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Le procès incriminant l’ancien directeur général de la JIRAMA Désiré Rasidy et ses co-accusés, des hauts cadres au sein de cette société, à savoir un ex-directeur production électricité, un ex-directeur général adjoint électricité, un ex-directeur technique, une secrétaire au sein de la JIRAMA ainsi qu’un directeur d’une société de transport, a été jugé au Pôle anti-corruption (PAC) des 67Ha, hier.  Ils sont accusés de blanchiment de capitaux et favoritisme, faux en écriture publique, etc. Les préjudices dans cette affaire s’élèvent à près de deux milliards d’ariary. A la fin de l’audience, le verdict est tombé : Présents à l’audience, trois accusés dont l’ex- DG, l’ex-DPE et l’ex-DGAE ont été condamnés à une peine de 4 ans de prison ferme.
Absent de son procès, un ex-directeur approvisionnement a écopé d’une peine de 4 ans lui aussi. Un mandat d’arrêt à l’audience a été prononcé à son encontre. Sa secrétaire a écopé de deux ans d’emprisonnement. Le directeur d’une société de transport, inculpé dans cette affaire, a écopé plus que les autres, avec une peine de 6 ans ferme. Outre les peines d’emprisonnement, ces personnes doivent s’acquitter d’une amende de 6 millions d’ariary. Par ailleurs, la JIRAMA a demandé des dommages d’un montant de 2 milliards d’ariary. Un dernier individu, un responsable de stock, a été relaxé au bénéfice du doute. La défense des condamnés aurait fait un pourvoi en cassation. 
L’ex-DG et consorts ont eu à répondre de leurs actes sur des faits en relation avec l’attribution de marchés publics à ce transporteur de la JIRAMA, sans appel d’offres, afin de transporter des groupes électrogènes d’un point à un autre. Des attributions qui présentaient de nombreuses irrégularités dans les procédures, principal chef d’accusation qu’on reproche aux incriminés, successivement durant les années 2012, 2013 et 2015.
La loi sur l’attribution de marchés publics dans le domaine du transport avait été alors bafouée. « C’était à une époque où la JIRAMA devait répondre aux urgences pour assurer le bon fonctionnement de l’électricité dans le pays, lors de cette période sombre, notamment à Antsiranana en 2012 », reconnaît l’un des prévenus. Tout au long des débats, tous les accusés ont rejeté l’ensemble des accusations. 
A souligner d’abord que l’incrimination de favoritisme pour les principaux accusés s’articule autour des attributions de tous les marchés publics sur le transport à ce transporteur, soit 38 au total. Une situation qui leur a permis d’empocher ces sommes effarantes. « Puisque je ne connaissais que lui, surtout après une expérience lors du JMJ à Antsiranana, j’ai systématiquement sollicité ce transporteur pour le transport des 9 groupes électrogènes depuis Antanandrano dans la Capitale jusqu’à Antsiranana et dont j’avais l’entière responsabilité. Si je ne le faisais pas, j’aurais eu tout le paquet sur mon dos, celui de l’Etat et des abonnés », se défend l’un des accusés.
Concernant particulièrement l’ancien Dg qui, lui aussi, a rejeté toutes les accusations, il affirmait à la présidente de la Cour que de nombreuses informations à propos des signatures autorisant de délivrer ces bons de transport, lui aurait échappé en majeure partie à l’époque. « Comment expliquer que vous n’étiez nullement informé sinon nullement dérangé par le fait que les coûts de transport de ces groupes avaient été excessivement gonflés à ce point ? Car au lieu de payer seulement 60 millions ariary, la facture s’élevait à 400 millions d’ariary ? Et surtout, pourquoi ne vous alarmez point lorsqu’il n’y a aucune pièce justificative au déblocage de fonds au niveau de la JIRAMA ?», demande le juge. Sur ce point, l’ancien Dg déclare que sa mission, en tant que tel, est d’assurer le bon fonctionnement de la distribution de l’électricité et de l’eau dans tout le pays, et non des questions budgétaires. Quant à ces signatures de l’ex-Dg sur les bons de transport, elles relèveraient plutôt de la responsabilité de ses subalternes dont des directeurs hiérarchiques ou autres responsables désignés, selon l’accusé.
L’autre accusation concerne le blanchiment de capitaux par lequel tous les accusés ont pu s’enrichir durant cette période à travers l’acquisition de terrains et de biens immobiliers. « Je ne possède qu’une maison », se défend l’ancien directeur général. Un co-accusé a, pour sa part, argué que son salaire avait été majoré, lui permettant de faire ces acquisitions à l’époque. « De plus, j’ai investi dans la vanille dans la SAVA à l’époque », confie-t-il.  Une explication qui lui a valu une remarque du juge  comme quoi il est interdit à un fonctionnaire d’exercer des activités lucratives, selon la loi en vigueur.
Notons que l’ex-Dg de la JIRAMA et ses co-accusés avaient été placés sous mandat de dépôts le 3 décembre au tout début des débats. La partie pour la défense des accusés a soulevé quelques exceptions dans le but d’obtenir une cessation de poursuites pour ces derniers. Une requête que l’avocat général et le conseil de la JIRAMA ont catégoriquement rejeté.
Recueillis par Franck R.


Un grand changement. Le Conseil du Gouvernement a accordé l’affiliation des employés de courte durée (ECD) à la Caisse de retraite des agents de l’Etat. Une décision prise, samedi dernier, à la salle de réunion de l’Académie militaire d’Antsirabe. En effet, ces fonctionnaires contractuels n’ont jamais été intégrés dans ce système.
D’une part, cette nouvelle disposition réjouit les ECD car elle sous-entend une stabilité de leur emploi. Mais d’autre part, l’inquiétude règne par rapport à leur statut. « Il faut noter qu’on renouvelle notre contrat chaque année. Que devient notre cotisation à la Caisse de retraite si par malheur notre contrat ne sera pas renouvelé ? On espère que le Gouvernement prévoit une embauche des ECD à travers cette décision », se demande un ECD voulant garder l’anonymat.
Par ailleurs, la décision prise en Conseil des ministres le 17 avril 2019, portant sur la suspension des recrutements des ECD, demeure en vigueur. « Cette mesure n’a pas encore été levée. Nous améliorons la situation des ECD actuels. Le basculement de leur statut en employés de longue durée (ELD) appartient au directeur des Ressources humaines auprès de chaque ministère. Et ce, en fonction des postes budgétaires car leur solde sera payé grâce au budget de fonctionnement de l’établissement concerné », déclare Mahadigny Gérard Bernardin, directeur de la Fonction publique, en marge du lancement officiel du logiciel AUGURE ou Application unique pour la gestion uniforme des ressources humaines de l’Etat. Par ailleurs, les mesures d’assainissement et de redéploiement du personnel de l’Etat se poursuivront afin de répondre aux impératifs liés à la mission gouvernementale.

Les dépenses en matière de personnels représentent 31 % du budget général de l’Etat. Dans la loi de Finances initiale 2021, le montant est établi à 3 182 milliards d’ariary, soit un accroissement de 8,8 % par rapport à la loi de Finances rectificative (LFR) 2020. Cette variation résulte principalement des recrutements prévus dans le secteur de l’éducation nationale et celui de la sécurité publique. Ces dépenses sont composées, d’une part, de celles liées au solde à hauteur de 2 958,4 milliards d’ariary, contre 2 698,5 milliards d’ariary dans la LFR 2020, et d’autre part, des indemnités estimées à 223,6 milliards d’ariary, contre 224,9 milliards d’ariary dans la LFR 2020. Suivant les instructions émises en Conseil du Gouvernement, aucune rémunération salariale ne sera plus supportée au niveau des Programmes d’investissements publics (PIP).

Solange Heriniaina


Toutes les Communes dans le District de Tsaratanàna sont classées zone rouge déplore le député Ratsimanosika Alexandre Andriamanantena, lors d’un entretien. L’insécurité y règne et elle a pris une autre forme. Interview.
La Vérité (+) : Quel bilan faites-vous de l’insécurité dans le District de Tsaratanàna ?
Député Ratsimanosika (=) : Depuis des décennies, le District de Tsaratanàna est tristement célèbre en matière d’insécurité. Mais depuis la prise de fonction du Président de la République Andry Rajoelina, l’insécurité n’était qu’un mauvais souvenir. Or, depuis quelques mois, le cauchemar semble reprendre du poil de la bête. La population est terrorisée à l’idée de perdre en une nuit des épargnes faites pendant des années ou de perdre la vie en une fraction de seconde.
(+) : Pourquoi dites-vous cela ?
(=) : L’insécurité a pris une autre forme dans le District. Dimanche dernier, vers minuit par exemple, des dahalo ont kidnappé une femme et son enfant âgé de 1 an dans le Fokontany Antsahavola, dans la Commune urbaine de Tsaratanàna, en plein centre-ville. Ce n’est qu’avant-hier que les ravisseurs ont pris contact avec la famille et réclamé 10 millions d’ariary. Une somme dont les membres de la famille ne disposent pas.
(+) : Et où en sont les Forces de l’ordre dans cette affaire ?
(=) : Justement, on ne sait rien. Raison pour laquelle je lance un vibrant aux différents responsables étatiques de prendre les mesures idoines pour résorber l’insécurité dans le District. Juste après la prise de fonction du Chef de l’Etat, le calme plat régnait. La population s’adonnait à ses activités en toute quiétude. Actuellement, il y a peut-être un laisser-aller de la part des Forces de l’ordre.
(+) : Vous avez dit que l’insécurité a pris une autre forme. Quelle est cette évolution ?
(=) : Les vols de bovidés ne sont plus monnaie courante dans le District de Tsaratanàna comme par le passé. Outre les cas de kidnapping, les dahalo ciblent les gens qu’ils pensent avoir beaucoup d’argent. Ils ont également dans leur ligne de mire les exploitants aurifères. Dès que le bruit s’ébruite qu’un exploitant a trouvé de l’or, il ne passe pas la nuit. Le soir venu, les dahalo frappent très fort. Au mois de novembre dernier, près de 30 dahalo ont pris d’assaut 4 camions et un taxi-brousse. Une fillette y a laissé la vie à ce moment-là.
(+) : Quelle solution reste-t-il pour la population dans ce cas puisque vous dites que les Forces de l’ordre semblent inertes ?
(=) : Les villageois désertent le village la nuit. Ils cuisinent vers 16h et dorment dans la forêt. Ils se sentent plus en sécurité de cette manière puisque la nuit cache leur présence. Mais ce n’est qu’une solution provisoire.
(+) : Qu’attendez-vous des différents responsables étatiques face à cette situation ?
(=) : Toutes les Communes dans le District de Tsaratanàna sont des zones rouges, même dans le chef-lieu de district. La solution la plus facile est d’augmenter l’effectif des éléments des Forces de l’ordre. Le CSAO d’Andriamena attend le reste de son effectif total. Les brigades, les postes avancés et les postes fixes de la Gendarmerie doivent être renforcés.
(+) : Mais est-ce suffisant ?
(=) : Ce n’est pas suffisant mais c’est un début. Nous attendons également beaucoup du nouveau chef de district. Cela fait presque un an que le chef de district est parti en retraite. Et pendant ce temps, il n’a pas été remplacé, il n’a alors fait qu’assurer les affaires courantes. Le nouveau chef de district, qui vient d’être nommé, il y a près de deux semaines, en tant que président de l’OMC, devra apporter une solution durable à cette insécurité pour matérialiser la promesse du Président de la République, celle d’apporter une sécurité durable dans le District de Tsaratanàna.
Propos recueillis par Boaza

Le député élu à Faratsiho propose de gratifier de 4 millions d’ariary la personne qui fournira des informations pertinentes sur des dahalo ayant récemment perpétré un acte abominable dans ce District. « Je lance un appel à toutes les personnes de bonne volonté. Rien ne dit que ces bandits de grand chemin ne poursuivront par leurs méfaits. (…) Il est également fort probable que ces individus soient derrière les attaques commises sur les routes. Ainsi Je suis disposé à remettre une récompense de 4 millions d’ariary à toute personne qui a des informations permettant d’arrêter les individus ayant participé à ce massacre », a déclaré le député et non moins vice-président de l’Assemblée nationale, Honoré Rasolonjatovo, dit Papasolo au cours d’une conférence de presse organisée, hier, en son bureau à Tsimbazaza. Cette somme considérable démontre l’importance que le député attache à la capture des bandits. Le décès de neuf personnes en fin de semaine dernière dans la localité d’Ankidaondrano, Fokontany Analamihantona, dans la Commune d’Ambohiborona Ambatofotsy du District de Faratsiho continue d’émouvoir la population locale. La guerre aux bandits dans cette circonscription est maintenant plus que prononcée. Au cours d’une attaque à main armée, sans précédent, commise par une dizaine de bandits dans ledit Fokontany, dans la nuit de vendredi à samedi dernier, un couple et leurs 6 enfants ont été bloqués chez eux et brûlés vifs. Le frère du père de cette famille, qui venait leur porter secours, a été lui exécuté par balle.
Un orphelin
La vengeance aurait motivé cet acte odieux, d’après des premières informations recueillies. D’après le député élu à Faratsiho, les présumés auteurs de ces actes auraient déjà attaqué cette famille en janvier 2019. Suite à cette attaque, ces bandits se seraient ainsi faits arrêtés. A l’issue de leur procès, deux prévenus auraient alors écopé cinq ans de prison ferme tandis que les autres de peine d’emprisonnement avec sursis ou de relaxe au bénéfice du doute. Le député élu à Faratsiho, Honoré Rasolonjatovo et non moins vice-président de l’Assemblée nationale, indique que ces bandits n’auraient pas cessé de proférer des menaces à l’encontre des victimes depuis. Le parlementaire soutient que l’un des bandits présents lors de l’attaque de vendredi fait partie de ceux ayant écopé cinq ans de prison ferme. « Il est déplorable de constater que des personnes censées être en prison peuvent continuer leurs méfaits », regrette-t-il. Et de se demander où se situe la défaillance, au niveau de la Justice, de l’administration pénitentiaire ou des Forces de l’ordre. Il appelle par ailleurs toutes les âmes charitables à apporter leur soutien à la famille des décédés. « La famille des victimes a tout perdu. Deux maisons ont été brûlées. Les parents du couple sont encore en vie mais sont très âgés », rapporte-t-il. L’attaque de ces bandits a laissé un orphelin. Le député précise que le couple décédé avait un dernier enfant qui a été épargné. Ce jeune garçon de dix ans avait passé la nuit chez son oncle lequel, disions-nous plus haut, a été abattu par les bandits.
 La Rédaction



Monaco accueillera le tournoi de repêchage de rugby à 7 pour les Jeux olympiques de Tokyo. En effet, Monaco a été retenue pour accueillir le World Rugby Sevens Repechage, le tournoi de l'ultime chance pour se qualifier aux Jeux olympiques de Tokyo, les 19 et 20 juin 2021. Les Makis ladies y disputeront ainsi ce tournoi de repêchage. Le tournoi féminin accueillera l’Argentine, la Colombie, la France, Hongkong, la Jamaïque, le Kazakhstan, Madagascar, le Mexique, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Russie, les Samoa et la Tunisie. Quant au tournoi masculin, il impliquera le Brésil, le Chili, la Chine, la France, Hongkong, l’Irlande, la Jamaïque, le Mexique, les Samoa, les Tonga, l’Ouganda et le Zimbabwe.
Tous en lice pour remporter le prix ultime : obtenir les deux places restantes pour l’équipe féminine et celle masculine pour le tournoi olympique de rugby à sept qui aura lieu du 26 au 31 juillet 2021 au Tokyo Stadium.
Avec 21 des 24 équipes déjà qualifiées pour le tournoi olympique de rugby à 7, les deux places restantes pour les femmes et la seule place restante pour les hommes seront déterminées à Monaco. Les préparations pour le tournoi olympique de rugby à 7 bénéficient d'un financement de 4 millions de dollars US octroyé par World Rugby pour soutenir les programmes de Sevens établis par les fédérations. Le premier tournoi inter-régional de préparation avant les Jeux olympiques se déroulera à Madrid les 20 et 21 puis les 27 et 28 février 2021.
La santé et le bien-être des joueuses, des joueurs, des fans et de la grande famille du rugby restent la priorité absolue. La décision a été confirmée par le comité exécutif de World Rugby à l'issue d'un processus de sélection. Ce tournoi revient donc au Stade Louis II, là où s'est déjà déroulé le précédent tournoi de repêchage pour les hommes avant les Jeux olympiques de Rio 2016.
Le rugby à sept devrait être l'une des épreuves les plus attendues des Jeux de Tokyo, après le succès exceptionnel de la Coupe du Monde de Rugby 2019 au Japon.
Recueillis par E.F.

Fetra Ratsimiziva (-81kg) était le seul combattant malagasy à monter sur le podium après avoir gagné la médaille de bronze face au Gabonais Koumba. Durant la deuxième journée, on a vu la participation de Narindra Rakotovao (-57kg) et Haingoniaina Miandrisoa (-78kg). L’Egypte termine premier avec 5 médailles d’or 2 d’argent et 2 de bronze devant le Maroc qui a empoché une médaille d’or, cinq d’argent et 2 de bronze. L’Algérie complète le podium avec une médaille d’or, 3 d’argent et 2 de bronze.

 

Plus de 200 journalistes réunis ! Ils sont issus de divers organes de presse, associations et clubs issus des Régions d’Analamanga, Itasy, Bongolava et Vakinankaratra. Ils se sont donné rendez-vous à l’espace Ankona, à Ambohidrazaka Alasora dans l’Avaradrano, samedi dernier pour une journée récréative. Celle-ci résulte de l’initiative de Fetra Rakotondrasoa, journaliste et député à la tête de la commission communication auprès de l’Assemblée nationale, avec l’appui de Soava Andriamarotafika et autres agents de la presse. L’objectif étant de renforcer le lien et la solidarité entre les journalistes, tout en fêtant comme il se doit la fin de l’année 2020. D’ailleurs, les occasions de rencontre et de fête étaient rares cette année, avec la crise sanitaire liée au coronavirus.

 

Samedi rouge, rouge de flammes ! Deux localités différentes du pays dont le District de Mitsinjo sur la côte ouest, et celui de Fenoarivo-Atsinanana à l’est, ont été les théâtres d’importants incendies aux conséquences particulièrement graves, samedi après-midi dernier. A commencer par le sinistre qui a dévasté le bazar sis dans la Commune de Matsakambanja-Namakia. Selon une source d’information, 70 maisons, en majorité constituées de magasins de gros et de détails, ont été complètement détruites. Si le sinistre a débuté vers 17h, les secours n’ont pu vaincre totalement le feu que très tard la même nuit. “Un court-circuit qui a démarré d’une boutique, serait à l’origine de ce sinistre dont les pertes sont incalculables”, confie un député de Madagascar élu dans la Région.

 

Des mesures répressives sur la vente ambulante des masques chirurgicaux. Depuis la fin de la période de confinement et l’obligation du port de masque à cause de propagation de la pandémie de coronavirus, une forte demande en la matière a été constatée sur le marché local. Beaucoup se ruent ainsi vers la commercialisation de ces masques chirurgicaux et respiratoires, si auparavant, les vendeurs ne font qu’écouler leurs stocks. Ces produits se vendent actuellement comme des petits pains dont le prix varie entre 500 à 1 000 ariary l’unité.

 

« Des élèves affamés qui disparaissent vers 14h pour aller chercher de la nourriture à la maison, et dont la majorité ne reviennent plus que le lendemain en ayant toujours ce même problème ». C’est à cela que se résume le quotidien des élèves en classe de 7ème de l’Ecole primaire publique (EPP) située à Ifaty, d’après leur enseignant. Depuis 2018, la dernière année de l’opérationnalisation de la cantine scolaire au sein de cet établissement scolaire, l’enseignement s’est plus ou moins compliqué.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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