Certains départements au niveau des six universités de Madagascar ont déjà clôturé l'année académique 2022-2023, tandis que d'autres sont encore en plein cours de rattrapage.
Pour la Faculté des sciences, chaque mention organise encore des sessions de rattrapage intensives afin de terminer l'année universitaire dans un plus bref délai. D'ailleurs, la rentrée universitaire 2023-2024 devra être fixée entre le 11 décembre 2023 et le 15 janvier 2024 au niveau des 6 universités et des 3 Instituts supérieurs de technologie (IST) dans tout Madagascar. Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion entre les présidents des universités. Quant aux étudiants en L1 jusqu’en Masters, les inscriptions devront être clôturées le 25 janvier 2024. Pour les écoles doctorales, la rentrée 2023-2024 aura lieu entre le 15 janvier et le 15 février 2024.
Malgré la confusion et le stress engendrés par ce retard, cette décision a satisfait les étudiants, notamment les nouveaux bacheliers et ceux en première année, après une longue pause. « Nous traversons une grande difficulté financière en attendant la clôture de l'année universitaire. Beaucoup d'entre nous sont obligés de retourner dans leur région d’origine, tandis que d'autres sont obligés de travailler pour couvrir leurs besoins et les allers-retours à l'université », se plaint un étudiant en deuxième année.
En rappel, cela fait plus de six mois que l'enseignement au niveau de l'université d'Antananarivo a été suspendu à cause de la grève menée par les membres du Syndicat des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur (SECES). Ces derniers revendiquent le paiement des salaires des enseignants vacataires ainsi que les indemnités pour les enseignants retraités.
Anatra R.
Après l'enlèvement à Soamanatombo, puis l'échec de la tentative de ses ravisseurs pour vendre Mahery, ce bébé de 6 mois, faits survenus le 1er décembre et au cours la semaine dernière, la brigade de Gendarmerie d'Andoharanofotsy a poussé davantage ses investigations. Ces dernières ont conduit ses éléments à remonter la filière, puisqu'on a affaire à un véritable réseau. Le 4 décembre dernier, deux femmes suspectes ont été arrêtées. Par la suite, ces coups de filet ont provoqué un effet domino au cours duquel les gendarmes ont pu démasquer d'autres membres présumés du réseau. Et la majorité de ces personnes arrêtées sont des femmes. Le weekend dernier, les six femmes récemment mises en cause ont atterri à la prison d'Antanimora. Au total, elles sont au nombre de neuf à croupir provisoirement en prison, la fillette de 10 ans ayant été provisoirement reláchée. Revoyons à la loupe le déroulement de ces coups de filet. Trois d'entre elles ont été interpellées en premier, c'est-à-dire lors du dénouement de l'affaire Mahery tandis que les six autres étaient tombées récemment dans le filet de la brigade d'Andoharanofotsy. Ces femmes auraient pris part directement à d'autres enlèvements de bébé, à l'instar de Mahery, bien sûr. Mais il y a également l'implication d'une fillette de 10 ans. Deux fillettes encore introuvables A propos justement, ce sont des bébés ou fillettes qui semblent intéresser le plus le réseau en cause. Fait horrible, le réseau vend ces fillettes à des tarifs allant de 600 000 ariary à 1,4 million d’ariary. Et les enquêteurs n'étaient pas encore au bout de leur ahurrissante découverte. C'est que les trafiquantes séquestrent actuellement deux petites filles de deux mois qu'elles envisageraient de vendre à d'éventuels acheteurs. Ces deux petites innocentes auraient été retrouvées chez l'une des femmes supectes, c'est-à-dire dans son domicile à Ankadimbahoaka, le 5 décembre dernier. Depuis, on assiste à une cascade de révélations. Car à l'éclatement de la récente affaire liée à l'arrestation des six femmes, la Gendarmerie révèle qu'une autre petite innocente de 4 mois avait été ramenée par des inconnus domiciliés à Antanimenakely- Ambohidrapeto jusqu'au bureau de la Gendarmerie à Andoharanofotsy, le 6 décembre dernier. Et comble de l'horreur, si l'on peut l'exprimer ainsi : deux autres bébés, des fillettes, manquent encore à l'appel. La Gendarmerie tente actuellement de retrouver les traces de ces malheureuses ainsi que ceux qui les ont enlevées et séquestrées. En attendant, on peut dire que les deux autres fillettes récemment récupérées et susmentionnées sont maintenant entre de bonnes mains. Depuis leur séjour à la brigade d'Andoharanofotsy, des gendarmettes se sont occupées de ces petites, les nourrissant à la nursie, à l'eau vive, etc. Puis, le juge des enfants a relayé la Gendarmerie. Le premier a pris la décision de confier les nourrissons à un foyer sis à Anjomakely dans l'Atsimondrano. Pour le moment, les gendarmes focalisent leurs efforts dans la recherche des parents de la fillette d'Ambohidrapeto. L'enquête suit son cours.
Franck R.
« La jeunesse est l’avenir de ce pays. Et cette jeunesse malagasy est vraiment spéciale. Car quand on lui demande de faire une mission, elle l’accomplit quels que soient les moyens. La preuve, les Jeux des îles. Madagascar a fini premier du classement des médailles à l’issue des jeux des îles de l’océan Indien grâce à la potentialité de nos jeunes. Et le ministère de la Jeunesse et des Sports vous donnera tous les moyens nécessaires pour que vous puissiez concrétiser vos souhaits pour le développement de notre pays. Ayez confiance en vous et une conviction dans ce que vous faites. Suivez vos instincts et ne vous fiez pas aux autres », lance le ministre André Haja Resampa, à l’endroit de la jeunesse malagasy.
« 33 ans d'excellence éducative avec ELI ». Fondé à Isoraka en 1990, ELI est un pionnier de la formation en langues étrangères à Madagascar. D’ailleurs, l’établissement est devenu une référence en la matière. Cette année, cet institut de langue anglaise souffle ses 33 bougies. Il s’agit d’une célébration spéciale de ses 33 années d'histoire exceptionnelle. Pour marquer d’une pierre blanche cet évènement, 324 diplômés de toutes langues confondues (anglais, chinois, français, allemand, espagnol, italien) ont reçu hier leur certificat après avoir réussi les deux niveaux de la formation courte de 4 mois.
Aucune allocation budgétaire spécifique. La protection sociale des personnes handicapées (PH) fait encore défaut, notamment durant la pandémie de Covid-19. En effet, les résultats de l'étude réalisée dans le cadre du projet Equal indiquent que 69,1 % des personnes handicapées n'ont pas bénéficié de filets sociaux tels que le « Tosika fameno » et le « Vatsy tsinjo ». Seulement 1,8 % des PH ont été informées de la distribution de ces filets sociaux pendant la pandémie. D’un autre côté, l’association Autisme Madagascar, initiatrice du projet, a évalué les impacts de l’accès ou non des PH aux programmes de filets sociaux de sécurité dans la Région de Haute-Matsiatra. Sur cinq familles enquêtées, seule une d’entre elles a bénéficié des programmes d'aide sociale pendant la crise sanitaire.
Le Service des maladies infectieuses et parasitaires au sein du Centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHUJRB) accueille entre 10 à 15 séropositifs du VIH/Sida par semaine, selon le docteur Mihaja R. Deux d'entre eux nécessitent une hospitalisation à cause de la gravité de la maladie, tandis que les autres suivent seulement un contrôle régulier afin de surveiller la propagation du virus dans leur corps et de renforcer leur anticorps. D'après toujours ce médecin, le résultat du test ainsi que la prise en charge des patients sont strictement confidentiels afin de lutter contre leur discrimination au sein de la communauté.
Un pas vers la sécurité alimentaire. 20.000 ménages ont réussi à sortir de la difficulté absolue grâce à ses initiatives, a déclaré hier Mbuli Charles Boliko, représentant de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l’agriculture) à Madagascar. Plus de 60.000 ménages ont bénéficié de l'aide de cet organisme onusien pendant la période de « kere » 2020-2021, et les résultats témoignent d'une transformation significative.
Après la phase de crise, la FAO a mis en place des programmes, proposant de nouvelles méthodes de production aux ménages en difficulté. Grâce à ces initiatives, 20.000 ménages ont non seulement surmonté la difficulté absolue, mais ont également atteint un niveau de résilience notable. Beaucoup d'entre eux ont embrassé des rôles tels que petits entrepreneurs et paysans multiplicateurs de semences. Certains revendent leurs produits à la FAO pour contribuer à aider ceux qui en ont encore besoin.
La COP 28 bat son plein quelque part dans le désert de l’Arabie ! Dubaï, la capitale des Emirats arabes unis accueille la 28ème édition de la rencontre planétaire axée essentiellement sur le changement climatique. Les délégations de 180 Etats présentes tentent laborieusement de relever les défis et déjouer les enjeux devenus classiques depuis la première édition de la Conférence des Parties (COP 1) de Berlin en 1995 dont le mérite a été d’éveiller la conscience mondiale sur le danger pour l’avenir de l’humanité. Au Japon, trois ans après, lors de la COP 3, les délégations étaient parvenues à élaborer le Protocole de Kyoto donnant l’occasion de raffermir, de renforcer la lutte. Et à Paris, en 2015, lors de la COP 21, tournant décisif, le combat se précise sur des engagements des pays industrialisés, Etats les plus pollueurs, à accompagner sinon dédommager les Etats les plus durement touchés des impacts destructifs de changement climatique.
Avant-hier, Madagascar s’est joint aux 193 Nations membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) pour commémorer la Journée de l’aviation civile internationale. Il s’agit d’une journée cruciale consacrée à l’importance de l'aviation civile dans le développement socio-économique mondial. Cette date, le 7 décembre, marque le 79ème anniversaire de l’OACI et incarne un symbole fort pour le pays, illustrant son engagement envers l’innovation et le développement durable dans le domaine de l'aviation.