« L’accès aux soins et à l’information est encore limité. Le plaisir sexuel n’est pas encore reconnu comme étant un élément fondamental à l’épanouissement personnel. Les droits sexuels et reproductifs ne sont pas totalement respectés ». Les personnes en situation de handicap (PSH) font face à ces nombreux défis presque quotidiennement, à en croire le « Mouvement pour la Différence », auparavant connu sous l’appellation de « Autisme Madagascar ». En fait, la sexualité demeure encore un sujet tabou à Madagascar. La question de la santé sexuelle et reproductive ainsi que celle du plaisir des PSH le sont encore plus. R.A., mère de famille en situation de handicap, en témoigne. « J’étais tombée enceinte à l’âge de 23 ans, mais mon copain m’a aussitôt quittée.
A chaque siècle vaut son crime. Un constat paraissant ridicule, mais à voir de près, à la loupe, il semble que les réalités nous donnent raison. Si on se limite aux trois derniers siècles, XIXe, XXe et XXI ème, un mode opératoire de crime paraît généralement se spécialiser pour chaque siècle. C’est un peu compliqué d’aller en deçà du XIX ème siècle pour la simple raison que l’époque allait de plus en plus loin de notre contexte.
A l’approche des Fêtes pascales, les préparatifs vont bon train. Dans cette otique, la société « Baolai » procède en ce moment à une « Promotion Fête de Pâques », sur certains de leurs articles. « Une large gamme d’appareils électroménagers neufs, de premier choix, au design tendance et à bon prix est déjà disponible dans tous nos show – rooms à Analakely, Soarano et Bazar - Be Toamasina. Comme les écrans Oled et plats de marque « Jeyoo - Toshiba » disponibles entre 17 et 98 pouces ( avec une garantie de 12 mois ), les airfryers, les climatiseurs muraux et portatifs, … », d'après un responsable.
L’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) a récemment dévoilé une nouvelle campagne de communication en ligne intitulée « Madagascar Uncharted: Beyond the Baobabs ». Cette initiative a pour but de promouvoir la diversité et la beauté exceptionnelle de Madagascar, à travers les yeux de dix créateurs de contenu internationaux. Ces talents venus d’Europe, d’Amérique, d’Afrique, d’Australie et des Emirats ont exploré les coins les plus emblématiques de l’île tels que Morondava, Toliara, Antsirabe, Fianarantsoa, Andringitra et Isalo Ranohira.
Le Mois du Théâtre est en pleine effervescence et, hier après-midi, le Centre Avoko d'Ambohidratimo a vibré au rythme des performances des Clowns Sans Frontières et de la Compagnie Gasy Mihabo. Ensemble, ils ont présenté la pièce « Ho Aiza ? », qui se traduit littéralement par « Où va-t-on ? ». Ecrite par Jérôme Benest et mise en scène par Marion Casenave, cette œuvre aborde avec sensibilité les réalités sociales malgaches, tout en intégrant humour, musique et moments de partage. Au cœur de cette pièce, le public est invité à suivre les aventures de Koto et Kala, un grand-frère et sa petite sœur, qui voyagent à bord d’une Kalesa, une calèche magique.
Madagascar est entourée d'une menace invisible : le Chikungunya. Si aucun cas n'est officiellement confirmé sur le territoire malgache à ce jour, la vigilance est de mise face à l'épidémie qui sévit dans les îles voisines, notamment La Réunion, Mayotte et l'île Maurice. L'inquiétude est justifiée par la rapidité de propagation du virus et sa proximité géographique. En plus, en cette saison, les symptômes de grippe saisonnière peuvent être confondus avec celui-ci.


Tout citoyen, vivant dans n’importe quel pays de ce monde, a un ou des devoirs à honorer vis-à-vis de son propre pays. Où qu’il soit, son ou ses devoirs, pèse toujours sur ses épaules d’une manière ou d’une autre.
On peut évoquer trois types basiques de devoir de citoyen. Nous entendons par « citoyen » ici, un natif majeur et actif d’un pays. Les enfants et adolescents sont encore dans le groupe des natifs sous la responsabilité de leurs parents. Une fois l’âge de majorité civile, 18 ans, atteint, ils ne sont plus, en principe, sous tutelle directe des parents. Ils doivent s’acquitter de leur devoir de citoyen.
En premier lieu, le « vote ». A la fois un devoir et un droit, la participation du citoyen au vote, à n’importe quel niveau de responsabilité du pays : Fokontany, Mairie, Région, législatives et la magistrature suprême du pays, est requise sinon exigée. L’élection est l’un des moyens basiques d’expression du devoir et du droit du citoyen selon la Constitution. Un citoyen qui rate à son devoir et à son droit envers son pays est un citoyen qui a perdu sa raison d’être, sa personnalité et son âme.
Secundo, les impôts. Tout citoyen majeur est soumis à s’acquitter de ses impôts. En général, les impôts font tourner la machine administrative de l’Etat et permettent aux tenants du pouvoir de s’occuper des travaux d’intérêt public. C’est un devoir de tout citoyen de se mettre en règle vis-à-vis des impôts. Quand Jésus de Nazareth ordonne à ses disciples de « rendre ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César », il parle ainsi à propos des impôts que l’on doit à César tout comme ce qui mérite à Dieu. Il s’agit des contributions directes ou indirectes à la caisse de l’Etat. Toute escroquerie sur la base d’une fausse déclaration relative aux impôts est sévèrement réprimée par la loi. Une disposition valable dans tous les pays du monde.
En troisième position, la mémoire de l’Histoire, grand « H », du pays. Le célèbre chroniqueur Alain Foka, à travers le programme - phare « Les archives d’Afrique » devait le clamer tout haut et le répéter à tout moment : « Nul n’a le droit d’effacer une page de l’Histoire d’un peuple car un peuple sans Histoire est un monde sans âme ». Chaque pays digne d’être a son Histoire que chaque citoyen de ce pays a le devoir sacré d’entretenir, de garder jalousement en mémoire et de faire savoir ou transmettre aux générations d’aujourd’hui et futures. Ce n’est point par un hasard de calendrier ou de programme scolaire que l’Histoire fait partie intégrante des cours en classe. Durant l’époque coloniale, les Vazaha ont tenté d’effacer ou d’ignorer sinon d’étouffer l’Histoire de Madagasikara surtout celle en lien avec les péripéties de contestations contre le pouvoir colonial.
Justement, le pays s’apprête à commémorer dans la dignité et d’un profond respect du soixante-huitième anniversaire des évènements ou soulèvements selon l’angle de vue du 29 mars 1947. Un tragique évènement que nous tentons de remémorer évidemment dans la douleur et dans un profond recueillement. Chaque pays a, dans le cours de son Histoire ses victimes, ses héros et ses martyrs.
Ndrianaivo
Dans un mois, 28 jours plus exactement, Madagascar accueillera le 5ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI) les 23 et 24 avril prochains à Antananarivo. Un rendez – vous incontournable pour les membres de délégation issus des 5 pays membres de la Commission à savoir Madagascar, Maurice, les Seychelles, la Réunion (France) et les Comores. Ce sommet permet aux Etats membres de définir les grandes orientations politiques de l’organisation mais également d’échanger sur plusieurs thématiques.
« La sécurité et la souveraineté alimentaire pour le développement du marché de l’Indianocéanie », ce sera autour de ce thème que porteront tous les échanges au cours de ce 5ème sommet. Un sujet hautement important qui rejoint la vision du Président Andry Rajoelina de conduire la Grande île sur le chemin de l’autosuffisance alimentaire et de faire du pays le grenier à riz de l’océan Indien. Ce sommet constitue donc une nouvelle occasion pour Madagascar de solliciter, une fois de plus, une forte mobilisation régionale autour de la sécurité alimentaire et d’appeler ses îles voisines à rallier cette cause dont les enjeux sont à la fois sociaux, économiques et commerciaux.
Plaidoyer et partenariat
Le statut actuel de la Grande île, qui est aujourd'hui en charge du secrétariat général de la COI à travers l’ancien ministre Edgard Razafindravahy, permettra de renforcer le plaidoyer de l’Etat malgache en faveur d’une souveraineté alimentaire effective. En tant qu’unique organisation régionale du continent africain composée exclusivement d’îles, la COI constitue un porte – voix pour ses Etats membres aussi bien au niveau régional, continental qu’international. Avec ce 5ème sommet, tous les voyants sont donc au vert pour Madagascar puisque l’évènement offre la meilleure des tribunes pour réitérer les ambitions liées à la sécurité alimentaire, et par la même occasion, faire raisonner l’appel au soutien des partenaires régionaux et internationaux.
Durant ses multiples interventions à l’occasion d’évènements et réunions sur la scène mondiale, le Chef de l’Etat malgache n’a eu de cesse de marteler que « l’agriculture est une arme importante pour vaincre la pauvreté ». Afin de concrétiser cette vision ambitieuse, le régime a déjà multiplié les initiatives qui portent notamment sur l’appui au secteur agricole. A preuve, l’organisation des journées nationales de réflexion sur la transformation agricole au mois de janvier dernier. Un évènement dont le coup d’envoi a été donné par le Président de la République en personne.
S.R.