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Terminus !

Publié le dimanche, 18 septembre 2022

Arrêt final, tout le monde descend y compris le conducteur ! Le mandat des membres du Conseil du Fampihavanana Malagasy (CFM) touche à sa fin. Le Gouvernement, au cours du Conseil des ministres du mercredi dernier, a pris acte de la fin de ce « voyage » qui divise.

 

Matin, midi, soir, les valses des charrettes à bras transportant du mobilier à déménager se font de plus en plus fréquentes à chaque coin des quartiers de la Capitale. Un phénomène qui est presque devenu une habitude pour la plupart des Tananariviens avec les coûts des loyers immobiliers qui ne cessent d’augmenter de jour en jour. La hausse des loyers pèse lourdement sur le budget des ménages, en particulier les plus jeunes d’entre eux. Elle réduit leur pouvoir d’achat alors que les salaires n’augmentent guère. Ce phénomène est connu. L’argent des loyers n’est pas perdu pour tout le monde : c’est un revenu pour les propriétaires bailleurs.

« Legend Never Dies ». C’est avec ce slogan que le groupe « The Jackson Boys » a fait revivre le « King of Pop » Michael Jackson dans la salle du CCEsca Antanimena, hier en l’espace de quelques heures de scène. C’est dans une salle pleine comme un œuf que les jeunes artistes ont dansé les tubes du roi de la pop dans une mise en scène et des décors époustouflants, ainsi que des sons et lumières bien adaptés au show.  Ils ont même porté les mêmes accoutrements que Michael Jackson portait de son vivant lors du grand concert de la mi-temps du « Super-Bowl » à Los Angeles (Etats-Unis) ou durant le « Dangerous World Tour », ou comme dans les maquettes de ses albums.

 

Carburant mélangé - Un réseau à démanteler

Publié le dimanche, 18 septembre 2022

La qualité du carburant importé par Madagascar n’a pas changé. Et ce en dépit de la hausse des prix de ceux-ci. Tels sont les propos d’une source qui veut garder son anonymat mais fiable, concernant la qualité du carburant dans la Grande-île. Une manière pour cette source de répondre à certaines suspicions de clients sur la qualité du carburant a Madagascar dernièrement. En effet depuis plusieurs semaines maintenant, des clients se plaignent, assurant que le carburant versé dans leurs véhicules semble être plus rapidement consommé qu’auparavant. Après moult réflexion, la piste du mauvais carburant est la plus fréquemment évoquée par ces clients.

 

Daniela, tel est le nom de la fille âgée d’à peu près 10 ans, découverte par le fokonolona à Ambohimalaza, District de Port-Bergé. Elle a été trouvée dans un sac de riz, hier aux environs de 5 h du matin. Personne ne la connaît dans le village, mais la petite a livré quelques informations lors de son interrogation, dont son prénom et le lieu d’habitation de ses parents. Ces derniers résident à Fianarantsoa, selon ses dires. Aussi, la fillette ne se rappelle pas non plus comment elle arrivée à Port- Bergé. Encore traumatisée, les enquêteurs ne l’ont pas forcée à répondre à de nombreuses questions et l’ont laissée se reposer afin qu’elle reprenne ses esprits.

 

LA UNE DU 19 SEPTEMBRE 2022

Publié le dimanche, 18 septembre 2022

La une du 16 septembre 2022

Publié le jeudi, 15 septembre 2022

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 15 septembre 2022


Vendredi 16 septembre
Benny, Bebey et Nini
Les trois amis de scène Benny, Bebey et Nini Kolibera sont de nouveau réunis pour animer un vendredi joli qui s'annonce déjà prometteur dans le vieux carré de Behoririka. Avec eux, l’ambiance ne peut être qu’exceptionnelle. Ce ne sont pas les irréductibles du groupe « Lôlô sy ny tariny » qui diront le contraire. Ils vont à nouveau embarquer le public dans un show inédit, ce soir à partir de 20h 30 au Piment Café. Comme au bon vieux temps, Benny et sa bande vont replonger leurs inconditionnels dans les années ’70. Le folksong, le blues, le bà gasy, le country seront à l'honneur par le biais d'un riche répertoire de chansons populaires dont « FIBATA », « Dimbaka avy any Nazareta », « Tablier manga », « Raha mankany ialahy », « Lemizo ».
Marion
La salle du Bonara Be 67 Ha est réputée pour accueillir à chaque fin de semaine des artistes ou groupes qui excellent dans le genre de musique « tropicale ». Cette-fois-ci, ce sera une star de R’n’B et de variété qui se chargera d’animer les noctambules de ce quartier populaire de 67 Ha. Il s’agit de Marion, l’un des artistes préférés de la jeune génération. Le chanteur promet un show de pure folie avec la reprise de ses plus grands succès, entre autres « Sexy love », « Azafady », « Feno anao »,… Avis aux fêtards ! Les premières notes résonneront à partir de 20 heures.  
Tolo-tanana « Ninie Donia »
La chanteuse NInie Donia est actuellement clouée au lit à l’hôpital. Atteinte d’une maladie dont le public ignore pour le moment, elle doit encore poursuivre des traitements qui nécessitent des moyens financiers importants. A cet effet, plusieurs artistes se sont mobilisés pour donner des concerts afin de récolter des fonds en sa faveur. Ce soir, un concert intitulé « Tolo-tanana ho an’i Ninie Donia » se déroulera dans l’antre du Jao’s Pub Ambohipo. Une soirée animée par des grosses pointures des chansons tropicales malagasy, à l’instar de Eusébia Jaojoby, Mamibe, Suzannah, Silange Kilalaky, Elye Cynthia, Stella Afro, Adrien Kilalaky, Carlito, Nhodas, Papouzy et Dhalia Saramba.
Mbola Talenta
Il se produit souvent avec des artistes ou des jeunes talents. Mais cette fois-ci, ce ne sera pas le cas. Mbola Talenta va effectuer un show en solo ce soir à partir de 19h 30 au restaurant Annexe Le Zoma sis à Antaninandro. Avec lui, armé de sa guitare, il va reprendre quelques répertoires du genre « folk songs » malagasy. Le chanteur interprètera également d’autres titres qu’il affectionne particulièrement. Des chansons classées « kalon’ny fahiny », ainsi que du jazz, de la « country music »…, sans oublier ses propres compositions. En tout cas, avec lui, la monotonie ne sera pas au rendez-vous. Une soirée à ne pas rater sous aucun prétexte !
Ambondrona
Après avoir effectué une tournée européenne dans le cadre de la célébration des 20 années de scène du groupe Ambondrona, Kix et sa bande sont de retour au pays. Aussitôt que prévu, ils ont décidé d’entamer un petit concert « After Work » ce soir à partir de 19 heures à l’Ibis Hôtel Ankorondrano. Les membres du groupe, tous réunis, sont impatients d'affronter le public tananarivien lors de ce rendez-vous dominical prometteur. Il s’agira d’un spectacle exceptionnel, de grande envergure et qui promet d’être aussi mémorable que les précédents.
Dimanche 18 septembre
« The Jackson Boys »
Mandresy et ses jeunes danseurs ont attendu ce moment depuis longtemps. Après un moment de longues préparations et d’attentes, les « Jackson Boys » disposeront enfin d’une grande scène pour se produire. A travers un show co-organisé par Ivenco, le temps d’un dimanche après-midi, la troupe de « The Jackson Boys » fera revivre le « King of Pop » Michael Jackson sur la scène du CCEsca Antanimena. Le rendez-vous est donné pour ce dimanche  à partir de 15 heures. Munis de leurs talents, ces jeunes danseurs dansent les tubes de Michael Jackson avec les mêmes accoutrements du roi de la pop. Sur scène, Mandresy et ses camarades danseurs se mettront de nouveau dans la peau de la légende Michael Jackson pour donner un spectacle exceptionnel. Ils vont faire vibrer le public en réalisant sur scène les plus beaux pas de danse de la star regrettée. Et pour donner plus de sensation à ce show exceptionnel, Mandresy, le leader du groupe, interprètera les chansons du roi de la pop. Des morceaux à fredonner avec des spectateurs qui, sans aucun doute, viendront en masse. Avec ce concert baptisé « Legend Never Dies », ces jeunes artistes vont rendre un bel hommage à l’artiste disparu.
« La Famille Show »
Le grand rendez-vous des fans de la musique urbaine. Platonik Prod, en collaboration avec World Cola, concocte un concert explosif qui réunira quatre chanteurs populaires de la musique actuelle. « La Famille Show », c’est le nom de l’événement qui promet de réjouir les jeunes mélomanes de la capitale, le temps d’un dimanche après-midi. Mr Sayda, Tsota, Malm et Nael se chargeront de chauffer l’ambiance. Il s’agit d’une myriade de jeunes chanteurs du moment pour faire vibrer les tympans du public jeune, ceux des moins jeunes et même ceux qui sont nés avant cette nouvelle époque. Ce spectacle intitulé « Urban Vibes » qui aura lieu ce dimanche à partir de 15h à Antsahamanitra, permettra ainsi de réunir toutes les générations, le temps d’un grand concert de musique et de fête.
Si.R



Il fallait s’y attendre ! L’élection des nouveaux membres du Conseil d’administration (CA) a déclenché la bombe à retardement au niveau de l’Eglise Jesosy Mamonjy. Après de multiples affrontements entre les deux parties antagonistes et le renvoi de l’affaire devant le Tribunal, la division règne au sein de cette Eglise. En effet, celle d’Ankorondrano et de 67 Ha se sont séparées. L’équipe des pasteurs Léopold, Tsiry et Franco ont installé un autre siège au 67 Ha. Ils ont même envisagé d’organiser une convention de 4 jours, notamment du 15 au 18 septembre. D’après les fidèles ainsi que ceux qui ont été renvoyés d’Ankorondrano, c’est mieux ainsi si cette mesure pourrait résoudre le conflit qui persiste au sein de cette église. « Le désaccord ne s’arrêtera jamais, tant que les nouveaux membres du CA sont encore là. Les deux parties maintiennent leur position et n’arrivent pas à trouver un consensus. Nous avons demandé l’annulation de ces résultats et l’organisation d’une autre élection au niveau du Conseil d’Etat, mais nous n’avons pas obtenu gain de cause », soutient un membre de l’église située au 67 Ha. Or, ces membres du Conseil d’administration ont avancé que durant les cultes, ils sont victimes d’une discrimination. « Une sélection des fidèles s’opère à l’entrée lors de chaque culte. La troupe du pasteur Léopold ne peut pas franchir la porte de cette église pour le moment. D’ailleurs, les fidèles se connaissent déjà », poursuit-il. Pour le moment, les autres fidèles de cette église n’ont pas encore mâché leurs mots en affirmant leur position.
Au début de ce mois, le président du CA, le pasteur Raymond Randrianantoandro a déjà choisi et présenté officiellement ses collègues qui vont assurer les affaires internes au siège de l’église située à Ankorondrano, outre la mise en place de 9 départements. Quant au bureau du collège des pasteurs, il ne cesse de solliciter la réconciliation entre les deux camps qui s’opposent puisque la querelle ne mène à rien pour sauvegarder la paix au niveau de cette église, ainsi que pour préserver la foi des fidèles.
Depuis la naissance de l’association cultuelle Jesosy Mamonjy en 1963, c’est la troisième fois qu’une scission s’opère au sein de cette Eglise. La première a eu lieu peu de temps après le décès du fondateur, le révérend Mounir Aziz Daoud en 2004. Un pasteur a désormais pris le règne d’une Eglise qu’il a nommée « Eglise pentecôtiste Jesosy Mamonjy Ambohipo ».
En rappel, ce conflit a commencé après le décès du pasteur Ratafy Léon, ancien président du Conseil d’administration, l’année dernière. Comme l’a stipulé le statut de cette Eglise, le vice-président, qui n’est autre que le pasteur Raymond, devra assurer l’intérim. Malheureusement, d’autres pasteurs ont contesté cette décision. En raison des affrontements entre fidèles et pasteurs, l’église située à Ankorondrano a été fermée pendant quelques mois.
Il faut savoir que l’organisation d’une élection a été le fruit d’un dialogue entre les deux parties. Mais au final, ce n’est que le début d’une guerre sans fin entre les membres. Le camp adverse accuse le nouveau président, le pasteur Raymond Randrianatoandro et consorts d’une fraude durant la période électorale. De l’autre côté, l’équipe de ce dernier persiste et signe que les résultats de cette élection sont déjà officiels. 
Recueillis par Anatra R.






Au beau fixe 

Publié le jeudi, 15 septembre 2022

Qui dit que Madagasikara et les Institutions de Bretton Woods sont en froid ? Osez croire que le torchon brûle entre les deux, c’est faire preuve de mauvaise foi, voire un grave procès d’intention.
Certes, dans les relations avec les bailleurs de fonds, il existe en permanence des séances de débat et des questionnements parfois houleuses auxquelles les responsables du Gouvernement s’évertuent à donner des explications capables de satisfaire les conditions exigées et voulues par les bailleurs. L’accord de financement d’où qu’il vienne ne s’obtient pas à la légère !
Le Conseil d’administration du FMI approuve le décaissement de 31,2 millions de dollars au profit de l’Etat malagasy. En dépit d’une attente apparemment longue, les membres de l’instance suprême du Fonds donnent le feu vert à l’octroi de la troisième tranche prévue dans le programme de la « Facilité élargie de crédit » (FEC) d’un montant global de 312,4 millions de dollars s’étalant sur quarante mois à compter du 12 février 2021. L’accord a été assorti d’une évaluation mitigée suivant le dernier rapport de la mission confiée à Fréderic Lambert du 18 mai au 1er juin basée sur les critères de performance des responsables malagasy selon les dires de Mokthar Benlamine, nouveau représentant résident du FMI à Madagasikara. De toute manière, l’accord de décaissement signifie que l’Etat malagasy jouit toujours de la confiance des partenaires financiers à commencer par ceux de Washington.
Les acteurs politiques évoluant dans la sphère de l’Opposition scrutent discrètement de loin et attendent avec impatience le verdict du CA du FMI. Le temps relativement long, mis par l’instance dirigeante du FMI pour enfin faire savoir sa décision, alimente quelque part le débat sous la trappe. Certains ont déjà devancé Washington et anticipent un refus sinon un délai supplémentaire avant la décision. Un improbable rejet du CA du FMI aurait fait le … bonheur des cadors de l’Opposition. On comprend bien leur « déception » quand la décision de Washington est tombée par le biais du représentant résident du Fonds à Madagasikara en présence de la ministre de l’Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison et du gouverneur de la Banque centrale Henri Rabarijohn.
Compte tenu du rôle primordial des institutions de Bretton Woods sur le mécanisme de la finance mondiale, un éventuel rejet de décaissement de cette quatrième tranche dans le cadre de la FEC provoque un effet désastreux sur l’économie nationale.
L’on sait que le FMI gère le système du financement public entre les institutions de Washington et les Etats membres. Tandis que la Banque mondiale gère le flux des capitaux privés, bilatéraux ou multilatéraux entre Washington et les Etats membres ou directement avec les partenaires financiers.
Ainsi, un refus du FMI signifie blocage à des autres opportunités de financement. En d’autres termes, l’accord de Bretton Woods se présente comme le « sésame » pour d’autres partenariats.
Malgré la difficulté causée par un contexte national et international compliqué, le Gouvernement malagasy parvient à s’en sortir. Il faut dire que réussir à satisfaire les exigences de Bretton Woods n’est pas de toute évidence.
Gestion rigoureuse ! Gouvernance transparente ! Tels sont, entre autres, les critères de performance exigés par le FMI à défaut de quoi on ne peut pas prétendre à un éventuel octroi de financement.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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