Subvention et soutien aux projets écologiques. La BNI Madagascar, en collaboration avec le ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD), a couronné cinq entreprises lors du concours baptisé BNI Lovainjafy. Parmi les 40 participants engagés, neuf ont atteint la phase finale, et cinq ont été distingués pour leurs initiatives novatrices dans le domaine du développement durable. « Honey of Madagascar » a été salué pour son engagement en faveur de l'apiculture internationale, tout en préservant l'abeille noire endémique. « Phael Flor » a été récompensé pour son projet de développement de l'agroforesterie sur des collines dégradées par les feux de brousse. STCV a été honoré pour ses actions exemplaires en matière de gestion des déchets recyclables et de développement des programmes RSE au sein des entreprises. « Vohitra Environnement » a été distingué pour son engagement à long terme dans la collecte et le traitement des déchets, ainsi que pour son expertise reconnue dans le traitement des déchets dangereux.
Un spectacle de chant et de danse folklorique comme les fans adorent. L’évènement culturel « Ady hira gasy goavana », initié par l’Office national de la culture (OFNAC) et l’association « Fikambanan’ny mpihira gasy eto Madagasikara », sous le parrainage du ministère de la Culture et de la Communication (MCC), continue d’émerveiller le public de la Capitale. Si la pratique du « Hira gasy » est avant tout un spectacle qui se tient sur n’importe quel lieu, que ce soit dans la rue, un terrain de sport, une cours d’église, il y avait également le kianja Ramala qui était localisé à Isotry. Ce stade était le seul et unique lieu d’expression pour les troupes de « Hira gasy » tananariviennes. Mais ce site, devenu désormais une propriété privée, n’est plus accessible depuis bien longtemps. Il y avait aussi l’événement annuel « Hira gasy makotrokotroka » qui se tenait au jardin d’Ambohijatovo, mais qui avait pris fin depuis la période de crise sanitaire liée à la Covid-19.
L’Union des Evêques catholiques de Madagascar s’est exprimée sur la conjoncture politique qui prévaut à Madagascar actuellement à travers une déclaration, hier. Ces leaders de l’Eglise catholiques sont en plein conclave en ce moment. D’emblée, les Evêques ne cachent pas leur étonnement face à la situation actuelle. Ils déplorent également un dialogue de sourds entre les compatriotes. A cela s’ajoutent les divergences d’opinion entre les acteurs politiques, en particulier les candidats à l’élection présidentielle. « Nous sommes tous conscients que c’est la population qui en subit les conséquences », soulignent les Evêques. Et de poursuivre que « l’on entend souvent les politiciens évoquer des termes comme vahoaka (peuple), fihavanana, intérêt commun, Etat de droit, démocratie, développement, patriotisme, souveraineté nationale … Il s’agit, en effet de valeurs qui garantissent le développement de Madagascar. Pourtant, nous nous interrogeons si l’importance de ces mots valeureux est réellement ancrée dans vos cœurs vu vos actes et la manière dont vous mobilisez les gens ».
La poursuite du processus électoral et rien d’autre. Sénateurs et députés majoritaires, des partis et groupements politiques ainsi que des associations sont unanimes dans leurs déclarations. Ils condamnent l’appel à la suspension du processus électoral émis par la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa et consorts réunis au sein d’une pseudo-plateforme de médiation.
Les sénateurs de la majorité présidentielle, affiliés à l’IRD, ont émis une réaction véhémente, soulignant que toute tentative d’entraver le processus électoral serait une voie extra-constitutionnelle. Ils insistent sur le maintien du calendrier établi, considérant les élections comme le seul moyen de mesurer la puissance des entités politiques. De plus, ils mettent en garde contre l’égoïsme potentiellement préjudiciable de certains acteurs politiques.
En cette période de veille, dans la ligne droite vers l’échéance du 16 novembre, le pays marche à deux vitesses contradictoires.
La première vitesse mène vers l’avant. Elle tente de tirer pour aller aux urnes qui aura lieu dans une semaine pas plus. La seconde, elle tire dans le sens opposé. Diamétralement opposée à la première, la deuxième vitesse ou plutôt la vitesse marche-arrière, comme son nom l’indique, tente de tracter par tous les moyens en sens contraire. Rien d’étonnant si le pays stagne !
Deux camps distincts tiraillent le pays. Si le premier camp jette son dévolu à sillonner le pays, Région par Région, et ce pour convaincre le peuple sur la nécessité d’aller aux urnes et voter. Et en simultané s’efforce de soumettre auprès des citoyens électeurs un programme de développement pour les cinq ans à venir. Un travail de conscientisation et de mobilisation de grande envergure. La loi fondamentale dicte que le peuple aille aux urnes pour élire le futur Président de la République. Il n’y a aucune alternative du fait que le mandat du titulaire en place tire à sa fin. Il va falloir élire le prochain Président. Rajoelina Andry Nirina, le Chef d’Etat sortant, se porte candidat pour se succéder à lui-même vers un second mandat. Leader du premier camp, Rajoelina parcourt monts et vallées à travers le territoire national. A chaque déplacement, le lieu de rencontre entre le candidat n ° 3 et le peuple est noir de monde. Il est prêt à relever le défi de telle sorte que le pays continue dans le sens de la relance. Observateurs et opérateurs ne peuvent pas nier sur le fait que le pays se redresse et cela en dépit de certains obstacles aussi bien en externe qu’interne. Divers indicateurs relevant des activités de base de l’économie nationale en témoignent qu’on enclenche la vitesse supérieure pour la marche en avant. Ainsi, la priorité absolue recommande qu’on avance. Et l’élection du 16 novembre en est la condition sine qua non pour ce faire.
Tandis que le second camp agit à contre-courant. Les patentés irréductibles de cette tendance rament au contraire du sens normal et ce au détriment des intérêts supérieurs de la Nation. En cantonnant dans la Capitale et périphéries, les dix candidats regroupés au sein d’un Collectif prêchent le non-sens de l’élection du 16 novembre. Pour des raisons farfelues pour les uns, dénuées de sens pour les autres et incomprises par le commun des mortels, Ravalomanana et acolytes, du même acabit, s’acharnent sinon s’obstinent à haranguer la foule à rejeter en bloc et la candidature de Rajoelina et la tenue de l’élection présidentielle. Une foule parfois compacte répond à leur appel.
Au moment fort des manifestations de rue des « gilets jaunes » et des contestations urbaines contre la réforme de la retraite suivies par des foules immenses, le Président français Emmanuel Macron devait faire la remarque « la foule n’est pas le peuple ! » La foule, quelle que soit son importance ne pourra pas supplanter le choix du peuple, de la majorité de la population qui s’est exprimée par la voie des urnes.
La confusion entre le concept « foule » et « peuple » trompe et conduit vers l’impasse.
Ndrianaivo
Des affluences records . Le candidat à la présidentielle Andry Rajoelina a attiré des foules monstres à chacun de ses déplacements dans le cadre de sa campagne électorale dans la Région d’Alaotra-Mangoro, durant la journée d’hier. Le prétendant à la magistrature suprême était en terrain conquis. La campagne a débuté dans la Commune de Tanambe, District d’Amparafaravola. Une foule survoltée attendait déjà au stade vert de Tanambe. 15 sur les 22 maires élus dans le District sont derrière le candidat numéro 3. Parmi l’une des grandes réalisations du régime d’Andry Rajoelina dans l’Alaotra-Mangoro figure la réhabilitation de la fameuse RN44. Un chantier qui a littéralement révolutionné la vie de la population Sihanaka qui a longtemps souffert du calvaire dû au mauvais état de cet axe routier. Sur cette lancée, le candidat a promis de poursuivre les travaux de réhabilitation dans la ville d’Amparafaravola, tout en multipliant les infrastructures telles que les EPP et CEG.
Le candidat et son équipe ont, par la suite, pris la direction d’Amparafaravola où il a reçu la bénédiction des « Ray aman-dreny ». Ces derniers ont, d’ailleurs, assuré du soutien des électeurs lors du prochain et le garanti d’un « premier tour dia vita ». De son côté, Andry Rajoelina a promis d’améliorer l’accès de la population à l’électricité grâce à la mise en place d’un grand parc solaire ainsi que la distribution de kits solaires dès qu’il sera élu. Les coupures d’électricité ne seront donc plus qu’un lointain cauchemar. Des promesses accueillies dans la plus grande allégresse par la population locale.
Après Amparafaravola, le candidat numéro 3 a terminé la journée à Ambatondrazaka. Bien avant son arrivée, le stade Rasolonjatovo était déjà rempli par une marée orange. Une longue queue était observée à l’entrée du stade pour accueillir l’équipe de campagne. La population qui était visiblement très ravie d’accueillir Andry Rajoelina, quelques mois seulement après l’inauguration de la RN44.
« Je me tournerai davantage vers les agriculteurs pour mon prochain mandat car je sais que la majorité des habitants d’ici sont des agriculteurs. Cet appui se concrétisera en matière de formation, de distribution de semences, ou encore la dotation de certificats fonciers », a affirmé Andry Rajoelina. De leurs côtés, les habitants ont montré leur soutien inconditionnel et leur volonté à aller aux urnes pour voter en faveur du candidat numéro 3.
La Rédaction
La plateforme de médiation, menée par la présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa avec quelques leaders du Conseil œcuménique des églises chrétiennes (FFKM) ainsi que d’anciens hauts responsables étatiques, dérive vers la voie extraconstitutionnelle. A l’issue de quelques rencontres, elle s’est fendue d’une déclaration hier dans la fin de l’après-midi, dans laquelle elle ne demande ni plus ni moins que la suspension du processus électoral en vue de la présidentielle prévue dans 6 jours pour permettre la tenue d’un dialogue « pour permettre d’avancer en toute quiétude dans la recherche de solutions acceptées par tous ».
La plateforme semble prendre un virage dangereux, le même que celui du collectif des candidats récalcitrants à aller vers l’élection présidentielle. Un virage loin d’être surprenant vu la composition de cette plateforme de médiation. Dans notre édition d’hier, nous dénoncions une initiative unilatérale de Christine Razanamahasoa qui montre et démontre par ses faits et gestes son impartialité flagrante envers l’Opposition. En tout cas, qui dit suspension du processus électoral, dit report aux calendes grecques de la présidentielle et donc suspension du cadre constitutionnel. Cela implique la mise en place d’une transition et donc un Gouvernement de consensus, une brèche dans laquelle la plupart des membres de cette plateforme ne vont pas hésiter à s’engouffrer le cas échéant. Faut-il en effet souligner que la plateforme est formée d’anciens hauts responsables dans le pays, pour ne pas dire des dinosaures politiques, qui font face à une traversée du désert et qui voient en une transition une brèche pour retrouver un portefeuille.
Pas de force exécutoire
En tout cas, il y a lieu de souligner que la seule et unique issue est la tenue de l’élection. Cette plateforme, autant que le collectif des 10 candidats, n’a aucun droit de confisquer le pouvoir du peuple malagasy à élire son nouveau Président pour un mandat de cinq ans. Seul le verdict des urnes doit compter. Il y a par ailleurs lieu de souligner que cette déclaration n’a pas de force exécutoire. Raison pour laquelle la plateforme demande aux institutions de donner suite à sa demande, qui risque de se heurter au refus implacable des députés majoritaires à l’Assemblée nationale, du Sénat et du Gouvernement, mais également des candidats qui font campagne.
Les partenaires internationaux du pays viennent d’ailleurs de réitérer leur déclaration de mi-octobre dernier, prenant note du report de la date de l’élection présidentielle et donc de la tenue du scrutin à la date du 16 novembre. Les autorités par l’intermédiaire du Chef d’Etat par intérim Richard Ravalomanana, lors d’une visite de courtoisie de l’ambassadeur de l’Inde et du chargé d’affaire de la Chine, ont remis en doute les dessous d’une médiation menée 7 jours avant le scrutin présidentiel. Une médiation, selon l’actuel numéro Un du pays, doit se mener sur une période de plusieurs mois . Le Chef d’Etat par intérim réitère que le mandat du Président de la République prend fin en janvier prochain et qu’en ce sens, l’élection présidentielle doit avoir lieu le 16 novembre prochain.
La rédaction
A moins d’une semaine de la tenue du premier tour de l’élection présidentielle, le collectif de candidats ayant décidé de boycotter la campagne de propagande électorale se retrouve dos au mur, piégé dans l’impasse dans laquelle il s’est lui-même engagé. Comme il est désormais impossible de rattraper le temps perdu, ledit collectif n’a plus d’autres choix que faire feu de tout bois afin d’empêcher coûte que coûte que le scrutin du 16 novembre puisse se tenir. Et le meilleur moyen d’y parvenir est de plonger le pays dans une spirale de violence, dans l’espoir que cela justifiera la remise aux calendes grecques des élections.
C’est en ce sens qu’il faut comprendre la décision des leaders du mouvement, annoncée samedi dernier lors de leur meeting tenu au coliseum d’Antsonjombe, d’envahir la mythique place du 13 mai à partir de cette semaine. Il s’agit de faire monter de plusieurs crans les provocations à l’endroit des Forces de l’ordre pour amener ces dernières à muscler leur intervention, multipliant ainsi les circonstances propices aux affrontements violents. L’objectif est de créer de toutes pièces des « martyrs » dont les images seront ensuite exhibées, telles des trophées, sur les réseaux sociaux et dans la presse afin de heurter l’opinion publique tant nationale qu’internationale. Il en est ainsi, par exemple, de ces enfants en bas-âge qui, s’étant trouvés au mauvais endroit au mauvais moment, ont été les victimes collatérales de gaz lacrymogènes.
Pour l’instant, on ne recense « que » des blessés aussi bien dans les rangs des manifestants que dans le camp des hommes en uniforme. Mais comme l’a si bien déclaré récemment l’hystérique Fanirisoa Ernaivo - celle qui, à 10.000 km, harangue et pousse le collectif de candidats et ses partisans au casse-pipe - il ne leur reste plus qu’à attendre le premier mort.
La Rédaction
Le football malagasy est en deuil. Le grand gardien légionnaire de l’équipe nationale malagasy de football, Dominique Rakotonandrasana dit « Gôly Be », ou grand gardien de but, a tiré sa révérence à l’âge de 53 ans le jeudi matin 9 novembre 2023. Après l’annonce de ses proches sur les réseaux sociaux, la fédération malagasy de football a officialisé hier le décès de Dominique Rakotonandrasana dans son domicile à Ivato. Atteint de diabète, qui l’a consumé petit à petit depuis un mois, il a laissé une veuve et trois orphelins derrière lui. Rappelons que comme son épouse, Dominique est aussi un joueur de volleyball et un basketteur connu. Le corps du défunt quittera la Capitale ce vendredi 10 novembre pour rejoindre sa région d’origine à Taolagnaro.
Avec ses 1m 85 et 90 kg, « Goly Be » est un légendaire qui a inspiré beaucoup de générations de gardien de but national. Malgré sa robustesse, c’était un gardien de but agile, doté de réflexe et d’une lecture de jeu rapide», raconte Franck Rajaonarisamba, son ancien coéquipier du club BTM et ancien entraineur national, et actuel entraineur de Fosa juniors FC.
Rares sont les joueurs qui ne le connaissent pas que ce soit en milieu rural ou urbain. C’était un pur talent qui a marqué l’histoire du football malagasy à côté de Mamisoa, au sein de l’équipe nationale malagasy de football depuis 1989 jusqu’en 2015. Durant une décennie, il a occupé le poste de titulaire indiscutable de l’équipe nationale. Il figure parmi la génération dorée qui a marqué le Club M puis les Scorpions de Madagascar. Dominique s’est fait démarquer du public avec son grand dégagement qui atterrit souvent dans la surface de réparation adverse. Et il est aussi l’un des rares gardiens de but malagasy qui a marqué un coup franc avec l’équipe nationale au stade de Mahamasina.
Il a déjà évolué au poste d’attaquant, juste pour le plaisir de jouer au foot. Le football pour lui c’est toute sa vie. Selon toujours ses dires de son vivant : « la différence entre ma génération et la nouvelle génération, c’est que les jeunes ne vivent vraiment pas le foot. Ils n’ont pas la même douleur qu’on ressentait à l’époque quand on perd un match. La persévérance et le travail individuel font aussi une grande différence entre l’ancienne génération et celle d’aujourd’hui ».
Il a su combler la place laissée par Ferdinand Rafalimanana un autre « Gôly B », du Club ou encore Jeannot Paul Razafindralambo, dit « Pôpol », des grands gardiens qu’il a succédés dans l’équipe nationale.
Né à Taolagnaro le 2 février 1970, Dominique a débuté sa carrière de footballeur avec le BTM Taolagnaro, avant de rejoindre le BTM Antananarivo. « Seulement deux ou trois jours après son arrivée, tout le monde était stupéfait de son talent de gardien et deux semaines après, il est désigné par notre entraineur de l’époque de gardien titulaire de l’équipe », nous raconte Franck Rajaonarisamba.
En 1989, il est convoqué pour porter la tunique du Club M Madagascar. Depuis, il s’est battu pour rester au poste de titulaire de l’équipe nationale. Dominique a déjà aussi joué pour l’équipe de la FTM, puis il a passé trois ans avec le FC2A. Il a mis un terme à sa carrière de footballeur en 2015 avec le Club olympique de l’Emyrne ou SOE de Domoina Soavina Atsimondrano (DSA) avec Christian kely avant de s’orienter vers le beach soccer de l’équipe nationale.
Elias Fanomezantsoa