Publié dans Société

Gestion des risques et des catastrophes - L'accès à l'eau potable abordée à la COP 28

Publié le lundi, 11 décembre 2023
Le directeur général du BNGRC lors de son intervention à la COP 28 Le directeur général du BNGRC lors de son intervention à la COP 28


Madagascar est un pays vulnérable aux catastrophes naturelles, lesquelles ne cessent de s'empirer. Pour l’année 2024, le climat sera régi par le phénomène El Niño, caractérisé par une grande inondation dans la partie nord de la Grande île et une sécheresse dans le sud.

A travers le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Gouvernement malagasy ne cesse de déployer ses efforts afin de diminuer les impacts de ces catastrophes sur la population. C'est la raison pour laquelle le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andriankaja a participé à la rencontre internationale axée sur le changement climatique (COP 28) qui se déroule à Dubaï (Emirats arabes unis). Il a participé à une conférence initiée par le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène dont le thème est  « Investir dans l'impact : la stratégie de financement WASH à Madagascar pour un avenir résilient ». Cette conférence lui a permis d'aborder l’importance du secteur de l'eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour l'humanité, en particulier dans les pays en voie de développement comme Madagascar dont la population est vulnérable aux catastrophes naturelles et au changement climatique. « Les Malagasy ont besoin d'eau, soit pour boire, cuisiner et couvrir leurs moyens de subsistance comme l'agriculture et l'élevage. Ainsi, durant la période des intempéries, notamment les cyclones, les inondations, la sécheresse, l’insécurité alimentaire et la malnutrition, le besoin en eau augmente. Cependant, une grande partie de la population n'a pas accès à l'eau potable. Cela engendre un nouveau problème au niveau de la santé », soutient-il.

Afin de faire face à cette situation, il a annoncé la nécessité de renforcer le financement pour réaliser les visions établies par le Gouvernement concernant l'accès à l'eau potable, l'assainissement et l'hygiène en poursuivant le réaménagement et la construction des infrastructures suivant les normes pour faciliter l'approvisionnement en eau. « Nous sommes déterminés à trouver des financements qui soutiendront les objectifs que nous souhaitons atteindre, et cela afin de nous rapprocher de la vision contenue dans la stratégie nationale de gestion des risques et des catastrophes : "un pays résilient" », a-t-il conclu dans son intervention.

Recueillis par A.R.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff