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Rien à dire ! La réhabilitation d’Anatirova désormais appelé « Rovan’i Madagasikara », à l’issue de son inauguration vendredi dernier, a fait l’unanimité chez les simples citoyens. Cette adhésion populaire est constatée à juste titre puisqu’il a fallu attendre 25 longues années pour que ce monument historique renaisse enfin de ses cendres. Même si certaines opinions voulaient à tout prix faire croire que la restauration du Rova concernait uniquement les habitants de la Capitale, force est pourtant de constater que la récente cérémonie d’inauguration a réveillé un sentiment de fierté nationale.
S’exprimant sur le sujet, le Professeur Henri Rasamoelina, membre du comité scientifique en charge des travaux à Anatirova a déclaré que « il n’y a absolument rien à reprocher à cette réalisation ». Pour cet éminent Professeur d’Université à Fianarantsoa et non moins expert en histoire,
« ceux qui trouvent encore sujet à polémique n’ont pour seul objectif que de créer la division chez les Malagasy ». A l’entendre, le comité scientifique a adressé des recommandations afin de mettre en avant l’unité nationale.
« Je suis satisfait car le Président nous a écouté », a – t – il souligné. D’après toujours le témoignage de ce Professeur, l’inauguration du Rova est considérée comme un évènement national et a eu des échos positifs dans les quatre coins de l’île. A Fianarantsoa, par exemple, l’inauguration du Rova a été accueillie  avec fierté et enthousiasme.
Symbole d’unité  nationale
Le sentiment de fierté nationale a été conforté par le message d’unité lancé par le Président Andry Rajoelina à l’attention de tous les Malagasy. « Gardons tout ce qui nous unit et laissons ce qui nous divise », a déclaré le Président de la République à cette occasion. Effectivement, l’homme fort du pays a laissé de côté toute déclaration qui fait allusion à l’arène sous forme de Colisée construite dans l’enceinte du palais royal. Le choix du régime  d’utiliser les fonds propres de l’Etat malagasy pour financer la grande partie des travaux est aussi significatif. A cela s’ajoute le vibrant appel du Président pour une prise de responsabilité de tous dans la protection de ce monument historique et faire valoir l’identité nationale.
La revalorisation du patrimoine national ne s’arrêtera d’ailleurs pas en si bon chemin. Conformément aux promesses du Président, la restitution du crâne du roi Toera du Sakalavan’i Menabe, qui fut décapité en 1879, ou encore celui du prince Ratsimamanga qui sont encore gardés dans un musée à Paris est attendue avec impatience par les descendants de ces personnalités historiques.
S.R.


Le suspense continue pour les Barea sauf pour le cas d’Abel Anicet. « Je suis malheureux mais c’est le destin », se désole-t-il, souhaitant déjà du courage à ses coéquipiers. Le capitaine de l’équipe nationale, Barea de Madagascar, sera officiellement forfait durant la double confrontation (3e) et 4e journées des éliminatoires pour la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) du groupe K contre les Eléphants de Côte d’Ivoire. Abel Anicet Randrianantenaina, milieu de terrain de Ludogorets Razgrad, est testé positif à la Covid-19. Mis en quarantaine, il ne pourra donc pas rallier Abidjan.
« C’est grave. Le jour du match contre Tottenham je ne me sentais pas bien, mais on a forcé, on m’a injecté des médicaments, après le match j’ai perdu l’appétit et j’ai eu un coup de froid. Le soir, j’avais de la fièvre et perdu l’odorat », annonce le capitaine dans une échange Messenger avec Odon Marius Randrianaina, coordonnateur de Nicolas Dupuis.
Effectivement, il ne sera dans la sélection durant la double confrontation.
Pour le cas d’Ibrahim Amada et Carolus Andriamahitsinoro, l’Etat malagasy, par le biais des ambassadeurs malagasy en Arabie Saoudite et au Qatar, est intervenu pour une demande de dérogation spéciale aux deux joueurs pour qu’ils puissent rejoindre la sélection. De même pour Mathyas Randriamamy, gardien de but de PSG, arrivé à Abidjan avec ses compatriotes ce lundi.
E.F.


L’affaire de kidnapping au pays connaît un léger rebondissement, du fait des requêtes de la part de certains ravisseurs actuellement écroués, d’un transfert de lieu de détention. C’est justement le cas de la dénommée Bazoly, présumée collaboratrice du tristement célèbre feu Lama qui avait été éliminé lors d’une arrestation musclée par la Gendarmerie à Analamahitsy, en mai dernier.
La semaine dernière, l’accusée aurait donc demandé à la Justice son transfert à Manjakandriana, une demande qui a essuyé un refus. La raison, c’est que la prévenue aura encore à répondre de ses actes face à d’autres dossiers d’accusation, rendant ainsi tout transfert impossible.
Pourtant, une semaine avant l’enlèvement d’Anil Karim, Bazoly a pu être transférée à Manjakandriana, c’est-à-dire en avril dernier. A l’époque, elle a même pu rencontrer Lama, du moins selon des sources conjointes de la justice et d’un service de gendarmerie.
Une fois l’acte consommé, précisément le kidnapping de l’Indopakistanais, Bazoly a dû de nouveau retourner à Antanimora. De source officieuse, la concernée, en dépit du refus de son transfert à Manjakandriana, n’a pas baissé pour autant les bras. Actuellement, elle espère être jugée dans les meilleurs délais, ou à défaut obtenir un transfert vers un autre lieu d’incarcération.
De source auprès de la justice, il serait dans les habitudes des prisonniers de demander leur transfert vers des centres de détention situés en périphérie. En agissant ainsi, ils espèrent ainsi obtenir une autorisation temporaire de sortie. Une pratique désormais à bannir dans le pays, du moins aux yeux des experts. Pour ces derniers, la demande de transfert favoriserait une catégorie de détenus, ceux qui sont notamment poursuivis pour crimes graves. Néanmoins, d’énormes efforts ont été faits au niveau de la justice et de l’administration pénitentiaire en matière de surveillance des prisons du pays. Ce qui sous-entend aussi un renforcement et la pérennité de la vigilance des autorités pénitentiaires du pays pour avoir constamment l’œil sur les prisonniers de la catégorie de grands criminels, ou encore l’étude plus approfondie des demandes de transfert, ou encore celles dites des évacuations sanitaires.
F.R

Inepte appel

Publié le lundi, 09 novembre 2020

Non-sens ! L’ancien Président Rajaonarimampianina Hery lance un appel au boycott des sénatoriales. Mais, de qui se moque-t-on ? Le parrain du HVM appelle les membres à ignorer le scrutin du 11 décembre dont l’objet consiste à élire les sénateurs. Le mandat expiré en janvier 2021, le 22 plus exactement, les membres de la Chambre haute doivent être obligatoirement renouvelés. Le régime sous peine de transgresser et par respect à l’esprit de la Loi fondamentale organise ainsi les élections.
Le parti HVM n’ayant aucun représentant élu au niveau des grands électeurs ne participent pas de fait à ce rendez-vous du 11 décembre. Forcément, on est tombé des nues quand on se trouve en face d’un tel « appel au boycott ». Une question, Rajao adresse cet appel à l’endroit de qui ? Etant entendu que son parti n’est représenté nulle part ailleurs, si ce n’est pas de l’ineptie, que cela ressemble trop !
Le régime HVM fut mal parti dès le départ. En 2013, lors de l’élection présidentielle, le candidat numéro 3 Rajaonarimampianina Hery Martial, présenté sous les couleurs de Hery Velon’ny Madadagasikara (HVM) et solidement soutenu à la base par le MAPAR (formation proche de l’ancien de la Transition Rajoelina Andry) gagna le scrutin. Malheur au Président élu quand il annonçait sa volonté de se donner le large par rapport à sa famille politique (MAPAR). C’était la consternation générale ! Mais le mal est fait ! Il paraît que le nouveau Chef de l’Etat n’avait pas tellement bien pesé le poids de la conséquence de sa « décision » sinon de son « revirement ». La situation se corse dans la mesure où le régime de Rajao, le nouveau maître du pays, ne disposait aucun élu portant l’étiquette de son parti (HVM) à l’Assemblée nationale. Et on connait la suite et la fin brutale de son mandat. L’état-major du régime Bleu tentait de recoller le pot cassé lors de la mise en place du Sénat. Moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes d’un volume impressionnant, Rajao et consorts ont réalisé un raz-de-marée Bleu au Palais de verre à Anosikely. Le HVM se taillait la part du lion avec une majorité plus qu’écrasante. Cependant, le pot étant brisé, tout a été voué à l’échec. La défaite écrasante de 2018 en témoigne.
L’entrée fracassante en lice de Zandry Kely dans la course à la présidence, en 2018, sonna le glas au régime HVM. Une vague orange de tsunami balaya tout. Pour la seconde fois, le HVM n’arrive pas à placer sur orbite de l’Assemblée nationale aucun élu. La promesse du candidat Rajoelina de supprimer le Sénat recevait un écho largement favorable auprès de l’opinion. L’idée enthousiasmait les concitoyens. Mais faute de pouvoir le réaliser concrètement en raison de l’Avis de non-conformité émanant de la HCC, le nouveau régime de Rajoelina dut se rabattre à réduire au maximum le nombre des locataires d’Anosikely (de 63 à 18).  L’objectif étant de pouvoir affecter le maximum du budget alloué à d’autres projets plus prioritaires.
Evidemment, la démarche de Zandry Kely provoque la rage des barons du HVM dont en premier lieu leur président. Mais ils n’y pouvaient rien. La dernière tentative pour Rajao reste à lancer l’inepte appel au boycott du scrutin pour le 11 décembre.
Ndrianaivo


Les intéressés ont le cœur lourd. Force leur est de verser de chaudes larmes en entendant la mauvaise nouvelle les concernant. Des noms des enseignants fraîchement recrutés ont été effacés de l’Application unique pour la gestion uniforme des ressources humaines de l’Etat (Augure) ou le logiciel conçu pour gérer les ressources humaines de l’Etat. Mais même le ministère de l’Education nationale (MEN) a perdu son latin face à la situation.
Contrairement à leurs pairs, des enseignants recrutés pour le compte de la 6e vague de cette année ont vainement attendu de recevoir leurs contrats de travail depuis mars. Finalement, après moult vérifications, leurs dossiers sont déclarés introuvables. Ils ne sont ni au ministère titulaire ni au ministère de la Fonction publique ni au ministère de l’Economie et des Finances (MEF). En principe, tous les dossiers passent par ces trois différents départements.
Postes budgétaires
La liste-mère des recrues ayant rempli les critères contiennent bel et bien les noms des intéressés. Le MEN leur a attribué des postes budgétaires. Si c’est ainsi, leurs dossiers ne souffrent d’aucune anomalie lors de leur étude. Le processus s’est d’ailleurs déroulé en toute transparence, toutes les candidatures ayant été traitées au niveau du guichet unique sous la responsabilité de la direction des ressources humaines dans l’enceinte de l’Institut national de formation pédagogique à Mahamasina.
Il y a aussi des cas qui paraissent inconvenants. Les noms des enseignants recrutés ayant reçu leurs contrats en bonne et due forme sont aussi supprimés dans les bases de données gérées par le MEF. Des postes budgétaires leur ont été attribués. Mais Antaninarenina refuse d’émettre les mandatements en leurs noms. Il leur est donc impossible de toucher leurs salaires mensuels. Du coup, ils ressemblent à leurs camarades non recrutés.
Solution proposée
Selon une source auprès du MEN, seul le MEF a accès à l’Augure. Ce département reste le seul à être habilité à manipuler le logiciel. Les suppressions sont donc effectuées au niveau d’Antaninarenina sans pour autant que personne en sache les raisons effectives. Ce qui est triste dans l’histoire est que le recrutement pour la 6e vague a été clôturé.
Il n’est plus possible pour le MEN de revenir sur le cas des calés, le recrutement pour la 7e vague au titre de l’année 2021 étant déjà en cours. La solution proposée par le ministère est de faire prioriser les dossiers des enseignants recrutés lors de la 6e vague dans l’établissement de la liste des recrues pour le compte de la 7e vague. Entre temps, les chanceux jouissent déjà de leurs avantages numéraires.
Selon une source bien informée, environ 7 500 agents de l’Etat seraient identifiés comme des fonctionnaires fantômes. Les effectifs annoncés lors d’un Conseil des ministres en octobre ne sont que la partie immergée de l’iceberg. Le MEF aurait procédé à la suspension de leurs soldes dès la première semaine d’octobre. Des embauchés du MEN auraient été traités comme s’ils étaient des fonctionnaires fantômes également, semble-t-il.
Politisation à outrance
L’utilisation de l’Augure marque une étape décisive dans la gestion des ressources humaines de l’Etat. Elle est rendue possible grâce, entre autres, au recours à la version améliorée du logiciel. Le software aide les autorités, en collaboration avec l’Union européenne, à assainir et à améliorer les ressources humaines de l’Etat. Le Gouvernement réceptionnait en janvier les équipements informatiques pour l’application du logiciel Augure.
Le foisonnement des fonctionnaires fantômes est le fruit de la politisation à outrance de l’administration publique. Les politiciens qui parviennent à s’installer au pouvoir placent aussi des personnes de leur choix à différents postes de l’appareil d’Etat.
Après le départ des « placeurs » passagers, elles continuent à percevoir des salaires et avantages même en n’étant pas embauchées définitivement. Il y a lieu de reconnaître que les dépenses allouées aux fonctionnaires non répertoriés dans la liste officielle coûtent cher au budget annuel de l’Etat.
M.R.


La renaissance de l’Anatirova nouvellement appelé « Rovan’ny Madagasikara », célébrée vendredi dernier, entrera dans l’histoire du Centre national d'enseignement de musique et de danse (CNEMD) sis à Ampefiloha. Jamais dans son histoire, ledit centre, récemment réhabilité et restructuré, n’a organisé et présenté un show culturel et artistique de 20 minutes, certes une si courte durée mais de grande envergure. Il s’agit d’un défi relevé pour l’équipe dirigée par Holy Razafindrazaka, actuelle directrice du CNEMD et qui a été chargée par le ministère de la Communication et de la Culture de piloter la partie artistique et culturelle de l’inauguration de l’Anatirova restauré. Et oui, l’harmonisation de l’Histoire de Madagascar avec du savoir-faire artistique a plu aux invités d’honneur.

9 péripéties interprétées
« Nous nous sommes inspirés de l’Histoire de Madagascar. L’arrivée des premiers peuples malagasy surnommés "Vazimba" a été par exemple chorégraphiée. Spécialement dans cette partie, l’équipe a même composé et arrangé une chanson en utilisant un sifflet appelé "kiloloky" et des instruments de percussion malagasy afin de dégager un caractère intemporel », a raconté Holy Razafindrazaka, première responsable au sein du CNEMD. Dans ses propos, elle a cité un plateau titré « Lafivalo » durant lequel ces nouveaux arrivés ont noué des relations ayant été mises en scène sous forme de « Randrana ». A ces deux thèmes s’ajoutent l’histoire de souveraineté, la période des rois et des reines à Madagascar ainsi que la venue des Européens, des soldats entre autres marqués par l’art martial de la danse et surtout l’indépendance. La période républicaine a été retracée par des chansons mythiques telles que « Mandihiza rahitsikitsika » ou encore « Ino maresaka Tamatave ». La partie artistique et culturelle du bouquet final a relaté l’unité et la réconciliation nationales. 

Deux semaines de préparation intense
Les 170 danseurs, musiciens et chanteurs ont disposé de deux semaines pour préparer ce grand spectacle. « La préparation de cette œuvre s’est avérée un parcours du combattant. Ce qui la rend complexe porte sur les harmonisations méticuleuses et consciencieuses à respecter. La sélection des chants utilisés qui ont été au final au nombre de 16 et répondant à différents aspects culturels, a déjà constitué une étape capitale. Il y a eu également les différents arrangements de ces chansons sélectionnées au même titre que les partitions des orchestres. En outre, il a fallu aussi que les couplets arrangés soient en synchronisation avec les danseurs sur scène pour être dans le perfectionnement », nous a révélé ladite coordonnatrice.
Les répétitions n’ont pas été toujours une réussite pour l’équipe de la Direction au sein du CNEMD. « Nous étions au théâtre de verdure d’Analamahitsy mais les conditions climatiques ne nous ont pas permis d’y continuer les répétitions. Elles se sont ainsi réalisées dans un premier temps dans l’enceinte du ministère de la Communication et de la Culture, situé à Anosy. L’idéal a été de poursuivre les programmes sur la scène du "Rovan’ny Madagasikara". Des répétitions ont été prévues se réaliser dans ce lieu. Nous nous y sommes rendus plusieurs fois mais au final, l’endroit ne nous était disponible qu’à la veille du jour-J. Et malheureusement, ces déplacements nous ont occasionné des pertes de temps. Lors de l’ultime ligne droite, plusieurs adaptations ont dû être improvisées aux dernières heures. Et pour cause, le spectacle en salle se diffère d’une organisation en plein air ».

J’attends davantage d’espaces pour nos danseurs, chanteurs, musiciens afin qu’ils puissent exprimer leur créativité et démontrer leur savoir-faire. De tel spectacle relève d’une cohésion et une complémentarité des compétences individuelles. La réussite se repose ainsi sur l’investissement individuel et la manière dont nous l’exploitons en équipe.
K.R.

Hausse considérable du nombre des cas. Les viols et abus sexuels sur mineurs ont gagné de l’ampleur ces derniers temps. Engagée dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), la Première dame encourage la dénonciation, même si les auteurs sont proches ou ont des liens familiaux avec les victimes…

Le décès de Tifania, une fillette de 7 ans violée à maintes reprises par un membre de sa famille, a suscité une tôlée générale.  La victime a été abusée sexuellement par son oncle à 5 ans, mais un arrangement à l’amiable s’est fait à la place de la dénonciation. « Les relations et liens familiaux entre les victimes et les auteurs de violences sexuelles favorisent le silence des témoins. Dans certains cas, ce sont les beaux-pères, membres de famille ou voisins qui commettent ces crimes », constate Mialy Rajoelina, Première dame malagasy et non moins ambassadrice de lutte contre les VBG. Récemment, le grand-père d’une fillette de 11 ans figure parmi les suspects de son viol à Mandoto, selon les informations recueillies. « Osez briser le silence et dénoncer tout acte de violence… », encourage la Première Dame. « …Je condamne les abus sexuels envers les enfants. J’ai le cœur brisé en tant que femme et je suis en colère en tant que mère. Je ne supporte pas de voir les photos et vidéos publiées à ces sujets », ajoute-t-elle, tout en présentant ses condoléances aux familles des victimes.
Séquelles à vie
« Les viols sur mineurs peuvent entraîner la grossesse précoce, la perforation ou destruction d’organes ainsi que des séquelles à vie. Les victimes pourraient même en mourir », reconnait l’ambassadrice de lutte contre les VBG. Pourtant, certaines d’entre les victimes de violences sexuelles ainsi que leurs familles se murent dans le silence par peur d’être jugés ou persécutés par les auteurs. « Les enfants ont droit à la protection et à une prise en charge gratuite. Ce n’est pas de ta faute si tu as été violé, c’est de la faute de celui qui l’a commis. Ce coupable doit être condamné à une peine capitale », avance la Première dame. En connaissance de cause, la présidente de l’association Fitia a cité quelques cas de viols sur mineurs, dont le cas de Suzy, une jeune fille de 16 ans, à Ankadivoribe Sud. A cela s’ajoute le viol de 3 fillettes, celui d’une jeune fille à Moramanga et d’une autre âgée de 12 ans à Mahavatse Toliara. Une petite fille de 5 ans à Ivato et une autre de 12 ans à Fandriana, une adolescente de 16 ans à Antsirabe ainsi qu’une autre de 15 ans à Toamasina, avec une fillette de 7 ans, figurent aussi parmi les victimes. Tifania et également le jeune garçon de 14 ans résidant à Alakamisy Ambohidratrimo ont même perdu leur vie, relate Mialy Rajoelina.
Un an du centre spécialisé
Parmi les établissements où les victimes, leurs familles et proches peuvent consulter pour dénoncer les cas de violence, y compris les viols, le centre spécialisé dans la lutte et la prise en charge des VBG, implanté à Mahamasina, est opérationnel depuis novembre 2019. Ouvert au grand public, ce centre spécialisé est mis en place pour renforcer la dénonciation et le signalement des cas de violence. Il offre également le soutien et la prise en charge adéquats aux victimes. L’établissement dispose d’une salle d’écoute, d’un centre de formation socio-professionnelle, d’une salle de consultations médicales, de bureaux pour les avocats et la Brigade féminine de proximité (BFP) ainsi que d’une salle pour la prise en charge psycho-sociale des victimes. Assistantes sociales, psychologue, agents de Police, agents de santé et avocats y travaillent de concert pour assurer une prise en charge intégrée des victimes de VBG. Les femmes qui y consultent peuvent également bénéficier d’une formation pour leur réinsertion professionnelle, voire leur autonomisation. En un an d’existence, l’établissement a recensé des centaines de cas et divers soutiens aux victimes. « En plus du centre spécialisé, les dénonciations peuvent se faire auprès des centres d’écoute et de conseils juridiques répartis dans tout Madagascar, les centres " Vonjy ", la Police des mœurs et de protection des mineurs ainsi que la Gendarmerie nationale », souligne l’ambassadrice de lutte, laquelle n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers les acteurs et les autorités.
Patricia Ramavonirina

La une du 10 novembre 2020

Publié le lundi, 09 novembre 2020

Si les joueurs évoluant en France ont déjà quitté l'Hexagone pour rejoindre leurs compatriotes  venant de Madagascar à Abijdan ce lundi, c'est irrémédiable. Quatre joueurs de la sélection nationale malagasy manqueront à l'appel. Pour le cas de Romain Métanire, défenseur de Minnesota United, son arrivée reste encore incertaine. Actuellement, il est attendu pour le match décisif de son club prévu ce lundi soir, et cela malgré les problèmes liés à la fermeture des frontières aériennes et la pandémie. L'amour de la patrie passe avant tout pour le défenseur international malagasy. Sauf un éventuel changement, il est donc attendu à Abidjan ce soir même.

 

Fin du traitement à domicile ! Après la levée de l’état d’urgence sanitaire, les autorités sanitaires ont mis en œuvre de nouvelles stratégies pour endiguer la propagation du coronavirus. L’une d’entre elles consiste à l’arrêt du traitement à domicile. Joint au téléphone hier, le directeur de la communication auprès du ministère de la Santé publique, Andry Raharison a avancé que toutes les personnes testées positives à la Covid-19 sont obligatoirement admises à l’hôpital. « Si auparavant, seul les cas développant une forme grave dela pandémie ont été pris en charge au niveau des établissements sanitaires, désormais même les patients infectés ne présentant pas des formes symptomatiques vont être hospitalisés afin de suivre le traitement », a-t-il précisé. Et d’ajouter que le traitement peut être réalisé dans des  établissements sanitaires publics ou des cliniques privées.

 

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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