La course au sommet national reprend ses droits pour l’ovalie malagasy. Les demi-finales du championnat de Madagascar de rugby XXL Energy Top se tiendront ce weekend du 1er octobre prochain au stade Maki Andohatapenaka, annonce le Malagasy rugby. En raison de la préparation des Jeux des îles, la compétition a été interrompue après les quarts de finale du 9 juillet dernier.
« Cette compétition nous a permis d’avoir beaucoup de temps à jouer aux joueurs qui ont formé l’équipe nationale lors des Jeux des îles. C’est d’ailleurs la raison de l’avancement du début de la saison », annonce le directeur technique national. Rappelons que le Top20 est aussi un basculement vers une nouvelle formule pour la saison prochaine. Car toutes les équipes du Top 8 évolueront dans la division réservée aux Elites et les restes dans le Top12 pour la deuxième division nationale.
Le Cosfa, le FTM Manjakaray, le 3FB et l’USCAR se disputeront les deux tickets pour la finale de la compétition dans une semaine.
Favoris pour une quatrième finale d’affilée, les militaires du Cosfa, trois fois champions consécutifs, défieront les agents du ministère de la Santé publique. Un choc de titan car si les militaires ont su s’asseoir sur leur notoriété pour garder farouchement leur bien durant trois saisons consécutives, ils seront de nouveau prêts à se battre de toutes leurs forces pour avoir un énième titre dans leur armoire à palmarès cette saison. Quant au 3FB, huit ans après son dernier titre perdu en 2015 face à Manjakaray, il va tenter de marquer son retour dans la compétition cette saison.
L’autre demi-finale mettra aux prises, le FTM Manjakaray, invaincu durant la compétition et l’équipe de la Commune urbaine d’Antananarivo, l’USCAR. Les Manjakaray l’ont perdu en 2020 face aux militaires. Un titre qu’ils ont dû patienter 40ans avant de l’avoir gagné pour la première fois en 2016. Mais de son côté aussi, l’USCAR va tout donner pour avoir son premier titre national. Effectivement, sur le papier, le Cosfa et le FTM sont les favoris pour les finales, mais en sport rien n’est gagné d’avance.
Elias Fanomezantsoa
Une mère de famille prénommée Claudia ou Koly (30 ans), et son petit garçon de 3 ans avaient été sauvagement assassinés à Ambohimandroso (RN 7), il y a deux semaines de cela. Depuis, la Gendarmerie a travaillé d'arrache-pied pour retrouver les suspects dans l'affaire. Le week-end dernier, celle-ci a connu un rebondissement. Trois personnes ont été arrêtées. Après l'enquête préliminaire au niveau de la Gendarmerie, les trois suspects ont été déférés au Tribunal de première instance d'Ambatolampy, puis ont été finalement placés sous mandat de dépôt à la maison centrale de cette même ville du Vakinankaratra. En tête de liste, le compagnon - âgé de 59 ans - de la défunte jeune maman. Il y a aussi un autre homme, celui connu pour avoir aidé la victime dans ses activités commerciales, et enfin un manutentionnaire.
D'après la Gendarmerie, le quinquagénaire se serait disputé d'avec la jeune maman de 30 ans peu de temps avant le drame. « Vers 22h, la nuit du meurtre, le compagnon de la victime a quitté précipitamment Ambohimandroso pour rejoindre la capitale où nous l'avons d'ailleurs arrêté », a expliqué cette source auprès de cette unité de Gendarmerie d'Ambohimandroso.
Une mention particulière concernant ce premier suspect. Il est veuf après avoir perdu sa femme légitime et a décidé de vivre avec Claudia, qui est de 20 ans son cadet, et qui allait être par la suite assassinée. « Ces trois suspects, bien qu'ils aient plaidé non coupables, ont été surtout mentionnés par les membres de la famille des victimes », selon toujours la Gendarmerie.
Revenons dans les faits. Ce n'était que le dimanche matin de ce double assassinat que les proches des victimes ont appris et constaté sur place cette scène horrible avec les deux cadavres qui les ont attendus. Il s'agissait d'un assassinat barbare où la jeune maman portait une trace de couteau dans son cou tandis que de graves plaies ont été observées sur son crâne. Quant à son petit garçon, les tueurs l'auraient étranglé avec un bout de tissu.
De source auprès de la Gendarmerie, ce drame s'était déroulé au moment de l’absence du chef de famille. Si une source a avancé que les auteurs de ces atrocités ont pris tout l'argent qui était en possession de la victime, qui fut de son vivant une commerçante itinérante, la version de la Gendarmerie a argué qu'aucun vol n'aurait été signalé à l'endroit. Or, une autre source a avancé que feue Claudia aurait envisagé d'acheter un véhicule, et que les tueurs lui auraient pris une grande partie de la somme prévue à ce dessein. Bien que les trois suspects aient nié les faits, la balle est dans le camp de la Justice pour trancher sur leur sort. Cependant, aucune date n'a été encore fixée pour le procès des concernés.
Franck R.
Les taxis-brousse empruntant les routes nationales en ont marre des voleurs de bagages et ont pris une nouvelle mesure pour remédier à ce problème. Ainsi, depuis un moment, le porte-bagage, en plus des cordages, a été renforcé par des barbelés afin de protéger les biens des passagers.
« C’est une technique de débrouille, mais jusqu’ici, il s’est avéré efficace », selon l’un des chauffeurs de taxi-brousse au sein d’une coopérative. « Avec les barbelés, les bandits réfléchiront à deux fois avant de s’attaquer aux bagages. Cependant, les barrages de pierres et de tronc d’arbre restent inévitables et dangereux, surtout qu’ils sont posés au beau milieu de nulle part. Et même si l’on arrive à contacter les gendarmes, les bandits ont disparu depuis longtemps », a-t-il ajouté.
Actuellement, c’est sur la RN 6 (Antsiranana - Ambondromamy) et la RN 4 (Antananarivo - Mahajanga) qu’on a vu l’élaboration de cette technique. Effectivement, les bandits profitent du ralentissement des véhicules pour monter sur le porte-bagage. Ensuite, ils défont les cordes et jettent les valises et sacs des passagers pour récupérer les objets de valeur. Ce ralentissement est occasionné soit par le mauvais état de la route, soit par une pente raide.
Privilégier le système « Mobile money »
En outre, l’Agence des transports terrestres (ATT) a conseillé aux voyageurs de ne pas emporter une importante somme d’argent lors des déplacements sur les routes nationales. Il leur suggère ainsi d’utiliser autant que possible le transfert d’argent grâce au système « Mobile money ». « Le fait d’utiliser le "mobile banking" permet de ne pas s'exposer ni exposer les autres à l'insécurité », a indiqué l’ATT.
Cette déclaration fait suite à l’attaque d’un taxi-brousse sur la RN 10. Ce braquage a eu lieu au niveau de la localité de Betalaha, entre Andranovory et Vatolatsaka. Les assaillants ont réussi à dérober des objets précieux et des téléphones.
N.R.
Happy birthday to you ! Le Groupe SODIAT fête le 33 ème anniversaire de son existence. Joyeux anniversaire !
Trois décennies plus trois de combat au quotidien pour maintenir le rythme ettrois décennies plus trois pour garder le cap. Et trois décennies plus trois pour réussir et devenir l’une des entreprises malagasy leaders de l’économie nationale.
Ravatomanga Maminiaina, le fondateur du Groupe SODIAT, Président directeur général de son état, mérite une mention particulière quitte à malmener, tant soit peu, sa discrétion et son sens de l’humilité. En fait, l’homme est réputé pour la vertu du silence. Il ne parle jamais pour ne rien dire ! Et quand il intervient publiquement, tout le monde est tout ouï. C’est l’audimat ! Pour rappel, Ravatomanga Mamy a commencé en 1990 en créant sa société dénommée SODIAT et a loué un modeste immeuble pour servir de bureau à Ankadifotsy. Le sens des affaires, le sens noble s’entend, dont Ravatomanga Mamy fait preuve en témoigne. Il maitrise sur le bout du doigt la gestion des affaires qui contribua, dès le départ et avec la vitesse grand « V », à développer rapidement les activités. Très vite, il a dû déménager à Behoririka, pour la nécessité d’un espace plus large, et c’est là le début de l’envol. Trente-trois ans après, le désormais Groupe SODIAT engrange trente-trois sociétés. Une montée fulgurante et un « success story indéniable » à reconnaitre honnêtement ! Au passage, Ravatomanga Mamy considère les 4000 personnes qui font tourner la machine pour des collaborateurs. Mention spéciale !
Le choix de l’année de la célébration de l’anniversaire du Groupe SODIAT fait débat en sourdine. Pourquoi dirait-on quelque part ne pas fêter le « trentième » ou plus tard le « trente-cinquième » au lieu de choisir le « trente-troisième » ? D’emblée, il faut écarter catégoriquement toute approche ésotérique ou astrologique ayant un lien quelconque avec le chiffre « trente-trois ». Sans entrer dans les détails, dans le secret des dieux, au risque de divaguer et dire n’importe quoi, motivant le choix de 2023, il faut au moins évoquer une raison majeure, incontrôlable. En 2020, d’aucun n’ignore la terrible frappe de la Covid 19. Le moment pic de la pandémie. Une catastrophe planétaire qui met fatalement une croix à toutes activités publiques. Le confinement à 100 % auquel personne ne pouvait éviter.
Ensuite, faut-il souligner cette longévité exemplaire du Groupe SODIAT, trente-trois ans, sous la direction de son fondateur Ravatomanga Mamy. Pour un groupe de sociétés, la durée de vieen cours de chemin de trois décennies plus trois n’est pas évidente en soi. Par les temps qui courent notamment depuis les années 90 au cours desquelles des crises cycliques secouent le pays, il faut avoir une certaine expertise pour commander le « bateau » sinon le « Groupe » à travers les vagues sans perdre le cap. Mamy, pour les intimes, a su déjouer brillamment les mille et un pièges tendus par les jaloux voire les détracteurs. Les jaloux et les ennemis, il y en a toujours. Et en pagaille ! Devrait-on signaler que nous les Malagasy, du moins certains d’entre nous, ne supportent guère la réussite d’un concitoyen.
Joyeux anniversaire pour le Groupe SODIAT ! Honneur à Monsieur le PDG !
Ndrianaivo
Le ministère de l'Economie et des Finances de Madagascar poursuit sa politique de transparence en publiant la "Revue de Milieu d'Année" pour l'exercice 2023. Cette revue vise à offrir un aperçu synthétique de l'exécution budgétaire de l'Etat au cours des six premiers mois de l'année, permettant ainsi au public et aux parties prenantes de suivre de près l'évolution de la situation des Finances publiques malagasy. En effet, la loi de Finances de 2023 avait initialement prévu une croissance économique de 4,9%. Cette croissance devait être soutenue par diverses mesures, notamment la mise en œuvre d'investissements dans les secteurs productifs et sociaux, la réduction de la dépendance à l'importation, l'amélioration des infrastructures de transport et de communication, le développement de l'offre d'énergie, et la mise en vigueur du nouveau code minier pour attirer de nouveaux investisseurs. Cependant, la première moitié de 2023 a été marquée par des défis contextuels tels que la baisse de 769,4 milliards d'ariary de la base monétaire, une hausse de 4,9% de l'indice des prix à la consommation depuis le début de l'année, une diminution de 20% des exportations de biens, et une baisse des importations de 13,5%. Mais malgré ces défis, l'exécution budgétaire a connu une amélioration par rapport à l'année précédente. Au 30 juin, les recettes avaient atteint 3 701,8 milliards d'ariary, soit 40,2% de l'objectif annuel et une augmentation de 6,6% par rapport à la même période en 2022.
Progression des chiffres
La Direction générale des impôts a particulièrement performé avec un taux d'exécution de 119,34%, les recettes atteignant 484,1 milliards d'ariary contre une prévision de 405,7 milliards d'ariary. Les recettes douanières ont également augmenté, atteignant 1 682 milliards d'ariary par rapport à 1 547,5 milliards d'ariary à la même période en 2022. En ce qui concerne les dépenses, elles se sont élevées à 8 486,9 milliards d'ariary, correspondant à un taux d'engagement global de 55,2%. Les dépenses de fonctionnement ont été exécutées à un rythme sans précédent pour un premier semestre, avec un taux d'exécution de 60%. De plus, les dépenses d'investissement sur financement interne sont passées de 3% à 11% par rapport à la même période en 2022. Ce qui rend cette revue particulièrement instructive, c'est son analyse détaillée des dépenses de l'Etat, ventilées par rubrique, secteur, région et classification fonctionnelle. Cette approche permet de mettre en lumière les principales catégories de dépenses en fonction de leur nature, offrant ainsi une vision plus précise de l'allocation des ressources publiques. La réalisation de cette Revue de Milieu d'Année a été rendue possible grâce à la collaboration des départements internes et externes au ministère de l'Economie et des Finances, démontrant ainsi l'engagement continu du Gouvernement malagasy envers la transparence et la responsabilité financière. En somme, la Revue de Milieu d'Année 2023 souligne à la fois les défis et les réalisations de l'exécution budgétaire au cours des six premiers mois de l'année. Elle offre un aperçu précieux de la gestion des finances publiques à Madagascar, tout en mettant en avant les efforts du Gouvernement pour atteindre ses objectifs économiques et budgétaires pour l'ensemble de l'année 2023.
Hary Rakoto
Il y a 33 ans depuis que le Groupe SODIAT a vu le jour. Un anniversaire fêté comme cela se doit hier. Au menu, une fête au Palais des Sports et de la Culture de Mahamasina. L’événement s’est ouvert par le discours du Président directeur général du Groupe Maminiaina Ravatomanga, qui souligne que « de nombreuses étapes ont été franchies par l’entreprise depuis 1990 à aujourd’hui ».
Et lui de rappeler en effet qu’un long chemin a été fait en 33 ans. « Tout est parti du seul secteur d’activité : le transport, pour se développer dans plusieurs domaines, dont le tourisme, l’immobilier, les médias, la santé, l’exportation, le transport aérien, les travaux publics et la construction, le transit et d’autres domaines. Au départ, l’entreprise ne comptait que trois collaborateurs pour arriver à plus de 4 000 actuellement. A l’origine, la société louait un bureau à Ankadifotsy, pour s’étendre aujourd’hui dans plusieurs Régions, dont Analamanga, Vakinankaratra, Atsinanana, Boeny et Anosy », rappelle Maminiaina Ravatomanga.
Cette performance a été permise grâce à des collaborateurs fiables, soutient-il. Et de rajouter que les collaborateurs sont les fondations de la bâtisse, les pierres qui forment la grande famille SODIAT. Le succès de la société résulte aussi, selon ses dires, par la confiance. Une valeur qu’il appelle à renforcer pour permettre au Groupe de continuer à grandir.
Il appelle ainsi ses collaborateurs à le respecter mais ne pas avoir peur de lui. « Il ne doit y avoir aucune peur lorsque l’on fait son travail dans la droiture et lorsque l’on respecte la parole donnée. Le respect et la peur sont deux choses totalement différentes. Il ne faut pas avoir peur de moi. Nous devons nous respecter mais pas avoir peur l’un de l’autre », dit-il, s’adressant à ses collaborateurs.
Des distinctions honorifiques pour 270 collaborateurs
C’est pour les collaborateurs du Groupe que la journée d’hier a été consacrée. Une journée qui a été inoubliable pour plusieurs d’entre eux. En récompense pour leur ancienneté, leur loyauté au sein du Groupe, le PDG de SODIAT annonce en effet 6 mois de salaire pour les employés comptant plus de 25 ans d’exercice dans l’entreprise. L’équivalent de 4 mois de salaire sera reversé pour ceux qui affichent une longévité entre 20 et 25 ans, et 3 mois de salaire pour ceux entre 15 et 20 ans. L’ensemble du personnel bénéficiera de paniers garnis et d’un mois de salaire en plus, selon une autre annonce faite par le PDG du Groupe.
270 collaborateurs ont, par ailleurs, été élevés à divers grades dans le tableau de l’Ordre national malagasy, hier. La cérémonie a été honorée par la présence de madame le chancelier Donatella Rakotonarivo et de nombreux membres du Gouvernement. 6 collaborateurs ont ainsi été élevés au rang de commandeurs de l’Ordre national malagasy, 15 au rang d’officiers de l’Ordre national malagasy et 56 chevaliers de l’Ordre national malagasy. Par ailleurs, 19 collaborateurs ont été faits officiers de l’Ordre du mérite de Madagascar et 24 chevaliers de l’Ordre du mérite de Madagascar. Afin de récompenser les collaborateurs qui comptent respectivement 15 ans et 10 ans de bons et loyaux services dans le Groupe, 129 se sont vus remettre une médaille d’argent du travail et 221 ont reçu une médaille de bronze. Les membres du Groupe et leurs familles ont également pu assister en fin de journée à un spectacle animé par des artistes de la place.
Lalaina A.
Grâce à son talent irréprochable, Do B, le créateur d’harmonie et de mélodie, de son vrai nom Ronaldo Rasolofoarison, a reçu un mérite plus signifiant. En effet, il vient d’accrocher une nouvelle étiquette à son tableau de distinction, et non des moindres. Le Gouvernement, représenté par la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, l’a élevé au rang de Chevalier de l'Ordre des arts, des lettres et de la culture. La cérémonie y afférente s’est déroulée samedi dernier.
Do B a reçu cette distinction après avoir brillé au concours international « Beatbox Battle World Championship », organisé à Berlin (Allemagne). Il a remporté la première place dans la catégorie « Vocal scratch ».
« Le monde du "Beatbox" est un sujet culturel auquel beaucoup de Malagasy ne sont pas encore habitués, même s'il occupe déjà une place à l'étranger. Le ministère de la Communication et de la Culture est toujours prêt à soutenir les acteurs, sans exception, ce qui permettra d’améliorer la réputation de Madagascar dans les concours culturels au niveau international », a déclaré la ministre Lalatiana Rakotondrazafy.
Do B s’est affiché avec un air éblouissant au moment de recevoir sa gratification. Il n’a pas pu masquer une pointe d’émotion au moment de recevoir cette broche spéciale, sous les yeux de son public venu à son concert au centre culturel Ivokolo, Analakely. Cette consécration représente sa récompense après tant d’années de travail. Pour la petite histoire, le « Beatbox » est une pratique vocale née avec le hip-hop. Cette technique de percussion vocale est incluse dans la musique rap aux Etats-Unis dans les années 1970. Sa vocation première consistait à remplacer la boîte à rythme chez les groupes qui ne pouvaient pas s’en payer. Ainsi, l'artiste utilise uniquement sa voix pour produire des sons de batterie, de basse et d'autres effets sonores. Lors de ce Championnat international qui s’est déroulé en Allemagne, Do B était l’unique représentant de l’Afrique australe.
Si.R
Ntsay Louis Christian, Premier ministre, chef du Gouvernement collégial, assume ! De la fermeté assurée et de la détermination assumée, il imprime ses marques. Ntsay fait savoir à tous ceux ou celles qui veulent l’entendre qu’il entend achever, en « beauté », la mission que lui-même et le Gouvernement collégial qu’il dirige, selon la Constitution, sont tenus d’exécuter à terme, à savoir la tenue de l’élection présidentielle le 9 novembre et le 20 décembre, le cas échéant, pour le second tour. Et qu’au final, Madagasikara aura un nouveau Président de la République élu en janvier 2024.
Rappelons que ce n’est pas la première que cet homme de poigne de 62 ans, âge révolu, tient les rênes du pouvoir pour conduire le pays vers l’élection présidentielle. En juin 2018, Ntsay Louis Christian a été nommé Premier ministre, chef d’un Gouvernement dit de « consensus » dont la mission principale consiste à organiser l’élection pour désigner le nouveau Président de la République. Ntsay et le Gouvernement de consensus qu’il a dirigé ont exécuté avec brio la tâche. En janvier 2019, le pays avait un nouveau Président élu selon la règle de l’art respectant les normes et les fondamentaux de la démocratie. En tout cas, c’est la première fois dans les annales de la République Malagasy qu’une alternance démocratique a pu avoir lieu.
Ceci étant, l’homme, cet économiste de formation et ancien fonctionnaire international, à qui revient la tâche aussi complexe que délicate de diriger le pays vers le crucial scrutin de novembre n’est pas un novice en la matière. Ntsay Christian est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, « the right man in the right place » ! Il est aguerri dans ce genre de mission difficile sinon spéciale.
A l’approche de novembre, la classe politique s’excite. De la fièvre voire de l’effervescence agitent le pays. Au fur et à mesure où la date de 9 novembre se précise, la température monte ! Les états-majors des treize candidats admis officiellement à parcourir sont déjà à pied d’œuvre. Les uns pour préparer sérieusement l’atteinte de l’objectif déclaré c’est-à-dire gagner la bataille : être élu ! On finalise l’élaboration du programme de société à présenter au moment de la campagne. On peaufine les stratégies dont l’objectif final sera de convaincre les Malagasy sur le bien-fondé du programme économique et social soumis de telle sorte que les citoyens électeurs créditent leur choix.
D’autres s’amusent au jeu dangereux. Les dix prétendants regroupés au sein du Collectif des candidats jouent autrement. Ils remettent tout en cause et dénoncent ce qu’ils considèrent d’irrecevable à la candidature de Rajoelina Andry Nirina, de par sa nationalité française en se basant, à tort ou à raison, sur l’Art 46 de la Constitution. Et ils ne veulent rien savoir ! Les Ravalo et Rajao et compagnie contestent, avec virulence et même avec animosité, la décision de la HCC d’avoir remis la clef du pouvoir à un Gouvernement collégial après que le président du Sénat renonce. Les « dix » dénoncent ce qu’ils appellent d’un micmac au sommet de l’Etat. Tout compte fait, soutenu par les caciques de l’Opposition le Collectif mise sur le report du vote de novembre.
Déterminé, le Premier ministre mènera le bateau à bon port.
Les soutiens au Président candidat Andry Rajoelina en rangs serrés. La naissance officielle de l’«Union pro Andry Rajoelina»(UPAR), coalition formée d’élus, de notables, de raiamandreny ainsi que de membres de diverses associations soutenant la candidature du Président sortant à sa réélection en novembre prochain, a été annoncée, hier au Centre de conférence internationale d’Ivato.
Parmi les figures notables au sein de cette nouvelle coalition politique, l’on peut citer Lalatiana Ravolomomanana, conseillère municipale à la Commune urbaine d’Antananarivo ; Pety Rakotoniaina, le maire de la Commune Urbaine de Fianarantsoa ; les anciens ministres Rina Andriamandavy VII, Virapin Ramamonjisoa, Paul Rabary, Jean de Dieu Maharante ou encore le député Ambovombe Milavonjy Andriasy Philobert lesquels ont pris la parole à la tribune.
« De nombreux objectifs ont été fixés. Nombreux n’ont pas encore été atteints et attendent. Et c’est pour cette raison que nous sommes réunis ici aujourd’hui. Il (le Président Rajoelina) a besoin d’un nouveau mandat. Les travaux débutés doivent être poursuivis. Cela nécessite une solidarité de la part de nous ses soutiens. Nous devons travailler et nous ouvrir encore plus. Notre objectif commun est de soutenir notre candidat », a déclaré le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, du haut de la tribune.
Les membres de cette plateforme politique affirment ainsi être conscients que ces cinq dernières années n’ont pas été faciles compte tenu des circonstances défavorables à l’échelle internationale qu’au niveau national. Mais qu’en dépit de la conjoncture, le pouvoir, avec à sa tête le Président Andry Rajoelina, a tenu la barre droite. Ainsi durant ce mandat, des réalisations concrètes ont pu être matérialisées, notamment en matière de construction d’infrastructures de proximité.
Ces réalisations ont en effet été faites « en seulement 2 ou 3 ans de travail, ce qui laisse augurer de ce que le Président Rajoelina dispose de cinq ans plein», opine Virapin Ramamonjisoa, président du parti Virapin Group. L’ancien ministre originaire du Sud du pays qui se dit prêt à apporter son soutien à la campagne du Président sortant à Fianarantsoa et Toliara, fustige par ailleurs le discours de certains candidats qui mettent en avant la cause côtière.
Contrepoids
« Il est aisé de critiquer, mais difficile de réaliser », soutient pour sa part l’ancien membre du Gouvernement sous le précédent mandat, Paul Rabary, président du parti Ny Fireneko, qui souligne la volonté du Président candidat à avancer et à travailler pour les générations futures, raison de son soutien. Penjy Randrianarisoa, maire d’Ivato, commune hôte de cette cérémonie de lancement, dont la présence a fait l’objet de beaucoup de commentaires car étant élu sous la bannière du TIM donc de l’Opposition à Rajoelina, a tenu à rappeler l’importance de la solidarité durant son discours.
Cette présentation de l’UPAR intervient deux semaines après la publication de la liste officielle des candidats à l’élection présidentielle et à un peu moins d’un mois et demi du premier tour du scrutin. Elle arrive également à un moment où un collectif de candidats tire à boulets rouges contre le candidat Rajoelina, la HCC et la CENI, en particulier, et sur le processus électoral en général. L’UPAR se dresse quelque part comme un contrepoids à ces prétendants à Iavoloha.
La coalition qui estime que la stabilité, que ce soit sur le plan économique ou politique, constitue la seule voie qui mène vers une émergence de notre « Taninjanaka ». Et que par ailleurs « l’éternel retour en arrière ne fera nullement avancer ». Une coalition amenée par ailleurs à prendre plus de poids. Un appel est en effet lancé aux concitoyens, aux membres des partis, associations et simples citoyens, ici ou ailleurs (la diaspora), à se joindre au mouvement et à se donner les mains et à contribuer de manière efficace au développement de notre pays.
La Rédaction