Publié dans Sport

Stadium Barikadimy - Officiellement opérationnel à quatre jours du match retour Côte d’Ivoire-Madagascar

Publié le vendredi, 13 novembre 2020

Après la réception technique provisoire faite par le Chef de l’Etat malagasy, Andry Rajoelina, le 19 avril 2019, quelques retouches ont été apportées à l’infrastructure, selon les recommandations de la CAF.  Après ce réaménagement, la réception technique définitive a eu lieu, hier, par les autorités locales de la ville du grand port, dirigé par le magistrat de la ville, les représentants du gouverneur, les autorités militaires et le coordonnateur général du projet auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports. La visite a été dirigée par le bureau d’études de l’entreprise Leong BTP.
Cette cérémonie annonce déjà que Madagascar est prêt pour accueillir la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations.
(Photo CGP)
Le colonel Raherinjanahary, Coordonnateur général de projet (CGP), a tenu à adresser ses remerciements au Président de la République Andry Rajoelina qui a tout fait pour permettre à Barikadimy d’accueillir ce match. Le stade est déjà équipé en installation électrique. Et est doté entre autres de huit entrées avec indications et des barrières de sécurité, de deux vestiaires aux normes avec climatisation, réfrigérateurs, table kiné et casiers pour recevoir 25 joueurs respectivement. Toilettes, cabine retransmission pouvant recevoir 50 journalistes, salle de presse pour la rédaction, un bureau  équipé de système informatique complet pour l’officiel CAF, pour le commissaire au match, un salon VIP et un autre salon VVIP réservé aux hautes personnalités étatiques, mais aussi, une entrée réservée aux personnes handicapées, une infirmerie et un emplacement pour le contrôle anti-dopage.
L’atout de ce stade est sa capacité à accueillir 18000 places numérotées suivant toutes les normes imposées par la CAF dans l’accueil d’une compétition africaine.
Pour la pelouse, l’ingénieur de la FIFA, chargé de sa mise en place, a rassuré que « c’est l’une des meilleures pelouses synthétiques jamais vu à Madagascar. »
(Photo ingénieur)
 « Nous avons fait tout notre possible pour le respect de la demande. C’est l’une des meilleures parmi tant d’autres que nous avons déjà installées à Madagascar. Nous avons été confrontés à plusieurs contraintes climatiques de la région mais cela ne nous a pas découragés. Les travaux ont été bien soignés. L’aspect naturel est bien mis en relief. Le gazon ne reflète pas de chaleur. Au lieu de six mois comme d’habitude, il nous a fallu une année pour les travaux. Même l’entreprise réunionnaise chargée du projet a jeté les gants », rassure l’ingénieur.
Elias Fanomezantsoa


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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