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Freeze !

Publié le mercredi, 22 mai 2024


L’hiver débarque. Le froid, accompagné par des rafales vent qui balayent les Hautes terres, selon les Services de la Météo, s’installent. La galère ! L’organisme du genre humain supporte mal, surtout les personnes âgées et les tout petits, le changement brusque de température. En tout cas, on s’adaptera. On en aura encore jusqu’au mois de juillet ou août. Le même organisme saura s’adapter durant ces trois mois. La nature est faite ainsi ! Mais, ce n’est pas si évident que cela.
Chaque saison climatique que le Bon Dieu fait apporte son lot de bienfaits et aussi d’inconvénients auxquels les hommes doivent s’y mettre bon gré ou malgré. Dans les pays tropicaux comme Madagasikara, il n’y a que deux grands divisions climatiques : l’été (chaut et humide) et l’hiver (sec et froid). L’été malagasy se caractérise par de fortes températures, des canicules parfois insupportables notamment dans les zones côtières du Sud et du Sud-est. Période où les perturbations atmosphériques font rage (dépressions tropicales, cyclones, etc.) surtout dans les régions côtières de l’Ouest, du Nord, Nord-est et à l’Est et au Sud-est qui provoquent des crues dévastatrices. Chaque année, le pays encaisse des dégâts matériels, dans tous ces états, dont les bilans dépassent les fébriles moyens de l’Etat malagasy. Période où le phénomène atmosphérique tropical El Nino fait des ravages. La Grande Ile fait partie des pays qui subissent lourdement les impacts destructifs de ce phénomène qui se durcit encore plus à cause du changement et du réchauffement climatique. Et parfois, les perturbations climatiques chevauchent avec le début de l’hiver. Comme c’est le cas présent. La ville de Sambava vient de payer les frais des aléas « retardataires ».
L’hiver, froid et sec, pointe son nez. A la lumière de ce que l’on voit en ce moment, l’hiver qui débarque là s’annonce rude. Selon les analystes qui étudient la situation économique et sociale, l’hiver est l’un des critères implacables pour statuer le niveau de vie gens. En effet, l’hiver fait apparaitre sans faute les différences de niveau de vie.  Les personnes vivant dans des conditions vulnérables sinon misérables supportent mal voire très mal les caprices de l’hiver. Font partie des gens aisées ceux ou celles qui ont la chance  suffisante pour se protéger contre les effets nuisibles du froid. Des logis en dur bien chauffés, des repas chauds, des vêtements chauds, des possibilités matérielles (financières) pour se soigner contre les maladies causées le froid, etc. Tandis que les pauvres, les malchanceux de la vie,  doivent se contenter des lambeaux sur les trottoirs ou dans les tunnels afin de se protéger. Les gens de la classe sociale intermédiaires se débrouillent tant bine que mal. Dans les pays nantis (Europe, Etats-Unis), l’hiver fait apparaitre également les dénivellations sociales autrement dit les  différences de niveau de vie. Raison pour laquelle les Œuvres sociales dites caritatives sont plus actives en hiver en Europe ou ailleurs. Le phénomène se produit également à Madagasikara, les actes de bienfaisance  pour apporter des secours ou assistance aux démunis (des couvertures ou repas chauds ou autres) s’activent.
A ce rythme, les officines de pharmacie seront prises d’assaut. Les maladies courantes en hiver resurgiront. Des moments durs aux personnes sujettes aux allergies. Il faut faire attention, surtout les enfants et les personnes âgées.
Ndrianaivo


 

Actu-brèves

Publié le mercredi, 22 mai 2024


Madagascar invité au 5ème  Forum de coopération sino-africaine. Le 5ème  Forum de coopération sino-africaine des Gouvernements locaux se profile à l'horizon, et l'ambassadeur de Chine a saisi cette opportunité pour convier les autorités malagasy à y prendre part. Cette invitation traduit l'engagement réciproque des deux nations à approfondir leur partenariat et explorer de nouvelles voies de collaboration. Cela a été évoqué lors de la rencontre entre la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, et l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Ji Ping à Anosy. La ministre a aussi exprimé la ferme volonté de Madagascar de consolider le partenariat bilatéral avec la Chine. Elle a souligné que les projets de coopération avec la Chine s'inscrivent dans les trois principaux piliers de la Politique générale de l'Etat malagasy : la valorisation du capital humain, la promotion de l'industrialisation et la promotion de la bonne gouvernance. Cette orientation vise à renforcer les liens entre les deux pays et à favoriser un développement harmonieux et durable. Madagascar sollicite activement la coopération de la Chine pour soutenir et renforcer des projets dans des secteurs stratégiques tels que les infrastructures, le transport, l'énergie, ainsi que les programmes de renforcement des capacités des acteurs du développement.



Hausse du nombre des candidats inscrits à l’examen du CEPE. Le nombre de candidats inscrits pour l'obtention du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) à Madagascar a connu une augmentation significative cette année, atteignant un total de 529 000 à travers tout le pays. Cette hausse de 3% par rapport à l'année précédente met en lumière l'intérêt croissant des élèves pour cet examen crucial de leur parcours éducatif. L'augmentation du nombre d'inscriptions au CEPE souligne l'importance accordée par les parents à ce premier diplôme de leurs enfants. La Circonscription scolaire d’Antananarivo-Renivohitra demeure en tête avec le plus grand nombre de candidats inscrits pour le CEPE. Malgré une légère diminution du nombre d'inscriptions, passant de 27 862 l'année précédente à 25 581 cette année, la Capitale conserve sa position de leader en termes de participation à cet examen essentiel.



Changement de comportement visible pour une transformation palpable. A l'occasion de la célébration de la journée internationale de la Biodiversité, le ministère du Tourisme et de l'Artisanat (MTA) a lancé une campagne de sensibilisation invitant la population à jouer un rôle actif dans la préservation de l'environnement. La journée a été placée sous le thème "Faites partie du plan". Cette initiative vise à inciter à l'action afin d'arrêter et d'inverser la perte de biodiversité. « Protéger la biodiversité nationale est un investissement dans un tourisme durable et responsable », souligne le ministère. En outre, la préservation de la biodiversité garantit un tourisme durable. Chacun est invité donc à contribuer à un avenir plus vert et plus durable en participant à des actions concrètes.  Dans le cadre de sa campagne, le ministère encourage la population à prendre part à des initiatives locales telles que minimiser l'utilisation de plastique en recyclant et en optant pour des produits respectueux de l'environnement, privilégier l'achat de produits locaux et durables, favoriser les énergies renouvelables  et soutenir les entreprises responsables.


Distribution de couverture aux personnes âgées dans le quartier d’Andranomanalina. Le candidat numéro 4 aux législatives, représentant le parti IRMAR dans le premier Arrondissement, Augustin Andriamananoro, a tenu sa promesse en distribuant des fournitures aux habitants du quartier d’Andranomanalina, et surtout les aînés. Lors de la récente visite à Andranomanalina I, l'équipe d'Augustin Andriamananoro a promis des outils et du matériel aux blanchisseuses. De plus, des couvertures ont été promises aux personnes âgées pour les protéger du froid qui s'installe dans la Capitale.
Hier, la promesse a été concrétisée. Un total de 70 couvertures ont été distribuées aux personnes âgées, tandis que 70 bassines ont été remises aux blanchisseuses. En plus de ces articles, d'autres besoins essentiels du quotidien ont été fournis, tels que du riz et du savon, pour les mères et les personnes âgées. Augustin Andriamananoro a souligné qu'Andranomanalina a été choisi en raison de son soutien massif au Président Andry Rajoelina lors de l'élection présidentielle. Il exprime l'espoir que cette fidélité se poursuivra lors des élections législatives. Selon lui, il s'agit d'un devoir d'aider le peuple et envisage de continuer à soutenir la communauté sans relâche.



L’île des Comores se prépare pour un événement majeur de son histoire ce dimanche, avec l’investiture d’Azali Assoumani pour un troisième mandat consécutif. Parmi les nombreux dignitaires attendus, la présence du Président malgache Andry Rajoelina est particulièrement notable. Ce dernier a confirmé sa participation à la cérémonie, selon la presse comorienne. Cela témoigne ainsi des liens étroits qui unissent les deux Chefs d’Etat.
Azali Assoumani, ayant lui-même assisté aux investitures de Rajoelina en 2019 et en 2023, voit dans cette visite un retour d’ascenseur symbolique. La cérémonie se déroulera au Stade omnisport de Maluzini, récemment rénové pour l’occasion, tout comme les principales artères de la capitale comorienne.
Selon Saïd Maoulana, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, l’événement devrait attirer plus de 11 000 personnes, dont sept Chefs d’Etat et deux vice-Présidents. En plus de Rajoelina, seront présents les Présidents William Ruto du Kenya, Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo, Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau, Filipe Nyusi du Mozambique, et João Lourenço de l’Angola. Des représentants spéciaux du Président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, et du roi du Maroc, Mohammed VI, ont également confirmé leur présence.
Cette cérémonie marque un tournant dans la diplomatie comorienne. Selon eux, la présidence de l’Union africaine par Azali Assoumani a permis au pays de gagner en visibilité sur la scène internationale, et la présence de nombreux dirigeants africains en est la preuve. La logistique de l’événement a été soigneusement planifiée. Les Comores assurent que tous les dispositifs protocolaires et sécuritaires ont été mis en place pour garantir le bon déroulement de l’investiture.
 Le Président Rajoelina, par sa présence, réaffirme l’amitié et la solidarité entre Madagascar et les Comores. Cela souligne l’importance des relations bilatérales dans le renforcement de la coopération régionale.
L.A.
 

Ces deux-là restent toujours un duo très attendu par les inconditionnels de la musique variété. A chaque retrouvaille, ils font la paire et promettent à chaque fois d'enchanter leurs fans. Rappelons que, ces deux voix d’or ont déjà conquis la grande scène d’Antsonjombe, il y presque 8 ans de cela. Lors du rendez-vous « 1+1 », leur première collaboration, ils ont également enchaîné différents grands concerts tels que la célébration des 20 ans de scène de Lola, leur dernier concert ensemble. Mais depuis la sortie de leur clip sur le petit écran, la chanson « medley Fitiavan’i Neny », l’on sait qu’ils concoctent un grand concert. Effectivement, c’est le cas puisque Njakatiana et Lola partageront la scène le temps d’un concert pour célébrer la fête des mères. Rendez-vous est donné ce dimanche 26 mai à Antsahamanitra. Sobrement intitulé « Fitiavan’i Neny», ce sont des retrouvailles haut en couleur que les deux compères proposeront dans cet antre de la Capitale. Ils mettront ainsi en exergue, par le biais de leurs plus grands tubes, leur amour intarissable de la musique. Jouant de leur expérience sur la scène nationale, ils se présenteront tel un duo complémentaire à Antsahamanitra. Instaurant un cadre unique dans ce lieu de prédilection de fête, le temps de ce « Fitiavan’i Neny », Njakatiana et Lôla convient les mélomanes et public de douces poésies en chanson, à chantonner avec eux les ballades romantiques mais surtout les titres pour exprimer l’amour d’une mère. Les deux artistes laisseront ainsi la part belle au duo, tout au long de ce concert. Pour ce faire, Njakatiana et Lôla revisiteront à leur manière, ces tubes incontournables qui ont fait leur renommée. En communion, les deux chanteurs se plairont à partager un moment inoubliable avec le public d'Antsahamanitra. Annonçant du grand spectacle donc, « Fitiavan’i Neny» brillera aussi bien par sa mise en scène que par le répertoire innovant du duo. Les deux chanteurs vont proposer en effet une formule exclusive à travers laquelle ils conjugueront leurs personnalités et leurs compositions pour ravir leur auditoire.
Si.R


Coup de filet de la Gendarmerie, en particulier de sa section de recherche criminelle (SRC) en matière de lutte contre le trafic de drogue dure à Toamasina. En effet, ce service a procédé à la saisie de 10 kg de skunk qui est qualifié de drogue dure et qui s'achète à prix fort. Hier, l'on annonçait l'arrestation de quatre suspects dans le cadre de l'enquête sur l'affaire. Trois d'entre eux sont Mauriciens et le quatrième, un Malagasy à Toamasina. Par ailleurs, leurs complices sont encore activement recherchés. Sitôt après l'enquête préliminaire par la direction de police judiciaire (DPJ) de la Gendarmerie à Toamasina, les concernés seront immédiatement déférés au Parquet, selon l'officier commandant la SRC. D'après les premiers éléments du dossier, une augmentation de la dose de ce skunk saisi a pu être obtenue grâce à un procédé chimique de synthèse. "C'est une drogue qui n'est pas courante à Madagascar. Elle se développe dans un milieu spécial et on peut majorer sa dose", confie la SRC.
Tout a commencé le 15 mai dernier lorsque ce même service de la Gendarmerie fut informé la tentative des trafiquants pour acheminer le skunk par route, précisément la RN2 et en direction de la Capitale. Là, le suspect fut intercepté au volant de sa voiture par les gendarmes. Après coup, ces derniers ont ramené l'automobiliste suspect à Toamasina pour le soumettre à une enquête. Par la suite, le domicile du concerné fut perquisitionné. Et c'était dans ces circonstances que les enquêteurs découvrent l'existence du skunk à l'endroit, soit 10 kg au total.
Durant son interrogatoire, le suspect a dénoncé ses complices. A leur tour, ces derniers furent démasqués puis arrêtés.
La poursuite des investigations de la Gendarmerie a permis de savoir que la drogue était prévue être exportée clandestinement à l'étranger, probablement à l'île Maurice. En revanche, aucune information n'a encore filtré pour tenter de comprendre d'où provenait le skunk. Mais une chose était sûre : la marchandise devrait être acheminée par bateau. Actuellement, les Forces de l'ordre s'efforcent de retrouver en même temps les traces des autres membres du réseau encore en cavale, mais aussi celle du bateau en question et évoquée par le suspect, qui fut interpellé en premier. Cette affaire nourrit une fois de plus la crainte comme quoi les narcotrafiquants se sont servis de la Grande île comme étant la plaque tournante de leur sale activité. L'enquête suit son cours.


Franck R.



Extension de ses actions. Le groupe Filatex investit dans le groupe de santé « Falcon Health Group ». Cet investissement se concrétise à travers l’Artemis Curepipe Hospital, fruit du partenariat entre Artemis India et Falcon Health Group, en étroite collaboration avec le groupe Filatex. Cet établissement hospitalier, inauguré l’année dernière à l’île Maurice, étant à la pointe de la technologie dans l’océan Indien. Cet hôpital moderne dispose de 81 lits et d’une équipe de 246 professionnels de santé hautement qualifiés pour garantir une prise en charge efficace de ses patients. Grâce à des investissements massifs dans des équipements de pointe, l’Artemis Curepipe Hospital a pour ambition de révolutionner le paysage médical de l’île Maurice en offrant des soins de qualité, notamment des interventions chirurgicales complexes. L’île Maurice devient une destination de premier choix pour les soins de santé au même titre que l’Inde et La Réunion, grâce à cet établissement hospitalier.
A Madagascar, le groupe Filatex organise régulièrement des campagnes sanitaires afin de permettre aux communautés les plus défavorisées d’accéder à des soins de qualité et ce gratuitement. En 2023, plus de 5000 personnes ont été traitées à titre gracieux pour diverses pathologies, notamment dans les zones reculées comme Fénérive-Est et Ambatondrazaka. Le Groupe apporte également son soutien aux hôpitaux, comme lors des opérations cataractes avec l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona.
Recueillis par P.R.
 





Hier, à l’hôtel Radisson Blu Waterfront Ambodivona, le projet ‘‘Appui à la transition vers la mobilité électrique à Madagascar’’ a été officiellement lancé. Financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), ce projet vise à atténuer les effets du changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre à travers l’introduction progressive de la mobilité électrique dans le pays.  Le projet, coordonné par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, est soutenu par plusieurs ministères sectoriels tels que ceux du Transport et de la Météorologie, de l’Energie et des Hydrocarbures, et de l’Economie et des Finances, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Lors de son discours inaugural, Max Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a souligné l’urgence de l’action climatique : «Comme nous le savons tous, le développement socio-économique s’est accéléré depuis la découverte des sources d’énergies fossiles telles que le pétrole et le charbon. Ainsi, les émissions de gaz à effet de serre ne cessent de croître et la part des énergies fossiles avoisine actuellement les 60 à 70% des émissions totales de gaz à effet de serre, à l’origine du dérèglement du système climatique.» Et de rajouter que « Ce fléau planétaire n’épargne aucune partie du monde et chaque pays doit apporter sa part de contribution pour préserver notre ‘‘maison commune’’ qui n’est autre que la planète Terre. »
Subvention
 Le projet de mobilité électrique s’inscrit dans les engagements internationaux de Madagascar, notamment la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris. « Face aux changements climatiques et aux préoccupations croissantes pour notre environnement, la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique à travers l’Accord de Paris fixe comme objectif ‘‘la neutralité carbone vers le milieu de ce 21e siècle’’ »,  a rappelé le ministre. Les objectifs du projet comprennent l’élaboration d’un cadre juridique, réglementaire et institutionnel, la sensibilisation du public, le renforcement des capacités, la mise en œuvre de projets pilotes de démonstration de véhicules électriques, ainsi que l’élaboration de modèles commerciaux pour inciter l’engagement du secteur privé et des systèmes de financement pour le passage à l’échelle. Antananarivo et Toamasina ont été désignées comme les villes pilotes pour ce projet. Le ministre a exprimé sa gratitude aux représentants de ces villes pour leur soutien : « Nous remercions d’ailleurs vivement les représentants de ces Communes urbaines pour leur présence à cet atelier. » A noter que le projet bénéficie d’une subvention du FEM pour une durée de quatre ans. « Pour joindre le concert des Nations, Madagascar a ratifié la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques et l’Accord de Paris respectivement en 1998 et en 2016 », a précisé le ministre. Il a réitéré l’importance de ce projet pour le développement durable du pays : « De toutes les façons, ce type de projet permet à la fois de lutter contre le dérèglement climatique, de décarboniser l’économie et de contribuer à améliorer la qualité de vie des populations. Bref, il va participer au développement durable ». Ainsi, le projet  ‘‘Appui à la transition vers la mobilité électrique à Madagascar’’ marque un pas important vers un avenir plus vert et durable pour le pays, démontrant son engagement ferme envers la protection de l’environnement.
Carinah Mamilalaina


A l’approche des nombreuses fêtes – comme la fête des mères entre autres – qui marquent le milieu de l’année, les appareils électroménager n’en finissent pas de susciter l’intérêt des consommateurs. La Société « Baolai » sise à Soarano, Analakely et Bazar Be – Toamasina, leader dans ce domaine, répond aux attentes du public. « Une multitude d’idées cadeaux de premier choix, au design tendance, sont déjà disponibles chez nous. Comme les écrans plats de marque « Toshiba et Hisense » et « Jeyoo » (disponible entre 17 et 85 pouces) – Laser Tv disponible jusqu’ à 120 » tous garantis 1 an. Pour l’achat d’un congélateur, nous offrons un Smartphone. Sans oublier les kits solaires complets : batteries – convertisseurs, - projecteurs – mini radios bluetooth, subwoofers, machines à laver smart wi-fi, réfrigérateurs vitrés, friteuses et fours multifonction, synthétiseurs. Les détails sont à découvrir sur le site web, la page facebook : baolai ou au 033 37 188 88 (en heures de bureau)», d’ après un responsable.
Pour cette journée spéciale, « Maman », étant le pilier de la famille, mérite de splendides présents comme ceux chez « Baolai » pour sa fête.

Plus besoin de parcourir des kilomètres à pied pour parvenir à l’hôpital le plus proche. Les habitants de Maharidaza et ses périphéries, dans la Commune de Miantsoarivo, District d’Arivonimamo, Région d’Itasy, jouissent désormais des soins et services fournis au centre de santé de base niveau 2 (CSB II), situé dans leur localité. La construction de cette nouvelle infrastructure de santé communautaire a été possible grâce au partenariat public-privé. 

Le Centre national de formation des techniciens forestiers (CNFTF), situé à Angavokely, a accueilli hier sa troisième promotion, composée de 30 nouveaux étudiants, dont 8 femmes et 22 hommes. Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine, a souligné l’importance de cette formation pour Madagascar, une île riche en biodiversité mais confrontée à une pénurie de techniciens forestiers qualifiés. « Nous savons tous que Madagascar est l'une des îles les plus rares au monde, mais il n'y a pas assez de travailleurs environnementaux, notamment de techniciens forestiers. C'est la raison et le but de cette formation », a déclaré le ministre. 

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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