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En janvier dernier, l'Académie nationale de médecine de Madagascar (ANAMEM) a autorisé l'administration de la dose additionnelle et la dose « boost ». Maintenant, ce même organisme recommande aux Malagasy âgés de 12 à 18 ans de recevoir une dose de vaccin dont Pfizer. Cependant, il y a une semaine, un nouveau comité traitant toutes les activités portant sur le vaccin anti-Covid-19 à Madagascar a été mis en place par la Banque mondiale, en collaboration avec toutes les entités concernées. Toutes les décisions s'y rapportant requièrent ainsi leur validation. Une source auprès du ministère de la Santé publique a avancé que cette autorisation pour la vaccination des moins de 18 ans n'attend plus que leur aval.

Quid des statuts particuliers 

Publié le mardi, 14 juin 2022

Bonjour l’impunité ! Bienvenue au club des « protégés » ! Au club des impunis ! L’étanche parapluie du genre immunité ou statut particulier porte garant afin de mettre à l’abri contre toute tentative de poursuites de quelque nature que ce soit.

Conquérant. L’Africa CEO Forum, la plus grande réunion internationale du secteur privé africain qui s’est clôturée avant-hier, vient de reconnaître l’homme fort du groupe AXIAN comme étant le CEO qui a le plus marqué l’année en Afrique en incarnant la vitalité du secteur des affaires et du développement sur le continent. Chaque année, les Africa CEO Forum Awards récompensent les entreprises et investisseurs qui ont fortement contribué à la croissance africaine.

Alléger autant que possible les coupures tournantes à Antananarivo et dans les Régions. C’est le dernier recours en date que la compagnie nationale de l’eau et de l’électricité propose pour rassurer ses usagers dont la grogne commence à monter d’un cran depuis quelques jours. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier au siège de la compagnie, les premiers responsables ont admis que quelques quartiers d’Antananarivo et ses périphéries endurent ou connaissent des coupures tournantes depuis quelques jours.

Retour à la fête. La célébration de la fête de l'indépendance a été calme durant les deux années précédentes pour cause de Covid-19. Cette année, les autorités annoncent une organisation grandiose et exceptionnelle. En dehors du traditionnel défilé militaire et des traditionnels programmes d'activités culturelles et sportives, il y aura le grand concert évangélique dénommé « Antsam-piderana ho an'ny firenena » qui se tiendra ce dimanche 19 juin à partir de 14h au stade Barea à Mahamasina.

Fin du calvaire ! D’ici quelques mois, le mauvais état de la RN13 fera partie du passé. Le Président Andry Rajoelina procèdera au lancement officiel des travaux de réhabilitation de cet axe routier qui a longtemps fait souffrir la population du Grand Sud et les autres usagers issus des Régions qui doivent emprunter cette route.

LA UNE DU 15 JUIN 2022

Publié le mardi, 14 juin 2022

La une du 14 juin 2022

Publié le lundi, 13 juin 2022


Ce fut avec un sourire un peu forcé et les traits tirés que l’ancien président du Sénat, Rivo Rakotovao est sorti de la salle où il a été entendu par les enquêteurs du Bianco. Son audition a duré plus de trois heures, depuis la matinée jusqu’en début d’après – midi. Avec un air imperturbable, il a accepté de répondre aux questions des journalistes aux côtés de son épouse et entouré de quelques compagnons de lutte issus du parti « Tiako i Madagasikara », du « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » et du RMDM.  D’emblée, le leader du parti HVM déclare avec ironie que « ce n’était ni pour une affaires de détournement à la CNAPS ni pour une question d’exportation illicite d’or ni pour une exportation de bois de rose ni pour marchés fictifs et encore moins des paniers garnis que j’ai été convoqué ! »
D’après ses explications, il aurait été enquêté concernant la distribution de reliquats à titre de primes pour tous les employés du Sénat en 2019. « J’ai expliqué aux enquêteurs qu’il s’agit d’une pratique qui se fait dans les institutions et les ministères en conformité avec la loi. D’ailleurs, cela est inscrit dans le règlement intérieur du Sénat et a passé toutes les étapes de contrôle de légalité », argumente – t – il.
Sous-entendus
Voulant ramener l’affaire sur le terrain politique, l’ex – président du perchoir d’Anosikely s’est interrogé sur ce qu’il en est des scandales de corruption et détournement qui auraient mis en cause des anciens hauts responsables du régime actuel. Selon lui, certains de ses détracteurs se réjouissent que « finalement Rakotovao a été épinglé ». Avec de nombreux sous – entendus, l’ancien numéro un du Sénat pointe du doigt ce qu’il qualifie d’ingérence de l’Exécutif dans les décisions de justice, ainsi qu’une instrumentalisation de la Justice pour nuire aux adversaires politiques. Malgré tout, il affirme donc attendre avec calme la suite de l’affaire qui devrait, en principe, passer par la Haute Cour de justice. Pour sa part, Rakotonirina Jean Claude Roger, coordonnateur national TIM, affirme que leur présence fait office de « solidarité politique » vis – à – vis de ce ténor du HVM.
Faut – il rappeler pourtant que le régime HVM a été, en son temps, sujet à de multiples interpellations de la part d’organismes comme Amnesty International pour non – respect des droits humains. Il va sans dire des arrestations arbitraires et autres dérives contre les adversaires politiques du régime, dont le TIM de Marc Ravalomanana à l’époque.
S.R.


La localité d’Ambatofotsy, Commune de Sabotsy Namehana, dans l’Avaradrano, était comme un volcan en éruption, hier. Le corps sans vie du petit Tafita Randriamanantsoa (11 ans), a été retrouvé dans les eaux de la rivière Imamba, au cours de la matinée. Le malheureux, porté disparu depuis le 8 juin dernier, a été alors assassiné de façon inhumaine. Et depuis le déclenchement de l’enquête, Il y a déjà des suspects arrêtés, au nombre de cinq, dans l’affaire. L’un d’eux est un voisin de quartier du gosse, et c’était justement chez ce voisin que la victime a fait de menus travaux domestiques avant qu’elle n’ait été brutalisée jusqu’à la mort. Du coup, et par suite de cette découverte macabre, une foule furieuse d’émeutiers, en connaissance de cause, s’est ruée vers le domicile du principal suspect. Son objectif était clair faire la peau au suspect. Mais puisque ce dernier se trouvait en garde à vue dans le bureau de la Gendarmerie de cette Commune, les membres du Fokonolona justiciers ont incendié les deux véhicules utilitaires appartenant au suspect, et lesquels sont garés dans l’enceinte de sa propriété. L’un de ces véhicules est déjà sur cale.
Une grande effervescence a régné alors sur place. Puisqu’ils n’ont pas trouvé le locataire et ses complices, les émeutiers s’étaient donc rendus jusque devant les locaux de la Gendarmerie pour y réclamer les têtes des suspects. Du coup, la situation a failli alors sérieusement dégénérée. Certains individus, les plus excités, ont même voulu faire le forcing au bureau de la Gendarmerie pour mettre la main sur les cinq personnes en garde à vue, toujours dans le cadre d’une enquête sur cette affaire. Mais les éléments de la Gendarmerie ont réagi avec fermeté, réussissant à la fois ainsi à repousser les assaillants et restaurer l’ordre. Vers midi, un calme plat semblait déjà régner sur place. “En ce moment, le calme est revenu sur les lieux”, a annoncé le commandant de brigade de gendarmerie locale, vers le début de l’après-midi, hier.
Sévices et violence innommables
Mais revenons sur la genèse de l’affaire. Lorsque les gendarmes ont ouvert une enquête sur l’assassinat du petit Tafita, ils ont pu remonter une piste : celle qui les a conduits sur le père de famille en cause. Au côté de quatre autres larrons dont des dockers, ils furent alors arrêtés. En effet, ces derniers sont soupçonnés, et ce, sur ordre du voisin de quartier violent de la victime, d’avoir mis un terme à la vie de l’enfant, non sans qu’ils l’ont fait subir des sévices et de violences physiques : coups et blessures, et que ses tortionnaires lui ont fait piétiner sans ménagement par un zébu, selon des sources. Mais il y a pire : ils l’auraient traîné par une voiture sur une plusieurs mètres….La liste des sévices n’est pas exhaustive. “C’est là que le bât blesse car seule l’enquête en cours va permettre de déterminer si le petit garçon a succombé dans les moments qui ont suivi son agression, ou bien avait-il réussi à prendre la fuite jusque sur les rives de ce fleuve où il a finalement succombé des suites de ses blessures. Seule l’enquête saura donc apporter la réponse à ces questions”, confie cette source auprès de ladite brigade de gendarmerie.
Pourquoi cette violence inhumaine ? D’après toujours certaines sources, le voisin de quartier et non moins employeur de Tafita, aurait vu tellement rouge à cause d’une maladresse de ce dernier. Car en maniant la bêche pour quelques travaux domestiques dans une parcelle, Tafita aurait labouré accidentellement un pied de chanvre ou rongony des lieux. C’était alors le signal de départ à l’agression mortelle du petit garçon.
Normalement, et découverte macabre ou pas, les cinq suspects dans l’affaire, auraient dû passer en instruction, hier. Mais avec les évènements survenus hier, et qui ont secoué cette localité de l’Avaradrano, il faudra encore donc repousser ce déferrement à une date ultérieure. En nous interrogeant sur le sort des suspects, la Gendarmerie répond alors que cela reste dans le domaine du secret de l’enquête.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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