Nos archives web


Le dépôt des candidatures pour les programmes de bourses offerts par le Gouvernement du Japon, pour le compte de l’année universitaire 2023, est ouvert. Il s’agit de quatre programmes de bourses d’études et de recherche ouverts à l’endroit des étudiants de nationalité malagasy, titulaires des diplômes du baccalauréat, de licence, Master et Doctorat. 
Pour le « Research program », ceci est destiné aux élèves ayant rempli 16 années d’études depuis la classe de primaire ou titulaires du diplôme de licence avant le départ pour le Japon. 
L’« Undergraduate program » et le « Specialized training program » sont ouverts aux étudiants qui ont rempli 12 années d’études depuis la classe de primaire ou titulaires du diplôme de baccalauréat. Le premier programme comprend les sciences humaines, sociales et les études scientifiques, tandis que le second est conçu pour les étudiants désirant suivre des formations professionnelles dans les domaines de la technologie, soins et nutrition, éducation et bien-être, commerce, couture et formation ménagère ainsi que la culture et l’éducation.
Enfin, le « College of technology program » est destiné aux élèves ayant le diplôme de baccalauréat ou ayant rempli 11 années d’études depuis la classe de primaire. Il est ouvert aux étudiants qui veulent intégrer la filière génie mécanique, électronique et électricité, informatique et communication réseaux, génie des matériaux, architecture, génie civil et maritime.
La date limite de candidature est fixée au vendredi 27 mai prochain à 16h. Les dossiers sont à remettre à l’Ambassade de Japon sis à Ivandry. En raison de la pandémie de Covid-19, l’Ambassade pourrait suspendre la procédure de sélection en cas de nécessité. Ainsi, les boursiers ne pourront pas partir au Japon au cas où cette pandémie frappe de nouveau le pays, même si les candidats sont déjà sélectionnés.
Recueillis par Anatra R.




« Nous voulons soutenir les activités liées à la diplomatie verte, l’économie verte et l’éducation environnementale, pour un avenir meilleur des enfants… ». Jean François Basse, Représentant résident de l’UNICEF Madagascar, l’a souligné hier à Antsahavola, à l’issue de sa rencontre avec la ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Pour ce faire, cet Organisme onusien envisage d’effectuer des transferts financiers à l’endroit dudit département ministériel. « Le changement climatique représente un risque majeur pour les enfants malagasy. Il y a plusieurs façons de répondre à ce défi, pour garantir l’avenir, à travers tous les programmes mis en œuvre dans le domaine de l’eau, l’hygiène et l’assainissement, par exemple. D’autres ministères jouent aussi des rôles dans ces secteurs (…) Nous voulons soutenir ce rôle transversal du MEDD parce qu’il est crucial par rapport à l’avenir du pays, et ce à travers 3 dimensions », ajoute le premier responsable de l’UNICEF. Les mécanismes à mettre en place pour les transferts financiers, un aspect de la coopération entre les deux parties, ont été discutés hier. Les détails seront connus ultérieurement.
Poursuite des collaborations
Outre les transferts financiers, le Représentant résident de l’UNICEF a avancé la poursuite du partenariat avec le MEDD. L’ambassadeur de Japon, Higushi Yoshihiro, a également exprimé son engagement pour la réalisation du « Velirano » n° 10, relatif à la protection de l’environnement. La lutte contre le changement climatique fait partie des actions y afférentes. D’ailleurs, le Japon a déjà contribué à la vision d’un Madagascar plus vert, à travers des activités de reboisement.  Le Représentant résident de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en la personne de Mbuli Charles Boliko, a, quant à lui, précisé son soutien pour le MEDD, entre autres à travers des activités de résilience après les cyclones ou les crises liées à l’environnement. Ce responsable dudit organisme onusien a aussi exposé ses activités et missions.
Pour sa part, la ministre Marie-Orléa Vina n’a pas manqué de rappeler à ces diplomates, lors de leurs visites de courtoisie dans la matinée d’hier, le renforcement des activités et des efforts déployés dans le domaine de l’environnement et du développement durable. Ces partenaires ont confirmé leur volonté de rester aux côtés du Gouvernement malagasy, tout en apportant leur soutien à la préservation de l’environnement.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Andoharanofotsy et ses alentours, Ambohimangakely et ses environs, Analamahitsy et ses environs, Analakely et ses alentours ou encore Itaosy et tout l’Atsimondrano. Aucun quartier n’est épargné par les « coupures d’électricité programmées ». En plus des tracas déjà causés par les incidents d’Andekaleka en début d’année, les périodes d’étiage sont toujours délicates pour la JIRAMA. Car elles riment souvent avec le délestage qui est, pour un bon nombre d’abonnés de la JIRAMA, synonyme de moment difficile à surmonter. Bon nombre d’usagers se plaignent des coupures intempestives ou de baisse de tension, depuis le début de cette semaine et ce, dans de nombreux quartiers. Les responsables auprès de la compagnie nationale admettent que la compagnie travaille déjà là-dessus. « Depuis la défaillance d’Andekaleka, et le temps que cette centrale principale ne retrouve sa vitesse de croisière, ce sont les centrales de Sahanivotry et de Farahantsana qui ont pu combler les lacunes en production d’électricité pour assurer la couverture du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Cependant, en ce moment avec les périodes d’étiage, le niveau des cours d’eau alimentant ces deux dernières centrales a considérablement baissé. Ce qui a causé la baisse de production avec un écart négatif de 13MW par rapport au besoin initial des consommateurs dans le RIA », explique la JIRAMA sur sa page Facebook officielle. Pour rassurer, le Dg de la JIRAMA explique que trois groupes seront en fonctionnement dans cette grande centrale d’Andekaleka d'ici mi-mai. Une fois les trois groupes mis en marche, les techniciens installeront le groupe G4. « 70% des travaux d’installation de ce nouveau groupe ont déjà été effectués. Une fois ce groupe mis en fonction, Andekaleka produira 120MW d’énergie renouvelable », explique Rivo Radanielina, Dg de la JIRAMA. D’après le directeur général adjoint chargé de l’électricité, les travaux de réhabilitation à Andekaleka seront terminés vers la fin du mois de juillet et ses quatre groupes fonctionneront à plein régime. Il faut savoir que cette centrale hydroélectrique d'Andekaleka assure 40 % de l'électricité alimentant le RIA. Et dès qu'il y a un quelconque incident, même en ayant touché une seule machine, cela laisse un gap dans la production de courant et induit à des coupures généralisées. Et comme cette centrale assure quasiment la moitié de la consommation d'électricité d'Antananarivo, l'approvisionnement dans la Capitale et ses environs restera ainsi pénalisé jusqu'à ce que la centrale d'Andekaleka soit totalement rétablie. En somme, le délestage tournant est de retour, les consommateurs devront encore faire preuve de patience et attendre quelques semaines pour que cela s’atténue et encore un peu plus de patience pour que cela s’arrête vers le mois de juillet. En attendant, cela fait quelques semaines que la coupure est devenue de plus en plus sévère. Dans certains quartiers, la coupure dure des heures, voire, des jours. Dans d’autres, les ampoules s’éteignent et s’allument, comme si quelqu’un joue avec l’interrupteur. Ailleurs, une chute de la tension électrique est constatée. Les abonnés de la JIRAMA ont ras-le-bol. Les plaintes se succèdent d’un quartier à un autre et d’un jour à un autre.
Hary Rakoto

Trois mois pour réfectionner cinq axes. L’état piteux des routes dans plusieurs quartiers de la ville d’Antananarivo constitue un sujet de grogne et de plainte des usagers et des riverains. Pourtant, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ne dispose pas d’assez de budget pour assurer des grands travaux de réfection ou de reconstruction. Le ministère des Travaux publics est ainsi intervenu pour les financer. Les travaux ont débuté vers la fin du mois de février dernier pour être achevés ce mois de mai.

Climatologiquement, la saison cyclonique 2021-2022 a pris fin le 30 avril dernier. Le bilan rapporté indique que l'océan Indien a connu cette année une saison exceptionnelle  avec des événements totalement inédits. Elle a été singulière à bien des égards notamment avec zéro activité perturbée jusqu’au 20 janvier. Depuis 1967, elle n'a démarré aussi tard. Or, en deuxième partie, le bassin a été  beaucoup plus mouvementé que d'habitude. Avec un ‘‘cœur de saison hyper actif’’, en tout, 12 tempêtes se sont formées dont 5 ont atteint le stade de cyclone.  Météo France a même souligné cette particularité de cette saison en précisant que 9 tempêtes et cyclones sont enregistrés en l’espace d’un mois et demi seulement.

Princes de la République

Publié le mercredi, 04 mai 2022

Les cardinaux, les conseillers du Pape, jouissant d'une grande ascendance et influence auprès des milliards de chrétiens catholiques romains se font appeler aussi les princes de l'Eglise. En fait, on choisit le souverain Pontife parmi eux. Maître absolu, le locataire de la Cité du Vatican, l'Evêque de Rome, est le seul habilité à « construire » un cardinal. Madagasikara se sentait un moment orphelin du Vatican quand le pays n'avait pas eu son prince de l'Eglise pendant au moins dix ans. La situation n'a été « régularisée » qu'en 2019 avec la nomination de l'Evêque Désiré Tsarahazana en sa qualité de Cardinal.

Lésé. C’est ce que ressent l’ensemble des petits producteurs et coopératives de planteurs de vanille des Régions Sava et Analanjirofo qui viennent de s’exprimer, hier à Antaninarenina, en adressant une lettre ouverte à toutes les personnes responsables de cette filière, à commencer par les hautes autorités jusqu’aux ministères concernés. « D’après les textes décrivant la structure des membres composant les conseils régionaux et nationaux pour la promotion de la filière, nous nous retrouvons en situation d’infériorité numérique quant au nombre de nos représentants.

Chez Fondation H, les expositions d’art se suivent mais ne se ressemblent pas. Après la représentation de Myriam Omar Awadi, l’immeuble Kube D de la Fondation H situé dans la Zone Galaxy Andraharo accueillera à partir de ce jour les œuvres de Mahefa Rasamuel, un artiste qu’on ne présente plus dans le domaine de la peinture.

Escalade de tension en perspective ! Rien ne va plus entre le député Naivo Raholdina et le président du SMM, Mbitanarivo Andriantsihorisoa. Ces derniers jours, les deux hommes se lancent des piques par médias interposés. Depuis sa prise de fonction, le nouveau numéro un du SMM n'a cessé de tacler les membres du régime, et en particulier les parlementaires.

Ceux dans la totale illégalité veulent parfois imposer aux autres leur incivilité voire même imbécilité. Les méchants salissent l'image des autres pour tenter de blanchir la leur, vis-à-vis de l'opinion. C'est effectivement le cas de l'affaire de l'infraction forestière signalée sur le Canal des Pangalanes rapportée ici depuis la semaine du 18 avril. Les principaux suspects, en manipulant des collègues crédules, véhiculent des informations totalement tronquées (cf. La Vérité du 28 avril).

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Recherche par date

« May 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff