mardi, 10 janvier 2023

La une du 11 janvier 2022

Publié dans La Une


Pour cette année 2023, le jeune ministre de la Pêche et de l’Economie bleue, le Dr Mahatante Tsimanaoratsy Paubert, avec son équipe, entend aller en profondeur dans la transformation de ces secteurs. « On y est déjà », dit-il sans hésitation. Le concept de « complexe de pêche » lancé depuis récemment y tient une place de choix.
A l’heure actuelle, l’on assiste à une situation de surpêche partout dans le monde. Comme je l’ai toujours dit, il y a environ 4,56 millions de bateaux de pêche dans le monde. C’est vraiment beaucoup, d’où la surpêche. Parallèlement à cela, l’on assiste également à des conséquences des bouleversements climatiques qui impactent la pérennité et la durabilité de l’utilisation des ressources. Il y a une perturbation au niveau même de la biologie des espèces. Celles qui ont habité la région équatoriale, la région tropicale, tendent à se déplacer, à rejoindre les zones moins chaudes, là où la température leur convient.
Pour le cas de Madagascar, les experts comme les professeurs Jean Maharavo et Daniel Pauly ont toujours dit que les ressources du pays tendent à migrer vers le Sud qui est une zone de prédilection, favorable à la biologie des espèces. Pas plus tard que samedi (le 7 janvier), un passage d’anchois a été signalé dans la Région de l’Anosy, plus précisément au niveau de la Sainte Luce, ce qui est une occurrence rare. Un tel phénomène pousse à la vigilance par rapport à l’Intoxication par consommation d’animaux marins (ICAM).
Promouvoir la pêche au large
Plus la production primaire est élevée, la présence de poissons petits pélagiques l’est aussi. C’est le cas des anchois que je viens de citer. La sensibilisation de la population est indispensable à ce propos. Nous avons chargé nos collaborateurs locaux de suivre de près l’évolution de la situation afin d’éviter un problème de santé publique dont des occurrences étaient rapportées à Atsimo- Andrefana, à Menabe… quelques années auparavant.
En outre, les ressources pour la pêche côtière commencent à se tarir. Les experts halieutes ou les techniciens de la pêche proposent alors comme solution la professionnalisation des pêcheurs. Elle consiste à transformer les pêcheurs traditionnels en pêcheurs artisanaux pour promouvoir la pêche au large utilisant des barques et des embarcations motorisées. Là, c’est la pêche aux gros poissons. Ceci veut dire qu’il faudrait des infrastructures pour pouvoir conserver les poissons.
Ensemble d’infrastructures
En même temps, les pêcheurs encouragés à aller au large ont besoin de connaissances assez développées. Il faudra donc mettre en place l’école de pêche afin de les former en matière de technique de pêche, d’utilisation de palangres et d’autres engins. La formation en météorologie et pourquoi pas en navigation aussi s’avère indispensable.
Quand on parle alors de complexe de pêche, c’est un ensemble d’infrastructures. Là où l’on voit une école de pêche, une salle de formation et une chambre froide avec une capacité assez importante et une machine de fabrique de glace. Il faudrait une unité de transformation. A part la conservation froide, on pourrait procéder au séchage, au fumage, au salage et ainsi de suite.
Si la zone se situe à proximité d’une agglomération, on peut y mettre un hangar de marché, un espace où les pêcheurs peuvent vendre directement leurs produits. Les étals doivent être aux normes afin d’offrir un service de qualité aux consommateurs pour prévenir des éventualités comme l’ICAM. On parle alors de complexe car c’est un ensemble d’infrastructures. Le concept est un peu coûteux. De toutes les façons, nous pensons à l’énergie renouvelable et à l’utilisation des sources d’énergie mixte à la fois solaire et éolienne. C’est un peu ça le complexe de pêche.
Adaptée au contexte malagasy
Pour cette année 2023, nous envisageons d’installer au moins 20 complexes de pêche à Madagascar, au niveau de toutes les régions côtières d’abord. Mais il y a des régions qui disposent d’une côte assez large. C’est le cas d’Atsimo -Andrefana et de Boeny, par exemple. On aimerait bien y mettre en place deux ou trois complexes de pêche afin de pouvoir « centraliser les captures ». Cela facilitera également l’acquisition de données sans lesquelles, nous les scientifiques, nous nous perdons. C’est à travers les données que nous pouvons faire les analyses et des projections afin de prévenir ce qui va se passer demain.
L’on parle d’économie bleue. Il s’agit de l’exploitation et de l’utilisation de toutes les ressources issues de tous les plans d’eau continentaux et maritimes dans le but de faire développer économiquement un endroit donné, une zone donnée, un pays donné tout en préservant les écosystèmes. C’est la définition de l’économie bleue que nous avons adoptée pour le cas de Madagascar. C’est une définition adaptée au contexte malagasy.
Sur la bonne marche
Il n’existe pas une définition universelle de l’économie bleue. Par exemple, la Banque mondiale ne s’intéresse qu’à l’économie maritime. Il est toutefois impossible pour Madagascar d’ignorer les potentialités continentales. Nous avons les lacs, les fleuves, les marais… Nous souhaiterions donc combiner l’économie maritime et l’économie continentale.
Avec la mise en place des complexes de pêche, nous espérons que nous pourrons un jour transformer même les secteurs de la pêche et de l’économie bleue dans son ensemble. L’on y est déjà. L’on est déjà sur la bonne marche par rapport à cette transformation. Comme c’est un processus, il y a un début. Tous les acteurs s’accordent à dire que la transformation est en branle ces derniers temps.
Un fort leadership est nécessaire à cette fin, d’où la multiplication des descentes sur le terrain. La plupart des Malagasy souhaitent voir d’abord avant de s’y prendre. Un leader aime descendre sur le terrain pour donner l’exemple à suivre.
Pisciculture en eaux de mer
Pour la perspective, à part le développement de la pêche au large, nous avons toujours pensé à celui de l’aquaculture, maritime ou continentale. C’est comme aux anciens temps, les gens vivaient de la cueillette. Puisqu’elle ne suffisait plus, l’on inventait l’agriculture. Pareillement pour la chasse qui donnait naissance à l’élevage. Avec la pêche, pour faire face à la surpêche, nous inventons l’aquaculture. Ce, afin de répondre, entre autres, aux impératifs de la nutrition et de la sécurité alimentaire.
L’aquaculture maritime est aussi appelée la mariculture ou la pisciculture en eaux de mer. L’on parle également de l’aquaculture des concombres de mer, de l’algoculture, de la crabiculture sans parler de la creviticulture qui est déjà pratiquée au pays depuis un certain temps. Récemment, nous avons développé également la conquiliculture ou l’aquaculture des moules (les coquillages). Au nord de Toliara, une moule de grande taille très prisée par les Asiatiques y est élevée.
Tilapiaculture en eaux de mer
Moi, personnellement, je souhaiterais développer la tilapiaculture mais en eaux de mer, en plein océan. On y fait de l’aquaculture de tilapia. Il s’agit d’une autre souche. Je l’ai vue à l’île Maurice. Mes collègues m’ont dit qu’elle puisse exister à Taolagnaro. On va lancer une recherche. Ce serait peut-être au niveau du lac Anony qui est plus salé que l’eau de mer alors qu’il y a des tilapias.
Parallèlement à ces variantes de la mariculture, au niveau de la pêche continentale, à part les activités d’empoissonnement, de rempoissonnement, on souhaiterait développer la rizipisciculture et la pisciculture dans son ensemble y compris la pisciculture en étang et la pisciculture en cage.
Avec toutes ces stratégies, l’on va non seulement créer des emplois pour les jeunes mais l’on va aussi améliorer la production halieutique en général. Nous avons évalué notre potentialité halieutique à 470 000 tonnes/an. Actuellement, nous tournons autour de 136 000-147 000 tonnes/an. Mais on peut bien monter jusqu’à 470 000 tonnes/an.
Des bateaux super-rapides
La surveillance de pêche est un point essentiel. Depuis un certain temps, nous avons discuté et négocié avec l’ONG Sea Shepherd Conservation Society qui va nous aider beaucoup dans ce domaine. Nous avons également négocié avec Global Fishing Watch, une ONG qui lutte contre la pêche INN. Madagascar a ratifié en même temps la charte MCS (Monitoring Controlling and Surveillance) de la SADC pour renforcer la surveillance régionale. Il y a aussi le programme Ecofish financé par l’Union européenne qui effectue déjà des surveillances régionales au niveau de l’océan Indien.
Voilà en gros comment nous souhaiterions améliorer les secteurs de la pêche et de l’économie bleue pour cette année 2023 sans parler de l’achat, de l’acquisition des bateaux de surveillance de pêche. Si, avant, nous n’avons utilisé 2 ou 3 bateaux, à partir de cette année, nous pouvons espérer en utiliser jusqu’à 45 ou 47 même à travers la Banque mondiale à travers le projet SWIOFISH II, le gouvernement japonais qui va nous doter des bateaux super-rapides jusqu’à 900 CV de puissance. La FAO nous a doté d’un bateau de surveillance de pêche. Les partenaires habituels font de même.
M.R.

Publié dans Politique


La pluie continue de faire des siennes. Avec une estimation de 50 à 100 mm en 24 heures, le service de la météorologie malagasy a étendu la liste des Régions touchées par la mise en garde face aux fortes précipitations qui marquent le temps actuellement dans la majeure partie de la Grande île. Ainsi, les Régions de Vatovavy, Fitovinany, Atsimo-Atsinanana, Matsiatra- Ambony, Amoron'i Mania, Vakinankaratra, Analamanga, Alaotra-Mangoro et une partie du Sud-est de la Région Atsinanana sont placées en état d’alerte « jaune ».
Cela signifie que les précipitations seront abondantes, et les forts orages pourraient survenir dans les 24 à 48 heures dans ces localités. La probabilité moyenne de l’événement se situe entre 30 et 70 %. Il est à savoir qu’une importante masse nuageuse couvre le sud-ouest et une partie des hautes terres centrales. Elle se déplace lentement vers l’est de l’île. Cela entraîne des pluies orageuses dans toutes les Régions concernées. Des inondations, des effondrements de routes, des éboulements ainsi que des coupures d’eau et d’électricité sont parmi les impacts de ces fortes pluies.
Durant cette période d’alerte, il faut toujours suivre l’évolution de la situation en écoutant la radio ou en se référant à d’autres sources d’information disponibles. Les consignes et recommandations des autorités locales devront être suivies à la lettre pour une bonne coordination des secours. Ceux qui sont en danger doivent appeler le service d’urgence et rendre compte de la situation s’ils ont les moyens de communiquer.
Les autres couleurs du niveau d’alerte
Vert : le niveau le plus faible, la probabilité de l’événement est inférieure à 30 %. Les pluies abondantes ne se manifesteront que dans les 2 à 5 jours à venir.
Rouge : une pluie abondante est déjà sur la localité, la probabilité de l’événement est de 70 %. Les forts orages apparaîtront dans pas moins de deux heures.
Bleu : l’orage est passé, mais la montée des rivières et les éboulements sont encore à craindre. Une fine pluie pourrait encore subsister dans la Région.
Nikki Razaf

Publié dans Société
mardi, 10 janvier 2023

La galère des sans …logis !


Et le calvaire continue, voire s’empire. En ce début du mois de janvier, tout juste après les fêtes de fin d’année, les petites gens sans logis, les éternels locataires, les « tsy manan-trano ialofana », mènent une vie de galère innommable. Ils payent la plus chère facture de l’inflation galopante.
Emporté par la flambée des prix, le loyer grimpe vers une hauteur inaccessible au commun des mortels n’ayant pas eu la chance d’avoir où se loger. Car il faut bien qu’on se mette sous un toit, à l’abri des intempéries. Qu’on se protège du froid la nuit, et du soleil le jour, qu’on ne soit pas à la merci des voyous. Etc.
La maison d’habitation, quelle que soit sa taille et sa forme, des taudis à la villa de haut standing, fait partie des besoins fondamentaux sinon vitaux des humains, même cas pour les animaux. Nos lointains aïeux ont réglé leur cas, leur domicile, dans les grottes. Les animaux dans les antres. Eux aussi, ils doivent se mettre à l’abri.
Sur le plan général, le problème des sans-logis se rencontre surtout dans les milieux urbains. Assaillie par un exode rural sauvage, la ville des mille étouffe. Elle ne peut plus accueillir ces milliers de gens qui fuient la misère de la campagne et qui viennent s’installer en ville pour finalement … vivre la galère des citadins et qui grossissent les rangs des « sans-abris » sinon, au mieux, gonfler le nombre des occupants de bidonville. Seulement, ces pauvres gens n’ont pas tellement des soucis à se faire. Ils peuvent s’installer n’importe où et n’importe comment, sur les trottoirs, dans les tunnels, près des bacs à ordures et dans la plupart des cas … mendient. Pour les courageux et plus chanceux, ils se livrent aux petits boulots. Et pour les effrontés, on vole.
Les petits fonctionnaires et salariés des zones franches et les petites gens vivant des métiers informels constituent le gros lot des « tsy manan-trano ialofana » et qui se trouvent dans l’obligation de louer de quoi où se mettre la tête.
A Antananarivo, en plus des impacts des mouvements des prix sur le plan international qui affectent  les prix des PPN, en interne, les sans-logis se voient confronter en sus aux conséquences directes de l’augmentation des impôts sur les propriétés bâties nouvellement imposés par le fisc de la Commune (CUA). Les propriétaires de maison d’habitation, logeurs, répercutent la nouvelle indexation aux loyers. D’où la flambée des « hofan-trano » qui, au final, dépassent les modestes possibilités de ces misérables petits de ceci ou de cela. Mais c’est la galère !
A l’époque de la Première République, pour remédier à cet éternel  problème, les tenants du pouvoir proposaient des logements communément appelés « cités » pour le commun des fonctionnaires à Mandroseza, Itaosy, Ambodin’Isotry, Ampefiloha, 67 ha, Analamahitsy, Ambanidia, Ambohipo, etc.
Dans le velirano, le régime Orange vise à créer des logements à loyer modéré du type HLM en France. Une initiative louable qu’il faudrait accélérer la concrétisation dans tout Madagasikara. Le problème des sans-logis se rencontre partout. En fait, il s’agit d’un défi personnel du Président Rajoelina. Raison pour laquelle il lui faut continuer. On ne peut pas tout faire en un seul mandat.
Ndrianaivo

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Une grande perte pour la scène culturelle malagasy. L’un des fondateurs et piliers du fameux groupe « Nary Arthur » vient d’être emporté par le sommeil éternel, hier. Le groupe qui s’est formé depuis l’année 1973 pleure son auteur et compositeur Nary Guy Rakotofamola, de son nom de scène Nary. L’artiste est décédé hier à l’âge de 70 ans. « La musique malagasy a perdu un grand artiste, un homme généreux et un bon père de famille. Depuis son apparition dans le monde musical, de nombreux titres de ce grand chanteur et compositeur émérite sont repris par d’autres artistes. Et le fait que ses morceaux soient repris par d’autres artistes jusqu’à aujourd’hui est le signe que son héritage va perdurer », a annoncé sa famille. Au moment de l’annonce de la disparition du chanteur, les membres du groupe avaient du mal à y croire. D’ailleurs, le chanteur faisait partie des fondateurs de « Nary Arthur » avec son frère de scène Arthur. « Repose en paix Nary. Nos sincères condoléances au groupe et en particulier à sa famille », ont posté ses fans sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook. Selon le programme de la famille, une veillée funèbre se tient depuis mardi à Ambohimanarina. Par la suite, son corps sera transféré Ankadinandriana Ankaraobato où il sera inhumé ce vendredi. Toute l’équipe de la Rédaction du journal La Vérité présente ses sincères condoléances au groupe mythique « Nary Arthur » et aux proches de Nary. 
Si.R

Publié dans Culture



« Il est vrai qu’une hausse du prix du kilo du riz en général a été constatée depuis la semaine dernière » admet Andry Randriamiaramahefa, directeur du commerce intérieur au sein du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation. En effet, malgré les descentes et contrôle effectués par les autorités, de nombreux citoyens se plaignent de certaines augmentations de prix perpétrées par les commerçants et distributeurs au point de voir des prix de 1 000 ariary le « kapoaka » sur certains étals de la Capitale. Le fait que l’on soit en pleine période de soudure a été avancé par le directeur du commerce intérieur comme étant la principale raison de ce phénomène de hausse. « 140 000 tonnes de riz seront distribués dans tout Madagascar pour réguler les prix sur le marché. Il y a en effet une augmentation du prix du riz produit localement du fait de la diminution des stocks car les riziculteurs sont en train de préparer leurs rizières. A cela s'ajoute le mauvais état de la route dû à la pluie. Cependant, le MICC a déjà une stratégie pour tenter d’endiguer le phénomène », rajoute Andry Randriamiaramahefa. Ainsi, c’est à ce niveau que la société State Procurement of Madagascar (SPM) en collaboration avec certains opérateurs privés entre en scène. Pour endiguer l’inflation et surtout les phénomènes de spéculation en période de soudure, l’importation de produits de première nécessité comme le riz est encore inévitable.

SPM

Raison pour laquelle la SPM tente de constituer un stock raisonnable en prévision des périodes difficiles. En quelques semaines, des milliers de tonnes de riz ont pu débarquer à Toamasina dont une partie a été importée par la société d’Etat. Cependant, les responsables de cette dernière soulignent le rôle de régulateur de marché sans pour autant imposer un monopole sur le commerce local de riz. « La SPM n’accaparera pas la totalité du marché de l’importation de produits de première nécessité. Elle agira plutôt sur la régulation et le contrôle de ce marché », expliquaient les autorités à l’époque de la mise en place de cette société. Cette dernière n’importera du riz que lorsque les opérateurs habituels ne pourront pas suivre le rythme de consommation de la population. Cet organe étatique agit ainsi en complémentarité avec le rôle des importateurs tout en contrôlant les actions de ces derniers. Cette quantité de riz, destinée aux grossistes et distributeurs agréés, devait être distribuée dans 12 Régions réparties sur 6 zones. Pour ce qui est du sucre, et de la farine, la SPM ambitionne de prendre une grande partie des parts du flux d’importation de ces denrées dans la mesure où le pays consomme environ 200 000 t de sucre annuellement et autant de farine aussi. Un marché dans lequel la SPM projette d’acquérir près d’un quart de la totalité du flux.

Hary Rakoto




Publié dans Politique


Dans la nuit du 26 décembre dernier, un assaut meurtrier de bandits survenait à Fitroafana, Commune de Talatamaty. Un couple de Chinois a été la cible. Le mari, un homme de 67 ans a payé de sa vie à la suite de cette agression tandis que sa femme de 52 ans a été blessée. Les malfrats qui ont perpétré l’acte se sont également emparés de la somme de 60 millions d’ariary appartenant aux victimes.
Depuis, des recherches ont été menées par la brigade territoriale de la Gendarmerie d’Ambohidratrimo. C’est dans ces circonstances que les gendarmes ont réussi à appréhender trois des agresseurs si deux autres ont été définitivement mis hors d’état de nuire. Ces derniers ont tenté de retourner leurs armes contre les éléments des Forces de l’ordre.
Au moment de leurs arrestations, les bandits rescapés aux tirs de la Gendarmerie ont encore conservé la somme de 3,59 millions d’ariary probablement prélevés sur la totalité. Outre l’argent liquide, ces bandits ont investi l’argent volé dans l’achat de quatre motos ainsi que des appareils électroménagers tels que les subwoofers.
La poursuite de l’enquête a permis de savoir que le gardien qui était au service des Chinois serait le commanditaire. Le gang aurait planifié l’attaque plusieurs semaines auparavant.  Mieux, certains ont déjà réussi à rejoindre les Régions où ils s’étaient fait arrêter. Si les uns le furent à Ambatondrazaka, d’autres le sont à Fianarantsoa et à Toamasina.
Franck R.

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Editorial

  • De qui … !
    Ravalomanana Marc et Rajaonarimampianina Hery, les deux anciens Chefs d’Etat, se rencontraient dans la capitale française, à Paris, le 12 avril. Ils concoctaient quelque chose … d’anormal plutôt absurde. Les deux ex, Ravalomanana et Rajaonarimampianina, se disaient profondément préoccupés de la situation qui prévaut au pays et publiaient en effet un « Communiqué conjoint » ! Mais, de qui se moque-t-on !

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