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Quoi qu'il en soit !

Publié le mercredi, 06 juillet 2022

On attend ! Psychose et anxiété se mêlent et envahissent le for intérieur des malagasy dans l'attente de l'aboutissement des négociations entre l'Etat malagasy et les Compagnies pétrolières fixant les nouveaux prix à la pompe. La sérénité et l'entrain à aller de l'avant cèdent le terrain à la panique. Bien avant que la « nouvelle » débarque, c'est déjà la confusion !

Engagements reconnus. Les efforts locaux pour stabiliser et personnaliser la filière vanille ont été salués par les acheteurs internationaux. Et ce notamment l’enseigne Envirium Life Sciences - seul acteur industriel au monde à être actif dans les trois grands bassins de production de la vanille à savoir Madagascar, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Afrique de l'Est - qui vient de conforter l'engagement du Gouvernement malgache à investir dans la filière vanille et contrôler le respect des réglementations locales afin de soutenir des prix équitables pour les agriculteurs.

La Grande île regorge de talents. Pour preuve un jeune Malagasy du nom de Jerry Vital Be Valencia est dans la liste des 10 derniers présélectionnés pour le « Prix Kirina » dans la catégorie danse contemporaine et urbaine. Un concours qui se fait via le formulaire des « Prix Kirina » en ligne www.Kirina.artirium.net , et ce autour de deux disciplines artistiques : Humour, conte et danse afro-contemporaine et urbaine d’inspiration africaine. Le thème de cette édition est « L’Afrique perçue autrement ».

La hausse imminente du prix du carburant au niveau local a fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours. Le sociologue et ancien ministre HVM, Paul Rabary, s'est exprimé sur le sujet au cours d'une conférence de presse hier. D'emblée, il évoque la tendance structurelle qui prévaut actuellement au niveau international. Après la période de confinement liée à la pandémie de Covid-19 ainsi que la récession économique, la demande est nettement supérieure à l'offre. Selon lui, « la hausse du prix du carburant est donc inévitable, quoi qu'il advienne ».

Le sang a de nouveau giclé du fait d’un taxi-brousse sur la RN1, juste à la sortie de la Capitale, hier matin. Un minibus Mercedes Sprinter de Kofiamo, roulant en direction de l’Ouest, a fait une embardée sur une portion de voie située entre Ampitatafika et Ambodiafontsy, faisant ainsi deux morts et quelques blessés dont un grave. Un excès de vitesse chez le conducteur serait à l’origine du drame. Car si le Sprinter a terminé sa course folle en se couchant sur un côté, il a également percuté de front un vélo venant en sens inverse. Le résultat fut effroyable : le cycliste prénommé Pandry, un laitier de 45 ans domicilié à Ambodiafontsy, a été tué sur le coup. Le malheureux faisait justement route vers le centre de la Capitale pour une livraison. Mais le destin en a donc décidé autrement. “Nous n’allons pas croiser nos bras. Il faut que le fautif paie de ses excès”, a déclaré sans ambages la sœur de la victime.

LA UNE DU 7 JUILLET 2022

Publié le mercredi, 06 juillet 2022

La une du 06 juillet 2022

Publié le mardi, 05 juillet 2022


Les employés au sein de la compagnie ferroviaire Fianarantsoa Côte- Est sont en grève. Ils revendiquent le paiement de leurs salaires impayés de neuf mois, selon des explications d’un porte-parole des quatre syndicats au sein de cette compagnie qui effectuent ce débrayage. De nouveau sur les rails depuis quelques mois seulement, cette compagnie se retrouve de nouveau dans une situation difficile. La FCE a en effet fermé ses portes durant six mois lors des moments forts de la Covid-19 à Madagascar. Elle a de nouveau été obligée de fermer boutique pendant trois mois en début d’année pour cause de cyclones, avant de rouvrir progressivement ses lignes. Les employés au sein de la FCE n’ont pas perçu de salaire durant ces 6 + 3 mois, raison de la grève actuelle, d’après des précisions. La ligne de chemin de fer de Madagascar reliant la ville de Fianarantsoa à la côte orientale de l'île, et plus précisément à Manakara, qui se situe elle aussi dans la Province de Fianarantsoa, fait face à d’importants problèmes de trésorerie.
Une passation entre deux directeurs en février dernier a permis de savoir qu’il ne restait que 200 000 ariary dans la caisse. Ce montant a servi à la réouverture d’une ligne après les cyclones. Chaque réouverture d’une ligne a permis le retour d’un trafic. Les bénéfices de la circulation sur chaque tronçon ont juste permis de rouvrir d’autres tronçons. Par ailleurs, il faut noter que la FCE utilise deux locomotives. Le besoin en carburant est doublé. Le nombre de passagers est resté inchangé. L’utilisation de deux locomotives a eu de fortes répercussions sur les dépenses et peu sur les bénéfices. Or, la FCE est une société à part entière. La baisse des bénéfices et la hausse des dépenses réduisent le budget de fonctionnement. Les agents grévistes saluent l’ouverture au dialogue du ministère de tutelle. Cependant, ils regrettent que les paroles ne soient pas suivies d’actions. Raison pour laquelle les demandes ont viré aux revendications, martèlent les grévistes. Outre la situation au niveau de la compagnie Air Madagascar et la hausse annoncée du tarif des taxis-be, le ministre des Transports a, en tout cas, du pain sur la planche ces derniers temps.

La rédaction


Les images qui ont fait le tour de la toile et montrant un nourrisson chaudement vêtu et plutôt propre, mais qui avait été délibérément abandonné dans un terrain vague à Antsahatsiresy, lundi dernier, ont provoqué l’émoi parmi les internautes locaux. Depuis, la Gendarmerie a démarré une enquête, laquelle serait déjà sur la bonne voie. A preuve, la mère avait été identifiée et elle est actuellement recherchée. Cette jeune femme a travaillé comme domestique auprès d’une famille à Besarety, selon toujours cette source auprès de la Gendarmerie.
“Effectivement, cette jeune femme a bel et bien travaillé pendant un mois chez nous. C’était une rabatteuse qui l’a emmenée ici et nous l’avons embauchée. Or, au bout de trois jours seulement de fonction, nous aperçûmes qu’elle était enceinte. Cependant, notre femme de ménage a nié. Pour avoir le cœur net, nous avons décidé de la faire examiner par une matrone, qui a effectivement confirmé l’état de grossesse, sans toutefois faire un toucher. Et que cette matrone a prévu son accouchement en octobre prochain. Or, contre toute attente, elle a accouché dans la soirée du 26 juin. Et c’est nous qui avons acheté le trousseau pour le nourrisson. Quelques jours plus tard, précisément le lundi 4 juillet dernier, notre domestique nous a affirmé qu’elle allait se rendre à Talata Volonondry où elle devra élever son bébé. Nous l’avons donc accompagnée jusqu’à la gare routière d’Ambodivona.  Or, grande fut notre surprise en voyant ce qu’elle a fait de son nourrisson sur Facebook. Nous ne nous attendions pas à ce que cette fille, qui n’a pas encore sa carte d’identité car n’ayant atteint sa majorité qu’en mai dernier, allait abandonner délibérément ainsi sa fillette de 8 jours seulement et qui a sa copie de naissance”, confie une source auprès des employeurs de cette jeune domestique.
En attendant, la fillette est admise au CSBII de Sabotsy Namehana, du fait de son état de santé. Mais là, le doute s’installe sur la véritable intention de sa mère, une fois son forfait accompli. En cause, on ignore si elle était vraiment rentrée ou non à Talata Volonondry comme elle l’a avancé devant ses employeurs. D’où la nécessité de publier officiellement un avis de recherche, avec la photo de la jeune femme à l’appui.
Franck R.



Le deadline fixé. L’achèvement des cours pour l’année universitaire 2021- 2022 doit se faire  au mois d’octobre prochain. La première Conférence des présidents des universités (CPU), hier à Fiadanana, l’a définie. La plupart des universités de Madagascar sont en train de clôturer l’année universitaire en cours, selon les informations recueillies. Les étudiants recevront 9 mois de bourses quoi que les activités pédagogiques doivent s’enchaîner pour ceux qui ne les ont pas encore achevés. « La prochaine rentrée pédagogique pour l’année universitaire 2022-2023 se fera le 7 novembre prochain. Les réinscriptions pour les universités qui ont pu achever précocement l’année universitaire en cours pourront se tenir entre le 26 septembre et le 31 octobre 2022 », rapporte Elia Béatrice Assoumacou, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, présente à la CPU via visioconférence. Pour l’université d’Antsiranana, où les activités pédagogiques restent à la traîne par rapport aux autres établissements, la réinscription se fera du 15 octobre au 20 novembre prochain. La rentrée administrative y est prévue pour le 26 septembre. 
Rappelons que les bacheliers de l’année 2021 sont en retard d’une année universitaire, avec la traîne des activités pédagogiques. Celle-ci pourrait s’expliquer par les nombreuses sources de tension dans les universités, dont la grève du syndicat des enseignants-chercheurs et les manifestations du personnel administratif et technique, du moins pour l’université d’Antananarivo. « Cela fait plusieurs mois que je fais des allers-retours à l’université, mais en vain. Aucune information sur les concours d’entrée et sur la rentrée n’a eu lieu. Les grèves ont envenimé les choses », nous confie Kevin R., bachelier de l’année 2021. En attendant la rentrée universitaire à Ankatso, le jeune homme a suivi des cours de langues et d’informatique, une autre manière de s’occuper. D’autres bacheliers ont opté pour la poursuite des études dans les universités privées, tandis que certains ont préféré travailler.
Par ailleurs, les présidents des universités, les directeurs généraux des IST et les responsables des Facultés, présents à la CPU, se sont convenus sur d’autres décisions. Les cérémonies d’investiture des nouveaux présidents qui auront lieu entre le 10 septembre et le 10 décembre prochain dans chacune des universités, en font partie. Quant à la loi sur l’autonomie universitaire, les textes critiqués par la Haute Cour constitutionnelle (HCC) ont été révisés, notamment les articles 2, 12, 17 et 21. Le projet de loi sera présenté lors de la prochaine réunion parlementaire, prévue en octobre prochain…
Recueillis par Patricia Ramavonirina




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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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