Surpris par le parcours de sa propre équipe. A la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 en Egypte, les Barea atteignaient les quarts de finale à la grande surprise de tous, y compris leur entraîneur.
« Dès notre premier regroupement, on s’est fixé comme objectif de terminer du moins à la 3eplace de notre groupe. Vu la qualité des adversaires notamment la Guinée et le Nigéria, c’est déjà pour nous un défi relevé d’avoir cette place qualificative au cas où… » a révélé Nicolas Dupuis qui a fait face pour la première fois avec les journalistes malagasy hier. Visiblement ému en remémorant les 7 semaines intenses qu’il a vécues avec les joueurs et le staff technique, Nicolas Dupuis est allé dans les confidences les plus intimes des Barea. « En abordant le premier match de la CAN, et même avant, tout le monde était tétanisé. La peur de perdre cette rencontre inaugurale et même de subir une sérieuse raclée se lisait sur le visage de la délégation sportive. Cette situation s’est vérifiée sur terrain durant les 45 premières minutes. A la pause, c’est avec un sourire forcé que j’ai dit aux joueurs que voilà nous sommes entrés dans la compétition, maintenant il faut jouer. Je ne sais pas si ces mots ont réussi à donner confiance aux joueurs mais en cinq minutes nous avons pu renverser la vapeur en égalisant et menant ensuite au score avant cette égalisation des Guinéens. N’empêche, un résultat nul à une première participation à la CAN a satisfait tout le monde » , narre le coach des Barea. Vient ensuite le match contre le Burundi qui était loin d’être facile, continue-t-il, mais dont l’issue nous a permis de gagner nos trois premiers points de la victoire, synonyme d’une 3e place quoiqu’il advienne après. Ce qui veut tout simplement dire que l’objectif qu’on s’est fixé est atteint.Nicolas Dupuis a ensuite fait une révélation, que l’équipe n’a jamais visionné les rencontres du Nigéria, avant ou pendant la compétition.
Piqûre de rappel pour les ministres. Lors du Conseil des ministres qui s'est tenu avant - hier à Iavoloha, le Président de la République, Andry Rajoelina a adressé un message sous forme de lettre à l'endroit des ministres. « La concrétisation de toutes les visions et stratégies établies doivent être réalisées de manière accélérée pour des résultats effectifs sur la population », tel résume le message du Chef de l'Etat aux membres de son équipe au sein de l'Exécutif. Il rappelle ainsi l'objectif de changer Madagascar dans un délai de 5 ans en vue de rattraper le retard de développement du pays. Pour ce faire, le Président de la République souligne d'emblée l'importance de rompre complètement avec les mauvaises habitudes du passé et, par la même occasion, d'en finir avec la corruption. Au fur et à mesure que le temps avance, les projets concrets se font attendre par le peuple malagasy. Le numéro un de l'Exécutif n'a pas manqué de rappeler les 13 « Velirano » qui ont été faits devant le peuple pendant la campagne présidentielle et qui ont déjà été intégrés dans la Politique Générale de l'Etat. Malgré le principe de la continuité, le Chef de l'Etat encourage les ministres à toujours faire de leur mieux.
« Nous devons impérativement changer notre méthode de travail ainsi que notre mentalité. Cela concerne tous les agents de l'administration à tous les échelons », a réitéré le locataire d'Iavoloha.
« Vous ne pouvez pas m’atteindre ». C’est ainsi que, dans une vidéo qu’il a publiée sur Facebook dimanche dernier, le nommé Fleury Rakotomalala, s’est adressé aux autorités malagasy, en particulier à Andry Rajoelina qu’il a affublé de tous les noms d’oiseau, avant de l’accuser carrément d’être le chef d’un gang de tueurs en série écumant Madagascar. A l’entendre, l’homme bénéficierait d’une protection à toute épreuve dans l’Hexagone où il vit depuis plusieurs mois après avoir fui la Grande île pour on ne sait quelle raison exactement. Se voulant être une mine de scoops, la vidéo en question se révèle finalement être un recueil d’accusations gratuites contre l’actuel Chef de l’Etat malagasy et les deux régimes de celui-ci (la Transition et l’actuel) où les preuves sont constituées d’énumération de faits déjà largement connus du grand public mais sur lesquels il émet ses interprétations personnelles, de telle manière à diaboliser l’actuel Homme fort de Madagascar et ses proches. Sans se contenter d’insinuations, le personnage n’hésite pas à parler ouvertement et à plusieurs reprises du régime de Andry Rajoelina comme d’un véritable gang de criminels. Il appartiendra aux tribunaux compétents - si ceux-ci sont saisis - d’apprécier la pertinence des « révélations » en question.
« Grands rapports des responsables de commandement » au sein de la Gendarmerie nationale au Toby Ratsimandrava (Andrefan’Ambohijanahary). « Concertation des grands responsables de la Police nationale » au Centre de conférence international (CCI) à Ivato. De grandes déclarations sinon d’intentions des premiers responsables de la défense et de la sécurité, par ici. De sévères mesures de prévention (Lettre d’engagement) ou de correction sinon de punition, par là. Au final, pas de résultats concrets. Le pays se trouve en proie à une insécurité barbare. La recrudescence des actes de banditisme, des rapts et des meurtres parfois gratuits ne fléchit point. Au contraire, elle augmente en intensité et crée une psychose généralisée. Et « cerise sur le gâteau », la corruption atteint les proportions inimaginables. Une atmosphère invivable qui a provoqué, justement et légitimement, l’ire du chef de l’administration et premier responsable de la sécurité du pays, le Premier ministre et chef du Gouvernement Ntsay Christian Louis. Quand un homme de son genre, modéré ou posé, tape sur la table, il y a de quoi à faire réfléchir plus d’une fois ! Selon le récent rapport de l’International Transparency (IT), la Gendarmerie nationale occupe le premier rang des services publics en termes de corruption. En dépit des mesures strictes prises par le haut commandement, le phénomène perdure et se durcit même. Malgré les mises en garde du premier responsable de la Gendarmerie, le SEG, le Général de Division Ravalomanana Richard, la bataille a encore un long chemin à parcourir. Tout récemment, deux gendarmes en flagrant délit de corruption (photos à l’appui) ont été écroués. Auparavant, des éléments des bérets noirs furent de mèche avec les bandits ou des dahalo. A Tsaratanàna, un responsable de la Brigade « collaborait » avec les kidnappeurs et ils se partageaient les butins. Les exemples sont malheureusement nombreux. Le vol des bœufs dans le Sud devient de plus en plus incontrôlable du fait de la collusion des éléments des Forces de l’ordre avec les dahalo. Soit par une participation directe. Soit par la location des armes de … guerre, etc. Au sein de la Police nationale, le tableau n’est non plus assez luisant ! Des scandales à répétition noircissent l’image de marque de ce service public. A rappeler qu’à la différence des militaires (bérets rouges) et les gendarmes (bérets noirs), la Police fait partie de l’administration générale. Les policiers sont des fonctionnaires en … armes. On reproche aussi aux agents de la Police des faits de corruption et aux conduites d’indiscipline. Les divers hauts responsables de la Police à commencer par le ministre de la Sécurité ont beau faire des rappels à l’ordre mais le mal persiste. Une situation critique qui a poussé les principaux chefs de département à organiser une « concertation des grands responsables pour la mise en œuvre du contrat de performance » à laquelle le chef de Gouvernement Ntsay Christian a honoré de sa présence. A la surprise générale des participants, le PM n’était pas allé sur quatre chemins pour dénoncer sévèrement la gabegie qui règne au sein de la Police nationale.
En somme, on est tenté d’en déduire que les différentes mesures prises ou à prendre ne sont que des gesticulations destinées à calmer l’opinion ou à amuser la galerie.
Mercredi dernier, un inconnu de 30 ans avait été interpellé par les limiers du commissariat d’Alasora pour affaire de vol de batteries de voiture. Après son déferrement au Parquet, il a été placé sous mandat de dépôt, hier. Les forfaits des bandits ont été signalés le plus souvent à Ankadindratombo et ses environs. De nombreuses plaintes ont déjà émané des riverains à ce sujet. C’est ce qui a amené la Police à surveiller particulièrement le secteur, comme elle l’a fait jeudi soir.
De 20 milliards d’ariary à 56 milliards d’ariary. Actuellement, la Capitale n’est pas la seule à avoir des problèmes d’approvisionnement en eau, mais tout le pays. « Le principal problème est notamment la vétusté des infrastructures ainsi que l’absence d’investissements dans le secteur depuis des décennies. Au fil des années, les infrastructures n’ont pas évolué avec la forte croissance démographique. Par conséquent, elles n’arrivent plus à satisfaire les besoins des usagers. Et cela s’intensifie durant la saison sèche », explique Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures.
Toutes les industries se sentent menacées ! La majorité des industriels locaux, tout secteur confondu, se plaignent actuellement auprès de l’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC) face aux importations massives. Ces dernières nuisent effet considérablement à leur épanouissement sur le marché local. De ce fait, les plaintes s’accumulent de plus en plus, au niveau de l’ANMCC, au cours des trois dernières années. « Aujourd’hui, il est évident que l’importation est l’ennemi commun de toutes nos industries. Toutefois, malgré les plaintes qui parviennent à nous, nous ne pouvons pas tout de suite prendre des mesures drastiques pour remédier à cette situation. Effectivement, plusieurs points doivent être pris en compte, pour ne citer que l’entrée des taxes d’importation dans les caisses de l’Etat. D’un autre côté, certains opérateurs peuvent également profiter de ces mesures pour augmenter le prix sur le marché, pénalisant ainsi les consommateurs », a rapporté Barthélémy, directeur général de l’ANMCC, hier au siège de l’Autorité sis à Antanimena. Depuis le début de l’année, l’ANMCC a donc reçu en tout neuf plaintes par écrit provenant de différentes industries locales. « La plupart des plaintes sont toutes verbales mais un de nos services appuie déjà ces industries pour monter leur dossier afin de permettre l’ouverture d’une enquête », ajoute-t-il.
Un grand centre commercial de la capitale de Vakinankaratra a été victime d’un vol perpétré par ses propres employés. Dans la matinée du vendredi 16 août dernier, deux employés, M. et R., étaient chargés par leur patron de faire un versement en espèce d’un montant de 119 720 000 ariary à l’agence locale de la BMOI à bord de la voiture de la société. « Un quart d’heure après leur départ, le patron du centre commercial a reçu un coup de fil de M. et R. comme quoi ils ont été attaqués par deux bandits en moto qui leur ont volé tout l’argent, en emportant avec eux le sac le contenant », narre le commissaire de police de la ville d’eaux. Les deux employés ont été les premiers suspects dans cette affaire qui sentait un coup monté. En effet, la caméra de surveillance du centre commercial a bien enregistré les faits et gestes des deux hommes dès leur départ. Un autre employé, dénommé F., était lui aussi dans le coup dans la mesure où il était chargé de s’enfuir en moto avec le butin. Après des enquêtes et la reconstitution des faits, le dossier a été transféré hier au Parquet. A l’issue de leur audition, les trois employés indélicats ont été placés de suite à la prison d’Antsirabe en attendant leur procès. De son côté, le propriétaire du centre commercial a pu récupérer une grande partie de l’argent bien que les trois employés aient pu tout de même soustraire plus de 100 000 ariary.
Jeannot Ratsimbazafy
Le politicien Alain Ramaroson a retrouvé sa liberté après avoir purgé une peine d’emprisonnement ferme durant 42 mois. Il est parmi les siens après sa sortie de la maison centrale d’Antanimora avant-hier. Son incarcération est intervenue le 3 août 2016 à cause d’ imbroglios intrafamiliaux. Les charges retenues contre lui concernaient des propriétés foncières sises à Andoharanofotsy et à Ambohimangakely. Pour la première, il était condamné à un an ferme assorti d’une amende de 950 millions d’ariary conformément au verdict prononcé le 25 juillet 2017. Un autre verdict prononcé le 8 août de la même année l’a infligé une autre peine d’emprisonnement ferme de 30 mois plus une amende de 200 millions d’ariary. Les deux peines confondues ont duré exactement 3 ans et 17 jours ayant expiré mardi.
Selon des informations entendues ici et là, le politicien aurait pu sortir de la prison avant terme. Les connaissances et amis ont négocié sa libération. Mais le concerné aurait refusé leurs offres en voulant aller jusqu’au bout de sa peine. Voilà que sa patience et son courage lui ont donné raison. Car il aurait pu être taxé de trafic d’influence s’il cédait aux tentatives.
Son défunt frère, Gaston Ramaroson, condamné injustement par le régime de Didier Ratsiraka dans les années 80 pour tentative de coup d’Etat, a lui aussi tenu à purger sa peine de 10 ans. Lui a également interdit qui que ce soit de négocier une quelconque remise de peine ou autres arrangements pour le faire sortir de la prison de Manjakandriana.