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Pour le premier semestre de cette année, la Douane malagasy a collecté près de 1 335,4 milliards d’ariary de recettes budgétaires, soit 47,8 % de la totalité des recettes fiscales de l’Etat. Selon les informations divulguées par la Direction générale des Douanes (DGD), les premières entreprises contribuables sont surtout les compagnies pétrolières. Effectivement, dans le top 5 des entreprises pourvoyeuses de recettes douanières au cours du premier semestre 2019, les quatre premières places reviennent aux compagnies pétrolières. « A la première place, nous pouvons retrouver Jovena Madagascar, suivie ensuite de Galana Distribution Pétrolière et de la Société malgache des pétroles Vivo Energy (SMPVE), ainsi que Total Madagascar » précise une source auprès de la Douane malagasy. La brasserie Star, industrie agroalimentaire, ferme le classement des cinq grosses entreprises pourvoyeuses de recettes douanières.

Décidément, l’on est tenté de croire que samedi dernier était une journée noire à cause du cortège d’accidents parfois meurtriers survenus sur les routes nationales du pays. L’un de ces accidents, survenu au PK 161 de la RN34, dans une localité située dans la Commune rurale de Dabolava, dans le  district de Miandrivazo, a été particulièrement spectaculaire. Effectivement, samedi dernier vers 20h, 8 personnes ont trouvé la mort et 3 autres grièvement blessées dans des circonstances effroyables car elles se faisaient écraser ou comprimer par le poids de la marchandise lors d’une embardée du camion  qui les a transportées. Le chauffeur figure dans la liste des victimes tuées dans ce drame.  Pour l’heure, l’origine de cet accident n’a pas été encore élucidée. Le seul renseignement qui a filtré, c’est que le mastodonte serait avant tout surchargé.

Une vingtaine d’institutions et entreprises labellisées. Le Décret n° 62-162 sorti en 1962 souligne qu’une société employant plus de 25 femmes salariées devrait avoir un « coin allaitement ». Il s’agit d’un espace où ces mères peuvent allaiter leurs bébés. D’ailleurs, elles disposent d’une heure par jour pour le faire jusqu’au 15ème mois du nourrisson, selon toujours le Décret. « Depuis la sortie de la communication verbale en 2016, 4 ministères et 16 entreprises disposent de ce coin allaitement. 4 autres seront labellisés au cours de cette semaine, dédiée à l’allaitement maternel. Le Lycée privé catholique de Miarinarivo en fera partie », avance Nirina Rafarahanta, directrice de la protection sociale des employés auprès du ministère de tutelle. Le nombre de coins allaitement reste insuffisant, voire minime, si l’on tient compte de celui des entreprises employant des femmes. Cette situation pourrait s’expliquer par la faille dans l’application de la loi, la méconnaissance des employeurs ou encore leur négligence. D’ailleurs, certaines sociétés n’hésitent pas à licencier leurs salariées dès qu’elles tombent enceintes ou encore durant leurs congés de maternité. « Je viens d’être renvoyée en étant enceinte. Mon patron m’a dit que je ne suis plus capable d’assurer la production avec ma grossesse. Je ne peux rien faire, sans contrat de travail », nous confie Prisca. Cette jeune femme a travaillé comme opératrice auprès d’un « call center » à Tanjombato.

Double avantage. La population malagasy a effectué samedi dernier la 6e édition du « Tagnamaro », la journée de citoyenneté, initiée par le ministère de la Communication et de la culture. « Nous sommes les initiateurs du projet mais non le leader. Chaque groupement, société privée, entité publique ou même les habitants d’un quartier donné peuvent organiser les siens chaque troisième samedi du mois », précise Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, ministre de la Communication et de la Culture. Elle qui explique que le fait de tenir le « Tagnamaro » un samedi n’est pas fortuit. « C’est antiéconomique de le réaliser durant les jours ouvrables. Et comme, il s’agit d’une action citoyenne, ce n’est pas un grand sacrifice d’octroyer une journée par mois à la Nation », martèle la benjamine du Gouvernement actuel lors du lancement du début des travaux de réhabilitation d’une ruelle à Soanierana, dans le cadre de la 6e  édition du « Tagnamaro ». Les travaux y afférents dureront 2 mois mais les riverains, bloqués par la coupure de cette ruelle, se réjouissent de ce choix du ministère. Avec ce concept de « Tagnamaro », le budget de la Commune urbaine d’Antananarivo, à qui incombe en principe la réhabilitation de cette ruelle, ne sera pas amputé. 

La Politique générale de l’Etat (PGE) présentée par le Premier ministre Louis Christian Ntsay à l’Assemblée nationale vendredi est pleine d’ambitions réalistes à la mesure des « velirano » ou promesses électorales du Président Andry Rajoelina. Sa mise en œuvre sera pour le court terme, selon les précisions du locataire de Mahazoarivo. Elle ne couvre pas la période allant jusqu’à la fin du mandat électif du locataire d’Iavoloha. Le budget nécessaire à la mise en œuvre de la PGE est déjà entre les mains du Gouvernement. Celle-ci sera bientôt doublée du Plan Emergence pour Madagascar 2019-2013. En cours d’élaboration, celui-là sera bientôt disponible. Le Plan fournira beaucoup plus de détails sur la politique du développement. Parallèlement, une attention particulière sera portée sur l’élaboration de la loi de Finances 2020. Pour en revenir à la PGE, celle-ci met l’accent sur la décentralisation effective comme moteur du processus de développement véritable. Cette année même, les vingt deux régions de développement de l’île recevront chacune un budget d’un milliard d’ariary pour doper leur fonctionnement. Selon les consignes du Premier ministre, les ressources ainsi octroyées doivent être utilisées à bon escient.

Vivement aux urnes

Publié le lundi, 19 août 2019

La date du scrutin des Communales et des Municipales est enfin publiée ! Sur proposition de la CENI, en début de semaine, le Gouvernement décida de convoquer les électeurs aux élections des maires et les conseillers municipaux ou communaux pour le 27 novembre 2019. Ainsi, le Conseil du Gouvernement mit fin à une attente qui n’a que trop duré.  Le décret portant convocation des électeurs fait état aussi du calendrier du processus électoral. La date d’ouverture du dépôt de candidature auprès de l’Organe de vérification et d’enregistrement de candidatures (OVEC) débute le jeudi 29 août prochain, et cela, jusqu’au 12 septembre. La CENI et ses démembrements auront jusqu’au 28 septembre, soit 60 jours avant le scrutin, pour fixer la liste définitive des « concurrents » ainsi que la fixation des bureaux de vote. Après quoi la campagne électorale pourra démarrer, et cela, à partir du 5 novembre à 6 h du matin jusqu’au lundi 25 novembre à minuit, 48 heures avant la date fatidique du scrutin. Le même décret précisa aussi le montant de la caution à payer à tout candidat désirant de se présenter. Désormais, il appartient aux états-majors politiques d’affûter leurs armes. Sur le plan global, les dirigeants politiques auront à confronter  deux épineux écueils, véritables casse-tête pour chacun sinon pour certains, à savoir dénicher la « perle rare » ou l’ «  oiseau rare » à présenter et s’assurer d’une assise solide sur le plan financier. Les candidatures pour les grands centres urbains comme la Capitale et les anciens chefs-lieux de province (six au total) nécessitent la disponibilité d’avoir dans son escarcelle des personnalités ayant la stature d’hommes ou des femmes crédibles, riches en parcours politique et professionnel, capables de maîtriser les soubresauts des aléas liés à la gestion des grandes cités.  Le cas précis de la Capitale de Madagascar mérite une attention spéciale. C’est un enjeu national et capital! D’abord, le pouvoir central ne laissera pas facilement la gestion de la Ville des Mille à la merci des aventuriers ou aventurières. Etant la vitrine du pays, la collaboration étroite entre les tenants du régime et ceux de la Commune (CUA) s’impose de fait. Et ensuite, c’est un probable tremplin pour l’assaut du pouvoir central. D’aucuns constatent la nécessité et l’urgence pour Antananarivo de lui offrir une opportunité nouvelle pour un souffle nouveau à la gestion de la Ville. La gabegie et l’anarchie doivent cesser … incessamment. La cité d’Andrianjaka, la Ville des Mille, ne mérite point de ce bordel. Il s’agit d’un énorme défi à relever qui attend la prestation de tout parti politique digne d’être. Le MAPAR et ses acolytes de lutte ne manqueront pas d’aligner un « soavaly » de marque, un « pur-sang ». Dans les autres Faritany, les états-majors auront également du pain sur la planche. La plate-forme présidentielle s’attelle aux courses depuis belle lurette. Elle est prête à ravir la victoire. Vivement aux scrutins ! Etant une élection de proximité, le scrutin des Communales et Municipales du 27 novembre revêt un caractère vital surtout pour le régime qui doit forcément confirmer et conforter son ancrage auprès du peuple. Elle incarne aussi la volonté directe de la population dans le choix de ses dirigeants sur terrain et cela pour savourer enfin le meilleur.

La une du 20 août 2019

Publié le lundi, 19 août 2019

Seuls deux candidats sur les cinq annoncés ont accordé de l'importance à l'émission-débat sur l'élection de la Fédération malagasy de football (FMF) à la Radio nationale malagasy, qui a eu lieu le samedi 18 aout de 10h à 12h.  Il s'agit du candidat numéro 1 Raoul Arizaka Rabekoto et le candidat numéro 2, Mohamad Abdillah Abdou. Ce sont les deux hommes qui ont pris leur courage à deux mains pour faire face aux journalistes de l'émission attractive « Ainga sy Hery », animée par  Daniel Randriamaro et Ratovoson Edward dit Rawest.

 

La Force d’intervention de la police (FIP) Antananarivo a donné un coup de main à la Direction régionale de la sécurité publique (DRSP) Itasy pour la sécurisation des localités de la Région Itasy. Cette intervention a permis l’arrestation de 3 individus le 8 août dernier pour une affaire de fausses coupures de banque. Il s’agit de ces suspects de 20, de 26 et de 30 ans. Hormis ces interpellations, du matériel prévu pour la fabrication de ces faux billets ainsi que les substances chimiques nécessaires à cela, ont été saisis. Les trois hommes ont été soumis à une interrogation à la DSRP locale.

 

Un présumé bandit d’une trentaine d’années a été éliminé, non par les Forces de l’ordre mais par des riverains. Cela s’est produit lors de son intrusion dans l’enceinte du domicile d’un particulier vers minuit samedi dans le quartier d’Amboditsiry.  Selon un premier constat, des blessures occasionnées par un objet tranchant et qui ont été observées dans le dos de la victime, lui étaient donc fatales. L’intrus, lorsque le propriétaire a décelé sa présence dans sa cour, aurait vigoureusement réagi. Rapidement, les deux parties en étaient venues en main jusqu’à l’issue du combat, qui était finalement fatal au suspect.

 

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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