25 jours après que le corps de Harisoa Zouzier Noelina, cette ancienne employée de la Commune urbaine d'Antsirabe, assassinée de façon lâche et barbare, fut retrouvé enterré dans la cour du domicile d'une intermédiaire ou « mpanera tany », principale suspecte dans l'affaire, cette dernière reste encore introuvable. Idem pour son mari.
En effet, cette découverte macabre de la fonctionnaire ainsi que le rebondissement qui l'a accompagné, remonte la semaine du 21 novembre dernier. A l'époque, on a parlé d'un rebondissement puisque la mère ainsi qu'une sœur de la « mpanera » fugitive furent arrêtées puis finalement placées sous mandat de dépôt pour complicité à un homicide.
En cette veille imminente des fêtes de fin d’année, la situation sécuritaire se fragilise pour ne pas dire se complique. Les crimes de tout acabit se multiplient très dangereusement aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. Les Forces de la défense et de la sécurité font de leur mieux et redoublent de vigilance.
En milieu rural, les bérets noirs traquent, jour et nuit, souvent au risque de leurs vies, les bandits qui sèment la terreur. Ces derniers temps, ils changent de mode opératoire. Les rapts, pour constituer des otages innocents aux fins de réclamer des rançons, ont le vent en poupe. Il a fallu que les militaires de la Gendarmerie intensifient les actions en collaboration étroite avec les éléments courageux des Fokonolona, la communauté de base, pour pouvoir démanteler des réseaux criminels. Un geste d’abnégation qui mérite l’encouragement et les félicitations des concitoyens.
Révolution des transports. Les bénéfices économiques substantiels que le téléphérique apportera à la capitale malagasy. Selon une étude de la Banque mondiale en juillet 2022, les embouteillages coûtent actuellement 40 millions de dollars, une somme qui devrait diminuer de 7 à 8 millions de dollars grâce à l'implémentation du téléphérique a annoncé Gérard Andriamanohisoa secrétaire d'Etat chargé de la Nouvelle ville et de l'Habitat, hier. La construction du téléphérique est en phase avancée, avec 80 % des travaux achevés pour Anosy-Soarano. Gérard Andriamanohisoa a précisé que l'installation du moteur est la prochaine étape, suivie du câblage, avant d'entamer les tests, ce trajet sera opérationnel à partir du mois de mars avec 3 minutes du trajet. Cette initiative vise à résoudre le problème de congestion routière tout en apportant des économies significatives. En parallèle, les travaux de construction de la ligne orange, reliant Anosy à Ambatobe, progressent, selon le secrétaire d'Etat.
Les heures du Premier ministre Christian Ntsay à la tête du Gouvernement sont désormais comptées. En effet, après la cérémonie d’investiture prévue samedi prochain, le Président réélu, Andry Rajoelina devra mettre les bouchées doubles pour la formation d’un nouveau Gouvernement en commençant par la nomination d’un Premier ministre. Puisque la situation actuelle revêt un caractère exceptionnel, le Gouvernement devrait normalement déposer sa démission, samedi même. Après nomination par le Président de la République, une nouvelle équipe prendra ainsi le relais et devra enclencher la vitesse supérieure afin d’entamer la reprise des actions de développement avec un accent particulier sur le volet social.
La cérémonie d’investiture d’un nouveau Président élu est un moment de rappeler au citoyen l’importance des Sceaux de l’Etat et des armoiries de la République. La réception du serment du Président de la République est un moment revêtant de toute sa solennité pour la vie de la Nation. Cet instant précis mérite une grande attention et un grand respect de toute la population.
La ministre de la Justice et garde des Sceaux explique que ces derniers vont toujours de pair avec l’emblème national (le drapeau national), la devise de la République, l’hymne national et les armoiries de la République. Les dispositions de l’article 4 de la Constitution de la République les définissent.
Rend à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ! Une réponse précise suite à une question-piège posée à Jésus et qui par la suite se mue en adage populaire célèbre survolant le temps.
Dans la foulée de la recrudescence de l’insécurité, la flambée des prix, le calvaire des délestages, etc. on ne peut ne pas apprécier dans sa juste valeur le sacrifice des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) pour la protection de la population et ses biens.
Pour cette première livraison, on va se fixer sur le dévouement des éléments des « Bérets noirs », une entité à part entière de la FDS. Dans les rangs des militaires, il y a globalement l’Armée (Bérets rouges), la Gendarmerie (Bérets noirs) et les Services civiques (Bérets verts). Chaque unité tient un rôle précis. Les soldats de l’Armée se chargent de la défense nationale et de l’intégrité du territoire de la République. La mission principale des gendarmes se concentre sur la garantie de la sécurité intérieure du pays. Et la Police nationale, membre intégrant de la FDS, s’occupe de la Sécurité urbaine.
A Ankazobe, à une centaine de kilomètres de la Capitale, grâce aux actions musclées de la Gendarmerie, la situation semble s’apaiser. Il y a quelques semaines, les rapts fomentés par des bandits de grand chemin firent rage. Il n’y a pas un jour sans qu’on fasse état de kidnapping dont les principales victimes sont des femmes et des enfants. Les habitants, impuissants devant la rage des bandits n’ont trouvé d’autres solutions que de fuir. Les dahalo, lourdement armés, agissent en véritables hors-la-loi, sans pitié ni scrupules. Les éléments de la Gendarmerie appuyés par des renforts déployés sur place descendirent sur place et ratissent la région. Les efforts ont porté leurs fruits. Les malfrats ont été mis hors d’état de nuire. Les uns interpellés vivants, d’autres tombèrent sous les balles des « Bodegany ». Depuis quelques semaines déjà, Ankazobe et environs ont retrouvé la paix. Le commandant de la Gendarmerie nationale, en personne, se trouvait sur place pour s’enquérir de visu l’état réel de la situation. Il leur fallait déployer les moyens nécessaires pour démanteler le réseau de kidnappeurs de la région. Seulement, la prudence est toujours de mise. Les bandits menacent de retourner en zone.
Au Marché Soamanatombo, à Anosikely, en plein jour, un bébé de 6 mois disparaît. Grâce à la diligence et à la rapidité des actions des « Bérets noirs », le petit garçon a pu être récupéré à la grande joie de ses parents. Les ravisseurs plutôt des ravisseuses réclamaient 700 000 Ar de rançon. La célérité des actions des éléments de la Gendarmerie sous la houlette de la Brigade d’Andoharanofotsy et la maîtrise des techniques de recherches ont permis de mettre la main dans un temps assez court sur un réseau de kidnappeuses. Neuf personnes se trouvent sous les verrous.
Les braqueurs de route sur les grands axes nationaux notamment RN2, RN4 et RN7 finissent par être mis hors d’état de nuire. Mais, les actions continuent parfois au prix de la vie de nos valeureux militaires de la Gendarmerie.
Honnêtement, il fallait les encourager ! Ils risquent leur vie pour le bien de tous.
Ndrianaivo
Qui ose croire que la petite maison sise au fond d'une cuvette du paisible quartier d'Ampandrana a été le théâtre d'un bain de sang ? Deux morts de la façon la plus violente, un homme et une femme, en une poignée de minutes seulement ! Le premier a alors poignardé sa compagne qui a reçu trois coups fatals sur le corps avant qu'il ne se soit donné ensuite la mort en se plantant le coeur avec le même objet tranchant. Ce crève-coeur, ou plutôt ce drame particulièrement meurtrier s'est produit vers 7h30 du matin hier. Tout aurait démarré par une violente dispute entre les concernés qui seraient des concubins. Des voisins, mais également la jeune femme de ménage du couple ont entendu les éclats de voix. Mais loin de se cantonner dans une escalade verbale, l'homme prénommé Fehizoro, la trentaine, a commencé à s'en prendre physiquement à Antsa (38 ans), sa compagne, l'attaquant mortellement avec un couteau alors que la victime se trouvait au lit, avant qu'il n'ait retourné l'arme du crime sur lui-même. Mais avant même cette tournure sanglante et devant le fait que le couple s'est enfermé dans l'appartement, la jeune domestique a été prise d'une panique folle qu'elle a immédiatement quitté l'endroit, courant avertir les proches d'Antsa, ces derniers étant domiciliés à Ankadifotsy. A son retour à Ampandrana, le sang a déjà giclé, sur les lieux. L'appartement en fut souillé tandis que les victimes ont fini d'agoniser. "J'accompagnai la jeune fille, qui était terrorisée jusqu'à la maison. Nous n'avons pas osé entrer car il y avait du sang partout : dans la cour, dans la cuisine et surtout dans la chambre à coucher où j'ai vu le corps inerte de la maîtresse de maison sur le lit au milieu d'une mare de sang, et dans une posture laissant croire à une tentative de se parer des coups mortels que l'agresseur lui a assenés. De l'homme, aucune trace", explique R., un témoin.Et de poursuivre: "Plus tard, j'ai finalement repéré l'homme, également tout en sang, et qui était en train d'agoniser derrière le canapé. Il a succombé avant même que les éléments du commissariat du 3e Arrondissement n'arrivent sur place". Mais qu'est-ce qui s'est passé avant que tout cela n'arrive ? D'après toujours le même témoignage, Antsa a pris sa douche lorsque Fehizoro y a commencé à l'agresser au couteau. Il était 7h30 du matin. Blessée, la dame se serait donc accouru se réfugier dans sa chambre. Les traces de sang observées au sol en sont les preuves. Mais Fehizoro l'aurait poursuivie jusque dans cette pièce où il l'aurait lutinée au lit pour continuer à la poignarder jusqu'à ce que mort s'ensuive. Quant à l'origine du geste criminel et suicidaire de Fehizoro, tout reste encore vague. Cependant, des bribes glanées auprès de différentes sources ont permis de savoir que ce dernier, tout comme sa compagne, serait divorcé. Puis Antsa et Fehizoro auraient décidé de rompre, eux-mêmes. Après un an de séparation au cours de laquelle Antsa a déménagé à Ampandrana où elle loue sa maison, Fehizoro y était revenu la voir, après une mission en province, cherchant ainsi à la fréquenter à nouveau et renouer avec elle, il y a une semaine de cela. "Mais Antsa aurait décliné. Rendu furieux et jaloux du rejet de sa compagne, Fehizoro a décidé d'utiliser les grands moyens pour régler l'affaire à sa façon : l'assassinat et le suicide", explique une autre source. Dès hier après-midi même, des proches de la défunte Antsa étaient arrivés à Ampandrana. Pour ces derniers, ce fut la consternation totale. Décision fut alors prise sur le champ de déménager à Itaosy où les meubles et les affaires de la victime ont été transportés par camion entier vers cette dernière localité où la famille réside. De celle de Fehizoro, nous n'en avons rencontré aucun. La brigade criminelle a relayé le commissariat du 3e pour la.poursuite de l'enquête tandis que les dépouilles des victimes seront autopsiées à la morgue de l'HJRA Ampefiloha.
Franck R.
La nécessité pressante des projets d'énergie renouvelable pour sauver l'économie du pays est remise sur le tapis. Depuis plusieurs années, le secteur privé de Madagascar fait face à des délestages qui entravent la compétitivité du pays et sa capacité de production. Ces coupures fréquentes, imputées à des problèmes économiques et techniques de la JIRAMA, ont des conséquences néfastes sur l'industrie et l'attractivité économique du pays. Malgré des initiatives de réhabilitation et d'extension du réseau ainsi que des projets d'énergie renouvelable, le statu quo persiste. Le système actuel de production et de distribution d'énergie demeure déplorable, coûteux et polluant, avec des réseaux vétustes, des installations hydroélectriques obsolètes, des fermes solaires instables et des groupes thermiques HFO coûteux et polluants. La dépendance de la JIRAMA à l'égard de la dette publique pour l'achat d'énergie thermique aggrave la situation, entraînant des hausses de coût pour le secteur privé. Ces délestages récurrents compromettent les investissements nationaux et internationaux, créant une incertitude qui ébranle l'attractivité industrielle de Madagascar. Pourtant, des solutions durables sont à portée de main depuis des années. Les projets d'énergie renouvelable hydroélectrique tels que l'aménagement de Sahofika et le projet de Volobe offrent des capacités de production massives. Sahofika, avec une production attendue de 1650 gigawatts par an et Volobe, injectant 750 gigawatts par an, pourraient propulser Madagascar à plus de 90% d'énergie renouvelable hydroélectrique.
Dépendance polluante
Ces projets non seulement réduiraient la dépendance de l'Etat et de la JIRAMA vis-à-vis des combustibles polluants, mais rééquilibreraient également les finances du secteur énergétique. En plus de garantir une énergie de qualité et de réduire les émissions de CO², ces projets stimuleraient l'économie en générant des revenus fiscaux supplémentaires, en créant des emplois et en favorisant la formation technique. Cependant, le retard dans la mise en œuvre de ces projets pourrait compromettre des infrastructures connexes vitales, notamment les projets de transport électrique tels que le programme Prirtem 1 et Prirtem 2, financés par l'Union européenne. Ces projets visent à interconnecter les réseaux de Toamasina et d'Antananarivo, reliant ainsi les aménagements de Sahofika et de Volobe. Il est impératif que ces travaux soient lancés sans délai, car l'inaction aurait des conséquences économiques graves. Les projets Sahofika, Volobe, Prirtem 1 et Prirtem 2, en tant qu'ensemble intégré, représentent la clé pour revitaliser le secteur de l'énergie à Madagascar. Il est temps d'agir pour le bien de l'économie, des entreprises, des citoyens et de l'Etat malagasy. L'inaction coûte cher, et il est temps de concrétiser ces projets pour assurer un avenir énergétique durable et prospère pour Madagascar. D’ailleurs, à l’heure de la COP28 où un appel a été lancé pour tripler les capacités d’énergie renouvelable d’ici 7 ans, le pays a de sérieux atouts pour atteindre, voire dépasser ces engagements en passant au « tout renouvelable hydro-électrique » avec des projets qui ne demandent qu’à démarrer.
Hary Rakoto
Le 5 décembre 2023 reste à jamais gravé dans les annales de la culture malagasy. En effet, c’est à cette date que le « Hira Gasy » a été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel et immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Dans le cadre de cette inscription, le ministère de la Communication et de la Culture concocte un autre rendez-vous festif de chants et de danses folklorique comme les fans aiment. Le rendez-vous « Ady Hiragasy Goavana» initié par l’Office national de la culture (OFNAC) et le Fikambanan’ny Mpihiragasy eto Madagasikara se tiendra comme à l’accoutumée au Kianja Hiragasy Ampefiloha ce dimanche à partir de 10 h. Comme à l’accoutumée, le « Ady hiragasy Goavana » de ce dimanche mettra en avant le talent de deux troupes. Cette fois-ci ils monteront sur le terrain pour célébrer cette grande victoire du Hira Gasy. La troupe Sahondrafinina Zanany et celle de Samoelson Andoavary auront donc le privilège d’animer le show pour le grand plaisir des fans de Hira Gasy. De plus, ces deux troupes seront sur le pour un duel fraternel, taquin et un brin pédagogue, pour le plus grand plaisir du public. A l’ancienne comme on dit, les deux troupes vont se relayer pour conquérir le cœur de leur auditoire. Une bataille d’art oratoire qui sera sans doute toujours appréciée par de nombreuses personnes qui assisteront spécialement à ce spectacle. Ce sera ainsi, le énième rendez-vous entre les fans de cette musique traditionnelle et les pratiquants de Hira Gasy après l’inauguration de ce temple. D’ailleurs, le show est organisé pour satisfaire le public fan de cette musique. A chaque spectacle, le Hira Gasy réalise une affluence record de spectateurs. Aussi, ceux qui désirent assister au show sont invités à venir sur les lieux dès le matin car les gradins ne pourront accueillir que près de 700 personnes. A noter que l’entrée à ce rendez-vous est gratuite. Toutefois, les organisateurs sollicitent le public à faire aumônes aux deux formations. Rappelons que ce temple est un endroit où tous les groupes et chanteurs de cet art indémodable et intemporel sans exception peuvent se produire, leur permettant de transmettre leur art à travers des paroles porteuses de message.
Si.R