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« La grande fête ». Telle est la signification de l’« Aïd el-Kébir », également appelée « Aïd el- Adha » ou la fête du sacrifice. Les musulmans du monde entier ont célébré cette tradition bien ancrée depuis hier. Les pratiquants de l’Islam à Madagascar n’étaient pas en reste, en participant à un grand rassemblement au stade Makis d’Andohatapenaka. Une rencontre de prière et de réjouissance, avant de poursuivre les festivités avec les membres des familles et les communautés musulmanes. L’« Aïd el-Kébir » a été célébrée en grande pompe bien qu’elle ne constitue pas l’un des 5 piliers de l’Islam. Il s’agit d’une fête du pardon et du partage, porteuse de tolérance, de sérénité et de paix. Rappelons que le Gouvernement malagasy l’a décrété comme jour férié, chômé et payé depuis cette année, avec l’« Aid al Fitr » ou la fin du mois sacré du Ramadan, en début juin dernier. Mais cette fois-ci, la fête tombe un dimanche.

En suspens. Les dernières heures du régime HVM a laissé un goût amer dans la bouche des citoyens malagasy. Un régime connu pour ses nombreux déboires en matière de gouvernance politique mais également ses frasques dans la gestion des affaires publiques. D’aucuns n’ignorent, en effet, les scandales de détournement révélés au grand jour ces dernières années et qui impliquaient plusieurs ministres  HVM. Parmi les scandales les plus notoires fut celui dans lequel le nom de l’ancien Premier ministre et non moins ministre de l’Intérieur, Mahafaly Solonandrasana Olivier a été cité. Il s’agit plus précisément de l’affaire de détournement de subventions exceptionnelles au détriment de plusieurs communes et qui a entrainé l’arrestation et l’incarcération de la milliardaire, Claudine Razaimamonjy. Alors que cette dernière croupit encore en prison à l’issue d’une procédure entamée par le BIANCO, son présumé principal complice n’est toujours pas inquiété et semble même avoir complètement disparu de la circulation. De nombreux observateurs s’interrogent ainsi sur la suite de ces grosses affaires qui ont fait la Une des journaux pendant plusieurs semaines. Jusqu’à maintenant aucune information n’a permis de savoir si l’ex -chef du Gouvernement a été convoqué par la Justice ou pas. Faut – il encore rappeler que les preuves à charge contre Claudine Razaimamonjy contenaient également des pièces qui reliaient directement l’affaire au Premier ministre de l’époque d’après des sources proches du dossier. Interrogé par les médias internationaux à cette période, l’ancien numéro deux de l’Exécutif avait promis de fournir des preuves permettant de le dédouaner. Ce qui n’a jamais eu lieu, bien sûr.

De véritables échauffourées  liées  à un stupide témoignage sans fondement d’une inconnue, ont éclaté dans le quartier d’Ambolomadinika à Toamasina,  vendredi  dernier.  Le bilan fut assez conséquent : un membre des Forces de l’ordre a été blessé, deux manifestants ont été arrêtés. Ils étaient surpris d’avoir brûlé des vieux pneus pour barrer la chaussée. A part cela, trois véhicules appartenant aux Forces de sécurité ont été endommagés à cause des jets de pierre des émeutiers. Des coups de feu ont été  entendus car les Forces de l’ordre ont voulu disperser les manifestants qui ont cherché à faire irruption dans le domicile d’un particulier à la suite de cette rumeur propagée par la domestique.  Tout a commencé par l’arrivée de la jeune femme en question dans le quartier. Son but : y chercher du travail en tant que domestique chez une famille du secteur d’Ambolomadinika. La famille l’a engagée. Mais on ignore vraiment ce qui s’était passé dans la tête de la fille ! Elle a affirmé avoir vu la tête d’une personne décapitée ainsi que les restes de ses organes chez ses employeurs.  Elle s’était empressée d’informer la Gendarmerie sur sa soi-disant découverte macabre chez sa patronne. Pour avoir le cœur  net, les gendarmes, ayant obtenu un ordre de perquisition, se sont dépêchés sur les lieux pour constater de visu. Les agents des Forces de l’ordre ont beau fouiller la maison en question, des restes humains supposés, mais rien.  Mais avant l’arrivée des Forces de l’ordre, la rumeur s’est répandue dans la ville de Toamasina comme une trainée de poudre. Des simples gens et des curieux se sont rués dans le quartier et se sont massés devant la maison en question. Certains d’entre eux voulaient y entrer pour conforter les dires de la domestique et régler les comptes à la Dame. « Beaucoup d’entre eux, des têtes brûlées ont cherché à faire forcing pour pénétrer à l’intérieur. Ce qui a poussé les Forces de sécurité à procéder à des tirs d’intimidation. Loin de tempérer les ardeurs, les coups de feu ont au contraire, fait dégénérer la situation. Les manifestants ont répliqué en lançant des débris ou autres projectiles sur les Forces de l’ordre », rapporte l’information. 

Obligations

Publié le dimanche, 11 août 2019

 Le régime de l’Initiative pour l’Emergence de Madagasikara (IEM) de Rajoelina démarre en trombe. Autrement dit, le « bâtiment » battant pavillon « IEM » quitte effectivement le port vers une destination précise à savoir  « le pays de la prospérité ». Le commandant de bord, un jeune timonier et visionnaire Rajoelina, se trouve consciencieusement à la barre et cela pour que le navire ne rate point le cap. L’ »équipage » qu’il dirige pour ce long mais captivant voyage manifeste sa volonté et sa détermination de faire en sorte que les « passagers » arrivent à bon …port. Comme dans tout  « circuit » long courrier notamment en haute mer avec tous les dangers et périls à éviter, il y  a toujours un « code de circulation » à observer. En fait, des obligations à ne jamais passer outre sinon le « navire » dévie du cap et rate le « bon port » comme ce furent les cas auparavant où il avait fallu que le « navire » revienne à chaque coup à la « case de départ ». Certaines consignes ou obligations s’imposent donc.   L’obligation à la discipline. L’obéissance à la discipline est le gage à la réussite. Il existe toujours dans la gestion des affaires nationales un minimum de code de conduite à respecter. Comme dans tout management de la Cité, il y a une éthique politique à honorer. Les dirigeants d’un pays qui se soumettent aux règles générales de l’obligation à la discipline disposent une meilleure condition

La une du 12 août 2019

Publié le dimanche, 11 août 2019

L’équipe championne de Maurice place la barre très haut. Ayant déjà eu un aperçu du niveau de son adversaire, Pamplemousses SC a aussi de sérieux arguments dans ses rangs. La délégation mauricienne a débarqué à Mahajanga, hier, et veut mettre toutes les chances de son  côté. Les dirigeants du club mauricien ont injecté du sang neuf dans leur rang. On cite en particulier le dénommé Ludovic Lafoudre, ancien de l’ASPL 2000, et Jordan Résidu, de retour  au bercail après avoir joué à Pointes-aux-Sables.  Pour le match aller du tour préliminaire de la ligue des Champions de la Confédération africaine de football (CAF), qui se disputera à Mahajanga ce jour, à 14h30, le SC Pamplemousse veut se mettre à l’abri de la défaite devant le redoutable Fosa Juniors. « Nous avons des joueurs à la hauteur. L’équipe d’en face est très technique mais notre objectif reste le même. » Les trois fois champions de Maurice (2017, 2018, 2018), les hommes de Tony François, coach de SC Pamplemousse veut franchir un nouveau palier sur la scène continentale après avoir dominé le championnat mauricienn depuis plusieurs saisons. Malgré leur palmarès, les Mauriciens prennent très au sérieux les Fosa juniors.  « Le doute n’est pas permis pour nous. Nous voulons réaliser un bon résultat à Madagascar pour ensuite viser la qualification à domicile au match retour », explique Roopesh Neerunjun, le Team manager de Pamplemousses SC.

Après un semblant et une courte période d’accalmie, la ville de Toamasina a renoué avec les histoires de kidnapping. Jeudi vers 20h30, un gang composé de quatre individus armés ont enlevé un Indo-pakistanais, l’énième victime du genre. Iltafaly Sefoudine, puisqu’il s’agit de lui, est un commerçant ayant pignon sur rue dans le secteur du « Bazary be » en étant le propriétaire du magasin FIBASSOM.  La victime venait tout juste donc de quitter une mosquée après la prière du soir, et était sur le point de rentrer chez lui, rue Boulevard Joffre, lorsque les ravisseurs l’ont intercepté. D’après une source d’information locale, les bandits l’ont ensuite emmené dans sa propre voiture, une Toyota Prado. Destination : son domicile du Boulevard Joffre. Une fois sur les lieux, les ravisseurs ont entrepris de ligoter l’épouse ainsi que les enfants du négociant. Par la suite, les assaillants ont entamé la deuxième phase de leur forfait. Celle-ci a consisté à mettre la main sur les espèces et les bijoux des locataires. Loin de se contenter de ce butin, les agresseurs, sans autre forme de procès, ont de nouveau emmené de force le chef de famille avec eux. Entre-temps, les Forces de sécurité ont été informées par la famille de la victime du drame et ont procédé de suite au bouclage de la ville de Toamasina. Face à la célérité des Forces de l’ordre, les ravisseurs n’ont plus le choix que de libérer Iltafaly Sefoudine du côté d’Ampasimazava vers 22 heures. 

La société « Jiro sy Rano Malagasy » (JIRAMA) rencontre des difficultés dans l’approvisionnement en eau. Cinq zones de la Capitale, à savoir la partie Nord-ouest, le Nord, l’Est, le Sud-est et le Sud, y compris la haute-ville souffrent d’une coupure quotidienne. Un incident relatif à ce problème a d’ailleurs causé une manifestation à Antsahameva Ankatso, hier. L’eau n’est distribuée qu’une heure par jour, entre 4 et 5 heures du matin. Et ce, depuis un mois. Du côté du fournisseur d’eau et d’électricité, les problèmes s’avèrent beaucoup plus profonds. La JIRAMA fonctionne avec des matériels qui datent de l’année 1950. Les infrastructures sont vétustes. En plus, le nombre de la population a triplé depuis voire quadruplé, alors que les réseaux de distribution restent les mêmes qu’il y a 70 ans. La rénovation de ces réseaux de distribution s’avère ainsi incontournable pour résoudre les problèmes. « Nous avons besoin de 60 millions d’euros pour le remplacement, la rénovation et la multiplication de station-service pour donner entière satisfaction aux consommateurs qui ne cessent d’augmenter au fil des années », avance Tsitohery Francesca, directeur de la communication au sein de la JIRAMA. Il s’agit une solution à long terme mais en attendant, la JIRAMA opte pour d’autres options.

Les ambassadeurs du Pakistan, Syed Rizwan Ahmed, de la République fédérale d’Allemagne, Michael Derus, et de la France, Christophe Bouchard, nouvellement accrédités à Madagascar, ont successivement présenté leurs lettres de créance au Président de la République Andry Rajoelina, au Palais d’Etat d’Iavoloha hier. Les audiences se sont déroulées en présence du ministre des Affaires étrangères Naina Andriantsitohaina. En interview, en marge de son audience, l’ambassadeur du Pakistan a souligné le bon climat des affaires. « Le climat politique et économique actuel à Madagascar est stable. C’est un environnement propice à l’implantation d’entreprises, notamment les entreprises pakistanaises aixquelles je vais en toucher mot », a affirmé le diplomate, Syed Rizwan Ahmed devant la presse. Arrivé cette semaine dans la Grande île, il y a quatre jours seulement, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, devant les gens des médias, a tenu à  souligner d’emblée l’excellence des relations entre les deux pays. Rappelant que l’Allemagne était le premier donateur dans le champ de la conservation de la nature, le diplomate allemand indique que la contribution allemande sur le secteur de la création de l’énergie, a été au cœur de ses échanges avec le Président malagasy.

Le scandale des constructions sur le parking du marché d’Anosibe n’est pas encore près de livrer tous ses secrets que voilà un autre du même acabit pointe son nez. A quelques nuances près, les deux  cas semblent sortir du même moule. L’un et l’autre ont pour cadre des marchés municipaux, le premier à Anosibe et le second à Andravoahangy. Tous deux ont pour acteurs principaux, d’un côté, des délégués du marché, appuyés par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), et de l’autre des marchands réguliers desdits marchés. Le mode opératoire est pratiquement le même : des constructions à usage commercial sont érigées dans l’enceinte des marchés en question et elles sont destinées à être cédées contre des sommes s’élevant à des dizaines de millions de francs. Face à la levée de boucliers des marchands déjà en place face à l’initiative, des délégués se lèvent pour en défendre la légalité, laquelle est confirmée par la mairie. Cette dernière de déclarer en effet que les constructions litigieuses ont bel et bien reçu son autorisation. Mais si la CUA a délivré une autorisation, il doit donc bien y avoir quelque part un demandeur. Au vu de leur prise de position aussi bien à Anosibe qu’à Andravoahangy, on serait enclin à dire qu’il s’agit des délégués. Doit-on alors conclure que ces derniers, en agissant comme de véritables propriétaires, ont droits et pouvoirs sur les terrains des marchés communaux ? Ce qui serait une aberration pure et simple. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître cependant, ce serait la stricte réalité, du moins si l’on s’en tient à ce qui se passe du côté du marché d’Andravoahangy.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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