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Spectaculaire ! De hautes flammes rougeoyantes montant à l’assaut du ciel enveloppées d’épaisses fumées noires auxquelles s’ajoutent des craquements sinistres ! Depuis la rue  adjacente, on a pu voir de nombreux passants complètement abasourdis et notamment impuissants face à l’ampleur des destructions. C’est ce qu’on peut dire de l’incendie qui a touché une habitation à étage près du carrefour Ankadimbahoaka. Le feu a démarré aux environs de 6h et il n’a pu être éteint que deux heures plus tard, et ce, après une lutte acharnée des sapeurs-pompiers.

Ces dernières années, les réseaux sociaux notamment Facebook servent de plateforme de dénonciation dans tout Madagascar. Cependant, les utilisateurs ignorent les procédures à suivre quand ils espèrent l'ouverture d'une enquête et une application de la loi. Selon  le lieutenant-colonel Herilalatiana Andrianarisaona, coordonnateur de la Cellule de la lutte contre la cybercriminalité (CLCC) auprès du ministère de la Communication et de la Culture (MCC), toute investigation débute par la déposition d'une plainte auprès des services de cybercriminalité opérationnels dont celui dudit ministère, sans oublier les Directions au niveau de la Police et de la Gendarmerie nationale.

7 personnes sont décédées de la peste dans le pays depuis le début de l’épidémie pour cette saison, avec 83 cas confirmés, selon le ministère de la Santé publique. A Madagascar, 40 Districts sont considérés comme foyers pesteux dont Tsiroanomandindy, Ankazobe, Ambositra et Antanifotsy. Comme chaque année, le premier cas a été enregistré dans le District d’Ankazobe avec deux cas confirmés. Puis, au mois d’octobre dernier, une dizaine de malades dont deux morts ont été enregistrés dans le Fokontany de Bemahatazana, Commune de Tsiroanomandidy.

Une grande révolution. Le secteur informel peut dorénavant accéder plus facilement au service financier. La Banque centrale de Madagascar (BCM), en collaboration avec le groupe CRIF Madagascar, ont lancé officiellement, hier à l’Hôtel Colbert Antaninarenina, le Bureau d’information sur le crédit (BIC). Cette plateforme collecte les données disponibles sur les antécédents de crédit ou de paiement d’un emprunteur auprès des établissements de crédit, des sources publiques et des grands facturiers. Un score psychométrique sera par la suite constitué afin d’évaluer sa solvabilité. « 29 % des adultes seulement ont accès au service financier. La mise en place de ce bureau changera cette situation.

Jour J du déferrement. L’affaire sur la « mort suspecte » de Tahisy et de son bébé passera devant le Parquet, ce matin. Selon nos sources, la mère de la jeune femme décédée a de nouveau été auditionnée auprès de la Police nationale, hier. Ceci après le changement de sa version, incluant un mea culpa et des excuses publiques, en début de cette semaine. « La mère de Tahisy a menti non seulement au public, lors de l’interview accordée à une chaîne télévisée de la Capitale, mais aussi à la Police. Celle-ci l’a de nouveau enquêtée, hier, suite à sa seconde interview dans une autre chaîne télévisée. Cette fois-ci, elle a avoué la vérité sans tenir compte des pressions et menaces qu’elle aurait subies la semaine dernière, de la part du concubin de sa défunte fille », nous confie un membre de la famille de la victime.

 

Lutte contre le Kere - L'Etat apporte des solutions

Publié le mercredi, 19 février 2020

L'appel de détresse des populations du Grand-Sud de Madagascar n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. En effet, le pouvoir central annonce, en effet, des solutions pour soulager les populations en difficulté. Le problème de sécheresse, de l'insuffisance d'eau ainsi que de l'insécurité alimentaire dans le « deep south » constituait le sujet principal abordé durant le Conseil des ministres qui s'est tenu, hier, au Palais d'Etat d'Iavoloha. 6 Districts à savoir, Amboasary Atsimo, Ambovombe, Bekily, Betioky, Ampanihy et Tsihombe sont principalement concernés par le problème. Le Conseil des ministres a annoncé des solutions d'urgence pour faire face à cette situation.

 

Les projets du Président de la République Andry Rajoelina pour l’émergence de Madagascar et l’épanouissement du peuple malagasy sont sur les rails, a soutenu hier le directeur de la communication de la Présidence, Rinah Rakotomanga, à l’occasion d’un débat organisé par le Youth Leadership Training Program ou YLTP, au Centell Antanimena. Le débat dirigé par Raoto Andriamanambe, qui a vu la présence de Hery Rason et de Alain Andriamiseza, marque la publication de la revue Politika numéro 16, axé sur « le Velirano, un an après ».

 

LA UNE DU 20 FEVRIER 2020

Publié le mercredi, 19 février 2020

De retour à Antananarivo après un passage à Ambilobe, le ministre de la Sécurité intérieure et le Secrétaire d’Etat auprès de la défense nationale en charge de la Gendarmerie nationale, ont ramené dans leurs bagages, le meurtrier présumé à l’origine des émeutes dans cette localité. Dans un contexte d’appel à la vindicte populaire à Ambilobe, les autorités veulent sans doute mettre en avant l’apaisement de l’ordre public. Ce transfèrement pourrait donc s’expliquer pour des raisons de mise en sécurité du prévenu. Les enquêtes ont montré que le jeune homme est un multirécidiviste. Il a été condamné pour des crimes en 2013, 2017 et 2018, selon le ministre de la Sécurité intérieure, le Contrôleur général de Police, Rodellys Fanomezantsoa Randrianarison. Les numéros Un de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale assurent que le prévenu sera déféré devant la Justice. Transféré à Antananarivo, l’individu a été placé en détention à la prison de Tsiafahy.

L’homme est accusé d’avoir tué une femme enceinte de 7 mois. Cette dernière avait disparu depuis le 3 février. Elle avait été retrouvée morte quelques jours plus tard, déclenchant l’ire de la population. Surnommé Body Mena, le principal suspect a été interpellé par les Forces de l’ordre à Antanambao, Commune de Mantaly, District d’Ambilobe. Après des informations sur des velléités de lynchage du prévenu, le cortège transportant le prévenu a été dévié vers Ambanja. Ayant appris la nouvelle de l’arrestation, des habitants ont déboulé auprès du commissariat de la ville pour réclamer à ce qu’on leur livre le suspect et appeler à la vindicte populaire. Pris de colère, ayant su que le présumé meurtrier n’était pas sur place, ces habitants s’en sont pris au commissariat de la ville d’Ambilobe. Des heurts ont éclaté. Un policier a été  grièvement blessé devant les échauffourées. Trois véhicules dont celui du chef de District ont été incendiés. Une moto a subi des dégradations. La façade sud du commissariat local a été entièrement ravagée. La prise de responsabilité des Forces de l’ordre locales a permis de réduire les dégâts. Selon la Police nationale, l’individu soupçonné avait été transféré à Ambanja puis Nosy Be. Une mission gouvernementale a été dépêchée sur place pour apaiser la situation. Le ministre de la Sécurité publique et le Secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie se sont entretenus avec la population. Les deux hommes ont convaincu la population de faire confiance en la Justice. Preuve de la bonne foi des ministres, les jeunes interpellés dans le cadre des émeutes ont été libérés. Les enquêtes préliminaires sur le prévenu seraient bouclées.
La Rédaction



Lundi dernier, les limiers de la Brigade criminelle (BC5) ont interpellé trois personnes dont deux femmes. Motif : ils ont à répondre de leurs actes à propos de leur implication supposée dans une affaire d’enterrement clandestin survenue récemment à Ankafy dans la Commune d’Alasora. Hier, les concernés avaient été placés sous mandat de dépôt à Antanimora.

Tout a démarré par le transfert des individus en cause par des éléments du commissariat d’Alasora à la Brigade criminelle. Un renseignement divulgué par le chef fokontany d’Alasora, a évoqué de l’existence d’une inhumation illégale dans la propriété même des personnes en question.

Sans plus tarder, les limiers de la BC5 s’étaient déplacés sur les lieux pour procéder à une vérification des faits. Après un constat, la Police découvre effectivement le corps dénudé et déjà en décomposition de la victime sur les lieux. Et là, coup de théâtre ! Ils ont enterré la victime dans la chambre à coucher de son propre fils, juste tout près du lit.  L’enquête menée par les Forces de l’ordre a permis de savoir que le chef de famille a souffert de maux d’estomac. Cependant, ses proches n’ont pas voulu l’emmener chez le médecin, et que c’était son fils qui a tenté de soulager ses douleurs par un massage. Notons au passage que le fils en question prétend avoir le don de guérison alors qu’il ne possède aucune pièce administrative permettant de le prouver.

Et c’est ce même homme qui s’était rendu auprès du bureau du Fokontany pour déclarer son intention de rayer le nom de son père du registre du Fokontany sous prétexte que ce dernier venait de rejoindre l’au-delà.

Par sa conscience professionnelle, le responsable auprès du Fokontany concerné, a immédiatement informé le commissariat d’Alasora sur ces faits. D’où l’interpellation de tous les suspects afin de les soumettre à un interrogatoire.
La poursuite des investigations de la Police a révélé que ces personnes ont rompu toute relation avec leurs voisins et même leurs proches à cause d’un différend relatif à une question d’héritage. Et pourtant, le défunt chef de famille aurait dû être enterré dans le caveau familial à Ambohitromby Alasora.
Franck R. 


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Editorial

  • Jeu dangereux !
    Il ne faut pas jouer avec le feu. Un jeu dangereux auquel tout joueur trop téméraire risque de se brûler et de provoquer des incendies causant au détriment des autres des dommages en vie humaine et matériels incalculables. Attention, on ne joue pas avec le feu, c’est un jeu dangereux ! A quoi riment-ils ces agissements des élus parlementaires de l’Opposition ? On se perd en conjectures ! Décidément, les comportements irresponsables de certains élus rendent perplexe l’opinion à plus forte raison les observateurs à même les plus chevronnés. Des pêcheurs en eau trouble qui dérangent. Le moment où traverse le pays requiert un minimum de sérénité et surtout de stabilité. Le député de Toliara I, Siteny Randrianasoloniaiko, projette un rassemblement public à Anketraky (Toliara) pour, dit-on, « faire le rapport d’activités » auprès de ses électeurs et ce en présence d’autres élus de l’Opposition dont entre autres les députés…

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