Madagascar et La Réunion tentent de renforcer leurs liens, malgré les difficultés économiques qui touchent les deux îles. C’est dans ce contexte que la Chambre de commerce et d’industrie de la Réunion (CCIR) a organisé hier une rencontre entre les opérateurs des deux pays, au sein de son pôle de formation, dans le cadre de la venue d'une délégation malagasy menée par le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa. Malgré leur proximité géographique, les pays de l’océan Indien dont les Comores, Madagascar, Maurice, et les Seychelles ne représentent que 4 % des échanges avec La Réunion. Dans ce contexte, Madagascar reste le principal partenaire commercial de cette île voisine.
Maintenant que les acteurs et pratiquants de la musique traditionnelle « Hira Gasy » possèdent leur propre scène, la fameuse formule « regarder du Hira Gasy » reprendra tout son effet. Un évènement organisé par l'Office national de la culture (OFNAC) et la Fédération de Hira Gasy, sous le parrainage du ministère de la Communication et de la Culture, va avoir lieu. Deux formations vont monter sur la scène du « Kianjan'ny Hira Gasy », Anosy, ce dimanche à partir de 14h. A l'animation, les spectateurs auront droit à une lutte en chansons entre la troupe de Ranoelison Ampahimanga et celle de Dadalôra Manalalondo. Comme à l'accoutumée, il s'agira d'une bataille d'art oratoire qui sera sans doute appréciée par de nombreuses personnes qui assisteront spécialement à ce spectacle.
La période de 1 mois de la campagne électorale pour la présidentielle n'est pas suffisante pour permettre à tous les candidats à ce scrutin de se rendre dans les 1698 Communes du pays. Il est nécessaire aujourd'hui de se poser des questions sur ce sujet pour élargir cette période de campagne. C'est ce qu'ose affirmer actuellement le député élu à Toliara, Siteny Randrianasoloniaiko, candidat quasi-déclaré à la magistrature suprême du pays, lors de sa rencontre avec les gens de la SADC cette semaine. Une énormité qui fait rire tout observateur averti de la vie publique venant de ce politicien qui est avant tout député de Madagascar.
Tous les ans, des taxi-be de la Capitale à la mécanique défaillante, notamment au niveau du système de freinage, ne cessent de provoquer des accidents de la circulation, parfois aux conséquences dramatiques. A preuve, on a enregistré déjà deux cas, en l'espace de 24 heures, c'est-à-dire dans une période comprise entre jeudi dernier et l'après-midi d'hier, et pour ce mois qui ne fait que commencer. Et coïncidence ou non, ces accidents, n'ayant heureusement pas occasionné des décès, sont tous survenus à Ambohijatovo, juste en aval de la descente via le tunnel d'Ambanidia. Et comme le public venait de le constater, ces drames étaient le fait des taxi-be de la ligne 119 assurant la liaison entre 67ha et Ankatso. A commencer par l'accident qui s’est produit vers 15h, hier. Un minibus de cette même ligne a été lâché par ses freins en dévalant cette chaussée légèrement en pente. Une hécatombe a été évitée de justesse. Echappant à tout contrôle, le véhicule a terminé sa course folle contre un poteau de la JIRAMA, et juste devant les kiosques des bouquinistes d'Ambohijatovo. Tous les passagers furent blessés dont deux graves, un autre étant l'enfant d'une vendeuse de pistache installée sur le trottoir. La brigade des accidents (BAC) Tsaralalàna a confirmé l'information, mais n'était pas encore en mesure de fournir plus de détails, selon une source auprès de ce service de police.
La récolte a été bonne, hier, pour la Grande île qui totalise six médailles dont deux en or grâce à Sidonie Fianarantsoa en 110m haie (sport) et au peintre malagasy Fitiavana Ratovo (culture) et quatre d’argent grâce aux disciplines lutte, tennis de table, judo et en sculpture.
En judo, Narindra Herintsoa Rakotovao offre la deuxième médaille d’argent au pays après avoir perdu la finale chez les moins de 57kg. Elle a perdu son combat contre la Française Valérie Chloé Devictor. « C’était dur mais cela m’a permis de m'évaluer par rapport au niveau et surtout en vue des jeux des îles. Je dois travailler davantage sur la garde », avoue la Malagasy.
Une situation horrible, inadmissible et tout à fait illégale ! C'est du moins ce qu'on peut le qualifier. Pour faire face aux actes de banditisme qui ternissent l'image de leurs quartiers de la ville, on assiste actuellement à un fait inédit : la pose de graffittis sur les murs du quartier, des affichettes dans lesquelles les auteurs des écrits, dont on ne sait qui sont-ils, appellent les habitants à amputer les doigts des voleurs qu'ils réussissent à appréhender. C'est ce qui se passe actuellement dans deux quartiers longtemps réputés comme une zone rouge du 4e Arrondissement de la ville. Pas plus tard que la semaine dernière, mais il y a à peine aussi deux jours, un individu arrêté par le fokonolona, pour avoir volé une autoradio, a été amputé de ses doigts. Plus récemment encore, un autre qui a volé une moto à Andavamamba, mais qui a eu le malheur de fuir dans ce quartier populaire et commerçant du 4e Arrondissement, a subi le même sort que le premier, mais encore plus grave. Les gens qui l'ont appréhendé lui ont broyé les jambes avec une masse.
« Madagascar étant le deuxième pays de l'océan Indien à enregistrer une grande superficie couverte d'écosystèmes de mangroves. 277.000 ha de surfaces en sont couvertes ». Marie-Orléa Vina, ministre de l'Environnement et du Développement durable (MEDD) l'a précisé hier dans la Commune de Maromandia, District d'Analalava, dans la Région de Sofia. En fait, les mangroves constituent 0,1 % de la forêt tropicale. Il s'agit d'écosystèmes forestiers extraordinaires, situés à l'interface de la terre et de la mer qui contribuent au bien-être, à la sécurité alimentaire et à la protection côtière. Les mangroves soutiennent une riche biodiversité et fournissent un habitat naturel pour les poissons, les crustacés et les mollusques en tant que zone de nurserie et de fraie. Elles ont aussi une fonction de production de bois et peuvent séquestrer une grande quantité de carbone.
Force est de constater que dans de nombreux quartiers d’Antananarivo, les bacs à ordures débordent sur la chaussée. Et souvent, la circulation est obstruée par une montagne de déchets ménagers. Face aux doléances de la population, une opération de nettoyage d’envergure sera menée afin de débarrasser la Capitale de ses détritus. En effet, il a été décidé en Conseil des ministres que l’Etat central va aider la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) dans le ramassage des ordures.
Cette nouvelle approche réside dans une restructuration stratégique des ressources financières. Par l'injection de crédits supplémentaires dans le cadre d'une opération de grande envergure visant à assainir la ville d’Antananarivo, le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène veille à ce que les fonds nécessaires soient attribués de manière ciblée et efficiente.
La mission d’observation et d’évaluation des fonctionnaires de la SADC dépêchée à Madagasikara touche à sa fin. L’approche de cette organisation sous régionale, dont fait partie la Grande île, entre dans le cadre de la mise en condition pré-électorale en vue du scrutin de novembre.
Dlamini Tichème, magistrat de son état, président du conseil consultatif de la SADC, et chef de mission, dans son rapport de mission devant la presse nationale, soulève parmi les recommandations adressées aux dirigeants et acteurs politiques la nécessité d’une éducation civique des électeurs. Une vive recommandation que la mission a adressée conjointement à la Haute Cour constitutionnelle (HCC) et la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Sans le dire ouvertement, la mission insinue que l’éducation civique relève de la nécessité nationale et cela afin de garantir une participation responsable de la population dans le contexte d’une élection libre et transparente.