Inséparables avec la rentrée scolaire. Les embouteillages monstres sont omniprésents dans les rues de la Capitale et ses environs et empirent de jour en jour.
Depuis le début de cette semaine, déjà, l’encombrement de la circulation a commencé, même si ce ne sont seulement les élèves des écoles primaires qui ont rejoint leur classe. Personne n’est à l’abri des longues attentes dans la voiture même ceux qui empruntent les axes réputés être fluides. Il n’y a plus d’heure de pointe.
Il a fallu des heures pour un trajet, effectué en quelques minutes durant la période des vacances, notamment les axes menant vers le centre-ville. Pour les périphéries comme Ampitatafika, Itaosy, Analamahitsy, les élèves sont obligés de partir très tôt de chez eux pour pouvoir arriver à l’heure à l'école ainsi que ceux qui travaillent en ville. “ Depuis la rentrée, nous devons changer nos habitudes. Partir tôt et rentrer très tard”, soutient Lucia, une mère de famille habitant à Ampitatafika.
Outre les embouteillages, le transport en commun et l’insécurité sont aussi un grand problème. “ A cause des embouteillages, bon nombre de taxi-be ne travaillent plus après 18 heures. Cependant, les cours ne s'arrêtent qu’à 17 heures ou plus pour les collèges et lycées”, dixit un élève.
La situation va encore empirer à partir de la semaine prochaine. En effet, pour la majorité des établissements scolaires publics et privés c’est une nouvelle année scolaire qui commence.
D’autre part, le non-respect du code de la route constitue une faille dans la gestion de la circulation à Antananarivo. Les piétons piétinent la platebande des automobilistes, tandis que les commerçants ainsi que les motocyclistes squattent les trottoirs, créant des désagréments.
Force est de constater que les agents de la circulation sont parfois impuissants face à la vague de voitures, aux marchands qui ne veulent pas quitter les trottoirs et aux piétons qui marchent en plein milieu de la chaussée. Et parfois, ces agents ne font que regarder la gabegie qui règne dans la Capitale.
Anatra R.
Une semaine après les tristes et sanglants évènements liés à l'exécution des 5 otages par les ravisseurs à Marotsipohy, Anjozorobe, un rebondissement à l'affaire. Le nombre des présumés assassins en cavale, et donc activement recherchés culmine maintenant à 5 ! Et l'on annonce que tous ceux qui réussiront à mettre la main sur ces individus actuellement traqués, ne serait-ce même que l'un d'eux, seront récompensés, selon un récent communiqué des Forces de défense et de sécurité. Même récompense pour ceux qui fourniront un renseignement sur les fugitifs. Dans la liste des bandits recherchés, signalons les nommés Andriambolasoa Emile, alias Klopa ou encore Ledah, domicilié à Marotsipohy Anjozorobe, de Rafalimanana Richard, dit Lepapa résidant à Analamirafy, Fokontany Miarikofeno, Commune rurale d'Ambohibary Vohilena, de Madison René domicilié à Ambalafaito, Fokontany Ambinany, Commune ruale de Sakoamadinika, District de Tsaratanàna, de Randriamanantenasoa Fenomanana ou Feno de Marokaretsaka, Fokontany d'Andranomadio, Commune rurale d'Antanetibe Anativolo, District d'Anjozorobe, enfin de Rakotoarimanana Bruno de Telomita Andriamena, dans le District deTsaratanàna. A part cette situation, 10 autres suspects sont actuellement en état d'arrestation à Marotsipohy. Ils sont trempés dans l'élimination des 5 victimes. Et que des centaines d'élements de la Gendarmerie, de la Police et de l'Armée déjà sur place, sont rejoints par des renforts afin de ratisser les zones entières ainsi que les environs de Marotsipohy et tant d'autres secteurs des confins du nord d'Analamanga, du sud Tsaratanàna et de l' ouest de l'Alaotra - Mangoro.
Franck R.
Michelson Rakotoarisoa demeure une figure emblématique des courses à Madagascar. Il nourrit l’espoir que tous les efforts qu’il a consacrés tout au long de sa vie ne seront pas vains, et que les courses connaîtront un renouveau dans les années à venir.
Cette année, une convention de partenariat a été établie entre l’île Maurice et Madagascar par le biais de l’Autorité hippique pour les courses et l’élevage des chevaux de Madagascar (AHCEL), dirigée d’une main de fer par son président Michelson Rakotoarisoa, un homme qui a énormément donné le meilleur de lui-même pour faire renaître la flamme des courses.
Dans cette optique, l’établissement d’un centre de formation professionnelle de personnel d’écurie est envisagé entre les deux pays. En manque de main-d’œuvre dans l’élevage de chevaux, l’association mauricienne de course hippique veut se ravitailler auprès de l’AHCEL. Une association privée non affiliée à la Fédération de l’équitation, chargée exclusivement de la course de chevaux à Madagascar.
« Un centre d’élevage de chevaux sera construit à Madagascar pour la création d’emplois aux jeunes malagasy passionnés de chevaux. Nous avons déjà envoyé 11 jockeys dont six ont quitté le pays ce début de semaine pour l’île Maurice et deux autres sont déjà en France dans le cadre d’un partenariat avec l’Afasec. AHCEL et ASCEL forment gratuitement les jeunes pour qu’ils puissent répondre à ces besoins. Pas moins de dix jeunes sont promus chaque année dans notre centre. Effectivement, au lieu d’importer d’Afrique du Sud ou ailleurs, ils viennent à Madagascar. A travers cette collaboration, les Mauriciens vont nous confier des chevaux et à nos jeunes de l’élever jusqu’à ce qu’il soit prêt pour la course et prêt à l’exportation vers l’île Maurice. Après leur carrière, ces chevaux vont revenir à Madagascar au bénéfice de nos paysans. Relativement à tous ces projets, des semences d’avoine, d’orge seront distribuées aux agriculteurs et l’achat de foins pour les chevaux sera des ressources financières », explique le patron de l’AHCEL.
Hormis l’école d’élevage, l’AHCEL dispose aux jeunes des apprentissages dans une écurie de course pour devenir jockey, les cavaliers d’entrainement, land-driver, soigneur et responsable de voyage ou entraineur de chevaux de course…
Par an, on a 18 réunions avec 5 ou 6 courses qui la composent, dont neuf pour la première partie de saison, qui se déroule à l’Hippodrome de Mahazina Ambatolampy entre les mois de mai-août. La deuxième partie s’étale de septembre à novembre avec six réunions. Chaque réunion est composée de 4 à 6 courses toutes les deux semaines. La deuxième partie de cette saison débutera à l’hippodrome de Bevalala, ce dimanche 8 septembre, et prendra fin le 17 novembre s’il n’y a pas de changement. Pour le prix hors course, une convention a été établie entre AHCEL et ASCEL avec un opérateur pour une durée de 25 ans.
La filière hippique ne cesse d’attirer des passionnés. Lors de la clôture de la course à Ambatolampy, plus de 20.000 personnes se sont réunies au tour de la course lors du Grand Prix de Mimosa le 25 août dernier.
Son dernier concert remonte à l’année dernière lors de la célébration de ses 90 ans d’existence, un rendez-vous considéré comme l’ultime concert de l’inoxydable Henri Ratsimbazafy. Cependant, le chanteur ne veut pas lâcher prise et va toujours monter sur l’estrade tant qu’il vivra. Ce week-end encore, il s'apprête à ravir ses fans avec une nouvelle prestation prévue ce dimanche 8 septembre au CCEsca Antanimena. Henri Ratsimbazafy, connu pour son amour inconditionnel de la musique, a décidé de faire vibrer à nouveau son public en revisitant des classiques restés dans les mémoires. Au programme, des titres cultes tels que « Fiaran-dalamby », « Fitiavan'ankizy », « Ianao », « Indro tazako » et le célèbre « Lamba blanc » seront réinterprétés, offrant aux spectateurs un voyage nostalgique dans le temps. Pour couronner le tout, Dear Henri sera accompagné par Mahery, Lily et de son grand amie de toujours la chanteuse Voahirana. A 91 ans, Henri Ratsimbazafy reste inébranlable dans sa démarche artistique. « Je continuerai de chanter jusqu’à mon dernier souffle », confie-t-il, affirmant ainsi son engagement envers la musique. Sa carrière, qui s'étend sur plus de cinquante ans, a débuté dans les années 60, avec une première reconnaissance lors du « Grand prix de la chanson française à Madagascar » en 1962 et 1963. Contrairement à beaucoup d'autres artistes, Henri Ratsimbazafy privilégie ses propres compositions, craignant de mal interpréter les œuvres d'autrui. Avec plus de 200 chansons à son actif, il se positionne comme un véritable artisan de la musique malgache. Son style unique et son authenticité en font un monument de la chanson à Madagascar. Pour ceux qui n'ont pas eu l'opportunité d'assister à ses précédents concerts, cette opportunité se présente comme une chance inouïe de découvrir ou redécouvrir l'univers musical de Dear Henri. L’événement promet d'être un moment convivial et chargé d’émotion, à ne pas manquer pour tous les amoureux de la chanson malagasy. Avec ce concert, Henri Ratsimbazafy continue de prouver que l'âge n'est qu'un chiffre et que la passion demeure intemporelle.
Si.R
L’Etat renforce sa stratégie touristique en misant sur le tourisme d'affaires, un secteur en pleine expansion au niveau mondial. La ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Vivian Dewa, a récemment lancé un appel aux acteurs du secteur pour qu'ils investissent davantage dans cette niche, en particulier dans la région de Nosy Be, l'une des destinations les plus prisées du pays. Elle a surtout souligné l'importance de diversifier l'offre touristique pour attirer une clientèle haut de gamme, souvent composée de cadres et dirigeants d'entreprise internationale. "Le potentiel de Madagascar pour le tourisme d'affaires est immense", a-t-elle déclaré. Et de rajouter : "Nos infrastructures se développent et il est crucial que les opérateurs du secteur saisissent cette opportunité pour transformer Nosy Be et d'autres régions en hubs d'affaires de l'océan Indien." La destination Nosy Be, reconnue pour ses plages paradisiaques et son cadre naturel exceptionnel, est désormais dans le viseur des promoteurs du tourisme d'affaires. Le renforcement de la sécurité dans cette région, un point important pour attirer les entreprises internationales, a fait l'objet de discussions approfondies entre les autorités locales, l'organisme mixte de conception, et les opérateurs touristiques de la région.
MICE
Ces efforts sont soutenus par des initiatives pour améliorer les infrastructures telles que la construction de nouveaux hôtels et centres de congrès, ainsi que l'amélioration des connexions aériennes. En parallèle, Madagascar se positionne également sur le segment des réunions, congrès, et expositions (MICE), un marché en plein essor qui pourrait générer des retombées économiques significatives pour le pays. Les responsables du tourisme prévoient de mettre en place des campagnes de promotion ciblées, mettant en avant l'attrait unique de Madagascar, avec ses paysages variés et sa richesse culturelle. Cependant, malgré ces ambitions, le secteur fait face à plusieurs défis. Le développement des infrastructures reste une priorité, tout comme la formation du personnel local pour répondre aux standards internationaux. De plus, l'insécurité persistante dans certaines régions du pays constitue un frein à l'expansion rapide de ce type de tourisme. La collaboration entre le secteur public et privé sera déterminante pour surmonter ces obstacles. Ainsi, en misant sur le tourisme d'affaires, Madagascar espère diversifier son offre touristique et attirer une clientèle à fort pouvoir d'achat, contribuant ainsi à la croissance économique du pays. Nosy Be, avec son cadre enchanteur et ses efforts de sécurisation, pourrait bien devenir un modèle pour le développement de ce secteur dans l'ensemble du pays.
Le District de Soavinandriana - Itasy a été le théâtre d'un fait sanglant, lundi soir dernier. Là, des bandits équipés d'armes à feu et autres s'étaient attaqués aux membres d'une famille à leur domicile. C'est le chef de famille qui a payé le plus lourd tribut à cette agression, qui a d'ailleurs débouché sur sa mort.
Mais ses proches n'étaient pas non plus épargnés. La plupart d'entre eux fut grièvement blessée. Cependant, le nombre des victimes n'a pas été communiqué.
Les requins, en tant que prédateurs supérieurs, sont essentiels pour maintenir l'équilibre de la chaîne alimentaire marine. Ils régulent les populations de poissons et d'autres espèces marines, ce qui contribue à la santé globale des écosystèmes océaniques. Leur disparition pourrait entraîner un déséquilibre écologique, causant la surpopulation de certaines espèces et la rareté d'autres, ce qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur la biodiversité marine. La surpêche est l'une des principales menaces qui pèsent sur les requins. Selon les données publiées par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), environ 60 % des requins pélagiques sont actuellement en danger d'extinction.
Les jeunes disposent encore d'une semaine pour soumettre leur candidature. Le programme « Mandela Washington Fellowship » (MWF) est le projet phare de l'initiative en faveur des jeunes leaders africains (Young African Leaders Initiative - YALI). Pour cette édition 2025, l’inscription est déjà ouverte le 13 août dernier et prendra fin le 10 septembre. Comme chaque année, la participation des femmes et des personnes handicapées est fortement encouragée. Durant la formation, celles-ci recevront chacune un accompagnement spécifique, qu’elles soient des personnes malvoyantes, malentendantes ou ayant un handicap physique.
Septembre pointe son nez ! Les vacances touchent à leur fin. La Rentrée, au grand R, est là.
Le calendrier scolaire de la Grande île est bêtement du moins indifféremment calqué avec celui appliqué en Europe (France). Jugez-en vous-mêmes. En France, la période des vacances scolaires coïncide avec le moment optimal du climat d’été à savoir le mois d’août, période ensoleillée sur tout le territoire avec ce que tout cela suppose d’avantages pour les petits, les potaches. Les grandes vacances scolaires malagasy se passent également au mois août, en pleine saison hivernale notamment sur les Hautes Terres centrales. Et le comble dans tout cela, en pleine période du premier semestre, phase la plus ardue de l’année scolaire (décembre – janvier) , il pleut densément sur tout le territoire avec les risques de crues et d’inondations sans parler des perturbations atmosphériques.