Prévue débarquer à Madagascar, hier, pour une visite de 6 jours (c’est-à-dire le 04 décembre), Diene Keita, directrice Exécutive adjointe de l’UNFPA et assistante du Secrétaire général des Nations unies, a annulé sa visite. D’après les explications officielles du Fonds des Nations unies pour la Population, cette annulation serait liée aux mesures sanitaires en vigueur liées à la pandémie de Covid-19 au niveau mondial. « C'est avec beaucoup de regret et de peine que nous vous annonçons l'annulation de la mission de notre directrice Exécutive adjointe à Madagascar en raison des restrictions sanitaires dues à la Covid-19 sur le plan mondial », précise un communiqué de l’UNFPA. Outre les évènements liés aux « 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence basée sur le genre », cette émissaire onusienne devait clôturer sa visite par un déplacement dans le Sud de Madagascar, sûrement pour s’enquérir de la situation de sècheresse et d’insécurité alimentaire qui frappe la population dans cette partie du pays. Une situation qui intéresse au plus haut point les Nations unies. A preuve, le dernier « flash appeal » lancé à l’attention des pays du monde en vue de mobiliser plus de fonds pour le Grand Sud.
A priori, l’annulation de la mission a été faite au dernier moment et ce à cause du contexte sanitaire qui prévaut dans le monde. La découverte d'un nouveau variant Covid nommé Omicron, en Afrique du Sud, a provoqué une véritable marée de restrictions chez de nombreux pays. Nombreux sont les Etats et Gouvernements en Europe, en Asie ou en Afrique qui ont interdit les vols en provenance d'Afrique australe incluant Madagascar. Il en est de même pour les Etats – Unis qui abritent le siège des Nations unies à New York, et qui ont appliqué des restrictions identiques.
Sandra R.
Une étudiante de l’université a été braquée en fin de semaine dernière. Elle a été abandonnée par un taxi-be de la ligne 172 à mi-parcours, alors qu’elle devait rentrer à Andoharanofotsy. Le chemin était encore loin et il faisait déjà noir. Et pire encore, la pluie tombait à ce moment. En conséquence, elle a été dépouillée de tous ces biens et traumatisée, raconte sa mère. Mais ce n’est pas un cas unique. Plusieurs usagers se plaignent du comportement barbare des chauffeurs et de leur aide, non seulement pour cette ligne, mais les bus en général. On peut citer le mauvais traitement envers les passagers, le trajet se terminant à mi-chemin, le changement de destination ainsi que le non-respect des heures de travail, bien que certains véhicules aient déjà été pénalisés. Ces transporteurs sont déjà avertis sur le règlement enregistré dans leur cahier des charges.
Pour la énième fois, les usagers de bus lancent un appel en détresse à l’endroit de chaque responsable. Ainsi, l’Agence des transports terrestres (ATT) a réitéré que les véhicules de transport ne devront pas changer leur destination, outre que celle stipulée dans la licence délivrée par ce département en charge des transports terrestres. Leur trajet doit toujours commencer au primus et se terminer à un endroit désigné pour comme terminus. Les passagers doivent être récupérés et transportés jusqu'à leur destination, et ce à un tarif unique. Par ailleurs, les horaires de travail, enregistrés dans le cahier des charges, doivent être suivis. Le non-respect de ces règles entraîne des sanctions sévères pour le conducteur, son aide et le propriétaire de la voiture, autant que la coopérative concernée.
Anatra R.
Le sort de Madagascar sera connu au plus tard cette semaine, selon l’annonce du premier vice-président de la Fédération malagasy de football (FMF), Alfred Andriamanampisoa. Une décision aurait été prise la semaine dernière sur le cas du football malagasy, plus précisément ce 22 novembre. L’arrivée des représentants de la CAF (Confédération africaine de football), retenus dans une assemblée générale tenue au Caire le 16 novembre dernier, a tardé la prise de décision. A la demande de la CAF, le voyage à Madagascar a été reporté après le 26 novembre. Finalement, ils sont attendus dans le pays avec deux autres émissaires.
« En ce jour, je suis de tout cœur avec toutes les femmes qui sont encore victimes de violence surtout celles qui les endurent pour la protection de leurs enfants. Je réitère mon engagement à vous soutenir et à porter votre voix ». Serment et vœu d'engagement d'une femme militante, convaincue et motivée !
Tout le monde a pu pousser un grand ouf de soulagement ! En effet, enlevé chez lui mercredi dernier, le petit Diary (6ans) a été finalement retrouvé au cours du week-end dernier. Mais l’affaire est incroyable qu’elle puisse paraître : le petit otage, qui est donc heureusement sain et sauf, n’a pas été relâché dans la Capitale par ses bourreaux, car il y en a plusieurs. Les traces de la victime avaient été finalement localisées à près de 200 km au Sud de la ville, précisément dans l’Imady à Ambositra.
La dernière situation épidémiologique liée à la Covid-19 classe actuellement trois Régions de la Grande île dans le rouge. Du 20 au 26 novembre dernier, sur un total 5 879 analyses réalisées, 258 nouveaux cas ont été enregistrés sur le territoire malagasy. Par rapport aux dernières statistiques communiquées, en 7 jours, les Régions d'Analamanga, Vakinankaratra et Menabe ont connu une hausse considérable des malades du coronavirus. Il en est de même pour celles d'Anosy et de Haute-Matsiatra où la menace est imminente. Les chiffres dévoilés samedi dernier par le ministère de la Santé publique ont par exemple fait état de 114 nouveaux porteurs du virus, rien qu'à Analamanga.
Le 17 novembre dernier, le Conseil des ministres de Madagascar a décidé la suspension des liaisons aériennes entre la Grande île et Maurice. Le dernier vol a ainsi eu lieu samedi dernier. Pourtant, de nombreux ressortissants malagasy se retrouvent encore bloqués sur l’île voisine sachant que ce dernier vol a affiché complet. Des personnes se retrouvent notamment dans l’expectative pour diverses raisons.
« Mila rano izahay ! Mijaly rano izahay ! Jirama, leo izahay ! » Que de phrases pour exprimer la souffrance des habitants de la Capitale à l’heure actuelle. Les quatre jours de pluies n’ont pas eu l’effet escompté par les abonnés de la compagnie « Jiro sy Rano Malagasy » (JIRAMA). Face aux délestages et aux coupures incessantes de l’approvisionnement en eau, les responsables ont présenté les pluies provoquées comme étant LA solution à tous les problèmes. Au contraire ! Cela a amplifié les problèmes.
Un autre exploit se confirme. La délégation malagasy, conduite par Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC), a rencontré mercredi dernier M. Ernest Ottone, directeur général adjoint de l'UNESCO (ADG) pour la culture. L'inscription de l'église catholique d'Ambodifotatra qui se trouve à Sainte-Marie en tant que « Site du patrimoine mondial » a été l'un des principaux sujets abordés lors de cette rencontre.