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Les Masters de pétanque ont offert un spectacle d’anthologie dès leur premier acte, ce mercredi à Saint-Gilles-Croix-de-Vie (France), avec une confrontation 100 % malgache qui a tenu toutes ses promesses.Opposée à l’équipe de Christian Andriantseheno, la triplette malgache composée de Jean-François Rakotondrainibe, Faralahy Urbain Ramanantiaray et Faratina Rakotoniaina a arraché la victoire sur le fil (13-12), dans un match au scénario digne des plus grands rebondissements.

Le choc débute tambour battant. Emmenée par un Rakotondrainibe inspiré, Madagascar creuse un écart impressionnant dès la première mène (5-0), puis enfonce le clou pour mener 7-0 à peine deux mènes jouées. Une entame rêvée, presque irréelle.

Mais face à eux, Christian Andriantseheno, champion du monde en titre, ne compte pas céder si facilement. Soutenu par Baldwin Magny – impérial au tir – et Moïse Helfrick, il amorce une remontée spectaculaire. Point après point, l’équipe grignote son retard, jusqu’à prendre l’avantage à 12-11, plongeant le camp adverse dans le doute.

Il faudra alors tout le sang-froid de Rakotondrainibe, sacré champion du monde de tir de précision, pour inverser à nouveau la tendance. D’un geste chirurgical, il claque deux carreaux décisifs et scelle la victoire pour son équipe dans la dernière mène.

Madagascar, victorieux mais essoufflé, devra vite retrouver ses esprits avant d’affronter en demi-finale un autre gros morceau : Mickaël Bonetto, Yohan Cousin et Ludovic Montoro.

E.F.

 

La UNE du 250625

Publié le mardi, 24 juin 2025

Un symbole de mémoire et de fierté nationale. La stèle commémorative du 65ème anniversaire de l’indépendance de Madagascar a été inaugurée, hier. Elle se situe au Parvis de l’hôtel de ville à Analakely. Outre la première magistrate de la Commune urbaine d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, les membres du Gouvernement ont honoré de leur présence cette cérémonie. D'après la mairesse de la Capitale, Antananarivo joue un rôle important dans la célébration du 26 juin. 

 

Le nombre des personnes décédées à la suite de l'empoisonnement intentionnel des convives lors d'une fête d'anniversaire, le 14 juin dernier à Ambohimalaza, ne cesse d'augmenter.  Hier, on a enregistré 2 nouveaux décès au centre hospitalier HJRA, Ampefiloha, faisant grimper à 25 le nombre des personnes mortes jusque-là. 21 d'entre elles ont été soignées à l'hôpital d'Ampefiloha tandis que le reste l'était dans d'autres établissements ou cliniques privées de la Capitale.

Le projet « MIONJO » prend une nouvelle dimension. Grâce à un financement additionnel de 54 millions de dollars, octroyé par l’Association internationale de développement (IDA), 900.000 personnes supplémentaires bénéficieront de ce programme dans le sud de Madagascar. Ce soutien porte désormais à 2,3 millions le nombre total de bénéficiaires. 

 

Le pays Betsileo est frappé par une tragédie alors qu'on n'est pas encore remis de l'empoisonnement d'Imerinkasinina. Douze décès ont été officiellement déclarés hier dans le District d'Ambositra suite à une intoxication alimentaire, probablement causée par de la mortadelle avariée rapportée de Toamasina. Lors d'un repas de famille célébrant une première communion dimanche dernier, cet aliment a été incorporé au menu. Plusieurs personnes présentes, dont le garçon de dix ans (à l’honneur de la fête de la première communion) et sa mère, ont succombé hier. D'autres, ayant consommé les restes du repas chez eux, font également partie des victimes.

Sursaut patriotique

Publié le mardi, 24 juin 2025

Deux en un ! Deux termes percutants, « sursaut » et « patriotique » symbolisent et incarnent la célébration de la Fête nationale fondée sur le retour à la souveraineté du pays. Deux mots dont le sens évoque réellement la raison d’être de la citoyenneté d’un Malagasy qui se respecte.

Le  terme « sursaut » se définit, entre autres, par un regain subit qui fait qu’on se dresse brusquement devant conduire à une réaction vive, un élan volontaire d’un ensemble bref à une dynamique de groupe motivé par un sentiment profond d’appartenance.

 

Pris en étau entre l’explosion de la dette publique, une instabilité financière mondiale persistante et des failles structurelles profondes, le secteur bancaire africain se retrouve présentement à Anosy à l’hôtel Carlton pour étudier les meilleures possibilités à entreprendre. C’est dans ce contexte que le gouverneur de la Banque foiben’i Madagascar (BFM), Aivo Handriatiana Andrianarivelo, a dressé un constat sans détour : « L’Afrique ne peut plus continuer à vivre avec une dette qu’elle ne maîtrise pas. Ce jeu de dupe doit cesser ». Un message fort dans une situation où le poids de l’endettement atteint des niveaux alarmants. En 2024, les pays africains doivent rembourser près de 163 milliards de dollars, contre 61 milliards en 2010.

Cette année, Madagascar a décidé de marquer la 65ème année de son indépendance par un événement hors du commun, mêlant tradition, fierté et innovation. A cette occasion, les Magasins U du pays se sont illustrés par une performance culinaire exceptionnelle. Il s’agit de la création du plus long « koba » jamais confectionné, mesurant précisément 9,68 mètres. Ce gâteau, véritable emblème de la gastronomie malagasy, est ainsi entré dans l'histoire locale et internationale. 

 

Une journée chargée hier pour le Président Andry Rajoelina qui souhaite montrer, une fois de plus, qu’il est un homme d’action. A 48 heures de la célébration du 65e anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar, les évènements marquants de ce jubilé s’enchaînent. Dès le début de la matinée, le Chef de l’Etat a pris part à la cérémonie de remise des nouveaux bus électriques et thermiques qui viennent d’être importés par l’Etat hier au CCI Ivato. Ces gros véhicules de transport sont destinés à améliorer le réseau de transport à Antananarivo. 

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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