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Eté 2022 - Nouvel arrivage chez Baolai

Publié le mercredi, 14 septembre 2022

En cette période de l’année, le domaine de l’électroménager est très prisé par les ménages malagasy. Dans ce contexte, la Société « Baolai » renouvelle son offre. « Pour faire face à la prochaine saison chaude, un nouvel arrivage de réfrigérateurs, congélateurs et des climatiseurs de toutes sortes de marque ‘‘Hisense’’ est déjà disponible chez nous.

Vérité des prix. Malgré la hausse récente du carburant, le prix affiché à la pompe est toujours en deça du prix réel auquel les usagers devraient acheter du gasoil, de l’essence ou encore du pétrole pour que l’Etat puisse se délester des compensations financières envers les pétroliers. A l’occasion de l’annonce du décaissement de financement par le Fonds monétaire international à Ambatonakanga, avant-hier, le sujet épineux du carburant a été abordé et par la ministre de l’Economie Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison ainsi que Mokhtar Benlamine, le représentant du FMI à Madagascar.

25 août 2017 – 25 août 2022. Le décret de nomination des membres du Conseil du Fampihavanana Malagasy ou CFM est déjà expiré. Par la même occasion, le mandat de 5 ans qui a débuté à la date de leur prestation de serment, le 13 septembre 2017, a officiellement pris fin avant-hier. Cela sonne la fin de mandat pour le président de cette institution, Maka Alphonse et son équipe composée de représentants des 22 Régions.

Ampanihy Andrefana - Des Chinois indélicats

Publié le mercredi, 14 septembre 2022

Persona non grata. Des Chinois présents dans le District d'Ampanihy Andrefana le sont aux yeux de la population locale. Ces étrangers investissent dans la culture d'algues sur le littoral au niveau du Fokontany d'Ambohibola dans la Commune rurale d'Androka. Des mécontents leur ont donné jusqu'au 4 octobre prochain pour quitter le lieu. Des responsables locaux sont en guerre entre eux à cause de ces investisseurs.

La une du 15 septembre 2022

Publié le mercredi, 14 septembre 2022

La une du 14 septembre 2022

Publié le mardi, 13 septembre 2022

Quid de la paternité ?

Publié le mardi, 13 septembre 2022

L’inauguration en grande pompe, aux allures d’une véritable fête populaire, de la RN 6A reliant Ambilobe à Vohémar par le couple présidentiel, crée des vagues et des remous. Et pour cause, la question de paternité des travaux effectués.
La lutte pour revendiquer la paternité de tel acte, de telle réalisation devient virale dans le pays. Elle déchaine des réactions et ravive des rancœurs. Les barons du HVM, anciens tenants du pouvoir, en particulier l’ancien Chef d’Etat et l’ancien président du Sénat, montent au créneau et fustigent les dirigeants en place, le Président Rajoelina en personne. Ils accusent de « voler » la paternité de tel acte.
En juin, quand Rajoelina inaugura la « Rocade de l’Est », allant d’Andranobevava au By-pass (Amoronankona), le camp de Rajaonarimampianina criait au scandale. Les propos tenus par le locataire d’Iavoloha au cours de son discours insinuant que le régime Orange soit à l’origine et à la finalisation des travaux provoquent le tollé général du côté des « cravates bleues ».
A Ambilobe, lors de son intervention, le Chef de l’Etat Rajoelina fait savoir que la réhabilitation des 151 km de la route Ambilobe – Vohémar entre entièrement dans le cadre des réalisations et de la concrétisation de son régime à travers le Velirano. Et la réplique immédiate des anciens du pouvoir, avec en tête Rajaonarimampianina: Ils revendiquent la paternité totale de l’œuvre. Ils taxent l’équipe actuelle au pouvoir de « menteurs » sinon des « voleurs » de … casquette. Stupide bataille entre HVM et TGV ! Plus exactement, de vaines frondes tirées par les losers ! Des attaques en règle contre Rajoelina et compagnie.
Au-delà de ce cafouillage, il importe de mettre en exergue le déficit du principe de la continuité de l’Etat. Il arrive que celui qui commence un chantier ne soit pas forcément celui qui va le conduire à terme. Et cela, au nom de l’alternance, le pilier de la démocratie.
La continuité de l’Etat est un concept difficilement accepté par les politiques. Dans un pays en quête d’une identité, comme c’est le cas dans la plupart des Etats du continent noir, on éprouve une difficulté de continuer l’action entamée par ces prédécesseurs tout comme on n’accepte pas que les autres finissent les travaux entamés et qu’ils signent à leur nom. On préfère ouvrir un nouveau chapitre au lieu de continuer et finaliser ce qui a été ébauché. Et c’est l’éternel départ à zéro dans les départements ministériels.
Au ministère de l’Education nationale, à chaque changement de régime et qu’un nouveau patron débarque, un nouveau programme s’élabore.  C’est l’éternel recommencement ! Dans d’autres ministères, le nouveau régime est synonyme de nouveau code. Nouveau code d’investissement ! Nouveau code minier ! Etc. On abandonne l’ancien sans qu’on ait en main un nouveau, prêt à être utilisé.
Si les cadors du HVM s’en offusquent, qu’ils mordent leur petit doigt. La faute à personne sauf à eux-mêmes s’ils n’ont pas pu finaliser ce qu’ils ont commencé. Ils ne pourront jamais imputer à d’autres leur déroute en 2018. Quand on quitte en cours de chemin, d’autres vont finir ce qu’on a entamé. Inutile de revendiquer la paternité quand on a été mis à la porte sinon botté en touche. Evidemment, d’autres vont relayer et marqueront des buts. C’est la règle du jeu.
Ndrianaivo


« Malgré un constat mitigé », la Grande île a tout de même pu obtenir le décaissement de 31,9 millions de dollars de la part du FMI, a annoncé hier Mokhtar Benlamine, représentant du fonds monétaire international. Cette somme correspond à la troisième tranche du financement dans le cadre de la Facilité élargie de crédit approuvée par le conseil d'administration du Fonds monétaire international pour la couverture des besoins de financement du pays. « La performance de Madagascar dans le cadre du programme appuyé par le FMI a été globalement satisfaisante, malgré les retards dans les réformes structurelles et un environnement extérieur difficile. La poursuite de politiques prudentes et une attitude plus proactive pour soutenir la performance structurelle sont nécessaires pour maintenir la stabilité macroéconomique, stimuler l'investissement et aider à atteindre une croissance plus durable et inclusive », expliquait le FMI. Ainsi, l’amélioration de l'exécution du budget est essentielle pour accroître l'efficacité de la politique budgétaire et atteindre les objectifs du programme. Dans le contexte actuel de hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant, il est particulièrement important d'augmenter l'exécution des dépenses sociales et de mettre en place des filets de sécurité plus solides pour protéger les plus vulnérables. De ce fait, les autorités sont encouragées à poursuivre leurs efforts pour améliorer la transparence budgétaire et renforcer la responsabilité, notamment par une application plus efficace du cadre juridique de lutte contre la corruption. Afin de renforcer les contrôles a posteriori des finances publiques, la Cour des comptes bénéficie d'un accès complet en tant que contrôleur aux systèmes d'information du ministère des Finances. Parallèlement, la Banque centrale continue d'améliorer son cadre de politique monétaire et devrait se tenir prête à relever encore les taux d'intérêt pour contenir les pressions inflationnistes.
Hary Rakoto



Environ 600 personnes par jour sont prises en charge au niveau du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) sis à Ampefiloha. Certainement, beaucoup de patients nécessitent une ambulance. Pourtant, l’établissement ne dispose que de deux véhicules destinés à cet effet. Sur ce, la majorité des malades ont recours à d’autres moyens de transport comme le taxi et une ambulance privée. Pour ceux qui sont dans le grand  besoin, ils sont contraints de contacter les services privés dont le coût est exorbitant, selon leur explication. « Mon père a été victime d’un AVC et son état est très inquiétant. Nous avons contacté deux établissements publics, mais ils nous ont tous répondu qu’aucune ambulance n’est disponible. Nous avons recours à une ambulance privée, malgré un tarif très élevé », soutient Lanto. Lui de poursuivre que contrairement à ce que beaucoup pensent, l’ambulance s’avère d’une grande importance pour sauver des vies. D’une part, les agents peuvent donner un soin d’urgence et de l’autre, il est plus facile de transporter les malades malgré les embouteillages qui sévissent dans le centre-ville.
Pour l’HJRA, le coût d’une ambulance est de 20.000 ariary. Cependant, il est difficile de contacter le service, vu le nombre insuffisant des véhicules pour répondre aux besoins de la population. Afin de permettre à cet établissement hospitalier de répondre à ce défi, le Gouvernement du Japon lui a octroyé une enveloppe de 64.037 euros pour l’acquisition de 3 ambulances recyclées. Ces véhicules ont subi des entretiens minutieux et s’avérant nécessaires avant de quitter le Japon. Ils sont aujourd’hui remis en très bon état et dotés d’équipements médicaux nécessaires pour permettre de fournir une assistance médicale immédiate aux patients, à partir de l’endroit où ils sont récupérés jusqu’à leur arrivée à l’hôpital. Les équipements dans chaque ambulance varient d’un véhicule à un autre, et ce, en fonction de leur spécificité. Cet appui entre dans le cadre du programme de coopération japonaise, intitulé « Dons aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine ».
Anatra R.


JIRAMA - 800 milliards d'Ar à payer aux pétroliers

Publié le mardi, 13 septembre 2022


Loin du compte. L’encours de la dette de la compagnie nationale d’eau et d’électricité remonterait à cette somme astronomique, selon la ministre de l’Economie et des Finances, hier à Ambatonakanga à l’occasion d’une rencontre avec le représentant du Fonds monétaire international (FMI), Mokhtar Benlamine  et le gouverneur de la Banque centrale (BFM), Henri Rabarijohn dans le cadre de l’annonce de l’approbation du décaissement de la troisième tranche du financement portant sur la Facilité élargie de crédit (FEC). « Il est à préciser que les passifs de l’Etat envers les pétroliers sont à dissocier des dettes de la JIRAMA envers ses fournisseurs. D’après les autorités, la mauvaise gestion serait à l’origine de la situation catastrophique dans laquelle se trouve ainsi cette entreprise, causant par ailleurs une dégradation totale de ses services. Les consommateurs en paient actuellement les prix forts, avec les nombreuses coupures qui deviennent leur pain quotidien. Cependant, l’importance des services fournis par la compagnie pour les usagers est telle que la JIRAMA devra encore bénéficier des subventions dans les prochaines lois de Finances malgré tout », explique la ministre de l’Economie. D’ailleurs, la compagnie nationale d’eau et d’électricité a encore pu bénéficier de cette subvention étatique à hauteur de 120 milliards d’ariary dans la LFI 2022 malgré la réticence des bailleurs à ce sujet. Réticence ayant donné naissance à la mise en place de la nouvelle tarification « Optima » de la JIRAMA.
Equilibre financier
En effet, les bailleurs traditionnels comme le FMI ou encore la Banque mondiale ont insisté sur la nécessité de cette nouvelle tarification de manière à combler le gap de la dette autant que possible. Pour rappel, le tarif Optima consiste en une baisse tarifaire jusqu’à 15% du prix de l’électricité, notamment pour les abonnés qui consomment moins d’électricité mais toutefois une hausse relative pour les grands consommateurs. Le prix par KW étant revu à la hausse au-delà d’un certain seuil de consommation. Quatre tarifs sont proposés ainsi : le tarif social, économique, confort et super confort. L’application de cette tarification devrait alors contribuer à redresser l’équilibre financier et opérationnel de la JIRAMA, améliorer la qualité des services de fourniture de l’électricité, rétablir l’équité sociale et élargir l’accès d’un plus grand nombre de Malagasy à l’électricité. Ainsi, avec le tarif Optima, 77% des clients de la JIRAMA, faisant tous partie de la classe moyenne et des classes défavorisées, verront leurs factures d’électricité baisser. Les ménages vulnérables, représentant un tiers des clients de la JIRAMA, pourront avec ce nouveau tarif bénéficier d’une baisse allant jusqu’à -80% de leurs factures d’électricité. 18% des clients auront une hausse modérée (jusqu’à 25%) et uniquement 7% des usagers de la JIRAMA, ce qui correspond à moins de 1% de la population malagasy, verront une augmentation de plus de 25%. Malgré cette baisse de facture pour 77% des clients de la JIRAMA, le tarif Optima permettra d’augmenter les recettes de la compagnie à hauteur de 95 milliards d’ariary par an selon les études des bailleurs. 
Hary Rakoto



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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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