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LA UNE DU 17 FEVRIER 2022

Publié le mercredi, 16 février 2022

L’enquête concernant le kidnapping du petit Diwan (3ans) il y a deux semaines de cela, ce fils d’un homme d’affaires indopakistanais de la ville, progresse à grande vitesse. Aux dernières nouvelles, le déferrement des suspects dans l’affaire ce jour, et ce, après leur garde à vue dans une caserne de la Gendarmerie chargée de mener l’enquête dans la Capitale. Cependant, aucune information officielle n’a encore filtré pour tenter de savoir combien sont-ils à l’obligation de répondre de leurs actes devant le procureur.

La tempête tropicale Dumako a laissé des dégâts sur tout son passage. A Sainte-Marie et Soanierana Ivongo, des maisons sont inondées et des arbres déracinés à cause des fortes pluies et rafales de vent. D’après le premier bilan provisoire du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), 2 personnes sont disparues, emportées par la rivière de Marimbona à Soanierana Ivongo.

Cap sur Bruxelles

Publié le mercredi, 16 février 2022

Le Président malagasy et son épouse, à la tête d'une délégation, ont mis le cap sur Bruxelles pour participer au VIème sommet Union européenne - Union africaine (UE - UA). L'Afrique et l'Europe, deux continents voisins ayant des relations économiques et surtout historiques privilégiées mais tendues parfois, ont intérêt à se concerter régulièrement afin d'accorder leurs violons sur certains domaines précis au nom des intérêts supérieurs respectifs. L'UE et l'UA ont des atouts chacune de leur côté à valoriser.

« Des tonnes et des tonnes d’ananas sortent chaque année de nos terres. La mise en place d’une industrie de transformation de ce produit nous conviendra parfaitement », s’enthousiasme le maire de la Commune rurale de Sandrandahy, District de Fandriana, à l’occasion d’une descente effectuée par le ministère de l’Industrie dans cette localité. L’idée étant de prospecter pour voir les potentialités de la région dans le cadre du développement du programme ODOF ou One District, One Factory.

Musée « HAVORIA » - 70% des grands travaux achevés

Publié le mercredi, 16 février 2022

Les travaux avancent. La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, a visité le chantier de construction du Musée « HAVORIA » qui s'édifie dans la cour à ciel ouvert de l'ORTM Anosy, en compagnie des responsables chargés des travaux ce mardi. A l’issue de cette visite, les responsables du chantier ont confirmé que jusqu'à 70% de l'ensemble des grands travaux ont été achevés. Ainsi, la cérémonie d'inauguration de ce Musée est prévue pour les 5 prochains mois.

Une semaine après sa nomination par le Conseil des ministres, le nouveau directeur général de l'Inspection Générale de l'Etat (IGE) entre en service. C'est hier au bureau de l'IGE à Antaninarenina que s'est tenue la cérémonie de « mise en place » du nouvel homme fort de cette entité en l'occurrence Daniel Randrianarivony et ce sous la direction du secrétaire général de  la Présidence, Valéry Ramonjavelo.

Bonne nouvelle pour le milieu pharmaceutique malagasy et la lutte contre la Covid-19. Le remède malagasy destiné à prévenir et traiter le coronavirus fait son bonhomme de chemin. Une rencontre entre le Premier ministre, Christian Ntsay, et une délégation de l'Organisation mondiale de la santé a eu lieu hier au Palais d'Etat de Mahazoarivo. Une réunion qui, selon le chef du Gouvernement, a permis de discuter du développement de tous les travaux liés à la conformité du CVO+ au niveau international. L'agence des Nations unies pour la santé publique va travailler en étroite collaboration avec les scientifiques malagasy pour les étapes qui restent encore à effectuer. 

Pour la mise en place des plans d'action plus innovants et pragmatiques propices à la croissance de la production agricole. Tel est l'un des messages clés véhiculés par le Président Andry Rajoelina lors de son intervention au cours de la 45ème session du Conseil des gouverneurs du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA), hier. Le Conseil des gouverneurs, principal organe de décision du FIDA, comprend tous les États membres du FIDA et se réunit chaque année.


Modernisation. Beaucoup trop de Bureaux de la propriété foncière (« Birao Ifotony momba ny Fananan-tany » ou BIF) ferment leurs portes pour diverses raisons en général et à cause d’un manque de financement en particulier. Raison pour laquelle, les autorités en charge du secteur foncier ont pris l’initiative de mettre en place une nouvelle Direction au sein de l’administration. Une Direction de la réforme et de la modernisation foncière prendra ainsi en charge d’accélérer les réformes sur ce plan sur tout le territoire de Madagascar. Au démarrage de cette réforme, Madagascar est appuyé à 90 % par plusieurs partenaires techniqueset financiers. La mise en place des guichets fonciers et de la modernisation foncière, ainsi que leur fonctionnement ont été supportés par les partenaires de Madagascar. 
Pour rappel, après l’indépendance en 1960, Madagascar a procédé à la réforme foncière en 2005. Cette réforme a été décidée suite à une crise foncière résultant de diverses raisons et constats datant de plusieurs années, ce qui a entraîné une insécurité foncière généralisée, le développement des conflits fonciers et la corruption. Par ailleurs, l’agriculture, d’où 67 % de la population de Madagascar tirent leurs revenus, a le potentiel de sortir des millions de personnes de la pauvreté. Mais à moins de garantir leurs droits fonciers, les agriculteurs ont peur d'investir à long terme sur les terres qu'ils utilisent. Les problèmes sont notamment la faible capacité de délivrance de titres, la rareté de l’enregistrement des mutations aux services fonciers, le développement des petits papiers, l’éloignement des services fonciers, le coût élevé des opérations cadastrales.
Dans un objectif de résolution de ces problèmes, la restructuration, la modernisation et l’informatisation des conservations foncières et topographiques ont donc été initiées. L’une des axes qui particularise la réforme foncière de Madagascar est la reconnaissance juridique et sociale des occupations sur les terrains occupés par les nationaux de plusieurs années, ainsi que l’attribution de la gestion d’une certaine catégorie de terrain - auparavant compris dans le domaine privé de l’Etat - aux collectivités territoriales de base qu’est la Commune. En ce sens, la formation des acteurs locaux du foncier, collectivités décentralisées ou organisations paysannes entre aussi dans le cadre des programmes de la réforme. Selon les initiateurs, les résultats sont satisfaisants et optimistes concernant la modernisation des services fonciers. Néanmoins, de grandes réalisations sont à apporter concernant l’informatisation des données. Ainsi, de nombreux pays peuvent s’inspirer de l’exemple malagasy. D’ailleurs, plusieurs pays africains s’intéressent déjà à la réforme foncière malagasy car celle-ci répond à des questions difficiles et proposent des solutions techniques et juridiques à la fois fiables et accessibles.
Hary Rakoto



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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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