Après l’annonce de la mise en œuvre du « Branchement Mora » à Toamasina, bon nombre de personnes se sont ruées auprès de la JIRAMA pour être parmi les bénéficiaires. Ce projet vise particulièrement à amoindrir le coût du branchement de l’électricité et est dédié principalement aux ménages à très faible revenu.
Actuellement, plus de la moitié d’entre eux ont déjà payé les frais d’installation. Ainsi, sur les 1624 inscriptions, l’on a compté 814 ménages à Toamasina ayant payé les 30 000 ariary qui servent à l’installation des équipements. Dans la Région Atsinanana et celle d’Analanjirofo, ce nombre a atteint 941 avec 2672 inscrits.
Miracle rwandais. Enclavé au même titre que le Burundi, le Rwanda se trouve « coincé » entre les géants du Congo (RDC) à l’ouest et des Ouganda/Tanzanie à l’est. Rwanda et Burundi, les deux petits « poucets » de l’Afrique de l’Est, ne pèsent pas lourds géographiquement vis-à-vis de leurs voisins. Toutefois, ils ont chacun leur parcours. Si le premier brille jusqu’à être couronné de succès méritant le qualificatif de « miracle rwandais », le second patauge sous le joug d’un dictateur.
Meurtri par une terrible guerre civile en 1994 (de 7 avril à 17 juillet) ayant coûté la vie à 800.000 personnes dont principalement des Tutsi, le Rwanda mit deux décennies pour se redresser. La grande tuerie, généralement appelée le « génocide rwandais », fut l’évènement tragique d’une ampleur jamais atteinte qui marqua l’Histoire moderne de l’Afrique.
Le Comité monétaire de la Banque centrale de Madagascar (BFM), réuni le mardi 8 août 2023, a pris des décisions cruciales visant à contrôler l'inflation persistante et garantir la stabilité économique. Les taux de facilités permanentes ont été revus à la hausse, avec une augmentation du taux des facilités de dépôt à 9,00 % et du taux des facilités de prêt marginal à 11,00 %.
Malgré un ralentissement de l'évolution des prix observé entre avril et juin de cette année, l'inflation persiste à des niveaux élevés, ce qui nécessite des actions conjointes pour éviter d'entraver la reprise économique. Les efforts déployés par la BFM au cours des mois précédents ont commencé à porter leurs fruits, mais il est impératif d'adopter de nouvelles mesures pour stabiliser davantage l'ariary et ramener l'inflation à des niveaux proches de ceux enregistrés avant 2020, selon les analyses des experts.
Trois longues balafres sanguinolentes sur le crâne de la victime ! C'est le sort que son propre frère, répondant au nom de Jean-Baptiste, a réservé à la prénommée Gertrude. L'homme l'avait tailladée impitoyablement avec un objet tranchant, spécialement au niveau du crâne. Ces faits sanglants sont survenus dans la localité d'Anjijibe, Commune d'Ampasina-Maningory.
Dire que toutes ces atrocités découlent de l'insatiabilité et la volonté chez ce même homme à faire la mainmise totale sur l'ensemble de rizières que Gertrude et son frère ont hérité de leur défunte mère.
Tolérance zéro. Telle est la politique appliquée depuis 2020 par le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) en matière d’infraction et de crime environnementaux. Elle porte ses fruits. Le week-end dernier, l’équipe de la Circonscription de l’environnement et de la forêt (CIREF) de Moramanga en collaboration avec la Direction de l’unité de lutte contre la corruption (DULC) au ministère a réalisé une grosse prise dans la Commune rurale de Morarano Gare (MLA), District de Moramanga, Région Alaotra-Mangoro.
Gain de cause pour l’administration douanière. Le jugement en appel demandé par la douane malagasy lui a été favorable au détriment de deux opérateurs indiens, B.D.G. et B.D.G.M. Ces derniers, père et fils, sont condamnés par la justice à un an d’emprisonnement ferme et une amende d’un montant de 90 milliards Ar pour avoir fait une fausse déclaration de marchandises en douane. Deux autres complices écopent également la même peine qu’eux.
De nombreux enfants, que ce soient des filles ou des garçons, sont victimes d'agressions sexuelles dans la ville de Toliara. Les agresseurs, surtout des étrangers, échappent cependant à la justice et pavanent librement dans les rues, au grand dam des familles des victimes.
Certes, ces enfants victimes d'abus sexuels sont issus de familles pauvres. Leurs parents n'ont pas les moyens de combattre la machine juridique et ses péripéties. De son côté, une association créée sur place tente tant bien que mal d'aider ces parents en dénonçant les faits. Mais malheureusement, elle fait également l'objet d'intimidation et de menaces, comme les proches des enfants victimes.
Les fortes pluies ont surpris les Tananariviens, hier dans l'après-midi. Ce temps pluvieux n'est pas rare en période d'hiver, mais c'est son intensité qui a été inhabituelle. Selon le service de la météorologie, c'était prévu et annoncé dans le bulletin météorologique du lundi dernier et des grêles auraient même été annoncées dans quelques Régions de l'île.
Deux plaques de rue ont été rénovées à Antananarivo. Il s’agit de celle mentionnant la rue d'Arsène Ramahazomanana sise à Antsakaviro et celle d'Andrianaivoravelona Josefa qui indique le quartier d’Ampasanisadoda.
Cette rénovation a été accomplie afin que les noms de ces illustres personnages traversent les générations et que leurs réalisations envers la Nation ne soient pas jetées dans les oubliettes. Cette initiative a été réalisée en présence des représentants de leur famille et du personnel de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA).