L’image forte qui vient du Nord, transmise à la Nation, montre un Président de la République au pas de course. En visite de travail dans la partie septentrionale du pays le week-end passé, le Chef de l’Etat accompagné de son épouse Mialy Rajoelina conduit une délégation pour constater de visu les réalités sur terrain. Une tournée qui entre, dans un premier temps, dans la ligne droite de ce qu’il annonçait comme cadre de travail à Iavoloha le 15 août lors de la présentation officielle des nouveaux membres du Gouvernement Ntsay. En effet, Rajoelina Andry Nirina a bien voulu signifier les « nouveaux élus » que la raison d’être de leur mission respective consiste à descendre sur terrain et s’enquérir des réalités sur place pour y étudier les issues des problèmes au lieu de « s’engraisser » entre les quatre murs de leur bureau. Un recadrage nécessaire dans la mesure où les ministres ont la tendance de se contenter à des travaux sur table loin des « zava-misy » pour se faire du poids sur leur fauteuil doré.
A Antsiranana et environs, le Président Rajoelina, aux côtés de son épouse, tenait à voir sur place les problèmes qui engluent la Société d’études, de construction et réparation navales (SECREN) créée en 1975, ce fleuron de l’économie nationale et le symbole de la fierté de la Grande île. Il discutait avec les employés de l’ex-DCAN, Direction des constructions et armes navales (1945) à l’issue de laquelle le Chef de l’Etat s’est engagé à régler progressivement les arriérés de salaire du personnel. Il lançait, par ailleurs, le coup d’envoi des travaux de réparation de la RN 6 reliant Antsiranana à Ambanja, long de 233,8 km. Et il inaugurait le tronçon bitumé de la route menant à Ramena (18 km) au pas de course sur au moins 3 km suivi par une foule de gens enthousiasmés et entièrement acquis à la cause. En fin de parcours dans le grand Nord, le couple présidentiel donnait le coup de pioche inaugural pour la construction du « Centre Akany Fitiavana » . Un déplacement chargé et complet dont l’objectif affiché est de donner un coup de fouet à l’essor de cette Région riche potentiellement parlant mais qui attend depuis des années son décollage !
Le second volet de l’image, qui n’est pas des moindres et symbolisant le message central du déplacement dans le Nord, repose sur l’idée de l’urgence des actes à entreprendre. A travers cette image de course aux pas mesurés, le Chef de l’Etat voulait véhiculer le concept que « tout est urgent ». Il ne suffit pas de marcher mais il faut courir sans se précipiter. Il y a quelque part une course contre la montre. Il faut aller vite ! Le temps presse ! Ainsi, pour certains le « jogging » de Ramena fut une démonstration de force. En partie vrai mais pour d’autres il s’agit essentiellement d’un message clair selon quoi les dirigeants de ce pays ne doivent pas perdre leur précieux temps à répondre verbalement les critiques des détracteurs, il leur faut au contraire s’atteler au travail et travailler vite.
Allons-y au pas de course ! Les tergiversations des années écoulées nous ont causé des torts. Il faut rattraper le retard.
Ndrianaivo
A deux doigts de déclarer forfait. Le CFFA, vainqueur de la Telma Coupe de Madagascar, a failli rester à quai et rejoindre la Zambie dans le cadre du match retour du tour préliminaire de la Coupe de la Confédération. A cette rencontre prévue se tenir ce dimanche, les dirigeants du CFFA ont dû frapper à toutes les portes afin de boucler le budget nécessaire pour les 30 membres de la délégation. Une démarche devenue incontournable suite à la décision de la Confédération africaine de football (CAF) de faire disputer le match- aller qui s’est soldé sur un score de parité (0-0) à huis clos. Cette imprévue a privé l’équipe malagasy de recettes habituelles qui pourraient alléger les dépenses pour le match retour. Sollicité par le club CFFA pour combler « le vide », le Président de la République, Andry Rajoelina, est venu à la rescousse de la formation malagasy qui est l’unique représentante des clubs de la Grande île aux compétitions africaines. D’après un dirigeant du CFFA, le Président de la République a décidé de prendre en charge les frais de déplacement de la délégation sportive d’Antananarivo à Lusaka via Addis-Abeba. « C’est plus qu’un bol d’oxygène pour nous d’avoir ce soutien du Président de la République à qui nous adressons les sincères remerciements du club. On fera tout pour avoir de bons résultats ce dimanche et de qualifier l’équipe malagasy à la prochaine étape », promet ce dirigeant du CFFA.
Le CFFA, rappelons-le, est une équipe de la Commune d’Andoharanofotsy. Vainqueur de la coupe de Madagascar, cette formation participe, pour la première fois de son histoire, à une compétition continentale. La délégation sportive malagasy quitte le pays ce jour à destination de Lusaka où elle est attendue demain après un arrêt d’une nuit dans la Capitale éthiopienne.
Rata
Madagascar sur une pente glissante. Cet énième incendie au sein du parc national d’Ankarafantsika amène à se poser une question cruciale : peut-on encore le qualifier de zone protégée ? Cette réserve naturelle fait face à de nombreux crimes environnementaux. Et cela ne date pas d’hier. En plus des feux de brousse, cette réserve naturelle subit de plein fouet les impacts de la culture sur brûlis mais aussi de l’exploitation illégale de maïs. Sauf que les autorités n’ont jusque-là pris de décisions concrètes pour mettre fin à ces pressions. Pourtant, ces trois dernières années, le gestionnaire du parc national, à savoir le Madagascar National Parks (MNP), mais aussi les communautés locales ont déjà lancé des appels de détresse, face aux difficultés qu’ils rencontrent. « Des migrants, venant du Sud, arrivent en masse au parc national d’Ankarafantsika pour cultiver du maïs. Ils coupent les arbres pour en faire du charbon. Ils brûlent la terre pour y semer ensuite les semences de maïs. Une fois que la terre devient infertile, ils passent à d’autres zones pour répéter le même schéma de destruction. Ces actions à répétition finissent par menacer les noyaux durs de la réserve » ont-ils confié à la presse, l’année 2019, durant une descente sur les lieux pour constater de visu les actes barbares faits à l’environnement.
A cette époque, le ministère de l’Environnement avait déclaré que : « Cette situation ne relève pas seulement du domaine de l’environnement. Plusieurs domaines sont touchés par cette migration climatique. Un comité interministériel sera ainsi mis en place pour étudier de près la question et solutionner au plus vite ce problème menaçant nos ressources naturelles». Deux ans plus tard, ce comité interministériel n’est pas toujours en place. Pourtant, Ankarafantsika continue de perdre des hectares et des hectares de forêts, d’année en année. D’autre part, les enquêtes menées par les autorités en trois ans n’ont toujours pas permis de désigner l’entreprise à l’origine de la dégradation des réserves naturelles dans le pays. Ankarafantsika n’est qu’un exemple parmi tant d’autres comme Menabe-Antimena et ses zones protégées mais aussi menacées non connues de tous. De même que les forêts, les espèces qu’elles abritent sont également menacées. Certains animaux, notamment les lémuriens, subissent le braconnage et la chasse illégale, pourtant 90% d’entre eux sont déjà menacés d’extinction à cause du réchauffement climatique. Le Président de la République ambitionne de reverdir Madagascar. Malheureusement, au rythme où la situation environnementale du pays évolue, le pays risque de se noircir, et non de se reverdir. Et la Grande île perdra alors tous ses attraits qui le permettaient de se distinguer des autres pays du monde.
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable actuel essaie déjà de mettre en place les stratégies adéquates pour renverser la situation, avec la Météo des feux, la campagne de reboisement et la stratégie de lutte contre les feux, mais il manque sérieusement de moyens. Il n’y arrivera alors pas tout seul. Des mesures draconiennes doivent être mises en place pas seulement dans le domaine environnemental pour espérer une protection efficiente de l’environnement du pays. Et ces mesures doivent être définies et appliquées dès aujourd’hui, car demain sera déjà trop tard.
La Rédaction
Le ministre de la Jeunesse et des Sports Hawel Mamod’Ali vient de s’offrir un retour aux sources dans sa ville natale. Pour sa première visite officielle dans les régions après sa nomination, le nouveau patron de la place Goulette à Ambohijatovo était en visite dans la Région Menabe. Plus précisément, il était de passage dans la ville de Morondava en fin de semaine dernière.
Stupeur chez les proches d’une jeune formatrice au sein d’une Organisation non gouvernementale, âgée d’une vingtaine d’années et domiciliée à Anosizato-Est. Vers les premières heures de la matinée, samedi dernier, son corps sans vie avait été retrouvé sur le lit d’une chambre de sa maison située dans ce quartier. Des blessures probablement occasionnées à l’aide d’objets tranchants, et qui ont été observées à la fois sur son visage et certaines parties de son corps, laissent supposer qu’elle aurait été assassinée.
Une activité qui n’est pas conforme au statut de la ville. Après que le Conseil municipal ait confirmé son refus de l’autorisation des taxi-motos à exercer dans la Capitale, la Mairie passe à l’action. Dans la matinée d’hier, les agents de la Police municipale et nationale ont effectué une descente inopinée à Ivandry. Ils ont ramassé environ cinq taxis-motos, garés à côté du stationnement des taxis-ville. Les matériels ont été saisis, tandis que leurs propriétaires ont été sollicités de monter à bord du véhicule de la Police pour subir une enquête.
Impossible ! Incroyable mais vrai ! La Nation hyper armée, hyper riche, bref superpuissante dans tous les domaines s'agenouille ! L'Amérique pleure ! Elle pleure de l'illusion de super puissante qu'elle se berce d'être depuis. Les Etats-Unis d'Amérique se nourrissent l'idée selon laquelle ils sont inaccessibles, inattaquables. Seulement, ce 11 septembre 2001, le monde s'écroule devant eux. Ce « septembre noir » sévit brutalement.
De 600 à 3 000 et au-delà de 10 000 dollars dans certains cas, le taux de fret maritime au niveau mondial ne cesse de croître ces derniers temps. Par le caractère insulaire du pays, la Grande île subit de plein fouet un phénomène qui commence à faire grincer les dents des opérateurs, qu'il soit importateur ou exportateur. « Nous étions stupéfaits des résultats de la simulation de fret que nous avons effectuée sur le site d'une compagnie maritime avec laquelle nous avions l'habitude de travailler.
18 heures. L’heure des bilans. L’odeur de brûlée est toujours omniprésente. Mais le feu est finalement maîtrisé. « Le feu a persisté mais nous avons enfin réussi à le contenir, après plusieurs jours de travail acharné. En tout, plus de 650 volontaires sont intervenus pour réussir cet exploit au vu de la force du vent. A partir de là, nous allons donc mener l’enquête avec l’appui de la Gendarmerie nationale pour voir l’endroit et la manière dont cet incendie s’est déclenché. Nous allons également faire un état des lieux pour dresser un bilan complet des dégâts », a annoncé Ihando, directeur inter-régional de l’Environnement et du Développement durable, Régions de Boeny et Betsiboka, contacté au téléphone, hier dans la soirée. Cela fait cinq jours en effet que cinq cent personnes tentent de maîtriser un incendie qui s’est déclenché jeudi dernier dans les forêts vierges autour du lac Ravelobe, mais aussi tout autour de cette réserve naturelle. Dans tous les cas, les autorités constatent déjà les dégâts, occasionnant une perte estimée à environ une centaine d’hectares.
Le changement. Tel est le mot d'ordre en vigueur au niveau du ministère de la Justice. C'est dans cette optique que la parole a été donnée aux agents étatiques, représentant toutes les catégories au niveau du département ministériel de la Justice, hier, au cours d'une séance succédant à la cérémonie de levée du drapeau.