Madagascar sera l’épicentre du volleyball de l’océan Indien du 24 février au 2 mars prochain, en étant le pays hôte de la 28e édition du Championnat des clubs champions Zone 7. Quelques mois après les Jeux des îles de l’océan Indien de 2023 qui se sont tenus au pays, ce sera la première compétition internationale organisée dans la Grande île. Trente équipes ont confirmé leur engagement dans la compétition. C’est un record de participants salué par le président de la Zone 7, le Mauricien Kaysee Teeroovengadum. Les deux équipes comoriennes ont manifesté leur forfait pour la compétition.
Pour la première fois dans la Zone 7, cette compétition sera totalement digitalisée. Trois sites accueilleront en simultané l’événement à savoir le Palais des sports de Mahamasina, le gymnase de l’université d’Ankatso ainsi que le gymnase Ankoay à Ankorondrano. La feuille de match sera faite par ordinateur ainsi que toutes les statistiques des matches et l’arbitrage.
« Une telle initiative encourage Airtel Madagascar à apporter son soutien à la FMVB. Car, elle est en totale phase avec son slogan « au-delà de l’imagination ». Nous favorisons, à travers notre appui, l’épanouissement de la communauté du volleyball malagasy en particulier et des sportifs en général, conformément à nos valeurs telles que le dynamisme, le respect et la solidarité », explique Julie Raharilalao directrice marketing d’Airtel Madagascar.
« C’est avec cette quête de réputation régionale que notre soutien coule de source. Il s’agit de fournir une expérience précieuse aux joueurs malagasy sur la scène internationale mais également de promouvoir la valeur de notre pays à l’échelle internationale et de susciter la fierté chez tous les Malagasy », a-t-elle renchéri. Pour la première fois, la Zone 7 a accepté d'allouer toutes les places laissées vacantes au pays organisateur. Madagascar aura de ce fait plusieurs équipes alliées dans cette compétition à savoir GNVB (Hommes et Dames), ASI (Hommes et Dames), Stefauto (Dames), Cosfa (Hommes), Squad X Club, MAMA Volley, CVB Farafangana etc.
« C’est une occasion pour nous de promouvoir le volleyball dans la Grande île. Car non seulement, nous donnons l’accès à la majorité des équipes malgaches à cette compétition, mais aussi de faire don de toute une série d’équipements à la fédération malgache, dont des ballons », annonce Kaysee Teeroovengadum, le patron de la Zone 7, hier lors d’une rencontre avec la presse.
La Zone 7 assurera aussi tous les prix pour les équipes gagnantes et individuelles. Pour l’occasion, la FIVB a mis à la disposition deux plateformes informatiques. Notamment le Volley Station Pro (VSPro) et le Volley-ball Information System (VIS).
Notons que le VSPro est une application qui permet d'enregistrer toutes les phases de jeu d'un match. Les statistiques découlant des entrées codées permettront à déterminer le Dream Team, les meilleurs de chaque poste à l’issue de la compétition. En plus, les rapports que donne le système permettent aux statisticiens des équipes de donner les infos en temps réel à l'entraîneur pour gérer son match. Et aussi de comprendre les forces et faiblesses de toutes les équipes.
Rose Rakotozafy représentante du ministre de la Jeunesse et des sports malagasy, Haja André Resampa, a assuré le soutien et l’appui de l’Etat malagasy au comité organisateur de cette compétition. Elle n’a pas manqué l’occasion de remercier le Président de la République qui a donné son accord pour l’accueil du tournoi.
Elias Fanomezantsoa
Le 10 février dernier, les fins limiers du Service central des enquêtes spécialisées et de la lutte contre les fraudes documentaires (SCESLCFD) Anosy ont arrêté 3 suspects aux 67ha. Il s'agit de deux Ghanéens de 37 et 38 ans et un Malagasy de 33 ans pour traite de personnes et faux recrutement de travailleuses malagasy à l'île Maurice. Traduits devant le Parquet, les trois suspects ont été par la suite placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy, le 14 février dernier.
Mais revoyons maintenant la genèse de l'affaire. Tout a démarré le 5 février dernier lorsque deux plaintes de victimes ont atterri dans ce service de Police à propos de cette affaire.
Statistique alarmante. 47 % de la population dans la ville d’Antananarivo ont au moins un trouble mental, selon les résultats d’une étude réalisée en 2021. Cette situation peut s’expliquer par différentes causes, dont la séparation ou le divorce, le licenciement ou le chômage, le stress lié aux études ou à l’école ainsi que les déménagements, à en croire Toky Rajaona, coach et conférencier en croissance personnelle. Les dettes et obstacles financiers, les conflits au travail ou en classe, les problèmes de santé, les surcharges de travail, la perte de contacts sociaux ou encore les difficultés relationnelles favorisent également les soucis de santé mentale, selon les informations recueillies.
Une dizaine de maisons appartenant à des membres d’une famille héritière, ont été démolies, hier, dans le Fokontany de Bemahatazana Antsofinondry, Commune de Sabotsy-Namehana, District d’Antananarivo-Avaradrano. D'après la version recueillie sur place, le terrain d’environ 7 hectares est déjà titré au nom d’une entreprise chinoise. Et il s'avère que le propriétaire de cette entreprise a déjà ordonné la démolition de ces maisons, puisqu’il a affirmé avoir en sa possession les documents légaux, en particulier le titre officiel de propriété. Cependant, les occupants des lieux y habitent depuis plusieurs générations et même leur caveau familial y est construit.
A l’international, Madagasikara brille de mille éclats ! De Dubaï tout comme à Addis-Abeba, grandes Capitales des pays amis, la prouesse démocratique de Madagasikara rayonnait à travers le monde entier. Une élection cruciale sans incidents majeurs à la rigueur peut-être des anicroches qui n’affectent pas l’allure générale du scrutin. Une alternance en douce qui n’a rien à envier des pays à longue tradition républicaine et démocratique bien trempée. En somme, une stabilité exemplaire dans tout le continent. En fait, l’Afrique agitée et bousculée par les sautes d’humeur des colonels qui s’émancipent des casernes pour s’emparer du pouvoir, a besoin d’une telle prestation de l’un de ces Etats membres et pour la nécessité d’un repère. A Dubaï et Addis-Abeba, le Chef de l’Etat Rajoelina a été accueilli comme un héros. Une star applaudie par ses pairs grâce à sa réélection dans le cadre d’une réélection reconnue et acceptée de tous. On se bousculait à lui tendre la main pour le féliciter.
Le rendez-vous est donné pour le tourisme et l'artisanat. Madagascar s'apprête à accueillir la 10e édition de l'International Tourism Fair (ITM) du 20 au 23 juin 2024 au CCI Ivato. Cet événement, devenu incontournable dans le secteur touristique malagasy, se positionne comme un carrefour d'échanges, réunissant des acteurs nationaux et internationaux. Joël Randriamandranto ministre du Tourisme et de l'Artisanat souligne l'importance de l'ITM dans la promotion de la destination Madagascar. Cette année, plus d'une centaine de participants aux « Eductours » et voyages de presse internationaux sont attendus pour découvrir les potentialités de ce secteur dans le pays. Les membres de l'association « Îles Vanille » seront présents, renforçant ainsi l'envergure internationale de l'ITM.
Le dernier Conseil des ministres a récemment donné son approbation pour le lancement des appels d’offres du programme ambitieux « One District, One Factory » du ministère de l'Industrie et du Commerce. Cette initiative vise à stimuler le développement économique à l'échelle locale en encourageant la création d'unités industrielles dans chaque District du pays. Le processus sera lancé par un Appel à manifestation d'intérêt (AMI) au niveau de chaque Région, permettant ainsi d'engager des entités et des partenaires locaux responsables de la gestion de chaque unité industrielle.
Glaçants. Les chiffres révélés par le Conseil des ministres de Madagascar mettent en lumière une crise alarmante de viols sur mineurs. Selon le compte rendu de la réunion hebdomadaire de l’Exécutif, 144 cas ont été enregistrés depuis le début de cette année. Il y a une moyenne effroyable de quatre incidents par jour menés devant la Justice, soulignait récemment le ministère de la Justice.
Ambatondrazaka a été toujours le théâtre de mouvements de contestation en rapport avec l’approvisionnement en électricité. Le 20 février dernier, il a été enjoint à la JIRAMA « Velomy ny jiro » sur des pancartes en carton signifiant « Qu’on nous fournisse de l’électricité pour permettre de travailler ». En effet, la population est descendue dans la rue et dans les rangs des manifestants, on a pu recueillir des appréciations mais aussi des suggestions dont celle qui exige de la JIRAMA « centrale » un calendrier des plus sérieux – c’est-à dire des plus stricts, si rationnement est inéluctable- concernant l’approvisionnement d’Ambatondrazaka.