Tsiaro Manuela Fanomezantsoa, plus connue par ses amis intimes sous le pseudo de Kimi est sacrée championne d’Afrique de Jeux vidéo Tekken 7. Elle, est l’une des Malagasy membres de « Gascom Esports », la plus active du championnat national. Elle vient d’être sacrée championne d’Afrique de Tekken 7, qui s’est tenue ce week-end (les 18 et 19 novembre) à Nairobi, Kenya. Une consécration méritée notamment pour quelqu’un qui réalise son rêve sans le soutien ni avoir la reconnaissance de quiconque. C’est une grande fierté pour le pays de voir une femme représenter le pays dans une compétition de jeux vidéo mais aussi de rentrer au bercail avec un trophée.
Des centaines de millions d'ariary de dégâts ! C'est ce qu'on peut dire de l'incendie qui a dévasté l'Espace Dera et les bâtiments annexes sis sur la route de l'université à Tsiadana, hier. Pour un motif qui reste encore à vérifier, le sinistre aurait démarré au niveau de l'aile gauche de l'ensemble de l'Espace, un peu vers 12h30. « Je m'apprêtais à quitter les lieux pour rentrer chez moi lorsque les agents de sécurité m'ont informée que ça brûle à l'angle de l'Espace. J'ai alors ouvert la porte et voilà qu'un mur de flammes a failli me submerger », relate S., jeune assistante de l'Espace.
Le droit à la liberté d’expression. Une trentaine d’enfants, représentatifs de l’ensemble des Régions de Madagascar, ont participé à des débats thématiques organisés par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’enfance (JME), hier au Carlton, Anosy. Une occasion de les aider à se faire entendre, avec l’appui de divers partenaires qui ont accepté d’échanger avec eux. « Les enfants ont le besoin et le droit de s’exprimer, mais certains parents refusent de leur donner la parole », reconnait Lovasoa Haingonirina, lycéenne originaire de Manakara. Cette jeune fille de 16 ans encourage également tous les acteurs à respecter les droits des enfants et invitent ces derniers à les connaître. « Les enfants doivent avoir confiance en ceux qui les appuient au quotidien.
Madagascar est en situation de fragilité depuis 2013. Plus de 75 % de la population vivent en dessous du seuil de l'extrême pauvreté en gagnant moins de 1,90 dollars par jour. Environ 45,5 % de la population, soit une personne sur deux, vivent dans la pauvreté multidimensionnelle extrême. En 2021, la Grande île est classée parmi les 10 pays les plus affectés par la malnutrition chronique dans le monde et 7ème en Afrique. Malgré une amélioration apparente depuis 1990, la prévalence de la malnutrition chronique à Madagascar reste supérieure au seuil très élevé de 30 %, établi en 2019 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Et ce, malgré le fait que la terre soit fertile et favorable à l'agriculture.
Le scrutin du 16 novembre ayant respecté les normes démocratiques universellement reconnues, « manara-penitra », se passait sans incident majeur. Un vote libre, inclusif et dans le calme ! Des conditionnalités auxquelles la communauté internationale ne transige point.
Selon les bilans et les rapports effectués par les observateurs internationaux, l’élection du premier tour du 16 novembre s’est effectuée normalement. Ils ont noté que le vote respectait les fondamentaux des conditions pour qu’un scrutin soit accepté et reconnu. Evidemment, il y avait eu des incidents ici et là que l’on peut qualifier sans ambages de « mineurs » et qui ne porteront pas préjudice à la normalité et à la régularité du vote. De toute façon, le terme « parfait » n’est pas de ce monde surtout dans les élections. Il existe toujours des mots et des maux à dire ! Même dans les pays réputés soucieux de la valeur intouchable et inaliénable de la démocratie, il y a toujours des irrégularités si minimes soient-elles.
Il reste encore plus de six semaines aux retardataires pour écrire et envoyer leurs textes. Selon le communiqué inscrit dans la page Facebook « Chansons sans Frontières-Le Concours », les inscriptions en vue de la 18ème édition de ce concours, lancées depuis le 24 juillet dernier, sont prolongées jusqu’au 14 janvier 2024. Ceci dit, les amateurs de littérature francophone auront encore du temps pour transmettre leurs textes. Ce concours est organisé par l’association Fusaca et Accord Production, parrainé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Le pays attend avec impatience la proclamation des résultats officiels provisoires de l’élection présidentielle du 16 novembre dernier. A pied d’œuvre depuis le jour du scrutin, la Commission électorale nationale indépendante va livrer son verdict à la fin de cette semaine. Selon une publication de l’organe d’Alarobia sur son réseau social, hier dans la mi-journée, 21 Sections de recensement de matériel de vote sur les 119 existantes ont fait parvenir leurs plis de vote auprès de la CENI centrale.
Il s'agit des SRMV d'Antananarivo I, Antananarivo II, Antananarivo III, Antananarivo IV, Antananarivo V, Antananarivo VI , Antananarivo Avaradrano, Andramasina, Antsirabe I , Antsirabe II, Mandoto, Manjakandriana, Faratsiho, Nosy be, Anjozorobe, Ambatolampy, Soavinandriana, Vohibato, Isandra, Lalangina et d'Ambohimahasoa. Les derniers plis devraient arriver dans les prochaines heures dans la Capitale. La CENI travaille ainsi pleinement et complètement sur les versions physiques des procès-verbaux.
Reprise de la fonction élective à partir de cette semaine. Après le 16 novembre, les élus retournent à leur mandat. Ils sont les parlementaires et ceux en charge des Communes. Leur session respective a été mise entre parenthèses avant le premier tour du scrutin présidentiel.
D’une manière ou d’une autre, sénateurs, députés, conseillers communaux/ municipaux et maires ont été amenés à mettre en sourdine leur mandat électif au profit de la propagande électorale. La tenue du vote à la date fixée par la Haute Cour constitutionnelle (HCC) devrait rouvrir la route vers le bureau habituel à ces élus.
Un temps pour parler. Un temps pour se taire. Un temps pour se lever et dire à même haute voix ce que l’on pense. Un autre pour s’asseoir et réfléchir. Le fou parle sans arrêt ni interruption ! Il trouve toujours des mots ou des maux à relever sur n’importe quel sujet ou situation. Tandis que le sage sait se taire, ne serait-ce qu’un temps ! Il sait intervenir au moment opportun. C’est un signe de maturité auquel il faut prêter attention ! Le minimum de sagesse veut bien qu’après avoir fait du bruit, qu’on se taise et qu’on se mure dans un silence absolu ! Autant qu’on ne peut ou ne doit pas parler sans cesse qu’on ne peut ou ne doit pas rester muet indéfiniment dans un silence éternel !
Le silence est d’or dit-on ! Une sagesse populaire qui n’est pas évidente en soi. Il faut se l’approprier. Quelqu’un qui n’est pas capable de se taire doit s’acquérir de la maitrise du silence. En effet, la vertu du silence s’apprend ! Une pensée sinon une idée bien conçue s’élabore dans un silence olympien ou cathédral. Il faut bien qu’on se donne le temps de réfléchir sur ce qui a été fait avant de concevoir et d’entamer de nouvelles actions.
L’échéance du premier tour achevée, on attend. Irions-nous vers le second tour ? L’avenir nous le dira. L’éventualité d’un « premier tour dia vita » se dessine à l’horizon. Dans tous les cas de figure, il est grand temps à chacun, pour chaque groupe ou à chaque camp de cogiter. Finis les gesticulations et les tapages sur la place publique, c’est l’heure du bilan, entre les quatre murs. Inutile de s’amuser à des conférences ou points de presse. C’est encore trop tôt ! On ne peut pas contester les résultats de vote alors qu’ils ne sont pas encore publiés. Un geste qui relève de la mauvaise foi.
Dans le camp de l’Opposition notamment au sein du collectif des dix candidats (C10), une sérieuse remise en question s’impose. La probabilité d’un échec cuisant ne fait pas l’ombre du doute. Au fur et à mesure où les résultats, officieux s’entend, parviennent des quatre coins de l’île, l’écart entre les deux principaux challengers se creuse. Ayant participé ou non à la campagne, les treize candidats déclarés sont toujours considérés comme tels. Les décomptes officiels, au final, afficheront toujours sur le tableau les scores obtenus par chacun.
Pour sa part, au sein de la plate-forme Orange, on attend avec quiétude. Tout de même, le sentiment d’avoir su tirer l’épingle du jeu prédomine. C’est un secret de polichinelle de faire semblant d’ignorer qui raflera la mise. Ainsi, l’heure consiste donc à s’atteler à la mise en place de la stratégie pour la réussite du second mandat. S’il le faut, il n’est pas trop tôt ni trop tard de corriger. Nous osons espérer que l’ancien- nouvel homme fort du pays saura s’entourer concernant notamment son entourage immédiat. Le deuxième mandat s’inscrit évidemment dans la ligne de la continuité et surtout celle de la finalisation des chantiers entamés.
Aussi devrions-nous profiter de ce temps d’attente afin de peaufiner la mise sur rail du second mandat qui sera concrètement celui de la vérité et la réalisation.
Ndrianaivo