Le nombre de personnes guéries du Covid-19 s'accélère progressivement avec un taux de guérison provisoire de 38 %. Depuis le 12 avril dernier, date de l'annonce du premier cas de rémission à Madagascar jusqu'à hier, 344 personnes atteintes du Covid-19 ont rempli les critères de guérison. Actuellement, à commencer par cette semaine, le bilan demeure prometteur. Du lundi 8 au vendredi 12 juin, le Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19 Ivato, par le biais de sa porte-parole, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, a annoncé 111 cas de guérison, soit 78 de plus que les 5 jours précédents. Effectivement, au cours des deux dernières semaines, ce taux était encore faible.
La distribution des cartes de licence biométriques pour les taxis opérant dans la ville d'Antananarivo commencera à partir de ce mercredi. Malgré la contestation des propriétaires et quelques membres du Conseil municipal, la CUA ne cédera pas pour mettre en œuvre ses projets dans le cadre de l'assainissement de la ville. A l'issue de la session ordinaire du Conseil municipal qui s'est tenue depuis hier à l'Hôtel de ville, Analakely, Naina Andriantsitohaina, le maire de la Capitale, a réitéré que la délivrance des cartes de licence biométriques est gratuite. Un propos qui a d'ailleurs engendré un malentendu entre les deux partie, d'une part la CUA et de l'autre l'Association des propriétaires de taxi.
Drame mondial ! Partout où Covid-19 passe, l’économie trépasse. Les Etats-Unis entrent en récession. L’Europe est asphyxiée. L’Asie traverse une crise sans précédent. L’Afrique, bien qu’elle ne soit pas atteinte au même niveau alarmant que les autres, aura sérieusement de la peine pour se relever. Le 26 février 2020, nous avions déjà eu l’occasion à travers cette colonne éditoriale d’attirer l’attention de tous sur le risque d’une tragédie apocalyptique que ce maudit virus pourrait déclencher sur la planète Terre. Notre vision est en passe de se réaliser si chaque pays touché ne daigne pas prendre de strictes dispositions qui conviennent.
Sur la bonne voie. Malgré les différents aléas climatiques et la propagation de la pandémie de coronavirus à Madagascar, la production rizicole sera globalement bonne pour cette année. Effectivement, après des enquêtes et des calculs, les techniciens au niveau du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche estiment que la production devrait atteindre les 4 860 000 tonnes de paddy pour cette année. « Les prévisions sont notamment en hausse de 5 % en comparaison avec l’année dernière. Nous sommes aujourd’hui en période de grande récolte. De ce fait, les 75 % de ces chiffres sont déjà atteints. Quant aux 25 % restants, ils devraient être remplis d’ici la fin de l’année. Il ne faut pas oublier que certaines campagnes rizicoles débutent encore comme le " vary jeby " ou encore le " vary aloha " », a soutenu Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Depuis la suspension de la voie aérienne en fin du mois de mars, les vols de rapatriement des étrangers, toute nationalité confondue, s’enchaînent. Chaque ambassade collabore avec les compagnies aériennes et facilitent le retour de ses compatriotes vers leur pays d’origine. En général, la majorité de ces étrangers quittent volontairement la Grande île. Leurs papiers sont ainsi en règle, que ce soit leur visa ou les contrats de travail avec les entreprises. C’était le cas par exemple des 850 employés de la compagnie minière d’Ambatovy.
La plainte pour diffamation déposée par la nommée Rasoloharivony Marie Héloïse à l’encontre de deux journaux de la place, à savoir les quotidiens « Inona no vaovao » et « Tia Tanindrazana », a amené les gens des médias à se pencher sur l’affaire à la source de cette action judiciaire intentée contre leurs confrères. Les articles incriminés portaient en fait sur un litige immobilier concernant la propriété « Bibliocafé Tsarajoro », sise à Mandrosoa Ivato, un contentieux dont l’issue, jusqu’ici, laisse pantois le simple citoyen. A la lumière des éléments d’information recueillis en effet, force est de constater que les décisions judiciaires intervenues dans le cadre de cette affaire sont pour le moins incomprises par les non-initiés aux arcanes du droit.
Madame la ministre, de par votre expérience de journaliste et de dirigeante d’un groupe de presse, vous êtes sans nul doute mieux placée que quiconque pour saisir l’importance vitale pour le pays de l’adoption rapide d’une loi sur l’accès à l’information devant permettre à tous les citoyens malagasy d’être correctement informés de l’action des pouvoirs publics.
Longtemps, la perspective de l’adoption d’une telle loi a été repoussée à cause d’un manque de volonté politique de la part des dirigeants du pays. Dès votre nomination à la tête du ministère la Communication et de la Culture, et c’est tout à votre crédit, vous vous êtes publiquement engagée pour l’adoption rapide d’un cadre légal devant permettre l’expression de ce droit à l’information.
Des consultations ont été engagées par votre ministère dès l’année dernière afin que vous puissiez être en mesure de déposer un projet de loi sur l’accès à l’information au cours de la première session parlementaire de l’année 2020 qui se déroule actuellement.
Nous avons pu consulter et commenter ce texte et nous vous remercions pour cette opportunité. Bien qu’il nécessite plusieurs points d’amélioration, le texte qui nous a été partagé est un pas en avant vers l’exercice du droit à l’information dans notre pays. Ces points d’amélioration peuvent être rapidement corrigés afin que le texte qui soit finalement présenté au Parlement soit compatible avec votre engagement de doter Madagascar d’un cadre légal solide pour l’exercice par tous les citoyens de leur droit à l’information.
Nous sommes conscients que la situation sanitaire a pu ralentir les consultations nécessaires pour la finalisation du texte. Toutefois, nous ne pouvons pas nous permettre de repousser plus encore l’adoption de ce cadre juridique sur l’accès à l’information, un outil plus important que jamais dans l’époque trouble que nous traversons. Nous vous proposons donc de poursuivre sans attendre les consultations, en utilisant notamment les nouvelles technologies de communication et en respectant strictement les prescriptions sanitaires en vigueur.
Nous, organisations de la société civile signataires de cette lettre, sommes disponibles pour vous appuyer à respecter votre engagement de doter rapidement Madagascar d’un cadre légal permettant aux citoyens malagasy d’exercer leur droit d’accès à l’information.
L’adoption de cette loi complètera les premiers pas déjà franchis par le Gouvernement par l’adoption du décret n°2019-236 du 26 novembre 2019 portant accès aux données « Base paiement et encaissements relatives à l’exécution budgétaires des Organismes publics ». Décret dont nous attendons toujours l’implémentation, notamment à travers la création d’un portail des données ouvertes. La non-adoption de la loi durant la session parlementaire en cours signifierait un nouveau recul qui serait à l’évidence préjudiciable à tous, et en premier lieu aux citoyens.
Restant disponibles pour tout échange, nous vous prions, Madame la ministre, de recevoir nos salutations respectueuses.
Les organisations impliquées dans le combat pour la transparence et l’accès à l’information à Madagascar (par ordre alphabétique) :
CCOC, Collectif des citoyens et des organisations citoyennes
Mouvement ROHY, Rindran’ny Olompirenena Hiarovana ny Iaraha-manana
MSIS TATAO, Tohana sy Ainga ho an’ny Tambazotran’ny Olompirenena
ONG HITSY
ONG IVORARY
ONG SAHA, Soa Afafy Hampahomby ny ho Avy
ONG TOLOTSOA
TI-MG, Transparency International - Initiative Madagascar
La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel par intérim Béatrice Assoumacou a rencontré hier les sénateurs au Sénat Anosy. Elle a évoqué l’affaire des « bonbons sucettes » où des enquêtes sont en cours par l’Inspection générale de l’Etat et par le BIANCO.
La séance de questions – réponses entre l’Exécutif et le Législatif se poursuit. Hier, le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel par intérim, Béatrice Assoumacou a présenté le rapport d’exécution du programme d’activité du ministère qu’elle dirige. De nombreux sujets ont été soulevés. Mais ce qui a le plus attiré l’attention est l’affaire des « bonbons sucettes » d’un montant de 8 milliards d’ariary qui aurait coûté la place de l’ancienne ministre Rijasoa Andriamanana.
Lors de sa rencontre avec les sénateurs, la ministre a affirmé qu’elle n’a pas évoqué cette affaire avec son prédécesseur. Une affirmation qui coupe court aux éventuelles questions des sénateurs sur le sujet. Tel était le cas lors de la passation entre Béatrice Assoumacou et Rijasoa Andriamanana. Aucune allusion sur cette affaire n’a été soulevée par les deux ministres lors de la passation de service.
Quoi qu’il en soit, la ministre de l’Education par intérim a affirmé qu’une enquête est en cours actuellement. C’est l’Inspection générale de l’Etat et le BIANCO qui effectuent les enquêtes. Il s’agit de deux entités différentes, ayant leur propre mode d’enquête, leur propre mode opératoire. D’aucuns attendent alors la publication des résultats des enquêtes par ces deux entités incessamment.
Pour rappel, cette affaire a éclaté au grand jour suite à la révélation des parlementaires. Il y a eu dans un premier temps des volte-face. Mais au final, l’ancienne ministre a affirmé que le ministère qu’elle dirigeait avait bel et bien eu l’intention d’acheter les bonbons pour les distribuer aux écoliers qui prennent le Covid- Organics. Seulement, aucun décaissement n’a été fait et que ce montant exorbitant serait affecté à d’autres priorités. Bref, c’était un projet mort-né…
La rédaction