Ces activités, tant qu'elles ne violent pas d'autres lois en vigueur – telles que celles portant sur les rassemblements, l’ordre public ou la neutralité des institutions publiques – ne posent pas de problème majeur. Faut-il en effet rappeler qu’aucune loi spécifique ne régit cette phase communément appelée précampagne électorale. Il est ainsi difficile de trancher de manière définitive sur la légalité ou l’illégalité des activités des candidats.
Le rapporteur général a également réagi face aux critiques pointant l’inertie de la CENI concernant certains comportements de candidats, affirmant que la commission n’est pas restée passive. Il a précisé que la CENI intervient en appelant directement les candidats concernés, le cas échéant, pour leur rappeler l'importance d’une conduite
respectueuse des règles, dans le but de garantir le bon déroulement des élections.
Dans un autre registre, Soava Andriamarotafika a également abordé la question des imprimés sensibles nécessaires pour les élections à venir. Selon ses informations, ces imprimés arriveront ce jour, en soirée, à l’aéroport d’Ivato. Initialement prévus pour arriver avant-hier, ces documents avaient été retardés en raison de l’annulation du vol. La CENI a tenu à souligner que ces retards ne relèvent pas de sa responsabilité.
Il convient de rappeler que le président de la CENI, Dama Arsène Andrianarisedo, était arrivé à l’aéroport d’Ivato le 23 octobre dernier, en provenance d’Afrique du Sud, dans le cadre d'une mission visant à superviser l’impression des imprimés sensibles, notamment les bulletins de vote et les procès-verbaux. Ces documents seront essentiels pour la bonne organisation des élections municipales et communales qui se dérouleront dans les prochaines semaines.
La Rédaction