Les clients toujours dans l’incompréhension. Entre l’arrivée de deux voire trois factures en un mois, mais aussi l’augmentation démesurée du montant des factures, la grogne des abonnés de la JIRAMA ne cesse de s’amplifier au cours des dernières semaines. « Les agents releveurs de la consommation au sein de la JIRAMA ne sont pas passés chez nous depuis bientôt deux mois. Il a fallu que j’aille au niveau des agences pour récupérer mes factures. Je ne suis pas un cas isolé. Tous mes voisins sont exactement dans la même situation que moi. Hier, les agents de la compagnie d’eau et d’électricité sont enfin passés pour nous remettre une facture particulièrement salée. Elle a presque doublé. Cependant, notre consommation est restée la même. Nous avons utilisé les mêmes appareils que le mois dernier. Pourtant, notre facture est passée de 110 000 à 200 000 ariary. J’ai carrément refusé de la prendre. C’est comme si la JIRAMA ne faisait que des approximations pour établir nos factures. Toutefois, leurs estimations sonnent fausses », se plaint une mère de famille, habitant du côté de Tsimbazaza. « Ce mois-ci, j’ai été particulièrement étonnée parce que j’ai reçu trois factures. Pourtant, les responsables au sein de la JIRAMA n’avaient annoncé que la venue de deux factures. Je suis un peu perdue avec cette nouvelle organisation qui est en cours d’être mise en place. En théorie, toute cette organisation fonctionne à merveilles. Mais quand la théorie laisse la place à la pratique, c’est le désordre total et tout est sens dessus-dessous », rajoute un enseignant, logeant à Itaosy.
Et les plaintes du même genre fusent sur les réseaux sociaux. Il faut croire que les campagnes de communication de la société nationale d’eau et d’électricité sont loin de fonctionner. Le courant ne passe pas du tout entre les deux parties. Depuis le mois de mai dernier, la JIRAMA a en effet lancé la facturation par lots, un nouveau système d’organisation pour désengorger ses agences et limiter ainsi les longues queues. Les interventions dans diverses émissions ont ainsi été multipliées au cours des deux dernières semaines pour répondre à toutes les questions que les clients se posent aujourd’hui. Malgré tout cela, du point de vue des consommateurs, les faits actuels ne coïncident pas du tout avec les explications apportées par ces responsables. Ils ont beau expliquer la nouvelle organisation pour le paiement des factures. Cependant, tant qu’ils ne corrigent pas la désorganisation qui règne auprès des différents services fournis aux clients, plus particulièrement pour la partie facturation, les plaintes continueront toujours, et ce, malgré les différentes interventions faites.
Pour faciliter la mise en place de ce nouveau système de facturation, la JIRAMA devrait associer « communication » et « action ».
La Rédaction
Les citoyens à l’affut de l’actualité s’inquiètent dernièrement à propos du nombre de guérisons qui semble au ralenti. L’efficacité de nos deux protocoles de traitement a été remise en cause maintes fois. Heureusement, cette crainte s’est récemment dissipée en voyant les chiffres publiés officiellement sur les nouveaux cas de guérison. Un changement qui a été constaté depuis la semaine dernière. Ainsi, au cours des dernières 24 heures, le nombre de patients guéris du coronavirus a augmenté considérablement pour Madagascar. Le Centre de commandement opérationnel - Covid-19 (CCO) a comptabilisé 41 nouveaux cas de guérison dont 39 personnes testées positives ayant suivi le traitement à Toamasina. Cet épicentre du coronavirus a par exemple enregistré 18 cas de guérison, rien que pour la journée d’hier.
Ces patients ont rempli les critères de guérison grâce aux protocoles de traitement, à savoir l'association de l'Azithromycine avec la Chloroquine du Professeur Didier Raoult et le remède traditionnel amélioré, composé d’Artemisia et d’autres plantes médicinales endémiques, appelé Covid-Organics (CVO), lesquels ont reçu bien évidement leur consentement. Selon le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, porte-parole dudit centre, si l’on parle particulièrement d’Ambatovy à Toamasina, bon nombre de patients ont recouvré la santé après avoir pris le CVO à titre curatif.
En outre, les stratégies de maintien de la pandémie ont été largement renforcées à Toamasina. « Ces stratégies sont axées sur la prévention, à base de la prise du CVO afin de stimuler le système immunitaire, en complément du suivi des gestes barrières. Les patients hospitalisés sont également traités spécifiquement, c’est-à-dire les personnes asymptomatiques et symptomatiques, enfants et adultes, et celles présentant des formes graves de la maladie. De plus, ces patients bénéficient d’un bilan complet dont la surveillance régulière du fonctionnement au niveau du foie, du taux de globules blancs et de globules rouges afin de vérifier leur état de santé en temps réel », explique la porte-parole du CCO - Covid-19.
K.R.
Lundi 15 juin. C’est la date de paiement des impôts synthétiques pour les entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 200 millions d’ariary. Cette échéance fiscale concerne surtout les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les petites et moyennes industries (PMI). Bien que le deadline approche, ces sociétés n’ont aucun moyen financier pour honorer leur obligation fiscale. La crise sanitaire a vraiment ralenti les activités économiques. Le pouvoir d’achat des consommateurs, de son côté, s’effrite suite au chômage partiel des entreprises. En réalité, les entreprises manquent terriblement de trésorerie. « Certes, nous avons réalisé un chiffre d’affaires avant la pandémie. Cependant, la crise sanitaire a basculé toute la situation. Normalement, nous mettons toujours de côté une somme dédiée au paiement des impôts. Mais nous avons utilisé l’argent au paiement des charges fixes comme les loyers et les salaires des personnels. En plus, notre chiffre d’affaires a vraiment baissé lors de la déclaration de l’état d’urgence sanitaire. Personne ne circule après 13 heures. Comme d’autres restaurants, nous avons adopté les services de livraison mais les bénéfices restent faibles », témoigne un restaurateur.
D’après le président du groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA), Razafiarison Andrianavalomanana, des entreprises ont dû fermer leur porte à cause de la crise économique, liée à la pandémie. En parallèle, certains établissements bancaires ne mettent pas en vigueur le moratoire adopté avec le Gouvernement. « Faute de liquidité, les institutions de microfinances n’appliquent pas cette mesure. Certains grands établissements n’ont également pas respecté cette disposition même si les entreprises sont réellement en difficulté », explique-t-il. A noter que 60 % des entreprises recourent aux emprunts bancaires pour leur fonds de roulement. Une rencontre entre l’Etat et le secteur privé se tiendra demain. D’après le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, hier au Sénat, les discussions se focaliseront sur les PME et les PMI.
Solange Heriniaina
Le défenseur malagasy Sylvio Ouassiero portera le maillot du Fola la saison prochain. Le club doyen du championnat luxembourgeois vient de prolonger son bail d’une année supplémentaire. En ce qui concerne les clubs qui seront engagés en coupe d'Europe, le conseil d'administration de la FLF s'est basé – comme demandé par l'UEFA – « sur des critères sportifs obtenus dans les compétitions nationales », en l'occurrence le classement de la BGL Ligue du 12 mars. C'est ainsi que le Fola Esch représentera le Luxembourg en Ligue des champions alors que le Progrès Niederkorn, le FC Differdange 03 et l'Union Titus Pétange seront engagés en Ligue Europa.
Aucune date divulguée. La ministre par intérim auprès du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et professionnel (MENETP), Léa Béatrice Assoumacou, ne s'est pas prononcée quant à la tenue des examens officiels pour cette année scolaire. « Puisque je viens d'être nommée provisoirement à ce poste, je vais prochainement réunir les techniciens pour en parler. Il en est de même pour les autres sujets à débattre auprès du ministère », a-t-elle répondu à la presse, à l'issue de la passation de service, hier à Anosy.
La scène qui s’est produite, en milieu de matinée, près d’un rond-point situé à la hauteur de la station Jovena aux 67Ha, a été particulièrement poignante. Il s’agissait d’une action de la Police en vue d’arrêter deux suspects âgés de 24 et de 47 ans. Ces derniers faisaient partie des quatre larrons que cette force a repérés en train de rôder dans le secteur sur deux scooters. Selon la Brigade criminelle (BC4) ayant mené l’action, les suspects auraient essayé de commettre une attaque quelque part.
L'Etat d'urgence sanitaire décrété par le Gouvernement et qui s'applique sur le tout territoire a mis à l'arrêt les opérations menées au niveau des 6 bureaux du Centre immatriculateur de Madagascar (CIM). En vue de l'évolution de la crise sanitaire causée par le Covid-19, le ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation (MID) a décidé de procéder progressivement à leur réouverture, à l'exception du CIM à Toamasina. Cette reprise s'effectue en service minimum, de 8.30 à 11.30, et ce à partir de demain avec un maximum de 50 usagers par jour et suivant les gestes de barrières sanitaires.
Signe du temps. Une floraison de mouvements associatifs regroupant d’hommes et de femmes prétendant appartenir à la caste noble de l’Imerina monte au créneau. En ce XXIème siècle, deux mondes aux réalités contradictoires et encore bien vivantes écartèlent à tout moment Madagasikara: le pays réel et le pays virtuel ou imaginaire. Le Continent noir passait sans le vouloir de la monarchie au joug colonial au XIXème siècle. Le vent de libération d’après-guerre des années 40-50 balaya les pouvoirs coloniaux. Une grande partie des pays africains subsahariens dont Madagasikara qui accédèrent à l’indépendance deviennent des Républiques.
Fort potentiel économique. Vu l’évolution de la situation, les huiles essentielles peuvent devenir le nouveau produit phare de la Grande île et le nouveau filon des investisseurs. La demande a effectivement explosé depuis le début de la pandémie de coronavirus. D’après une source auprès du Groupement des exportateurs d’huiles essentielles, extraits et oléorésines de Madagascar (GEHEM), l’exportation de cinéol devrait au moins doubler pour cette année. De même pour le « Ravintsara », dont le volume d’exportation devrait atteindre les 200 tonnes.
Dans un gouffre financier. La société Kraomita Malagasy (KRAOMA) accuse une dette à hauteur de 101 milliards d’ariary et une perte jusqu’à 39 milliards d’ariary. En plus, les salaires des personnels ne sont pas payés depuis six mois. La situation actuelle de la société KRAOMA interpelle les députés et les sénateurs. Le sujet a été évoqué dans les deux Chambres durant leur rencontre avec les membres du Gouvernement, la semaine dernière. D’après le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, la quête d’un nouvel investisseur reste la solution pour sortir l’entreprise de ce gouffre financier. « Nous reconnaissons la crise sociale au sein de cette entreprise.