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Le monde de la musique est en deuil. La rage de la mort a encore une fois frappée, et cette fois-ci, elle a touché une grande figure de la musique malagasy. Mariette Rasoarinala, connue sous le nom de scène " Bakomanga ", portant d'ailleurs le nom de sa propre troupe folklorique est décédée, hier, à l’âge de 67 ans. Selon une source familiale, elle a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Bakomanga se distinguait par sa voix dotée d'une grande dose de trémolo mais surtout de douceur avec bien sûr une touche de zozotement quand elle chante.

La Force d’intervention de la police (FIP) a déclenché une action musclée antigang vers 19h30 mercredi dernier, dans le quartier de Barikadimy à  Toamasina. Le bilan de cette opération policière s’avérait lourd, du moins du côté des assaillants, car il s’agissait d’eux. Ils ont perdu trois hommes dans leur rang au cours de cet échange de tirs avec la FIP, et que trois autres encore s’étaient fait prendre. D’après une information que la FIP n’a pas confirmée, ni infirmée,  l’un des agresseurs serait un membre des Forces de l’ordre.

Les mêmes signes que le Covid-19 … ou presque. « J'ai senti une courbature accompagnée de fièvre inexpliquée et d'une fatigue soudaine depuis lundi dernier. Mais c'étaient surtout la forte céphalée, l'insomnie ainsi que les troubles de l'odorat et du goût, entraînant un manque d'appétit, qui m'ont alarmé. J'ai aussitôt consulté un médecin, lequel m'a prescrit des médicaments et du repos pour se rétablir », nous confie Yves R., jeune cadre exerçant dans la communication. Comme lui, bon nombre de citadins témoignent avoir contracté cette maladie qui frappe fort actuellement à Antananarivo. Ils pensent que c'est de la grippe, voire du paludisme, favorisée par la saison hivernale. Pourtant, le docteur Domoina Soa Kanto Rakotonoely avance l'existence d'une nouvelle épidémie. « Il s'agit de la cysticercose et de la toxoplasmose.

Péril en interne

Publié le jeudi, 02 juillet 2020

Au niveau où nous en sommes, à Antananarivo (Analamanga), on n'est plus au stade de la menace mais d'un péril en la demeure. Le reptile au venin létal se trouve … dedans ! Bref, le virus du Covid-19 « investit » la ville, par extension la Région. Depuis une quinzaine de jours, on assiste dans la Capitale à la recrudescence du nombre des cas contaminés du nouveau coronavirus et le bilan des décès grimpe dangereusement. Jusqu'à hier mercredi 2 juillet, le bilan journalier annoncé par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole officielle du CCO du Covid-19 d'Ivato, fait état des chiffres alarmants de 2 403 cas testés positifs dont 100 pour la journée d'hier, 24 décès dont 2 hier et 1 040 guéris dont 34 hier.

 

La compagnie aérienne Air Madagascar prolonge la suspension de ses vols  jusqu’à la fin de ce mois. « Conformément à la prolongation par les autorités de l’état d’urgence sanitaire à Madagascar avec maintien de l’interdiction d’opérer des vols réguliers entrants et sortants de l’île, et compte tenu des restrictions de voyage toujours en vigueur dans les pays desservis par la compagnie, la suspension de tous les vols internationaux d’Air Madagascar (long courrier et régional) est prolongée jusqu’au 31 juillet 2020 inclus. Suite à la fermeture des frontières mauriciennes jusqu’au 31 août 2020 inclus, les vols vers l’île Maurice sont suspendus jusqu’à la même date.

Mettre fin à la gabegie. Le ministère des Mines et des Ressources stratégiques (MMRS) intensifie l’opération de chasse aux opérateurs illicites dans le secteur minier. En effet, plusieurs exploitants tirent profit de la richesse de notre sous-sol depuis des années. Alors qu’ils n’apportent pas de retombée économique tangible tant pour l’Etat que pour la vie de la population. Dans certains cas, ils pillent les pierres précieuses sans même se soucier de la destruction de l’environnement.

La porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, dans un communiqué, a tenu à apporter des éclaircissements suite aux insinuations faites par certaines organisations membres de la société civile, accusant le Gouvernement de travailler en catimini pour la modification de la loi sur les Pôles anti-corruption.

 

Encore une triste nouvelle. Alors que l’émotion suite à la mort de l’ancien Premier ministre Emmanuel Rakotovahiny n’est pas encore estompée, un autre grand serviteur de l’Etat lui a emboité le pas vers l’au-delà. Il s’agit du Général Charles Sylvain Rabotoarison qui a rendu l’âme hier à 76 ans après des bons et loyaux services envers la Nation. A preuve, c’est à lui qu’a échu la présidence du Conseil de réconciliation malagasy en 2013, soit à la veille de la sortie de Madagascar du régime transitoire.

LA UNE DU 03 JUILLET 2020

Publié le jeudi, 02 juillet 2020


Emue. Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture, est apparue particulièrement émotionnée au moment de prononcer son discours de circonstance hier devant les députés, au Centre de conférence international d’Ivato, qui viennent d’adopter à l’unanimité la loi sur la communication médiatisée. Il y avait peu de surprises attendues dans le choix final des députés qui avaient annoncé la couleur dès le début de la séance plénière consacrée à l’adoption du texte. La ministre a tenu à souligner « l’aboutissement d’un long combat » qui aura duré plusieurs dizaines d’années. La gorge nouée, la ministre, une chroniqueuse et journaliste politique, a retracé avec émotions les péripéties ayant abouti à l’adoption de ce texte. Cette propriétaire d’un groupe de presse rappelle notamment que les acteurs du monde des médias ont demandé une loi régissant leur métier depuis la fin des années 90. En juillet 2016, un projet de loi sur le Code de communication médiatisée est présenté au Parlement par le régime de l’époque. Le texte est adopté au forceps par le Sénat et l’Assemblée nationale de Madagascar, puis approuvé par la Haute Cour constitutionnelle au mois d’août 2016. Avant son adoption, le texte avait pourtant été vivement critiqué par les journalistes et les médias internationaux, qualifiant celui-ci « de revers pour la démocratie et la liberté d’expression ». Certaines dispositions du projet de texte entravent la liberté d’expression et d’opinion et imposent une restriction sur les sources d’informations. Les journalistes reprochaient également au ministère de la Communication le manque d’esprit de dialogue et d’échange dans la conduite du projet. En effet, le projet de loi élaboré de manière consensuelle avec les journalistes et le Programme des Nations unies pour le développement a été profondément modifié par le Gouvernement, et soumis en catimini au Parlement. Le   « Mouvement pour la liberté d’expression » composé de journalistes connus et reconnus avait engagé à l’époque un bras de fer avec les parlementaires et le Gouvernement pour dénoncer ce code « liberticide ». Parmi les leaders de ce mouvement, donc parmi les plus qualifiés pour défendre la cause, l’actuelle ministre de la Communication avait fait de la modification du code de la communication une priorité dans son contrat programme avec le Président de la République. « Je suis bien placée pour comprendre tout l’enjeu de la réforme de ce code de la communication et que cette réforme a toute une histoire qui nous a forgés et qui m’a poussée à le mener jusqu’au bout. C’est un devoir auquel je ne saurais renoncer », avait-elle indiqué peu après son accession au poste de ministre. Suite à des consultations provinciales, organisées par le ministère de la Communication, auxquelles ont participé les représentants des journalistes de toutes les Régions de Madagascar, un avant-projet de loi avait été soumis par l’actuelle ministre au Gouvernement. Le texte avait ensuite été présenté au Parlement, et a abouti à son adoption hier. De la couverture nationale pour les chaînes de télévision privées  au désengagement total de l’Etat, de l’Ordre des journalistes de Madagascar, en passant par les droits et avantages fiscaux et douaniers  accordés aux journalistes et organes de presse ainsi que la restructuration de l’ Autorité nationale de régulation de la communication médiatisée (ANRCM) et la mise aux normes de la presse en ligne, tout est inscrit ou réinscrit dans le projet de loi adopté hier par le Parlement.

La Rédaction

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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