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Les Makis Men’s Sevens ont terminé à la 5eme place après avoir battu la Tunisie à l’issue de l’Africa Men’s Sevens, championnat d’Afrique du rugby à 7, qui a réuni 13 pays. La compétition a été remportée par les Ougandais face au Zimbabwe. Les deux équipes ont décroché leur ticket pour la coupe du monde du rugby à 7 avec le Kenya qui terminait 3eme.
 Les rêves d’aller à la coupe du monde partent donc en fumée pour les Malagasy. Malgré cela, les médaillés d’or aux Jeux de îles de Maurice n’ont pas démérité vu leur parcours. Car, les Malagasy ont disposé des mondialistes kenyans (12 -7) lors de la deuxième journée des phases éliminatoires.
Dès l’entrée, Madagascar a battu à plate couture le Botswana sur le score fleuve de 52-00. Par la suite, Poon et ses camarades ont écrasé la Namibie de 41 à rien, lors du deuxième match avant de donner une leçon au Kenya. Mais les Makis ne s’attendaient pas à ce qu’ils feront face à une autre facette du Zimbabwe. En effet, l’équipe zimbabwéenne a coupé court le parcours sans faute des Malagasy. Une défaite qui a laissé un goût amer aux Makis car cela leur a coûté la place des demi-finales.  Le Zimbabwe s’est qualifié en finale du tournoi après avoir battu la Zambie 26-17 en demi-finales hier.
Ils ont perdu (26-00) en finale face aux Ougandais tombeurs du Kenya (19-07) dans l’autre rencontre du carré final. Les Kenyans terminent à la 3eme place après avoir battu la Zambie (19-12) dans le match de classement.
Elias Fanomezantsoa

Un bon exemple !

Publié le dimanche, 24 avril 2022

Dans le cadre global de redressement et de la relance du pays, en voilà un bon exemple à suivre.
En vertu de CERC, en substance, « cadre de l’exécution des activités de la composante d’urgence au sein du programme baptisé PRODUIR, Projet de développement urbain intégré et de résilience du Grand Tanà, projet sous tutelle du ministère de l’Aménagement du territoire et des services fonciers (MATSF), la ville d’Antananarivo  voit  ses outils de travail s’étoffer progressivement.
En effet, sous l’impulsion du Gouvernement par le MATSF interposé, la Commune urbaine d’Antananarivo se dote d’équipements efficaces afin qu’elle puisse traduire dans les actes les engagements pris dans le cadre du « Veliranon’Iarivo » et par extension du « Velirano » présidentiel, sur le plan national. L’initiative illustre nettement l’image positive de l’entente stratégique entre l’Exécutif et les Collectivités territoriales décentralisées (CTD). Chose qui faisait clairement défaut lors de la précédente mandature.
PRODUIR vise, en priorité, à améliorer les conditions de vie en milieu urbain. Une situation qui n’a que trop duré parmi les populations vulnérables. Des promesses, elles en ont entendu mais aucun geste tangible à l’horizon. Les pauvres de la ville subissent durement les impacts nuisibles d’une absence de volonté de politique d’Etat en direction des couches défavorisées. PRODUIR se donne aussi un noble objectif d’améliorer la capacité de résilience des populations urbaines pataugeant dans des difficultés chroniques et récurrentes telles les inondations auxquelles les habitants d’«Amban’ny tanana » (bas quartiers) se débattent tous les ans et qu’aucun régime précédent ne parvienne point à en découdre. De beaux engagements finalement non tenus exacerbent les pauvres âmes de certains quartiers de la Ville des mille. A ne pas oublier également le souci du régime Orange à offrir une arme pertinente aux couches défavorisées pour pouvoir résister aux calamités naturelles entre autres les épidémies à plus forte raison les pandémies. Mais toutes ces actions fortement vitales entrent surtout dans le cadre global d’assainissement de la Capitale dont la situation se détériore inexorablement au fil du temps.
En fait, il s’agit dans la pratique d’enclencher le curage et la réhabilitation du canal C3 longeant le bassin tampon d’Anosibe jusqu’à Ambodimita mesurant 4, 8 km. Faut-il le préciser que la principale pierre d’achoppement des dirigeants publics centraux ou communaux concernant la ville d’Antananarivo réside essentiellement de part et d’autre de ce canal C3. En tout le canal d’Andriantany est long de 12 km qu’il faudra curer dans le cadre de ce noble et exemplaire projet PRODUIR. 
Seulement, pour mener à terme les travaux de curage et de réhabilitation du canal C3, il fallait d’abord évacuer les populations résidentes des deux rives. A ce titre, il ne suffit pas de leur dire « aller vous-en ailleurs » comme on en fait chez d’autres actions, il faudra leur trouver sinon leur créer un habitat décent respectant les normes minima dignes de la valeur humaine. Un village nouveau sera donc bâti à Andavamamba composant 87 appartements pour 84 ménages soit 300 personnes. Et pour ce faire, le Gouvernement a dû prendre une décision dérogatoire afin justement de pouvoir remblayer Andavamamba.  Le tout pour illustrer un bon exemple à suivre. C’est ici que réside l’effectivité d’un modèle de redressement dans le cadre de PRODUIR à considérer de près.  
Ndrianaivo


30 professeurs d'anglais venant des quatre coins de Madagascar ont achevé leur formation. Ils ont appris à utiliser le matériel d'enseignement et d'apprentissage « American English ». Disponible sur le site web de l’ « American English », ce programme est composé de ressources pédagogiques gratuites dont des plans de cours, des livres audio, du contenu vidéo, des cours en ligne, ainsi que des jeux et des activités imprimables, le tout étant conçu pour enrichir les méthodes d'enseignement des professeurs d'anglais ainsi que d’accroître l'engagement et l'apprentissage des élèves.  Ces ressources ont été rassemblées par des experts de l'enseignement de la langue anglaise pour être utilisées dans des classes non anglophones ayant peu de moyen technologique, situées dans le monde entier.
Après la formation de trois jours, les 30 participants animeront des ateliers dans leurs circonscriptions scolaires et régions respectives afin de montrer aux autres professeurs d'anglais comment utiliser les ressources dans leurs classes. Au total, 210 professeurs d'anglais à travers tout Madagascar bénéficieront de cet atelier. Les 28 participants de la première édition ont déjà formé 260 enseignants de la Région d'Analamanga aux méthodes et matériels de l’« American English ».
Intitulée « American English Training of Trainers » (« AE TOT »), cette formation s'est déroulée à Antananarivo. Elle a été financée par l'ambassade des Etats-Unis et a été mise en œuvre par l'association à but non lucratif « Lanja Omena Vokatra hAharitra » (« LOVA »).
En 2017, l'ambassade des Etats-Unis a entamé une collaboration avec le ministère de l'Education nationale. Celle-ci a finalement abouti à la révision du programme national d'anglais au niveau des lycées. Le Gouvernement américain a également fourni une formation professionnelle de haute qualité à plus de 2 700 éducateurs d'anglais à travers Madagascar. Cette formation a contribué à améliorer leurs méthodes et ressources pour enseigner la langue de Shakespeare au niveau des lycées et universités, ainsi que dans les clubs d’enseignement de l’anglais et autres forums éducatifs.
Recueillis par A.R.


En souffrance. Les nids-de- poule sur les routes nationales se font ressentir dès les sorties d’agglomération pour ne pas dire même lorsqu’on est encore en ville. « Si nous avions eu d’autres choix, nous aurions volontairement pris une autre voie », souligne un transporteur régional en faisant référence à la route nationale no 2 reliant la Capitale à la ville du Grand port. Un autre propriétaire de camion poids lourd de remarquer « Nous usons nos consommables six fois plus vite à cause de l’état de la route. Si nous ne devons changer de pneumatique que sur une fréquence d’un semestre, aujourd’hui nous sommes obligés d’acheter de nouvelles roues chaque mois. Sans parler des autres pièces comme les systèmes de freinage ou encore les suspensions qui souffrent les premières avec les trous béants au milieu du peu de goudron qui reste sur les routes nationales ». En effet, il est rare de trouver des kilomètres de bitume qui ne soient pas endommagés. Le confort de conduite se retrouve ainsi diminué, et les risques d'accident s'accroissent à mesure que la RN sombre dans la déchéance. Indispensable, la RN2, reliant la Capitale à la côte Est, se trouve en piteux état. Nombreux sont les automobilistes qui se plaignent de cet axe. Selon les automobilistes, il y a tout juste quelques mois, ils pouvaient mettre une heure et demie ou deux heures au maximum pour un tronçon d’une centaine de kilomètres, à présent il faut en compter trois au minimum pour une voiture moyenne et bien plus encore pour les poids lourds. De toutes les principales artères nationales, la RN2 serait celle qui contribue le plus au bon fonctionnement de la vie économique du pays. Toutes les marchandises arrivant du Grand port transitent par ses kilomètres pour arriver dans la Capitale. « Les entretiens se font rares, pour ne pas dire inexistants, sur cet axe très fréquenté. Pourquoi tarde-t-on à s’y mettre ? Or, dans d’autres régions du pays, des travaux se font à longueur d’année », déplore un transporteur. Un constat qui se confirme à l’instar de la rénovation d’une grande partie de la RN7. En effet, une portion de route qui a torturé plus d’un automobiliste autrefois, entre Ambohimahasoa et Fianarantsoa, est à présent entièrement rénovée et bétonnée. Le délabrement de la RN2 n’a de réelle conséquence que sur les opérateurs qui l’utilisent quotidiennement. Les infrastructures routières se dégradent assez vite. Le nombre de véhicules qui circulent sur les routes nationales augmente d'année en année, et cela affecte la consistance des infrastructures. Et malgré les travaux de réhabilitation et de réparation, les autorités ne doivent plus se contenter des travaux du genre « tip top » afin d'assurer la durabilité des infrastructures routières.
Hary Rakoto


Après deux ans d’interruption, le flamenco revient à Madagascar grâce au soutien de l’ambassade d’Espagne à Pretoria et diverses partenaires tels que Air France, l’Institut français de Madagascar, l’hôtel Sakamanga et le de Département d’études hispaniques de l’université d’Antananarivo. Cette année la « Semaine Flamenco de Madagascar » en est à sa 4eme édition et les festivités se dérouleront du 5 au 7 mai prochain. Reconnu par l’harmonisation de la musique traditionnelle avec la danse contemporaine, cet évènement artistique proposera deux représentations vibrantes qui bousculeront encore une fois les codes du flamenco, un art à la fois complexe et universel.
La compagnie Maria Moreno viendra ouvrir l'évènement avec le spectacle « La danse de Maria Moreno ». Ce  « cuadro » ou groupe de flamenco constitué de guitariste, danseur de flamenco et chanteuse est invité à Madagascar pour effectuer deux activités, notamment une rencontre et un spectacle. A cet effet, lors de cette ouverture, une rencontre avec les étudiants ainsi qu’un spectacle en format « showcase » ou mini-concert promotionnel auront lieu au centre Confucius de l’université d’Antananarivo le 5 mai à partir de 11h. La soirée du lendemain, le vendredi 6 mai à 19h, mettra à l'honneur « Yo bailo », traduit par « Je danse », un spectacle qui se tiendra à l’Institut français de Madagascar (IFM). A noter que toutes les manifestations seront gratuites durant cet événement.
Richesse
La « Semaine Flamenco de Madagascar » est un évènement concentré sur la promotion et la diffusion du flamenco, une des expressions artistiques les plus reconnues du monde, résultant de la fusion du chant, de la danse et de l'accompagnement musical. Sa danse, sa musique et son esthétique sont rapidement identifiables dans l’imaginaire collectif du monde entier. Sa richesse, faite d’innombrables couches de strates culturelles qui se perdent dans la nuit des temps, est respectée, étudiée et honorée sur toutes les scènes du monde. Son image d’envergure internationale représente déjà non seulement l’Andalousie en tant que région mais également toute l’Espagne, ce qui permet de protéger, de conserver et de promouvoir ce qui est déjà reconnu comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO elle-même. Mêlant puissance, sensibilité, interaction, transe et improvisation, la « Semaine de Flamenco de Madagascar » transportera encore le public local dans des aires espagnoles. 
Sitraka Rakotobe


Faible. C'est le mot qui décrit le mieux la couverture  vaccinale à Madagascar. Selon le docteur Randriatsarafara Fidiniaina, directeur général de la médecine préventive auprès du ministère de la Santé publique, interrogé samedi dernier, moins de 5 % de la population malagasy sont vaccinés. C'est encore loin des 15.663.292 personnes ciblées, représentant 50,5 % des habitants,  prévu dans le Plan national de déploiement et de vaccination (PNDV) contre la Covid-19 à atteindre en juin 2023. Et encore moins des 8.986.711 personnes attendues pour cette année par la Direction du programme élargi de la vaccination au sein du ministère de la Santé publique.
Effectivement, avec la levée de certaines restrictions sanitaires et les différentes informations véhiculées par les médias nationaux et internationaux, la population semble oublier les précautions à prendre pour ne pas attraper les formes graves du coronavirus. Les avis divergent mais beaucoup de gens estiment que le vaccin est moins important voire inefficace.
Notons que les études réalisées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont révélé que le continent africain affiche une très faible couverture vaccinale. Vendredi dernier, on y a enregistré un taux de 16 %, un chiffre très loin par rapport à plusieurs pays occidentaux où 80 % de la population sont totalement vaccinés. Pire encore, une vingtaine de pays, principalement en Afrique dont Madagascar, n’ont même pas dépassé les 10 % comme taux de couverture vaccinale.
Vaccination de proximité
Nouvelle initiative. Comme la vaccination de proximité est la meilleure façon de convaincre les plus réticents et de toucher les personnes éloignées, le ministère de la Santé publique va multiplier les vaccinodromes. Et au lieu de focaliser les campagnes vaccinales en ville, les zones étendues et isolées vont également bénéficier de nouveaux sites. « Le pays compte à peu près 800 Centres de santé de base. Nous allons œuvrer pour qu'ils puissent tous offrir un service de vaccination contre la Covid-19 », a expliqué le directeur général de la médecine préventive. Si le Gouvernement a évoqué le problème lié à la conservation des vaccins,  notamment avec la quasi-totalité des centres de santé qui ne répondent pas aux exigences de conservation à très basse température, le docteur Randriatsarafara Fidiniaina a rassuré d'être en collaboration avec les partenaires pour y remédier.
En outre, lors du Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi dernier, il a été décidé d’accélérer la vaccination contre la Covid-19 à Madagascar. A cet effet, le ministère de Santé publique va plaider auprès des Institutions de la République pour la mise en œuvre d’une approche multisectorielle. Ledit département va maintenant comprendre les véritables raisons de cette réticence de la population afin de réorganiser une communication plus efficace. Et cela en commençant par ses collaborateurs au niveau du ministère. Une approche des leaders religieux, des personnalités ainsi que des notables figure aussi dans le nouveau programme de renforcement de la vaccination. Ces personnes seront par la suite mobilisées pour convaincre leurs concitoyens.
K.R.


Madagascar bénéficiera-t-il de la subvention du Millenium challenge corporation (MCC) ? L’espoir est permis. En effet, le pays dépasse 50% des conditions pour avoir le « score card » MCC et être éligible pour bénéficier de l’aide de cette institution américaine. C’est ce qu’indique un communiqué de la Présidence de la République de Madagascar publié en fin de semaine dernière. La Grande-île devra davantage répondre au critère lié à la lutte contre la corruption, insiste également le communiqué qui relate la rencontre du Président de la République de Madagascar avec une délégation américaine dirigée par la présidente directrice générale du MCC , Alice Patterson Albright, en marge de la réunion de printemps 2022, le 21 avril dernier.
Le MCC aurait ainsi « encouragé les efforts déjà déployés par l’Etat malagasy en faveur du développement et l’émergence du pays et s’est dit prêt à soutenir Madagascar sur cette voie », selon une publication de la Présidence de la République de Madagascar. Pour rappel, le MCC est une agence gouvernementale américaine indépendante dont la mission est de réduire la pauvreté dans les pays en développement grâce à une croissance économique durable.
Chaque année, le conseil d'administration du MCC sélectionne les pays éligibles à l'assistance du MCC. Cette agence identifie chaque année les pays candidats à considérer, qui sont tous les pays dont le revenu par habitant est inférieur au seuil de la Banque mondiale. Pour qu'un pays candidat soit ensuite sélectionné comme éligible pour recevoir une aide, il doit démontrer son engagement en faveur d'une gouvernance juste et démocratique, en investissant dans son peuple et en la liberté économique, telle que mesurée par des indicateurs tiers qui éclairent le cadre politique général des pays candidats pour encourager la réduction de la pauvreté par la croissance économique.
Ces indicateurs mesurent la gouvernance juste et démocratique, le respect des droits humains et civils, la protection des droits de propriété privée, l’encouragement à la transparence et la responsabilité du Gouvernement et la lutte contre la corruption. Les subventions octroyées par ce dernier seront alors destinées à appuyer la croissance des pays bénéficiaires en vue de réduire la pauvreté. Si des efforts sont encore attendus dans le domaine de la lutte contre la corruption, Alice Patterson Albright « a tout particulièrement salué l’implication personnelle du Président Andry Rajoelina dans la lutte contre la corruption ». Celui-ci qui a réitéré ses engagements pour éradiquer le fléau.
En 2005, le MCC a signé un contrat de 110 millions de dollars sur quatre ans, donc jusqu’à 2009 avec la République de Madagascar pour augmenter les revenus en aidant la population rurale à passer de l'agriculture de subsistance à une économie de marché. Les investissements stratégiques dans trois projets ont été conçus pour aider la population rurale à obtenir des droits de propriété formels sur la terre, à accéder au crédit et à protéger l'épargne, et à recevoir une formation en techniques de production, de gestion et de commercialisation agricole. 80% des fonds ont été utilisés à l’époque.
La rédaction




10 000 tonnes en une semaine. C’est ce que la société SPM a annoncé le week-end dernier en détaillant le système d’approvisionnement en Vary tsinjo pour la plupart des Régions du pays. « 4 000 tonnes de Vary tsinjo sont embarqués sur une dizaine de bateaux qui sillonneront les ports régionaux des Régions de DIANA, SAVA, Analanjirofo, Anosy et Androy. Tandis que 6 000 autres tonnes de Vary tsinjo seront transportés en camion vers les Régions d’Atsinanana, Analamanga, Vakinankaratra, Menabe, Amoron’i Mania et Vatovavy », expliquent les responsables de la société SPM. Pour endiguer l’inflation et surtout les phénomènes de spéculation en période de soudure, l’importation de produits de première nécessité comme le riz est encore inévitable. Raison pour laquelle la SPM tente de constituer un stock raisonnable en prévision des périodes difficiles. Cependant, les responsables de cette dernière soulignent le rôle de régulateur de marché sans pour autant imposer un monopole sur le commerce local de riz. « La SPM n’accaparera pas la totalité du marché de l’importation de produits de première nécessité. Elle agira plutôt sur la régulation et le contrôle de ce marché », expliquaient les autorités à l’époque de la mise en place de cette société. Cette dernière n’importera du riz que lorsque les opérateurs habituels ne pourront pas suivre le rythme de consommation de la population. Cet organe étatique agit ainsi en complémentarité avec le rôle des importateurs tout en contrôlant les actions de ces derniers. Depuis sa création, la SPM a importé 16 000 t de riz en décembre de l’année dernière, 32 000 t en janvier de cette année et avait proposé 5 312 t de riz blanc avec 25% de brisure aux grossistes depuis la fin de l’année dernière. Cette quantité de riz, destinée aux grossistes et distributeurs agréés, devait être distribuée dans 12 Régions réparties sur 6 zones.
Hary Rakoto


LA UNE DU 23 AVRIL

Publié le vendredi, 22 avril 2022

Au cours de ces deux derniers jours, maîtres de conférences, professeurs d'université, enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants, tous sans exception, exerçant à l'université d'Antananarivo, ont fait la queue devant le Centre de chèques postaux (CCP) sis à Tsaralalàna afin de recevoir leur vacation datant de 2018-2019.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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