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7 jours de traitement CVO - Tence Mena guérie

Publié le mercredi, 29 avril 2020

 

Soulagée. Tence Mena a quitté le Centre hospitalier universitaire (CHU) d'Anosiala, hier dans la matinée. Après 40 jours de confinement, du 19 mars au 29 avril, et avoir subi 10 tests, elle a enfin combattu le coronavirus et a pu rentrer chez elle. La chanteuse est parmi les 8 personnes qui sont guéries hier. Contrairement à son mari qui est guéri grâce à la Chloroquine, ce médicament n'est pas compatible avec son organisme. Sur ce, les médecins lui proposé une autre option qui est le Covid-Organics (CVO). « Je n'ai pas encore connu ce remède, mais j'ai accepté et a suivi un traitement durant 7 jours. Après, j'ai fait mon 9ème test avec un résultat négatif et le 10ème qui a confirmé ma guérison », raconte-t-elle durant son intervention à la Radio nationale malagasy (RNM). Or, jusqu'à sa guérison, elle n'a montré aucun symptôme.

Depuis mardi dernier,  le ministère de la Communication et de la Culture (MCC),  en collaboration avec le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche  Scientifique (MESUPRES), programme une émission en direct du Centre de commandement opérationnel - Covid-19 vers 13 heures. Celle-ci consiste à répondre aux questions relatives au  Covid-Organics. Trois Professeurs d'université assurent l'éclaircissement des ambiguïtés autour dudit remède traditionnel amélioré à base d'artemisia. Il s'agit du Professeur Herintsoa Rafatro, spécialisé en pharmacologie et chercheur en médecine traditionnelle familiale malagasy ou "Raokandrom- pianakaviana » ; le Professeur Luc Rakotovao, biologiste  et  enseignant-chercheur, ainsi que le Professeur David Ramanitrahasimbola, pharmacologue et enseignant-chercheur à l'université d'Antananarivo. Ces porte-paroles répondront aux questions de la population à travers le numéro vert 910 et depuis la page Facebook du MCC. Dans cette interview, le Professeur David Ramanitrahasimbola apporte plus de précisions sur la prise du CVO. 

 

Ingérable. Dans un communiqué paru lundi dernier, l’Alliance Voahary Gasy (AVG), une organisation de la société civile (OSC) luttant pour la protection de l’environnement, a dénoncé la recrudescence de la criminalité environnementale, et ce, dans plusieurs Régions de la Grande île. « Plusieurs alertes ont été reçues par l’Alliance Voahary Gasy durant ce dernier mois dans tout Madagascar. Nombreuses aires protégées sont victimes d’actes illégaux. Le phénomène prend de l’ampleur en cette période de confinement. (…) Les aires protégées de la Région de Diana font face à une recrudescence des méfaits. Rien qu’en ce mois d’avril, en l’espace d’une semaine, plusieurs cas ont été recensés.

Une légère variation pendant un mois. L’ariary a connu une stabilité malgré la crise sanitaire mondiale et les mesures de confinement adoptées par le Gouvernement. Selon le cours de change de la Banque centrale de Madagscar, un dollar américain coûtait 3 739 ariary en fin du mois de mars. Hier, cette monnaie étrangère s’échangeait à 3 797 ariary. En général, le taux de variation reste faible, allant de 0,5 à 0,7 %. Il en est de même pour l’euro. En fin du mois de mars, un euro équivalait à 4 121 ariary. Sa valeur n’a pas réellement fluctué malgré le confinement puisqu’il vaut actuellement 4 118 ariary. Sa variation oscille entre 0,15 à 0,20 %. 

La renommée du nouveau remède Covid-Organics, destiné à lutter contre le coronavirus, a bel et bien dépassé les frontières nationales. A preuve, hier, un avion spécial affrété par le gouvernement de la Guinée équatoriale a atterri Ivato et d’y repartir avec 1,5 tonne de Covid Organics (CVO).  

C'est un fait indéniable. Au vu des chiffres et des cas rapportés, les Malagasy résidant à Madagascar résistent mieux au Covid-19 que leurs compatriotes établis à l'extérieur du pays.

La une du 30 avril 2020

Publié le mercredi, 29 avril 2020

la une du 29 avril 2020

Publié le mardi, 28 avril 2020


Le moment opportun. Cette période d’urgence sanitaire place la « Paositra Malagasy » en position stratégique. L’entreprise, qui a déjà prévue une recapitalisation à la fin de son exercice comptable, se concentre à la promotion de ses activités. En effet, le Gouvernement lui a donné un grand coup de pouce à travers le projet « Tosika Fameno ». Ce service postal développe l’inclusion financière grâce à l’ouverture d’un compte des bénéficiaires à travers « Paositra Money ». Les responsables au sein de « Paositra Malagasy » ont facilité toutes les démarches puisqu’une carte délivrée par les Fokontany suffit comme pièce justificative. « Ceux qui possèdent déjà un téléphone mobile peuvent tout de suite retirer leur argent sur " Paositra Money ". Les autres peuvent l’obtenir grâce à  leur livret de famille », explique Richard Ranarison, directeur général de la « Paositra Malagasy ». En un clin d’œil, l’entreprise compte plus de 189 000 abonnés. A noter que toutes les offres de « Paositra Money » sont actuellement gratuites, notamment l’ouverture d’un compte, le retrait, le dépôt ainsi que le paiement de la facture de la société d’eau et d’électricité (JIRAMA). Et ce, jusqu’à la fin du mois de mai.
Parallèlement à cela, le service de l’envoi des colis connait également son essor. Depuis le confinement de la Région d’Antananarivo, Fianarantsoa et Tamatave, le service « Paositra Rapida » se charge de l’envoi express de courriers, de documents et de marchandises. « Notre service a connu un accroissement depuis le confinement. Sans autorisation spéciale, les voitures de transport sont interdites de circulation dans les Régions. Par conséquent, les gens se tournent vers notre service. Ils envoient des médicaments, des vêtements et même des canapés », rapporte un responsable. Il faut savoir que la « Paositra Malagasy » possède 250 agences éparpillées dans la Grande île. La société assure le premier service de proximité pour la population.
Il faut rappeler que la « Paositra Malagasy » a rencontré beaucoup de difficultés au cours des dix dernières années à cause du détournement de fonds et l’absence de contrôle financier. Dorénavant, l’entreprise compte accuser un bénéfice dans sa comptabilité. De grandes tâches l’attendent encore, pour ne citer que le paiement des salaires des fonctionnaires et les bourses des étudiants. Entre-temps, elle réhabilite toutes ses agences dans le pays. 
Solange Heriniaina
 


Des citoyens et transporteurs désobéissants. Le respect des barrières sanitaires dans les transports en commun commence à se relâcher autant que le contrôle. Des taxis-be exerçant dans la zone urbaine et suburbaine ne pratiquent plus le gel désinfectant à l’entrée du véhicule et on constate le grand désordre dans les bus.
  Questionnés sur ce fait, ces aides- chauffeurs ont avancé qu’ils ne disposent plus de gel. Cependant, chaque taxi-be est approvisionné tous les deux jours. D’autres avancent qu’ils ne le pratiquent que sur les passagers qui en demandent. « Le temps nous presse durant les heures de pointe, nous ne donnons pas le gel aux passagers puisque ces derniers s’empressent de monter dans le bus et nous n’avons plus le contrôle sur qui a lavé ses mains ou pas », avance un transporteur.
Ces derniers temps, ces transporteurs ont réclamé de travailler à plein temps, mais ils se trouvent qu’ils figurent parmi les indisciplinés et ils ne sont pas capables de respecter les mesures mises en place par le ministère de tutelle. De l’autre côté, le contrôle est insuffisant. Et comme d’habitude, ces derniers trouvent toujours un moyen de circuler à l’insu des contrôleurs. D’ailleurs, l’Agence des transports terrestres (ATT) renvoie la balle à la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) concernant le contrôle des taxis- be dans la zone urbaine, face à l’accomplissement de ces barrières sanitaires.
Concernant le port de masque de protection, le nombre des personnes qui portent de masque diminue. Contrairement à la première journée, elles ne se soucient plus des sanctions qui les attendent.
Pour la semaine prochaine, le Centre de commandement opérationnel misera sur  le renforcement des sanctions pour ceux qui ne respectent pas les mesures avance le coordonnateur du centre, lundi dernier, le Genéral Elack Andriankaja, durant son intervention à la Télévision nationale malagasy. 
Anatra R.



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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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