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Dans l'optique de renforcer la sécurité nationale, le Centre de fusion d'informations maritimes (CFIM) et le Service de renseignement financier (SAMIFIN) ont officiellement scellé un partenariat historique, annoncé lors d'une conférence de presse conjointe aujourd'hui. Cette collaboration revêt une importance particulière dans le cadre de la politique gouvernementale visant à lutter contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme, ainsi que pour promouvoir la sûreté et la sécurité maritimes. L'accord, qui résulte de mois de négociations et de planification, représente un pas décisif vers une approche intégrée pour contrer les menaces complexes qui pèsent sur la stabilité financière et la sécurité maritime du pays.

Renforcer la surveillance côtière et la protection des ressources halieutiques de Madagascar. Abe Koji, ambassadeur du Japon à Madagascar, a procédé vendredi dernier à la remise officielle d’un bateau de type intercepteur rapide pour le port d’attache de Fort-Dauphin. 

Cette dotation entre dans le cadre d’un don non remboursable d’une valeur de 18 milliards d’ariary venant de la part du peuple japonais. L’objectif est renforcer la surveillance des espaces côtiers bordant Madagascar et de ses zones de pêche afin de contribuer à la bonne gouvernance du milieu marin. Quatre autres bateaux seront respectivement attribués pour la ville de Mahajanga, Toamasina, Antsiranana  et Toliara. 

Le ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD) utilise des satellites pour surveiller et gérer les feux, renforçant ainsi la prévention des incendies. Grâce à une collaboration étroite avec le service météorologique, il publie quotidiennement des prévisions des feux, marquant les zones à risque en rouge, jaune ou vert. Chaque jour, le MEDD procède à l’envoi de deux informations cruciales, à savoir la météo feu, anticipant les conditions du lendemain, ainsi que les emplacements des feux actifs nécessitant une intervention immédiate. En cas d'incendie forestier, une coopération avec la Direction de l'espace protégé mobilise des drones et satellites pour une réponse rapide. Des patrouilles de jour et de nuit sont effectuées pour surveiller et maîtriser les incendies. 

Une nouvelle qui a fait l'effet d'une bombe sur la toile. Le dernier concert de Mista et Bôska remonte au mois d’avril 2022. Après quelques mois de silence scénique, le duo de choc signe son retour. C’est l’événement rap de ce mois de novembre. Comme il a été annoncé depuis la fin du mois d’octobre sur le réseau social Facebook, le tandem concocte un concert intitulé « Live Rap Gasy ». Ce rendez-vous hip-hop aura lieu le samedi 25 novembre à partir de 14h à l’Espace Dera, sis à Tsiadana. Comme d’habitude, les deux rappeurs vont faire vibrer les murs de cet antre de la Capitale avec leur énergie contagieuse et leurs textes directs et surtout poignants. 

Des bandits doublés de ravisseurs ont lancé un raid meurtrier vers 20h lundi dernier à Fihaonana, District d'Ankazobe. La cible : la maison appartenant à une commerçante de la région. Mais il y a pire. La mère de famille a payé de sa vie à cette attaque barbare. Les assaillants lourdement armés, ont mis le feu sur sa maison afin de pousser, elle et les autres locataires, qui s'étaient barricadés à l'intérieur, à sortir pour les emmener ensuite en otages. Mais comme les victimes ne s'étaient pas pliées à l'ordre de ces bandits, ces derniers, mus par une inspiration diabolique, ont décidé de mettre le feu sur la construction. 

 Dans moins de 24 heures, les citoyens malgaches se rendront aux urnes pour élire leur nouveau président. Tout est prêt niveau logistique et technique, pour accueillir les électeurs, affirment les responsables au niveau de la Commission électorale nationale indépendante. L’heure est à l’acheminement des imprimés, des derniers équipements et matériels de vote vers divers centres de vote du pays. Ce lot est, sauf imprévu, déjà au niveau des Communes à l’heure actuelle et sera remis aux présidents de Fokontany et des bureaux électoraux lors des formations au niveau des Communes qui ont quasiment toutes pris fin. Les imprimés sensibles et le matériel de vote devraient ainsi arriver généralement ce jour au niveau des Fokontany.  

Pour rappel, une clé de répartition est une disposition, dans le cadre d’un accord politique, où il est question de répartir des sièges à des protagonistes d’un conflit. En clair, c’est une manière élégante de désigner ce qui n’est ni plus ni moins qu’un partage de gâteau. Car personne n’est dupe. En torpillant le processus électoral, le collectif des 10 candidats anti-élection a comme ultime objectif l’accession au pouvoir sans passer par les urnes. Bien que, pour ménager ceux qui y sont allergiques, le terme ait été soigneusement banni des revendications du collectif, celui-ci fantasme en réalité sur une transition où la fameuse clé de répartition sera au centre des discussions. Doit-on rappeler en effet que, outre l’éviction du candidat n°3, la dissolution du Gouvernement, le remplacement de la HCC par une Cour électorale spéciale ainsi que la recomposition de la CENI sont les principales revendications du collectif. Autant de postes « vacants » qui, avec les sièges du Parlement (Assemblée nationale et Sénat) que la « feuille de route » de la transition ne manquera pas de dissoudre au profit d’organes délibérants aux membres nommés, représentent de véritables aubaines pour les personnalités ou partis politiques dont les chances d’accéder à des fonctions électives tendent, à l’instant présent, vers le zéro absolu. Et bien entendu, il va sans dire que les bénéficiaires d’une telle situation d’instabilité ne manqueront pas de mettre tout en œuvre pour que celle-ci perdure. La question qui se pose est de savoir si le pays sortira indemne d’un tel saut dans le vide. Il faut s’attendre en effet à la réaction des partenaires techniques et financiers face à ce qui n’est autre qu’une escapade extraconstitutionnelle. A peine sorti de la crise sanitaire et en pleine incertitude face aux guerres en Ukraine et dans la bande de Gaza, Madagascar pourrait-il faire face aux suspensions des financements extérieurs et autres aides au développement qui seront inévitablement décrétées en cascade en attendant le « retour à l’ordre constitutionnel » ? La Rédaction

La une du 14 novembre 2023

Publié le lundi, 13 novembre 2023


Le débat des candidats au premier tour de l'élection présidentielle s'est tenu hier en fin de la soirée. Un rendez-vous télévisé à gros enjeux, à quatre jours du scrutin. Le candidat numéro 3, Andry Rajoelina, le candidat numéro 11, Sendrison Daniela Raderanirina et le candidat numéro 13 Siteny Randrianasoloniaiko ont été présents à la tribune du CCI Ivato où se tenait ce face-à-face entre les trois prétendants à Iavoloha. Prévu débuter à 19h, le débat a accusé un retard de cinquante minutes. Et ce, pour permettre au plus grand nombre de téléspectateurs et d'auditeurs de voir et d'entendre le déroulement du débat retransmis sur les stations de télévision et de radio publiques, ainsi que sur les réseaux sociaux officiels de la CENI notamment. Une coupure d'électricité a en effet été remarquée depuis hier, en milieu de l'après-midi, notamment dans la Capitale. Par ailleurs, une dizaine de collaborateurs par candidat ont été autorisés à assister à ce débat. Les trois candidats ont eu 45 minutes de chaque pour répondre aux questions des journalistes Christian Rakotoarisoa et Lova Rabary autour de trois grands thèmes, la politique, l'économie et le social.
Force a été de constater que le candidat Andry Rajoelina s'est démarqué par son réalisme et son expérience durant ce débat. Pour le candidat numéro 3, en particulier, l'enjeu était important. Même si les meetings l'ont conforté ces derniers jours, le Président sortant devait à la fois défendre un bilan quinquennal marqué par les crises  et proposer une vision pour le pays qui ne soit pas que le changement dans la continuité. Le candidat a fait preuve de sang-froid pour répondre aux attaques à son encontre. Il n'est pas tombé dans les pièges tendus par ses contradicteurs et a montré une maîtrise de ses sujets, notamment sur la question du pipeline dans le sud ou encore la question des manifestations dans les rues actuelles des candidats de l'Opposition. Pareil sur la question de l'affaire Romy Andrianarisoa, son ex-directrice de cabinet, à laquelle il précise ne pas être responsable des agissements de cette dernière. Andry Rajoelina s'est par ailleurs efforcé durant son intervention d'illustrer ses propos par des chiffres précis. Le candidat a détaillé, parfois sans doute trop, ses propositions sur les thèmes proposés, la politique, l'insécurité, la justice, l'entrepreneuriat, l'énergie, l'éducation, la santé. Le Président sortant a montré une stature présidentielle certaine.
A contrario, le candidat Siteny Randrianasoloniaiko a montré, à plusieurs reprises, quelques limites. Lui qui a passé le plus clair du temps qui lui a été imparti pour lancer des piques à Rajoelina et à son administration qu'à développer son projet de société. Le judoka a même fait une sortie de route lorsqu'il parle d'une affaire personnelle concernant une ancienne ministre du candidat Rajoelina en réponse à une question sur l'insécurité. Des prises de parole qui ont été souvent voire systématiquement truffées d'approximation, comme lorsqu'il touche mot du nombre de Fokontany dans le pays où des écoles ont été créées durant un régime précédent. Le flou autour de la situation de Siteny Randrianasoloniaiko qui dit être partant pour l'élection présidentielle mais fait savoir également être partant pour un dialogue avant la tenue de ce scrutin, a retenu aussi l'attention des observateurs…
La Rédaction




Arrêtés pendant l'émeute orchestrée par le collectif des dix candidats anti-élection, les 11 manifestants ou émeutiers pro C10, ont été déferrés au Parquet d'Anosy, hier.
Au terme de leurs auditions par le procureur en début de soirée hier, la décision fut tranchée : 5 manifestants ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora pour manifestation non autorisée et troubles à l'ordre public tandis que 5 autres le sont sous contrôle judiciaire. Enfin, le dernier de la bande, un étudiant a obtenu une liberté provisoire.
Par ailleurs, les trois membres des Forces de l'ordre blessés lors de ces escarmouches avec les émeutiers demeurent encore sous soins, selon une source auprès de la Gendarmerie.
Durant les émeutes de samedi dernier, des manifestants ont utilisé des armes, rustiques certes, comme ces fléchettes à billes, mais qui sont en fin de compte létales si jamais elles atteignent la victime dans des points vitaux.
Samedi dernier, on a assisté à des batailles rangées ayant opposé les deux camps à Antaninandro, Tsiazotafo, Andravoahangy, Ankadifotsy et surtout à Behoririka, ces points clés susceptibles de déboucher à Analakely, donc sur la place du 13 mai comme les manifestants l'ont tant souhaité. Autre élément qui fait la différence des précédentes émeutes, celle de samedi dernier a été surtout marquée par des barricades. Les contestataires ne se sont pas gênés d’utiliser un poteau de la JIRAMA, ou encore un bac à ordures, quitte à s'amuser avec des ordures pour barrer la voie.

Tout cela montre que le collectif des candidats, a encore essayé de faire forcing pour prendre et rallier la place du 13 mai, à Analakely, samedi dernier. Mais les éléments de la Police anti-émeute de l'EMMONAT ont verrouillé  complètement tous les accès conduisant sur ladite place, soit dans un rayon de plus d'un kilomètre tout autour de celle-ci.
Déjà la semaine dernière, 5 autres manifestants ont été aussi incarcérés provisoirement, toujours pour les mêmes motifs de troubles à l'ordre public. Les accusés ont été jugés jeudi dernier. Et leur sort sera fixé le 17 novembre prochain.
En attendant, la Préfecture d'Antananarivo persiste et signe : la place du 13 mai à Anlakely est strictement interdite.aux manifestations du collectif, par souci de préserver l'ordre dans la ville. Et que toute volonté de continuer à se montrer récalcitrants à cette mesure, équivaut à une infraction pénale.
Affaire à suivre.
Franck R.

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Editorial

  • Premier jalon
    La réunion du Conseil des ministres de la communauté des Etats de l’Afrique australe s’est ouverte hier mardi 12 août. Une assise dirigée, selon l’usage au sein de la SADC, par le ministre des Affaires étrangères du pays hôte. A partir de cette date, Madagasikara prend en main la destinée politique et économique de la SADC. Soulignons que l’organisation sous régionale n’est pas un super Gouvernement qui supplante le Gouvernement de chaque Etat membre, négatif ! Chaque pays membre est souverain dans la gestion des affaires internes et externes de son pays. La SADC n’est jamais appelée à survoler la souveraineté de chaque Etat dans le rôle et la responsabilité à gérer la cuisine interne de ses affaires. Aucune ingérence de quelque forme que ce soit n’est pas de mise ! Toutefois, la SADC, une structure sous régionale reconnue par la Communauté internationale représentée par l’Organisation des Nations unies, a…

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