Nos archives web

Une et seule issue !

Publié le lundi, 13 novembre 2023


Par la grande ou par la petite porte. Dans une situation critique comme la nôtre, on ne peut pas sortir à la fois et au même moment et par la grande porte vers une réussite certaine et par la petite porte, de la dérobée, pour la honte voire la perte. Il n’y a qu’une seule option, une seule issue. La vie ou la mort !
Il est grand temps qu’on se ressaisisse. Fini la récréation ! A soixante-douze heures de la date fatidique du 16 novembre, le pays se permet encore le luxe de se fourvoyer aux enfantillages ou aux  gamineries qui ne riment à rien de sérieux. Nos acteurs de la vie politique nationale, du moins ceux du camp de l’Opposition jouent sur la vie de tous les malagasy. Ils s’amusent des volte-face et à des entêtements.
Le samedi 23 septembre, le Collectif des 11 candidats, par la voix de leur porte-parole Ratsiraka Roland, déclare qu’il est pour le maintien de la date du premier tour pour le 9 novembre 2023. En effet, au cours d’un point de presse ce samedi 23 septembre-là, les onze candidats ont pris une résolution à l’issue d’une rencontre à l’Hôtel le Louvre avec 50 députés qu’ils affichent le maintien du premier tour du 9 novembre. Seulement, une position qu’ils n’ont nul problème à se raviser plus tard. Réduit à dix, le Collectif change et refuse la tenue du premier tour. Puis, ils rejettent totalement le principe de la tenue de l’élection. Des pirouettes qui tournent au gré du vent. Instabilité ou manque de maturité ? A chacun de le définir. Compte tenu de ce revirement à tout moment, les candidats issus du camp de l’Opposition font preuve d’incohérence qui, au final, porte préjudice à la crédibilité de leur stature et aux très sensibles intérêts de la Nation. A travers leur obstination à rejeter l’ensemble du processus électoral, ils précipitent le pays dans l’impasse et bousculent la Nation aux abysses. Une situation critique qui mène tout droit vers l’ingérable sinon l’échec. Or, nous le savons tous qu’il n’y a aucun salut pour Madagasikara sans passer par les urnes. Un passage obligé que personne ne pourra jamais snober, autrement on va rejoindre le sordide camp des putschistes que le monde jaloux de la vertu de la démocratie dénonce d’un seul revers.
Par ailleurs, des initiatives douteuses se lèvent et assombrirent davantage la conjoncture déjà en mauvaise posture au départ. La présidente de l’Assemblée nationale entourée de certaines personnalités qui se prennent pour des « sages » ou « Olobe » s’érigent en médiateurs. La démarche n’est pas répréhensible en soi sur le plan du principe néanmoins, elle risque de buter contre le refus catégorique du camp des « légalistes », les candidats qui se veulent respectueux de la loi. Ils trouvent absurdes de négocier ou de débattre sur un sujet qui n’en vaut pas la peine vis-à-vis de la loi en vigueur notamment au regard de la Constitution. Il n’y a nullement de faute de conscientiser le peuple à aller aux urnes. Il faudrait selon les vrais prétendants au Palais d’Iavoloha que chacun revoie sa copie et se remette aux bons soins des urnes, la seule et unique option vers la voie de sortie.
Ndrianaivo
 

La phase préparatoire achevée. Après quelques mois d’études techniques et stratégiques ainsi que le processus administratif, y compris l’acquisition du permis environnemental, la phase de construction du pipeline d’Efaho vient d’être lancée, hier. Celle-ci se concentre pour le moment sur les travaux de fossés. Le début du chantier, y compris les travaux de captage ainsi que les infrastructures de génie civil sont installés à Esalo, dans la Commune de Manambaro, Région d’Anosy. Deux stations de captage seront également mises en place au PK 31 et à Andranogo.
« Le projet continue d’avancer. Les diverses infrastructures y afférentes seront bientôt sur pied », avance Fidiniavo Ravokatra, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH). Aussi, il a été convenu avec l’entreprise d’ouvrage que la population de la Région sera priorisée dans les offres d’emplois relatives à ce projet d’envergure, à en croire le ministre de tutelle. Les compétences de la population locale seront mises en valeur, que ce soit pour les hommes que pour les femmes. D’un autre côté, l’arrivée de la prochaine cargaison transportant les grands tuyaux ou pipeline pour concrétiser le projet est attendue pour bientôt. Ceci après la première cargaison de 1.000 grands tuyaux arrivés en fin septembre dernier.
Le démarrage de la phase de construction s’est tenu en présence du numéro Un du MEAH, assisté par les gouverneurs des Régions d’Anosy et d’Androy, des représentants de l’entreprise chargée de ce grand chantier ainsi que ceux d’Esalo et d’Ambovombe, principaux bénéficiaires de ce projet d’envergure. Lors de sa rencontre avec la population locale, le ministre Fidiniavo Ravokatra a avancé que 10 % de la rivière d’Efaho peuvent assurer la mise en œuvre de ce projet d’approvisionnement en eau potable pour 60 villages du Sud. D’autres projets sont en vue pour l’irrigation des rizières et champs de culture.
A titre de rappel, le pipeline géant de 97 km va permettre d’assurer l’adduction en eau potable dans ces localités où la sécheresse constitue un frein au développement. 500.000 habitants en constitueront les principaux bénéficiaires. De plus, 80.000 ha de terres agricoles  seront irriguées et 120 points d'eau destinés au bétail seront également mis en place. Ce projet va changer l’histoire du Sud de Madagascar, d’après l’ancien Président de la République, Andry Rajoelina, lors du lancement des travaux en avril dernier.
Recueillis par P.R.

Les litiges fonciers au premier plan. Le Bureau de doléances auprès de la Présidence a reçu 10.012 dossiers entre février 2019 et le 31 octobre 2023, soit en 4 ans et 8 mois. Ces doléances émanent de tous les horizons sociaux, économiques, syndicaux, culturels et religieux partout à Madagascar. Selon les informations recueillies, 8 dossiers sur 10 concernent les litiges fonciers non résolus depuis 10 à 40 ans. Leur résolution se fait progressivement ces derniers temps. 10 % des dossiers touchent des affaires sociales, à l'exemple des pensions non reçues, des salaires impayés, des problèmes familiaux ou conjugaux ou encore des soucis de santé ou de décès. Les 10 % restants concernent les factures impayées, les escroqueries et d'autres problèmes sociaux.
« Parmi ces dossiers de doléances, 5.651 sont presque résolus, soit 56,44 %. Toutefois, les petits problèmes restent en instance pour diverses raisons. Le manque de preuves, de clarté ou encore les pièces manquantes, la complexité des cas, le problème de proximité, etc., en font partie », explique Richardson Rakotomanana, directeur du Bureau de doléances. Ce dernier étant, notons-le, un bureau placé directement sous l'autorité du Président de la République et non un Organisme rattaché auprès de la Présidence. Il reste un organe moral qui collabore avec toutes les institutions de l'Etat, les entreprises ainsi que certaines entités religieuses.
P.R.


Après le choc de dimanche dernier, le milieu de terrain Hesperangeois a pris  l’avion avec son adversaire du jour, le Dudelangeois Sylvio Ouassiero, pour devenir… international malagasy. N’importe où, n’importe quand ! Fier d’être sur la pelouse, le futur international malagasy s’exprime sur sa page Facebook à l’effigie de Madagascar.
 Convoqué par le sélectionneur malagasy, Romuald Rakotondrabe, pour les deux matchs des Barea de Madagascar en vue de la qualification à la Coupe du Monde de football 2026, face au Ghana et le Tchad, Clément Couturier a accordé une interview au journal luxembourgeois « Le Quotidien » sur sa sélection qu'il qualifie d’« inattendue ».
Rappelons que c'est lui qui a exprimé son intérêt pour l’équipe nationale depuis qu’il a découvert que son grand-père a une origine malagasy. Il a par la suite eu une discussion avec Justin Randriantsoaray, un ancien international malagasy et actuel membre actif du staff technique de Swift Hesperange. Par ailleurs,  Clément Couturier est marié à une femme malagasy. Mais Clément a bien précisé que ce n’est  pas grâce à son mariage.
« Je n’ai toujours vraiment pas compris. Justin m’en a toujours parlé depuis quelque temps et c’est le bout d’un processus de plusieurs mois qui arrive. Ils sont venus me solliciter si cela m’intéressait. J’ai dit oui mais que  je ne voyais pas comment ? Ils m’ont répondu : « Oh ! Tu es Français, il y a toujours une possibilité. » Alors j’ai cherché dans mon arbre généalogique et j'ai réussi  à trouver dans un de mes ancêtres.
« Je leur ai dit aux gens de la Fédération : je suis blanc, comment ça va se passer ? On m’a dit de ne pas m’inquiéter. Moi-même, je n’ai jamais été à Madagascar mais cela n’arrivera qu’en mars si je suis rappelé. Là, on va jouer au Ghana puis au Maroc. Je suis curieux de ce qui m’attend », confie le nouveau membre des Barea.
Le  milieu de terrain de 30 ans du Swift Hesperange, en première division en BGL Ligue du Championnat de Luxembourg, Clément Couturier explique qu'il a pu être sélectionné  grâce à son grand-père qui a une origine malagasy.
Rappelons que le nouveau Barea de 30ans a déjà disputé la Coupe de France avec les Herbiers contre Paris Saint-Germain en 2018. Il a disputé l’Europa League face à des grands clubs comme l’AC Milan, l’Olympiakos, ou Betis Séville. C’est un joueur capé des grandes compétitions.
Cette année, il a disputé l’UEFA Europa Conférences League avec son club de Swift Hesperange de Luxembourg.

Apparemment, ce mois de novembre est riche en évènements pour les amateurs d’art et de musique. Pendant que les événements dédiés aux geeks tels que « Novembre numérique » et « Mois de la photo » battent leur plein à l’Institut français de Madagascar (IFM), sis à Analakely et à l’Alliance française de Tananarive (AFT), Andavamamba, le show baptisé « November Rock »  s’apprête à enflammer la scène pour ravir et décoiffer les férus de « hard rock » de la Capitale.
Rheg Rakotonirina et ses complices de scène sont restés en disette durant quelques mois. Il est temps ainsi pour le groupe d’effectuer un concert en solo. A cet effet, par le biais d’Oto Prod By Reg, l’événement mettra à l’affiche les « Rheg The Gang ». Il s’agit d’un autre grand rendez-vous, mais cette fois-ci dédié aux fans de la musique métal. C’est ce que réserve la scène de l’institution Sainte Famille, Mahamasina , ce dimanche 19 novembre à partir de 14h 58. Des sons « Metal », « Heavy metal », « Hardcore »,… seront au menu. Les fans de musique extrême de la Grande île vont être comblés de bonheur et de satisfaction. Plus de trois heures de riffs de guitares électriques vont résonner dans les oreilles des spectateurs.
Avec ses 23 ans d’expériences scéniques, « Rheg The Gang » proposera un set de « heavy metal », un peu de soft mélangé aux riffs endiablés. Bref, le groupe va offrir au public des mélodies fines et audibles à souhait. Les spectateurs auront droit aux langoureux titres ayant fait la réputation du groupe tels que « Maditra », « Voady » ainsi que les morceaux extraits de son dernier album « Antsikany rock ». Cet événement se présente comme une occasion incontournable de célébrer la diversité culturelle à travers la musique et de découvrir un groupe aux sonorités uniques. Comme à l’accoutumée, Rheg va faire revivre quelques heures de rock tumultueux, à coups de guitares rugissantes et de rythmiques puissantes. Ce chanteur, crieur et rageur, envoûtera le public grâce à sa voix survoltée, rauque et puissante. Dans quelques jours, les amateurs de musique à hauts décibels pourront ainsi découvrir « Rheg The Gang » dans toute sa splendeur. Un concert à ne pas rater !
Si.R

LA VERITE du 13/11/23

Publié le dimanche, 12 novembre 2023

Un coup de boost pour bien motiver les joueurs et les membres du staff de l’équipe nationale de football, les Barea de Madagascar, durant la campagne de qualification à la Coupe du monde de 2026.  La délégation malagasy, composée par des joueurs locaux et le staff technique, a quitté le pays ce dimanche vers 14h30 pour rejoindre Addis-Abeba avant de rallier Accra, Ghana. Les joueurs expatriés en provenance d’Europe sont aussi prévus d’atterrir dans la capitale ghanéenne avec leurs compatriotes locaux ce lundi 13 novembre. Après, l’équipe rejoindra  ensemble la ville de Kumasi, deuxième ville du pays, là où se tiendra la rencontre avec les Blacks stars. 

Le simple fait de recharger la batterie d'un téléphone a viré au drame pour toute une famille domiciliée à Andranomanelatra, Antsirabe. En effet, l'opération a provoqué une explosion accidentelle qui a coûté la vie à un petit garçon âgé d'un an et demi. Les tristes faits sont survenus vers 14h vendredi dernier juste au moment où le nourrisson dormait. D'abord, les flammes issues de l'incendie qui a accompagné cette explosion, ont attaqué le lit puis la victime. L'image fut insoutenable, du moins pour ceux qui ont vu le résultat. Le nourrisson n'était plus qu'un amas de chair calciné, selon une source.

L’envoi d’une équipe mobile sur le terrain pour pulvériser les produits tuant les moustiques à domicile est parmi les actions les plus efficaces dans la lutte contre le paludisme à Madagascar. En effet, la pulvérisation d'insecticide intra-domiciliaire permet d’éradiquer ces insectes, vecteurs de la maladie. L’action « Indoor Residual Spraying » (IRS) est menée dans de nombreux villages. Depuis sa mise en œuvre en 2018, cinq millions de ménages ont bénéficié de la pulvérisation d’insecticides à domicile à travers le projet « PMI Evolve ». Ce dernier est directement à l’initiative du Gouvernement américain (US President’s Malaria Initiative) qui s’implique pleinement dans la lutte contre le paludisme.

Un challenge déployé dans tout Madagascar. Le projet « Branchement Mora », mis en œuvre par le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures et la JIRAMA, en partenariat avec la Banque mondiale, reçoit un retour négatif de la part des cibles que sont les ménages défavorisés. 25.000 nouveaux compteurs sont actuellement disponibles, ce qui permet d’atteindre le nombre de 195.000 ménages bénéficiaires couverts, selon les informations recueillies. Le taux de raccordement au programme phare atteindra les 5.000 branchements au niveau des Régions concernées. Les bénéficiaires devront s’acquitter d’une somme de 30.000 ariary pour le kit d’installation composé d’un compteur prépayé, d’un kit éclairage et d’un kit « ready board » comprenant un tableau préconfiguré de câblage et de prises pour le câblage électrique interne. Les ménages ne paient ensuite qu’un tarif forfaitaire de 10.000 ariary par mois en guise d’abonnement.

Fil infos

  • Rasata Rafaravavitafika - De directrice au MAE à présidente du Conseil des ministres de la SADC
  • Présidence de la FJKM - Cinq grands pasteurs sollicités
  • Opportunités - Les entrepreneurs prêts à conquérir le marché de la SADC  
  • Conseil des ministres de la SADC - Madagascar prend la relève 
  • Lova Hasinirina Ranoromaro - « Les relations avec les Etats-Unis non affectées par l’affaire des Boeing 777»
  • Ravalomanana et Rajaonarimampianina - Alliance pour des causes antipatriotiques !
  • Sommet de la SADC à Madagascar - Appui unanime des pays d’Afrique australe
  • 23èmes édition Journées de cancérologie de Madagascar - La Polyclinique Ilafy réaffirme son engagement
  • Grand synode de la FJKM - L’élection du futur président en ligne de mire
  • Esport double mixte - Madagascar décroche l’or

La Une

Recherche par date

« August 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31
Pub droite 1

Editorial

  • Premier jalon
    La réunion du Conseil des ministres de la communauté des Etats de l’Afrique australe s’est ouverte hier mardi 12 août. Une assise dirigée, selon l’usage au sein de la SADC, par le ministre des Affaires étrangères du pays hôte. A partir de cette date, Madagasikara prend en main la destinée politique et économique de la SADC. Soulignons que l’organisation sous régionale n’est pas un super Gouvernement qui supplante le Gouvernement de chaque Etat membre, négatif ! Chaque pays membre est souverain dans la gestion des affaires internes et externes de son pays. La SADC n’est jamais appelée à survoler la souveraineté de chaque Etat dans le rôle et la responsabilité à gérer la cuisine interne de ses affaires. Aucune ingérence de quelque forme que ce soit n’est pas de mise ! Toutefois, la SADC, une structure sous régionale reconnue par la Communauté internationale représentée par l’Organisation des Nations unies, a…

A bout portant

AutoDiff