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Commission-clé

Publié le jeudi, 29 octobre 2020

La Haute Cour de Justice (HCJ) a transmis à l'Assemblée nationale, plus précisément à la Commission spéciale de mise en accusation devant la HCJ, des dossiers concernant d'anciens hauts dirigeants d'Etat pour validation. Les 17 membres de la Commission spéciale présidée par le député de Vohipeno Tsabotokay Honoré ont déjà commencé leurs travaux. Selon le président Tsabotokay, trois dossiers impliquant des membres de Gouvernement de la Transition de 2009 à 2013 et de 2014 à 2018 font l'objet d'études. Ils ont jusqu'au 17 novembre prochain pour présenter les résultats de leurs travaux à l'Assemblée qui va voter à main levée.

 

Dans le bon sens. Au rythme où vont les choses, l’Etat ne devrait plus effectivement avoir de dette auprès des compagnies pétrolières opérant dans le pays dès l’année prochaine. « Si la situation actuelle perdure durant deux ou trois mois, les arriérés de l’Etat seront soldés d’ici la fin de l’année, au plus tard à la fin du mois de janvier 2021. Nous avons rencontré quelques difficultés à cause de la pandémie de coronavirus vu que nos ventes à cette période ont chuté de près de 70%. Mais aujourd’hui, nous sommes à une moyenne de 30 à 32% », soutient Philippe Nicolet directeur général de Galana distribution pétrolière.

En panique. Les consommateurs craignent l’inflation face à la dépréciation continue de l’ariary sur le Marché interbancaire des devises (MID). Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a alors organisé une conférence de presse, hier, à Anosy pour rassurer les consommateurs sur les prix des Produits de première nécessité (PPN). « Nous avons constaté une légère augmentation de 50 ariary du prix de riz mais cela ne signifie pas pour autant une inflation. Le pays se situe seulement entre deux périodes, c’est-à-dire entre la rupture de stock du riz local et l’arrivée des riz importés.

Lors de son dernier rendez-vous bimensuel avec la population sur les stations audiovisuelles du pays, Andry Rajoelina a fait le bilan des sept mois d’état d’urgence sanitaire dans le pays. Le Président de la République a alors estimé que les stratégies menées par le pays pour lutter contre l’épidémie de covid-19 ont porté ses fruits, parlant notamment des actions de communication menées lors de l’introduction du virus dans le pays. Il faut dire en effet que la communication a été l’arme absolue de l’Etat dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Sous le lead du ministère de la Communication et de la Culture, une vaste stratégie de communication a été entreprise durant toutes les phases de la gestion de la crise du coronavirus.

La journée d’hier marquait l’arrivée d’une petite révolution à Ambohimanga Rova. Cela faisait près de 5 ans que la population qui habite cette Commune rurale souffre d’un grand problème d’accès à l’eau potable. Les habitants utilisaient l’eau de la fontaine naturelle pour leurs besoins quotidiens. Ce qui n’est pas sans risque pour leur santé puisqu’en période de pluies, ces sources d’eau sont submergées par des eaux de crue. Un moyen rapide pour la prolifération des microbes et donc des diverses infections. Désormais, cette situation fait partie du passé puisque le réseau d’eau potable dans le village d’Ambohimanga Rova et le Palais royal vient d’être réhabilité dans le cadre d’un projet financé par le Gouvernement du Japon à hauteur de 19 659 euros, soit l’équivalent de 80 millions d’ariary.

 

LA UNE DU 30 OCTOBRE 2020

Publié le jeudi, 29 octobre 2020

La une du 29 octobre 2020

Publié le mercredi, 28 octobre 2020


C’est désormais officiel, Ahmad est candidat à sa propre succession à la tête de la Confédération africaine de football (CAF). Il s’alignera à la grille de départ aux élections qui se tiendront au Maroc le mois de mars prochain. Ahmad n’a pas ainsi attendu le dernier jour du dépôt de candidature, ce 12 novembre, pour déposer la sienne. Une nouvelle bataille s’ouvre ainsi pour le premier malagasy à occuper une haute fonction élective au sein d’une confédération sportive.
 « La CAF a beaucoup changé depuis 4ans. Je suis fier du travail accompli par mon équipe. Qu’elle soit remerciée, ainsi que les soutiens du football en Afrique et au-delà. Après réflexion et consultation, j’ai décidé de le représenter », a tweeté Ahmad hier pour annoncer au milieu du football africain sa décision de rempiler à la présidence de la CAF.
L’information a fait le tour des rédactions sportives du continent, hier en fin d’après-midi. Le président actuel a franchi ainsi le Rubicon après avoir gardé le suspense jusqu’au bout et ce malgré l’insistance de la presse nationale qu’internationale. « Je prône la démarche collective, il faut que je consulte mes pairs avant de décider quoi que ce soit », finit-il par dire face à la pression des médias. La semaine dernière, 46 fédérations africaines sur les 54 membres de la CAF ont demandé au président Ahmad de se relancer dans le bain. Fort de cette « bénédiction », l’ancien président de la Fédération malagasy de football a décidé de briguer un second mandat, le dernier comme il l’avait maintes fois répété.
« J’ai accepté d’être candidat en écoutant les présidents de fédération qui m’ont demandé de se présenter après avoir reçu le bilan de mes quatre ans à la tête de la CAF. C’est le résultat d’un travail en commun, d’une gestion qui implique tout le monde, ce qui s’est fait depuis 2017 », avoue Ahmad aux confrères de BBC. Dans la foulée de cette annonce, le candidat Ahmad a dévoilé les grandes lignes de ses actions futures pour le football africain. « Ma priorité serait de poursuivre la réforme administrative et de restructurer nos compétitions - améliorer notre Ligue des champions, renforcer nos compétitions de jeunes et mettre en place pour la première fois notre Ligue des champions féminine », a-t-il déclaré. Dans l’entretien avec BBC, Ahmad a dit également qu'il veut aider à renforcer les six zones régionales de l'Afrique et aider les associations individuelles à entreprendre des réformes.
A une quinzaine de jours de la clôture du dépôt de candidature, Ahmad est le seul à annoncer sa candidature. Des candidats se sont manifestés bien avant mais ont déposé une seule condition à leur participation à savoir la non-candidature d’Ahmad à sa propre succession. Néanmoins, des noms circulent dans les couloirs bien que les intéressés ne se soient encore manifestés. « C'est toujours bien lors d'une élection d'avoir un candidat rival », a déclaré Ahmad, pleine de confiance et qui se dit représentant d’un groupe de personnes qui veulent avancer ensemble….
Rata



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FMF, fais gaffe !

Publié le mercredi, 28 octobre 2020

Parlons du sport. Il est souvent constaté que le sport est un vecteur capable de déclencher une dynamique de développement. Le football en est un des éléments les plus prometteurs.
L’avenir des Barea serait-il compromis ? A peine débarrassé de sa malédiction, le ballon rond malagasy risque fort de rechuter. La Fédération malagasy de football (FMF), principale responsable de la gestion du sport-roi à Madagasikara, se retrouve entre les mains de ces vieux démons. Les faits qui se présentent en ces temps-ci ne nous permettent d’avoir une visibilité, à court et à moyen terme, sur l’avenir des Barea.
On est à quelques encablures des matches éliminatoires contre la Côte d’Ivoire comptant pour la CAN 2021 prévue pour les 12 et 17 novembre, mais rien ne va plus à la « maison » du football malagasy d’Isoraka. Les « parents » se chamaillent et sont au bord du divorce, si ce n’est pas déjà le cas. Les « enfants », abandonnés à leurs propres comptes, ne savent plus à quel saint vouer leur sort !
L’adversaire qui attend les Barea au Stade Manarapenitra de Barikadimy, les Eléphants de la Côte d’Ivoire, figure parmi les meilleures formations de l’Afrique, un des favoris de la CAN 2021. Parmi les mondialistes de Russie 2018, la Côte d’Ivoire doit être prise très au sérieux.
A la lueur de ce qui se trame à Isoraka ces derniers jours, l’occasion de pouvoir miser positivement sur l’avenir luisant de notre club fétiche s’amenuise. Une Fédération « coupée » en deux perdra sûrement sa crédibilité et sa force. Le vrai problème réside sur le fait que le ministère de tutelle n’y peut rien pratiquement. Au risque sinon d’être taxé d’ingérence flagrante par la FIFA, Ambohijatovo a intérêt à garder la distance. Le départ rocambolesque de Raoul Arizaka Rabekoto, le président élu et le seul reconnu, par les instances internationales dont la FIFA, plonge la FMF au fond de l’abime de la désolation.
Les décennies d’errance du football malagasy résulte de l’incurie des dirigeants du sport-roi au niveau de la Fédération nationale. Durant les moments forts de la Première République, le football connut une certaine embellie. Mais au fil des années, les Akon’Ambatomena, les Fortior Club de la Côte Ouest, les Saint-Michel et bien d’autres clubs qui avaient fait la gloire du sport malagasy en général et du foot en particulier disparaissent totalement du circuit. Le Club M de Schnittger, des années 80-90, qui brillait sur le firmament de Madagasikara en faisant trembler les grandes équipes africaines finit son parcours dans l’anonymat.
Et nous y voilà de nouveau sur la pente raide. L’ombre de la galère plane derechef sur la tête de l’équipe nationale. Juste au moment où les poulains de Nicolas Dupuis vont affronter un adversaire de taille que la FMF joue faux. Censée apporter le soutien nécessaire, la FMF s’égare dans les petites guerres intestines. Un faux bond qui risque d’impacter lourdement sur le moral de la troupe.
Attention messieurs et mesdames du Comité exécutif de la FMF, vous êtes là en train de faire basculer l’espoir de tous les Malagasy !
Ndrianaivo

Ses traits étaient livides tandis que ses lèvres sont gercées ! Tout cela témoigne le mal  qui rongeait la victime, un garçon de 14 ans, d’une agression sexuelle. Un mal qui allait finalement l’emporter, hier matin. Les faits.  L’histoire de ce jeune mendiant, puisqu’il s’en était agi, émeut plus d’un.  A Alakamisy-Anosiala, les habitants le connaissent pour sa jovialité et ils l’aident à surmonter la difficulté de son existence en lui fournissant de l’argent ou de nourriture notamment. 
Depuis une semaine pourtant, son état de santé s’est brusquement détérioré, avec de la fatigue en prime,  et il s’était de plus en plus replié sur lui-même. Pire, il semblait ne pas vouloir s’exprimer sur ce qui le minait.  Hier, son état s’empirait franchement. Alarmés, les riverains ont fini par l’interroger sur ce qui le faisait souffrir. “Le malheureux n’a pas pipé mot. Il a préféré seulement montrer son postérieur qui semblait le faire souffrir autant”, confie une source.
Pour en avoir le cœur net, les gens, qui étaient pris de pitié pour lui, l’avaient alors emmené à la Gendarmerie à Fiadanana, dans la Capitale. Là, les gendarmes n’ont pas caché leur crainte sur une éventuelle agression sexuelle, et ont conseillé d’emmener le malheureux à la HJRA. Effectivement, les médecins ont confirmé un viol répétitif au point de porter un rude coup sur l’état de santé de l’adolescent. A leur tour, les médecins de la HJRA ont suggéré de l’emmener au Centre Vonjy à  l’hôpital Befelatanana. “Malheureusement, le garçon a rendu l’âme en cours de chemin”, indique l’information
Seule l’enquête menée par les Forces de l’ordre permettra d’apporter un peu plus d’éclaircissement sur cette affaire.  Du coup, ces dernières sont invitées à ce que leur investigation aboutisse, histoire de démasquer le coupable.
Quant au partage des photos de la victime sur les réseaux sociaux, l’objectif est de chercher à informer tout simplement les proches de l’adolescent sur cette triste nouvelle. D’après un recoupement, il se trouve qu’aucun d’eux ne s’était toujours pas manifesté à la morgue de l’hôpital de Befelatanana.
Franck R.

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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