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Le onzième Fonds européen de développement (FED) touche à sa fin cette année. Le programme a débuté en 2014 et financé à hauteur de 518 millions d’euros. Le huitième dialogue politique entre l’Union européenne et le Gouvernement malagasy, vendredi dernier, fut l’occasion d’aborder les axes de coopération à venir entre les deux parties. Un nouveau programme à la suite du Fonds européen de développement est déjà en gestation. Lors de la rencontre qui s’est tenue au palais d’Iavoloha, « les deux parties ont passé en revue les nombreux projets en cours financés par le Fonds européen pour le développement (FED) qui commencent à porter leurs fruits dans les secteurs de la gouvernance, du développement rural, des infrastructures et du développement économique. Une nouvelle période de programmation de sept ans s’ouvrira en 2021 », note le communiqué de la délégation de l’Union européenne à Madagascar. Une partie de l’échange s’est alors focalisée sur les projets du Gouvernement afin de connaître les besoins immédiats du pays et orienter les financements.
Dans le contexte de crise sanitaire actuelle, l’ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar, Giovanni Di Girolamo, a annoncé également l’arrivée d’un supplément de financement à hauteur de 5 millions d’euros sous forme d’aide alimentaire. « On est prêt à repartir dans beaucoup de chantiers dès que la crise sera derrière nous. Durant cette crise, on a pris des mesures spécifiques à la crise comme la mobilisation d’un appui budgétaire de 21 millions d’euros en deux tranches. La première est débloquée cette année et la seconde l’année suivante. On a aussi établi un fonds de 3 millions d’euros à titre d’aide alimentaire et financière pour les familles en difficulté. Un autre paquet d’aide humanitaire de 5 millions d’euros est prêt à arriver. Les actions se concentreront sur les régions particulièrement frappées. L’Union européenne vise aussi les questions d’alimentation, sanitaires et en général le soutien à la population plus défavorisée », déclare Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar. D’après ce dernier, les dons accordés à l’endroit de la Grande île au cours des vingt dernières années atteignent un milliard six cent millions d’euros.
Solange Heriniaina


Rayan Raveloson est en contact très avancé avec Lecce (Série B), deuxième division italienne. Le club était en série A mais après l’officialisation de la décision de l’UEFA, a été rétrogradé en Série B. Selon nos informations, plusieurs clubs sont venus aux renseignements pour attirer le joueur. Un club de Ligue 1 mais également deux clubs allemands. A un an de la fin de son contrat, il sera difficile pour l'ESTAC de conserver le joueur lors de ce mercato d'été. Malgré son statut de cadre au sein de son club actuel.
Apparu à vingt-six reprises cette saison en Ligue 2, le milieu de terrain tourangeau Rayan Raveloson (22 ans) a paraphé un bail de trois ans avec Troyes. Capable de jouer dans l’entrejeu ou en défense centrale, l’international malagasy sera en fin de contrat avec le club dans un an. Aujourd’hui, il est prendra le risque de changer de championnat pour d’autre horizon. Pour le moment, le vent semble se diriger vers l’Italie. Formé à Tours, l'international malagasy de l'ESTAC, Rayan Raveloson vient d'enchaîner une quatrième saison pleine en Ligue 2 à tout juste 23ans. Le milieu de terrain est logiquement convoité lors de ce mercato d'été.
Mais son club semble encore se trouver dans une situation ambiguë. Repartir de zéro avec un nouveau projet et de nouvelles ambitions, tels était les mots d’ordre au mois de juin pour ses dirigeants. Avec plusieurs cadres encore présents, notamment Jimmy Giraudon (DC), Rayan Raveloson (MDEF), Bryan Mbeumo (AC), Yoann Touzghar (AC) et Kévin Fortuné (AC), l’ESTAC disposait déjà d’une base solide, à laquelle il fallait ajouter bon nombre d’éléments pour la compléter. En ce moment, on peut dire que le recrutement est bon, mais encore un peu juste pour l’ESTAC.
Recueillis par E.F.


La une du 18 août 2020

Publié le lundi, 17 août 2020

L'association des Clubs de football élite de Madagascar (CFEM) a mis fin à la saison 2019-2020 en raison de la crise liée au coronavirus.  Aucun champion n’a été désigné, la CNaPS Sport Itasy était leader de Cosfa Analamanga au moment de l’interruption. « Arrêt définitif de la saison à la 15ème journée de la compétition. Aucun champion n'a été déclaré », telle est la décision de l’association concernant la saison sportive 2019-2020. La date du samedi 31 octobre 2020 a été avancée pour tenir l'assemblée générale 2020 de l'association. Le lieu n'a pas encore été convenu.

 

En grande difficulté financière. La fermeture des temples suite à l'état d'urgence sanitaire  décrété depuis le mois de mars dernier sur tout le territoire malagasy, a impacté le fonctionnement de l'Eglise réformée de Madagascar (FJKM). Les dirigeants des églises protestantes s'inquiètent actuellement à propos d'un déséquilibre financier en cette période exceptionnelle liée à l'état d'urgence sanitaire. « En 5 mois d'inactivité, nous avons du mal à boucler le budget. Diverses charges fixes doivent toujours être réglées, qu'importe la situation. Pourtant, la caisse est actuellement vide. Nous ne disposons plus d'aucune source de revenu », témoigne un pasteur.

 

Les limiers de la Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM) ainsi que leurs collègues de la Brigade féminine de proximité, ont fait un récent et joli coup de filet en matière de tourisme sexuel. Leur cible : un suisse retraité de 65 ans ! Les faits remontent dans la chambre d'une maison individuelle, vendredi soir à Toliara. D'après une responsable au sein de la PMPM de Toliara, le sexagénaire a pu être démasqué grâce à un renseignement.

Au cours des trois derniers jours, le nombre des cas positifs à la Covid-19 enregistré par le Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19 reste aux alentours d'une centaine de contaminés. La statistique demeure  ainsi encourageante. Toutefois, les autorités sanitaires appellent à la vigilance.  Comme l'a toujours souligné le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole dudit centre, les gestes barrières sont toujours maintenus. Il s'agit notamment du port de masque obligatoire, le lavage des mains systématique ainsi que la distanciation  sociale d'un mètre.  

Candidature ouverte à partir de ce jour. Le site web de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) changera en portail où les employeurs peuvent s’informer et se souscrire pour l’obtention du prêt exceptionnel, baptisé « Tsinjo Fameno ». Aucune demande déposée en main propre ni dossiers en papier, favorisant la circulation rapide du coronavirus, ne sera ainsi validée. « Les employeurs auront un code d’accès à l’espace qui leur est dédié dans le site web. Parmi les trois fichiers exigés aux employeurs figure la liste de leurs travailleurs qui veulent bénéficier du « Tsinjo Fameno », avec tous les détails les concernant. Le contrat entre l’employeur et la CNaPS y est aussi proposé », informe Mamy Rakotondraibe, directeur général (DG) de la Caisse nationale.

 

De la fermeté

Publié le dimanche, 16 août 2020

L'équipe de Naina Andriantsitohaina bouge ou plutôt fait bouger les choses. Il a fallu un peu du temps - la pandémie du nouveau coronavirus gênant - à la nouvelle équipe dirigeante de se retrouver. Prendre en main les destinées de la Cité d'Andrianjaka, la ville des mille, ne découle pas du tout d'une simple évidence. C'est difficile de mettre en rang les Tananariviens réputés pour leur indiscipline.

 

Que de points positifs. Pour ce mois d’août, la JIRAMA fera la promotion de l’auto-relevé auprès de ses clients, surtout pour des raisons sanitaires. Toutefois, cette organisation ne date pas d’hier. Cela fait plusieurs années que l’entreprise essaie de la mettre en place. L’objectif étant de faciliter la facturation et mettre en confiance les clients, vu qu’ils pourront constater d’eux-mêmes leur consommation énergétique. « Pour ma part, j’ai adopté l’auto-relevé bien avant cette crise. Cela me permet de surveiller personnellement mes consommations tous les mois, et de les ajuster au fur et à mesure pour éviter toute surconsommation gonflant ainsi mes factures.

Fil infos

  • Sommet sur l’Océan à Nice - Madagascar en première ligne pour défendre les intérêts de l’Indianocéanie
  • Route Antananarivo-Toamasina - Renforcement des ouvrages vulnérables
  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
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Editorial

  • Drapeau et hymne national 
    L’emblème national, témoin de l’indépendance et de la souveraineté du pays, doit plus que jamais trôner là où il mérite. L’heure du respect de la dignité de Madagasikara sonne. Le pays s’apprête à fêter le 65ème anniversaire de l’accession sinon du retour à l’indépendance de la Grande île. Le 26 juin 1960, Madagasikara accède à l’autodétermination de son avenir. Le statut de Colonie française s’achève pour de bon et devient de plein droit la République Malagasy. A noter que deux ans auparavant, en 1958, la Grande île arborait déjà le titre de République mais ce n’est que le 26 juin 1960 que les pleins pouvoirs de l’indépendance ont été octroyés du moins sur le … papier. Oui, « sur le papier » car le désormais « ancienne puissance coloniale » persistait dans les parages et planait toujours sur nos têtes. Il a fallu attendre 12 ans, en 1972, que le…

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