Carton plein pour Madagascar qui enchaine une deuxième victoire à l’extérieur après le succès à domicile face à l’Ethiopie. Surprenant mais logique, les Barea ont eu une envie de supériorité. Le score était très lourd en faveur de Madagascar. Les hommes de Dupuis, coach de l’équipe malagasy, étaient comme à l’entrainement en battant largement le Niger par 6 buts à 2 lors de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2021, Cameroun, à Niamey hier. Avec la maitrise parfaite du match, les Barea ont mené par 4 buts à 1 dès la première période. Les Nigériens ouvrent le score à la 5e minute sur un coup franc axial transformé par Amadou Moutari mais ils n’ont pas eu le temps de savourer leur avantage. En effet, Lalaina Nomenjanahary a marqué un but (à la 9e) seulement 4 minutes après celui des Nigériens, sur une passe de Voavy Paulin. Grâce à un autre coup franc lancé par Carolus, Lalaina enfonce le clou à la 25e sur une déviation de son pied gauche. Les Barea prennent l’avantage après avoir mené en début de rencontre. Deux minutes plus tard, Oussama trouve la barre transversale de Melvin Adrien, gardien malagasy, après une tête déviée suite à un corner. A la 32e, Carolus trouve un penalty transformé par Anicet grâce à une faute de Daouda Kassaly le gardien nigérien, qui écope un carton jaune.
Avant de prétendre à la fonction de premier magistrat de la Ville des Mille, Randriamasinoro Ny Rina, le candidat-maire du TIM dans la Capitale, devrait rendre compte sur la gestion financière de la CUA du temps où il en était le DAF puis Secrétaire général. Des zones d’ombre continuent en effet de planer sur bon nombre d’initiatives de l’équipe dirigeante de la Municipalité, notamment l’opération de régularisation de permis de construire, les scandales des marchés d’Anosibe et d’Andravoahangy, celui des trottoirs transformés en espaces de vente ou en parkings privés, etc. pour ne citer que ces cas.
On se demande, en effet, où sont passés les 200.000 ariary par construction qui ont été collectés dans le cadre de l’opération permis de construire lancée par l’équipe de Lalao Ravalomanana en 2016 et censée permettre aux propriétaires de constructions illicites de régulariser leur situation. Jusqu’ici, on n’en connaît pas la suite alors que, selon les chiffres avancés à l’époque, près de 167 600 constructions étaient visées.
Rappelons que ladite opération de régularisation a été déclenchée le 20 octobre 2016 pour une durée initiale de 15 jours, laquelle a par la suite
été prolongée jusqu’au 4 novembre de la même année. Il a été demandé aux concernés, en sus des pièces justificatives du terrain, le paiement de la somme forfaitaire de 200.000 ariary, au titre d’on ne sait quoi au juste. Afin de convaincre les récalcitrants, la CUA avait brandi la menace de démolition des constructions de ceux qui n’auront pas profité de cette opportunité de régularisation. Ce qui a certainement eu pour effet de faire bousculer les contrevenants au portillon. Alors que la maire est à la fin de son mandat, cette opération semble être définitivement tombée aux oubliettes et l’on ignore à quoi ont bien pu servir les 200.000 ariary par construction collectés par la Commune. Or, si on suppose que seulement la moitié des cibles a été atteinte, la CUA a donc engrangé pas moins de 83 milliards de francs malagasy (soit un peu moins de 17 milliards d’ariary). A se demander d’ailleurs si cette recette, non prévue par les textes, a figuré dans le budget de la Mairie.
A l’heure où il est question de renouveler l’équipe dirigeante d’Antananarivo sous la houlette d’un nouveau maire, il s’avère opportun d’apporter sur la place publique d’utiles éclairages sur l’opportunité permettant d’envisager en perspective un devenir sous les meilleurs auspices de la Ville des Mille, la Capitale de Madagasikara. Antananarivo se noie! Le bateau battant pavillon « Antananarivo » coule. Un « naufrage » difficilement perçu par les pauvres passagers. Depuis son existence, il y a cinq cents ans, on peut être sûr d’une chose que la cité créée par Andrianjaka et qui est jusqu’à nos jours le centre névralgique du pays n’a jamais connu une situation aussi catastrophique qu’aujourd’hui. La ville ne s’en sort plus. Les dirigeants n’ont pas su suivre le rythme de croissance de la population d’Antananarivo. Les études sociologiques de l’Institut de sociologie de l’université de Bruxelles en 1968 montrent que la population d’Antananarivo connut une croissance poussive jusqu’en 1965. En effet, à la mort d’Andrianampoinimerina en 1810, la population de la cité fut estimée à 30.000 âmes. Environ un siècle et demi après, en 1945, elle était de 140.000 habitants. Et vingt ans après, en 1965, elle fut multipliée par deux, 321.000. Tandis que la population nationale est estimée à 6.355.810 habitants y compris les étrangers résidents à Madagasikara 101.377. Jusque- là, la vitesse de croissance des habitants de la Capitale ne pose pas tellement de problème. Seulement, depuis la dégradation économique et sociale du pays en particulier à partir de la Deuxième République, la situation commence à dégénérer. Concernant Antananarivo, la population fuit la misère et les insécurités des campagnes et vient s’agglutiner dans les parages et même à l’intérieur de la ville. Le plan d’urbanisme conçu à l’époque coloniale n’avait pas prévu qu’un effectif d’au plus 400.000 à 500.000 habitants, au grand maximum. Même topo pour les infrastructures routières à l’intérieur d’une superficie de 8700 ha (87 km2).
Officialisé. Comme on l’a déjà mentionné dans notre journal vers la fin du mois d’octobre, la Fédération malagasy de football (FMF) a finalement annoncé l’arrivée du président de la fédération internationale de football (FIFA) à Madagascar, Gianni Infantino et ce, attendu au pays le 24 novembre prochain. Le principal objectif de son arrivée au pays est pour assister à la réunion des membres de la commission des associations, dirigée par Ahmad, vice- président de la FIFA et président de cette commission au sein de l’entité mondiale. Cet événement se déroulera à Mahajanga le 26 novembre prochain. Une quarantaine de personnes prendront part à la réunion dont les 17 membres composant cette commission des associations.
140 millions de dollars. Tel est le montant du crédit approuvé vendredi dernier par la Banque mondiale pour améliorer la connectivité des transports et l'accès aux opportunités sociales et économiques. Quant à la cérémonie de signature de l'accord de financement, elle s'est tenue hier au ministère de l'Economie et des Finances, Antaninarenina. Ce projet améliorera la connectivité routière dans les Régions prioritaires, notamment Alaotra-Mangoro, Anosy et Atsimo-Atsinanana grâce à des travaux de construction et de réhabilitation sur les réseaux routiers secondaires, provinciaux et communaux.
Comme s’ils n’existent pas. Plus de 230 millions d’enfants à travers le monde n’ont jamais été enregistrés à leur naissance et sont aujourd’hui inconnus aux yeux de leur propre pays. 37 % de ces enfants vivent en Afrique subsaharienne. Pour Madagascar, 21 % des enfants n’ont pas d’état civil. Aux yeux de la société, ils n’existent pas, ce qui est à l’origine de l’appellation enfants fantômes ». A cause de leur situation, ils sont privés de leurs droits fondamentaux comme l’éducation, la santé et la justice. Les conséquences sont souvent dramatiques comme le mariage précoce, le travail forcé et de nombreux obstacles pour poursuivre les études et enfin le pouvoir de voter.
Iarivo Mandroso grossit les rangs de ceux qui soutiennent Naina Andriantsitohaina. Après trente ans de « séjour en hibernation », l’association fondée par Guy Willy Razanamasy réapparait et occupe parmi tant d’autres le devant de la scène en cette période d’effervescence électorale. En 1989, à un moment où le pays se dirigea vers l’impasse pour s’engouffrer dans une conjoncture politique, sociale et économique incertaine, le pouvoir en place a fait appel à Guy Willy Razanamasy. Environ vingt ans après les irréversibles mouvements estudiantins de 72, le pays s’apprêta de nouveau à subir une nouvelle crise. Razanamasy de son statut d’opérateur économique, sans parti politique, inspirait la confiance.
Aux normes internationales. Le géant du fast food américain « Kentucky Fried Chicken » (KFC) ouvre enfin ses portes à Antananarivo. La cérémonie d’inauguration s’est tenue hier au Tana Water Front, Ambodivona. Le groupe Eclosia a travaillé d’arrache-pied pendant cinq ans pour favoriser l’implantation de cette société multinationale dans la Capitale. Sa présence marque désormais une nouvelle ère dans l’histoire des restaurations rapides puisque toutes les activités répondent aux exigences internationales. « Nous sommes contraints à élaborer un cahier des charges de standard international.
Pourquoi ? Telle était la question que tentait de poser les détracteurs du régime pour s’interroger sur la présence du Président Andry Rajoelina à l’ouverture officielle de la première adresse KFC à Madagascar sise au Tana Waterfront, hier. La réponse est pourtant simple : l’encouragement des investissements directs étrangers (IDE), avant tout. Par ignorance ou par pure mauvaise foi, certains observateurs semblent oublier que Madagascar est en pleine préparation de son essor économique. Un processus qui demande, de la part des dirigeants, des signaux forts pour rassurer les investisseurs internationaux. D’où ce geste, ô combien, significatif du Chef de l’Etat.