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CAN 2021 - Les Barea font frissonner les spectateurs

Publié le dimanche, 17 novembre 2019

Ils devaient l’emporter sur leur pelouse de Mahamasina , dans un stade plein à craquer et chauffé à blanc. Les Barea de Madagascar l’ont fait. Mais cela n’a pas été sans mal. Les spectateurs ont évidemment vibré durant la rencontre, notamment grâce au but du jeune Rayan Raveloson à la dix-huitième minute de jeu sur un caviar de Carolus sur corner. Puis, ils ont douté face aux offensives éthiopiennes. Jusqu’au bout, les récents quarts de finaliste de la dernière Coupe d’Afrique des Nations 2019 ont fait planer le risque d’une égalisation jusqu’au coup de sifflet final. En assurant le service minimum, avec les trois points, la sélection nationale malagasy de football entame de la meilleure des façons sa campagne des éliminatoires pour la Coupe d’Afrique des Nations 2021. Première de son groupe à égalité avec la Côte d’Ivoire, l’équipe nationale malagasy va affronter le Niger à Niamey, demain. La tâche risque d’être ardue pour la bande à Abel Anicet. Le Niger a donné du fil à retordre aux Eléphants ivoiriens, qui ont évité de justesse un match nul qui leur tendait les bras. Après un penalty manqué (22e)  par Gradel, alors qu'il avait retiré le ballon des mains de Pépé, qui s'apprêtait à le frapper, c'est finalement sur un second penalty, contesté avec ardeur par les joueurs nigériens, que Kessié a fini par donner l'avantage aux Eléphants, après l'heure de jeu (1-0, 68e).

Très chargé ! Le programme du week – end du Président de la République, Andry Rajoelina l’a été. Samedi matin, le Chef de l’Etat a fait le déplacement dans la Commune de Sarobaratra Ifanja, dans la Région d’Itasy pour procéder au lancement officiel de la campagne rizicole 2019 – 2020. Faut – il  rappeler que parmi ses fameux « Velirano », le Président a lancé le défi de faire de Madagascar un pays qui jouit d’une autosuffisance alimentaire. Dans cette optique justement, 300 tonnes de semences hybrides sont importées et destinées pour cette campagne  rizicole dont 100 tonnes déjà disponibles et seront réparties dans les Régions d'Alaotra Mangoro, d'Analamanga et d'Itasy. Ce dernier dispose déjà de plus de 2500ha de rizières à Ifanja pour en être le grenier à riz de la Région.  Toujours dans cet objectif d’autosuffisance alimentaire, plusieurs mesures ont été prises  ces 9 derniers mois à  savoir l'importation des semences hybrides et adaptées à nos rizières, la vulgarisation des engrais adéquats, la réhabilitation des milliers d'hectares
de plaines dans plusieurs Régions.

Quid de la Haute Cour de Justice !

Publié le dimanche, 17 novembre 2019

Cinq ans après ou presque de la date butoir de son entrée en fonction, la Haute Cour de Justice (HCJ) n’est pas encore opérationnelle. Un retard flagrant et voulu par un régime, en particulier son chef, qui n’avait pas du tout l’intérêt à son opérationnalité. La Constitution, votée le 17 novembre 2010 et proclamée le 11 décembre de la même année mettant en place la 4ème République, prévoit dans le titre IV l’existence et le fonctionnement de la HCJ. La première Constitution malagasy donnant naissance à la Première République datait de 1959 qui prendra fin à l’élection d’une nouvelle Constitution en 1975, date du début de la Deuxième République qui sera, elle aussi, balayée par la naissance de la Troisième République en raison d’une nouvelle Constitution votée en 1992. Elle s’achèvera en 2010. Le Président de la République Rajaonarimampianina Hery faillit, en 2015, abandonner le siège doré d’Iavoloha en raison du manquement au respect de la Constitution notamment celui concernant la mise en place de la HCJ dans un délai de 12 mois après son investiture. Les députés frondeurs mués en « collectif des 73 députés pour le changement » n’ont pas lâché la cause. En avril 2018, ils ont saisi la HCC pour activer le départ anticipé de ce Président indélicat. D’ailleurs, ce ne fut que vers la fin de son mandat que Rajao daignait finaliser l’installation de cette indésirable institution, la HCJ. Encore fallait-il qu’elle puisse « tourner » comme il faut. En cause, la lourdeur et la complexité de la procédure de saisine. La HCJ a pour vocation de juger sinon de traduire en justice les hauts dirigeants du pays. Du Président de la République (PRM) jusqu’aux élus ou désignés parlementaires en passant par les chefs d’institution. Selon les articles 131, 132, 133 et 134, ils sont tous justiciables devant la HCJ. Et l’art 135 précise, en ces termes « la Haute Cour de Justice jouit de la plénitude de juridiction ». Jusque- là, c’est clair et net, toutefois les vrais actes peinent à se réaliser. Ils entrent en contradiction flagrante avec les engagements des nouveaux tenants du pouvoir à traduire dans les actes annoncés dans le Velirano. En effet, à travers le point XI dudit Velirano, le candidat n° 13 Rajoelina promet d’enclencher une bataille sans merci et décisive contre la corruption et d’ériger en système le concept de Justice équitable. Par extension, l’impunité sera chassée ou éradiquée et que personne n’est au-dessus de la loi. Sitôt élu, Rajoelina entre en acte et met en branle le rouleau compresseur en traquant les auteurs de malversations quelles que soient leurs formes mais surtout financières, dans le rang des hauts dirigeants malhonnêtes, autrement dit les « gros poissons ». L’élan de Rajoelina pour tenir parole de ses engagements se trouve quelque peu gêné par la lenteur de mise en route du fonctionnement effectif de la machine de la HCJ. Le BIANCO travaille d’arrache-pied afin de boucler leurs travaux d’enquêtes relatifs aux délits commis par les hautes personnalités pour les transférer ensuite à qui de droit. Encore une fois, il bute quand bien même sur l’hypothétique voire le quid de l’opérationnalité de la HCJ, la seule et unique instance judiciaire habilitée à les juger.

La une du 18 novembre 2019

Publié le dimanche, 17 novembre 2019

Après leur dernier match officiel perdu face à la Tunisie (0-3) à la phase finale de la CAN 2019, les Barea de Madagascar reviennent sur  le terrain cet après-midi à Mahamasina. Il s’agit de l’entame de la nouvelle campagne de la prestigieuse compétition de la Confédération Africaine de Football (CAF) à savoir la CAN qui se déroulera au Cameroun en 2021. Pour sa sortie inaugurale à cette phase éliminatoire, la sélection nationale affronte sur ses terres son homologue de l’Ethiopie avant de se déplacer, dans le courant de la semaine prochaine, au Niger pour le compte de la seconde journée.

 

En juin 2018, Mustapha Hiridjee, le patron de la société Ocean Trade (O.T.), avait été enlevé à un endroit de la nouvelle route de Tsarasaotra. Jeudi dernier, les 12 personnes incriminées dans l’affaire ont comparu devant la Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption au 67ha. A l’issue de débats houleux, le juge a sorti son verdict : 5 d’entre elles ont été condamnées à une peine d’emprisonnement de 3 ans chacune. Parmi les concernés, un ex-chef Fokontany de la Commune d’Ambatolampy Tsimahafotsy, un agent pénitencier basé à Ambatondrazaka, mais aussi un mécanicien.

Elan national

Publié le vendredi, 15 novembre 2019

Les portes de la Commission mixte, Malagasy et Français chargée de trancher sur le sort des îles Eparses, s’ouvriront ce lundi 18 novembre 2019 à Antananarivo (Andafiavaratra) avec en toile de fond un tableau apparemment contrasté. D’une part, la récente déclaration, incendiaire et provocante, d’Emmanuel Macron aux îles les Glorieuses  « Ici c’est la France ! » De l’autre, la détermination de Madagasikara de vouloir « récupérer » à tout prix les îles malagasy sournoisement appelées « îles éparses ». Les autorités malagasy, soutenues par l’ensemble de l’opinion nationale, campent sur leur position à savoir les cinq perles dites îles Eparses (Europa, Bassa da India, Juan de Nova, les Glorieuses et Tromelin) sont malagasy et ce conformément aux deux résolutions de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 12 septembre 1979 portant n° 34/91 et du 11 décembre 1980 n°35/123.

 

S’ouvrir au monde. C’est en ces mots que le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto, a abordé la question de l’ « Open Sky » dans le pays. « Notre objectif est que d’ici 2023, en plus d’Antananarivo et de Nosy Be, d’autres aéroports de Madagascar pourront accueillir des vols internationaux. Pour que l’ouverture du ciel malagasy soit vraiment effective », a-t-il soutenu lors d’une entrevue, à l’ouverture officielle de la première édition du Salon international des Transports, de la Logistique et de la Manutention, hier, à la Zone Forello Expo.

Pour une valorisation de la monnaie nationale. Suite à sa nomination en Conseil des ministres le 6 novembre dernier, le nouveau gouverneur de la Banque centrale de Madagascar (BCM) Henri Rabarijohn a prêté serment, hier, à la Cour Suprême Anosy. « Je jure de remplir mes fonctions avec honneur et probité dans le strict respect des lois et des statuts de la Banque centrale, de ne rien utiliser ou révéler de ce qui sera porté à ma connaissance et cela même après cessation de mes fonctions », affirme-t-il, en levant sa main droite, durant cette cérémonie présidée par Andry Nirina Rajoelina. Selon l’article 52 du statut de la BFM, son mandat est de quatre ans renouvelable une fois.

 

D’une seule et même voix ! C’est ainsi que devrait ressembler la revendication de Madagascar en vue de la restitution des îles éparses. Tel est également le message du Président de la République, Andry Rajoelina à l’attention de tous les Malagasy. Rappelons que la semaine prochaine débuteront, dans la Capitale, les négociations entre la France et la Grande île. Si la composition de la délégation française n’est pas encore connue de manière exacte, celle de la partie malagasy a déjà été révélée.

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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