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Ce  jour, les élèves préparant les examens officiels pour obtenir le Certificat d'études primaires élémentaires (CEPE), le Brevet d'études du premier cycle (BEPC) et le diplôme du Baccalauréat retournent sur les bancs de l'école. Pour prévenir la  propagation du Covid-19 et en suivant la note publiée par le ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique et professionnel (MENETP) sur la mise en place des dispositifs sanitaires, chaque école de Niveau I, II et III a pris des mesures spécifiques requérant une réorganisation pédagogique et logistique. Durant les deux premiers jours de cette semaine, trois grandes écoles à Antananarivo ont agi avec des manières les plus simples, en se servant des moyens à bord afin d'accueillir leurs élèves  dans de bonnes conditions. 

Kidnapping - Un présumé auteur à Tsiafahy

Publié le mardi, 21 avril 2020

Si les affaires de kidnapping ont observé un bémol ces derniers temps dans la Capitale, elles connaissent un rebondissement récent. Mercredi dernier, les fins limiers de la Brigade criminelle (BC) ont interpellé un certain Riri à Tanjombato. Hier, il était déféré au Parquet, puis finalement placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. L’homme a pris part à l’enlèvement d’un citoyen indo-pakistanais en décembre 2019 dans la ville. 

En coordination avec les mesures prises par l’Association professionnelle des banques, la BNI Madagascar a décidé d’accorder à tous ses clients particuliers, qui pourraient être affectés directement ou indirectement par la crise sanitaire actuelle, le report de paiement de leurs trois échéances de crédit. Depuis le début du mois, les salariés ont donc pu bénéficier d’un report automatique de leurs trois prochaines échéances, et ce, sans aucun frais supplémentaire.  

Le tourisme, secteur le plus touché par la pandémie de coronavirus. Les entreprises rouvrent officiellement leur porte ce jour notamment les hôtels et les restaurants. Toute une organisation s’est déjà tenue depuis lundi dans certains hôtels et restaurants afin d’accueillir et de satisfaire leurs clients. « Pour Le Combava en particulier, ces dernières semaines ont été très dures car nous étions fermés. Cela signifie que nous ne faisons aucune vente. Pourtant, les charges restent pratiquement les mêmes à savoir les salaires, le nettoyage et la désinfection ainsi que le coût de l’énergie.

Le titre ci-dessus est la réplique à une publication, relayée sur les réseaux sociaux, d’un professeur en médecine malagasy qui réagissait à l’officialisation de la tisane bio baptisée CVO, fruit des recherches des chercheurs  de l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) et destinée à lutter contre le COVID-19. « Médicament pour un sujet sain  -  au mieux il est en bonne santé, au pire devient malade ! », avait annoncé au début de sa publication notre professeur en non moins chef de service dans un CHU, en parlant visiblement de l’administration à titre préventif du CVO aux élèves des classes d’examen qui vont reprendre incessamment les cours. Il n’est pas dans notre intention de nous hasarder sur le terrain scientifique, terrain de prédilection de ce doyen de la faculté de médecine de Toamasina! Le profane que nous sommes se contentera de poser des questions sur la pertinence des propos tenus par ce dernier. 

Sur les réseaux sociaux, beaucoup s’amusent à la baptiser rongonimbazaha en raison de son apparence quasi similaire à celle du chanvre indien. Pourtant, la plante connue sous le nom scientifique d’artemisia annua n’a pas de nom vernaculaire officiel pour l’instant. En français, elle s’appelle armoise annuelle ou absinthe chinoise. En réalité, l’artémisia est une plante native de la Chine mais pour la première fois introduite à Madagascar dans les années 70.

L'impatience se faisait sentir à chaque discussion aussi bien dans les quartiers que sur les réseaux sociaux durant l'attente qui précédait la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina hier. Déclaration qui révélait les nouvelles mesures à prendre dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. Si certains espéraient un prolongement de la période de confinement pour écarter toute menace de propagation du COVID-19, d'autres plus téméraires souhaitaient, en revanche, un déconfinement progressif en vue de laisser plus de liberté à tout un chacun. Quoi que l'Etat décide pourtant, les différentes mesures risquent d'être vaines à défaut d'adhésion complète de la population.

La une du 22 avril 2020

Publié le mardi, 21 avril 2020


Situation alarmante. Les VOI (« Vondron’olona ifotony ») œuvrant dans l’aire protégée de Bombetoka viennent de signaler la présence de chenilles ravageuses de mangroves dans leur zone. « L’espèce « Avicennia Marina » est particulièrement victime de cette attaque de chenilles ces derniers jours. Selon les estimations, environ 30 % de la population de l’« Avicennia marina » dans les 4 ilots visités sont touchés, représentant plusieurs milliers d'hectares. Après les passages des chenilles, les arbres ne sont pas totalement morts mais sont dépourvus de leurs feuilles », a expliqué la Direction de l’Environnement et du Développement durable (DIREDD) de la Région de Boeny. Face à cette situation, les autorités de la région ont sollicité l’aide des experts entomologistes de l’université de Mahajanga pour un constat sur place, accompagnés des Organismes non gouvernementaux DELC et FEM. De ce fait, des échantillons ont été prélevés en vue d’identifier l’espèce de cette chenille ravageuse. Les résultats devraient sortir demain.
Effectivement, ces analyses vont permettre d’identifier à quelle espèce de chenille les forêts de mangroves en à faire. Une identification nécessaire pour adapter les moyens de lutte mais aussi pour éviter la propagation de cette invasion dans d’autres régions de la Grande île. La réaction face à ce genre de menace doit donc être immédiate, surtout que les forêts de mangroves occupent une place essentielle dans l’écosystème, mais aussi dans la vie économique de la population de la région. Il ne faut pas oublier que ces forêts abritent les crabes, faisant la bonne réputation de la région de Boeny et figurant parmi les principaux produits halieutiques d’exportation du pays. La dégradation de ces ressources naturelles pourrait ainsi avoir des effets néfastes sur la filière crabe.
Rova Randria


Excécution. En application du communiqué de presse de l’Association professionnelle des banques (APB), paru le 02 avril dernier, les institutions financières procèdent aujourd’hui à l’identification des personnes les plus impactées par cette crise sanitaire. Pour ce faire, elles sont alors passées par plusieurs canaux de communication. L’objectif étant que ces gens puissent bénéficier des mesures mises en place pour alléger les charges financières pesant sur leurs épaules, plus particulièrement en temps de crise. « Dès le début du confinement, nous avons déjà cherché à identifier les secteurs immédiatement affectés par cette crise économique générée par la propagation de la pandémie à Madagascar. Une recherche qui nous a permis d’établir une cartographie de risque sectorielle, essentielle pour nous, dans la mesure où une grande majorité de nos clients particuliers sont des salariés du secteur privé. Et nous ne pouvons donc pas dissocier le sort de nos entreprises de celui de leurs salariés. Nous avons attaqué le problème sur deux fronts : les entreprises et les salariés. Nous avons ensuite contacté une à une nos entreprises en fonction de notre compréhension du niveau de risque d’impact pour évoquer leur cas respectif », a expliqué Alexandre Mey, directeur général de la BNI Madagascar, hier.
« Pour notre part, afin de recenser toutes les personnes touchées de près par cette crise, nous avons publié un communiqué sur les réseaux sociaux. Toutefois, nous allons multiplier les canaux de communication au fur et à mesure de l’évolution de la sitation. Dans tous les cas, nos clients peuvent déjà contacter leur conseiller client pour demander des informations supplémentaires et discuter ensemble du dossier à élaborer pour obtenir l’ajournement du remboursement des prêts. Toute cette démarche ne nécessitera aucun paiement ou autre », notifie une responsable auprès d’une autre banque de renom dans le pays.
Bon nombre de personnes ont soumis des prêts ou des crédits au niveau des différentes institutions financières. Mais avec cette crise, une grande partie est dans l’incapacité d’assurer le remboursement mensuel. Afin de les préserver, un moratoire sur le remboursement des crédits bancaires a été mis en place. Ainsi, toutes les banques œuvrent aujourd’hui dans l’application de ce moratoire. Par conséquent, les clients particuliers identifiés bénéficieront d’une période supplémentaire, ou d’un différé de remboursement, allant jusqu’à trois mois.  Pour les entrepreneurs individuels, les professionnels et les entreprises, ce différé de remboursement peut aller de trois à six mois selon le cas, sur les Crédits à moyen terme (CMT). Des lignes de soutien de fonds de roulement seront également à leur disposition.
Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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