants qui ont été contraints de dormir sur place, par terre dans le gymnase, ainsi que ceux qui sont arrivés à deux heures du matin. Le pire aussi a été d’apprendre de quelques étudiants qu’aucun montant n’a été versé à leurs noms, et cela après des heures, débout sous le soleil. Ce sont les mauvaises surprises qui ont attendu les étudiants venus percevoir leurs bourses d’études au cours des deux premiers jours à l’université d’Antananarivo.

 

Installé au sein de la Polyclinique d’Ilafy. Un centre de formation à la chirurgie de la cataracte, à l’ère de l’innovation technologique, sera prochainement mis en place à Madagascar. Cet établissement se démarquera par l’utilisation d’un simulateur de chirurgie « high tech ». Il s’agit d’un matériel de technologie de pointe, pouvant assurer des soins de qualité grâce aux précisions et aux corrections immédiates dont il peut fournir. D’ailleurs, ces simulateurs de chirurgie « high tech » proviennent de New York, aux Etats-Unis.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Recherche par date

« May 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff