dimanche, 11 février 2024

La une du 12 février 2024

Publié dans La Une
dimanche, 11 février 2024

Il y a quarante-neuf ans !


Onze février 1975, le colonel Richard Ratsimandrava, Chef d’Etat et de Gouvernement, tomba sous les balles des « ennemis de la Nation » « Fahavalom-pirenena » au niveau du commissariat du 2 ème Arrondissement à Ambohijatovo-Ambony. Onze février 2024, quarante-neuf ans ont passé, où en est-on de ce crime abominable portant atteinte aux intérêts ultimes de la Nation ?
Nommé le 5 février 1975 à la tête de l’Etat et du Gouvernement par le Général de division Gabriel Ramanantsoa, le colonel Richard Ratsimandrava, trouva tragiquement la mort six jours après à l’issue d’une embuscade perpétrée par des éléments du Groupe mobile de la Police (GMP). Après la réunion du  Conseil des ministres dans son cabinet ce jour du 5 février, à 20 heures, à Anosy au ministère de l’Intérieur (Pattes d’éléphant), le colonel Richard Ratsimandrava, 44 ans, qui devait rejoindre son domicile à Ankadibevava (Anjohy) a été abattu en cours de route par balles tout juste devant le commissariat de Police d’Ambohijatovo-Ambony à bord de son véhicule de fonction, une berline noire Peugeot 404. Son chauffeur, lui aussi, y trouva  la mort sur le coup.
La nomination du colonel de la Gendarmerie Richard Ratsimandrava s’effectue dans un contexte social et politique tendu sinon effervescent. Selon les analyses de certains observateurs ou des historiens, une vive tension couvait au sein du Gouvernement Ramanantsoa. Deux pôles antagonistes étirent le Gouvernement sans qu’il y ait un conflit direct. D’une part, le capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, 39 ans, ministre des Affaires étrangères. D’autre part, le colonel Richard Ratsimandrava, 44 ans, ministre de l’Intérieur. Deux élites nationales représentant globalement les deux principales Régions de l’île : les côtes et les hautes terres. Clivages sinon des rivalités savamment exploitées par les colons ! A rappeler que les ondes de choc causées par la chute du régime PSD dirigé par un côtier principalement par des mouvements politiques initiés par Antananarivo n’en finissent pas d’avoir des impacts sur les élites des côtes. Selon des indiscrétions de l’époque, Gabriel Ramanantsoa, le Chef de l’Etat et du Gouvernement, aurait du mal à calmer les esprits et les ardeurs sur fond de tension ethnique au sein de son Gouvernement. Son choix, porté sur un originaire des hauts plateaux, Richard Ratsimandrava pour le remplacer, envenimait la situation et provoquait l’éclatement du Gouvernement. Le pays se trouvait au bord d’une guerre civile dont personne n’était en mesure d’en déterminer l’issue. L’assassinat du Chef de l’Etat et du Gouvernement, le colonel Richard Ratsimandrava, en fut le point d’ancrage de la gravité de la situation. En effet, un gravissime crime qu’aucun malagasy n’a jamais osé attenter sur la personne d’un Chef d’Etat avant ou après. Le cas de Radama II relève d’une exception qui confirme la règle ! En tout cas, durant l’ère républicaine, aucun !
Inutile d’entrer dans les détails ! Du labyrinthe où l’on risque de se perdre voire de se faire taper les doigts. D’ailleurs, les historiens qui se hasardent à élucider cette « affaire » prennent la précaution de ne pas froisser les uns des autres.
Quarante-neuf ans après, le mystère qui entoure l’assassinat du colonel Ratsimandrava reste entier. La peine de cinq ans infligée aux auteurs du crime par la Justice n’est que parodie.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial

En route pour Miss Monde. Dans quelques semaines, Antsaly Ny Aina Rajoelina représentera la Grande île à l'élection de « Miss World 2024». C'est l'heure des derniers préparatifs pour notre prétendante au trône. Cette semaine, plus précisément le samedi 17 février, la jeune femme devra s'envoler pour l'Inde, plus précisément vers la Capitale, New Delhi où elle rejoindra dès le 18 février les 120 autres prétendantes au titre de Miss Monde.
Initialement prévu le 16 décembre dernier, ce concours avait été reporté en raison des élections législatives programmées en Inde. Un nouveau calendrier vient d'être fixé récemment. L'élection de « Miss World » se tiendra ainsi le 9 mars.  Impatiente à l’idée de porter haut le nom de Madagascar sur la scène internationale, notre représentante Antsaly Rajoelina garde la tête haute et espère une place pour la grande finale. Certes, le concours de Miss Monde est un nouveau défi de taille pour la jeune femme de 24 ans, et ce après la participation de Nellie Anjaratiana lors de la 71ème édition qui avait lieu année dernière.
Rappelons que notre candidate s’est hissée dans le top 40 du concours parmi plus d’une centaine de candidates sélectionnées. Une grande première qu’une Malagasy atteint ce stade de la compétition et se classe parmi les favorites. Du haut de ses 1,73m, Antsaly Rajoelina se dit « déterminée » à décrocher - pourquoi pas - cette couronne tant convoitée. A la fois dotée d’une beauté naturelle et pleine d’audace, après avoir conquis la Grande île, elle est prête à conquérir le monde.
Cette compétition est centrée autour des essentiels de la beauté physiques et des talents. D’ailleurs, les organisateurs de Miss Monde encouragent les participantes à développer leurs différents talents et à travailler sur ces éléments, en les incitants à s’impliquer au niveau international et soutenir des causes nobles. Cette année, pour son « Beauty with purpose », Antsaly a choisi une cause à défendre qui consiste à porter la voix des victimes et survivants de violences sexuelles et de contribuer à la lutte contre ce phénomène. Victime elle-même d’agressions sexuelles dans sa jeunesse, la candidate fait de la lutte contre ce fléau son cheval de bataille. Comme tout concours de beauté, elle sera jugée par ses apparences extérieures. Pour être exceptionnelle vis-à-vis des autres candidates durant ce grand concours, elle mettra en valeur la création malagasy. Cette fois-ci donc, les tenues de Miss Madagascar ont été confectionnées par Sih Rakout et Bo Gasy. Souhaitons bonne chance à Antsaly Ny Aina Rajoelina, celle qui était élue Miss Madagascar en 2022...
Si.R

Publié dans Culture

600 cas de viol en 2023, 133 depuis le début de l’année, selon le ministère de la Justice. Il y a urgence à stopper ce fléau qui détruit la société malgache. Par conséquent, la castration des violeurs est tout à fait la mesure qui est adéquate afin que la situation ne dégénère pas face à l’existence des violeurs en série dans le pays. De son côté, Amnesty International condamne cette modification du code pénal malgache en évoquant « un traitement cruel, inhumain et dégradant » qui viole ainsi les droits de la personne humaine. Cependant, l’organisme ne tient pas compte des réalités sur le terrain et des souffrances des victimes et des familles qui sont les premières à voir leur humanité et leur bien-être bafoués par les violeurs. Ces derniers se jettent sur des enfants allant de 6 mois  à 13 ans. Cela ne marque –t-il pas l’inexistence d’humanité chez eux. D’autant plus que modifier ces textes et lois est tout à fait le droit d’une nation souveraine comme Madagascar si celui-ci le juge nécessaire pour s’adapter à la situation actuelle. Les autorités malgaches ont aussi pris cette décision à des fins dissuasives face à la recrudescence des cas de viol. « Il faut préserver les victimes, ici il s’agit en plus de mineurs, des enfants, et d’empêcher toute tentative de récidive de la part des violeurs ».
Une mesure adoubée par le peuple
Outre Atlantique, la peine de mort n’a jamais été levée dans plusieurs états de l’Amérique du nord comme le Texas, la Floride, l'Alabama, le Missouri et autres. Cela s’explique d’une part par le taux de criminalité dans ces états fédéraux, mais également que la majorité de la population (2/3) reste favorable à la peine capitale. A Madagascar, la castration des violeurs d’enfants jouit également de la faveur de la population. En effet, à l’annonce de la mesure par le Président de la République, nombreux sont ceux qui ont acclamé la forte volonté du chef de l’Etat à éradiquer ce mal. D’ailleurs, Amnesty International a reçu de nombreuses critiques après le communiqué qui condamne la modification du code pénal. « Amnesty vit loin de Madagascar, ses représentants sur place sont-ils vraiment partiaux dans le rapport qu’ils fournissent ou sont-ils animés d’une partie prise ? Quoi qu’il en soit, la castration devrait rebuter plus d’un violeur avant de passer à l’acte. Dommage que l’application de cette nouvelle loi doit encore passer par de nombreuses étapes. Nous, on veut qu’elle fasse effet tout de suite » selon les propos de Mamison, étudiant à Ankatso.
Projet de loi approuvé par les députés et sénateurs
Le projet de loi, visant à introduire la castration chimique comme peine pour les coupables de viol sur mineurs, a été approuvé par les députés et les sénateurs lors de la session extraordinaire du Parlement. Cette initiative, proposée par le Président de la République Andry Rajoelina, lors de son discours de fin d’année, vise à renforcer les sanctions contre les agresseurs sexuels.
Avant d'être promulguée par le chef de l’Etat, le projet de loi modifiant le code pénal pour inclure la castration chimique comme peine pour les coupables de viol sur mineurs devra passer par le contrôle de constitutionnalité de la Haute Cour constitutionnelle (HCC).
Cette mesure illustre l'engagement du Gouvernement à lutter contre les violences sexuelles, en particulier celles commises à l'encontre des enfants, et à renforcer la protection des mineurs dans le pays.
Nikki Razaf

Publié dans Politique


En janvier 2024, suite à une doléance anonyme via la plateforme « i-Toroka », le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) a ouvert une enquête approfondie sur l’octroi illégal de 74 hectares de terrains appartenant à l’Etat pour le projet présidentiel « Nouvelle ville Tana Masoandro » à Tsimahabeomby- Imerintsiatosika.
L’enquête a révélé des manœuvres illégales remontant à 2002, visant à acquérir illicitement ces terrains, causant un préjudice estimé à 2.957.532.000 ariary. Parmi les responsables impliqués figurent l’ancien président de la délégation spéciale de la ville d’Antananarivo, des responsables successifs du service des domaines et de la topographie d’Arivonimamo, ainsi que des concessionnaires des terrains.
Leur mode opératoire consistait en un morcellement frauduleux visant à contourner la loi imposant l’approbation ministérielle, puisque la superficie dépassait le seuil de compétence fixé à 50 hectares. Cette pratique frauduleuse s’accompagnait de l’absence du cahier des charges et de la mise en valeur requise par la loi, ainsi que de l’établissement d’un rapport de constatation de mise en valeur fictive pour régulariser les procédures lors de la transformation des titres provisoires en titres définitifs.
Le vendredi 9 février 2024, toutes les personnes incriminées, y compris l’ancien président de la délégation spéciale, ont été présentées devant le Parquet du PAC d’Antananarivo et ont recouvré provisoirement leur liberté en attendant leur procès, selon le BIANCO. Ambohibao de poursuivre en indiquant que les titres définitifs octroyés aux concessionnaires, résultant d’une violation flagrante des textes, ont été frappés d’une saisie pénale immobilière, confirmée par la Chambre de saisie et de confiscation des avoirs auprès du Pôle anti-corruption le 23 janvier 2024. Dans cette situation, les terrains acquis illégalement devraient être restitués à l’Etat malagasy, estime l’organe sis à la villa La Piscine.
Recueillis par L.A.

Publié dans Politique


Un Nouvel an qui fait du baume au cœur. En Chine, le « Nouvel an lunaire » est accueilli dans la communion et la joie. Les Chinois célèbrent cette fête en passant tous ensemble la nuit du réveillon, en allumant des pétards pour chasser les mauvais esprits tout en savourant des mets succulents comme les viandes marinées, daurades et raviolis. A Madagascar, le coup d’envoi de la célébration a été donné samedi dernier au cours d’une cérémonie qui a duré plus de trois heures de temps au parvis de l’Hôtel de ville à Analakely.
L’institut « Confucius » de l’université d’Antananarivo, avec le concours des membres de la communauté chinoise œuvrant dans le secteur privé, a organisé avec brio une superbe « Fête du printemps » qui a tenu toutes ses promesses. De nombreuses personnalités issues des secteurs privé et public sont venues assister à cette grande fête, à l’instar du chargé d’ affaires de l’ ambassade de Chine à Madagascar, les opérateurs économiques chinois et les membres de « l’ Association  de la communauté chinoise à Madagascar », le ministre de la Communication, le représentant de la CUA, ainsi que le public malagasy qui est venu en masse.
Un magnifique spectacle a été présenté par les élèves de l’ « Institut Confucius » face au public venu apprécier une magnifique fusion entre la culture chinoise et malagasy. L’on pouvait voir la « Danse du lion », des chants dont notamment un superbe duo sino – malagasy, la fameuse danse du Bapamba malagasy, de belles chorégraphies chinoises, des défilés, un tirage au sort et une distribution de lots pour les heureux gagnants ainsi qu’une phénoménale démonstration d’arts martiaux Wushu. Cette nouvelle année est placée sous le signe du « Dragon », représentant la vitalité, l’innovation, le leadership et la sagesse.

Publié dans Politique



Le Palais des Sports de Mahamasina a accueilli hier, le traditionnel Kagami Biraki 2024. Cette cérémonie est un moment de retrouvailles entre les judokas à l’occasion du Nouvel an.
 Cet évènement a également marqué les 25 ans du Judo Club Hakudokan.

A Madagascar, c'est le Hakudokan Judo Club Madagascar et son fondateur Maître Mamy Dongoza Rasolondraibe qui l'ont introduit dans notre calendrier et actuellement devenu un évènement national que la Fédération malagasy de judo soutient depuis des années. Selon l'histoire, le Kagami Birakia a été introduit au Kodokan en 1884 par le Shihan Jigoro Kano.


« Teintée de rituels, pratiques et symboles, c'est une des festivités importantes dans le judo. Aujourd'hui, on le célèbre à travers des présentations de kata, randori ou mini compétition. L'important c'est de se retrouver ensemble sur le tatami d'une manière conviviale pour partager les valeurs du judo », explique le directeur technique national.

Recueillis par E.F.

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Collaboration fructueuse. C’est en cens que les investisseurs et les secteurs privés égyptiens ont annoncé des projets d'établissement d'usines d'engrais à Madagascar. En parallèle, l'Egypte exprime son intention ambitieuse de cultiver des dattes dans le Sud de Madagascar, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives économiques pour les deux nations. Les investisseurs égyptiens, attirés par le potentiel agricole de Madagascar, envisagent sérieusement de mettre en place des usines d'engrais dans le pays. Cette initiative vise à renforcer les capacités locales en matière de production agricole et à contribuer à la sécurité alimentaire. Les discussions entre les parties prenantes sont en cours, et les détails concrets de ces projets prometteurs devraient émerger dans les prochains mois. Les investissements dans les usines d'engrais ne représentent pas seulement une opportunité économique, mais également un moyen de favoriser le développement durable de l'agriculture malagasy. En fournissant des infrastructures modernes et des technologies agricoles avancées, ces usines contribueront à améliorer l'efficacité de la production, tout en minimisant l'impact sur l'environnement. Les synergies entre les investisseurs égyptiens et les acteurs locaux ouvriront la voie à une collaboration mutuellement bénéfique. Dans le même esprit, l'Egypte, en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), explore la possibilité de cultiver des dattes dans le Sud de Madagascar. Des experts égyptiens mènent actuellement des expériences sur un terrain de 10 hectares, démontrant la faisabilité de ce projet. Le climat propice et la qualité du sol dans la région offrent des conditions optimales pour la culture de dattes, ouvrant de nouvelles perspectives économiques et agricoles. Le projet de culture de dattes ne se limite pas à une simple initiative agricole, il incarne également une collaboration internationale significative. La coopération avec le PAM souligne l'engagement des parties prenantes à relever les défis mondiaux tels que la sécurité alimentaire.
Viabilité
Les résultats des expériences en cours seront essentiels pour évaluer la viabilité à long terme de la culture de dattes dans cette région spécifique de Madagascar. L'ambassadrice de l'Egypte, Rabab Said Abdou Abdelhadi, a rencontré jeudi à Anosy le ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, Suzelin Ratohiarijaona, pour discuter des développements en cours. La poursuite du mémorandum précédemment signé, qui concerne les intrants agricoles tels que les semences et les engrais, a été évoquée lors de la réunion. Les deux parties ont également exploré les opportunités de collaboration futures, soulignant l'importance de renforcer les liens bilatéraux dans le domaine agricole. « Cette initiative conjointe souligne l'engagement des deux nations à promouvoir la coopération économique et à exploiter les opportunités offertes par le secteur agricole. En renforçant les capacités locales, ces projets visent à stimuler le développement économique de Madagascar tout en créant des partenariats durables entre l'Egypte et Madagascar », explique le ministre en charge. Les avantages économiques de ces projets ne peuvent être sous-estimés. La création d'emplois locaux, le transfert de connaissances technologiques, et l'augmentation des exportations agricoles sont autant de retombées positives attendues. Ces projets s'inscrivent également dans la vision plus large de l'Egypte et de Madagascar pour diversifier leurs économies respectives et stimuler la croissance à long terme. Ainsi, cette collaboration égypto-malagasy dans le secteur agricole s'avère être une étape cruciale vers le renforcement des liens économiques entre les deux pays. Les prochaines étapes de cette collaboration stratégique seront surveillées attentivement, avec l'espoir qu'elles ouvriront de nouvelles perspectives pour l'agriculture et l'économie des deux pays. La vision partagée d'une prospérité mutuelle et durable guide ces initiatives, marquant ainsi un chapitre prometteur dans l'histoire des relations économiques bilatérales entre l'Egypte et Madagascar.
Hary Rakoto

Publié dans Economie



A nouveau, on assiste à une brusque recrudescence du phénomène de kidnapping à Ambakireny et Brieville, District de Tsaratanàna. Actuellement, trois femmes issues de foyers différents sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs. A propos, c'est au tour de la fille de l'adjoint du Fokontany de Maromaniry d'avoir été enlevée, jeudi dernier.
Selon le maire de la Commune d'Ambakireny, les bandits auraient demandé une rançon contre sa liberté.
Ce jeudi-là, la victime de 32 ans, qui fut accompagnée d'une autre femme, venait d'effectuer quelques travaux de champ lorsque les assaillants l'ont enlevée. En revanche, ils ont laissé partir l'amie de la victime.
A part celle-ci, qui fut la dernière en date à être kidnappée, deux autres femmes sont toujours les otages des bandits. Cette fois-ci, les victimes qui ont 17 et 28 ans sont des habitantes d'Ambolosy, toujours dans la Commune d'Ambakireny. A ces dernières, le montant des rançons s'élèvent à 140 millions d’ariary.
D'après toujours le maire, les ravisseurs opèrent par bande incluant une vingtaine d'hommes équipés de 5 kalachnikovs, de Mas 36 et de 5 fusils de chasse.
La première fois où la Commune d'Ambakireny a vu un enlèvement se déroulant sur son territoire, c'était en 2018. Depuis, les Forces de défense et de sécurité ont lancé des opérations visant à contrecarrer les agissements des ravisseurs. Du coup, le phénomène s'estompait de manière significative.
Par la suite, les opérations militaires se sont progressivement raréfiées, situation qui tourne à la faveur des kidnappeurs.
Ces derniers sont soupçonnés d'être des habitants du nord d'Analamanga. Ils sont rapaces et n'hésitent pas à liquider ceux qii osent se mettre en travers de leur chemin.
C'était le cas au cours de la semaine précédente où ils ont éliminé froidement un "Andrimasom-pokonolona" dont la mission est d'agir en tant qu'auxiliaire des Forces sur le terrain.
Les assaillants étaient tombés sur l'élément de l'autodéfense. Ayant refusé de coopérer, les bandits lui ont tiré dessus impitoyablement. Ce drame s'est déroulé à Ambohidronono vers la fin de la semaine dernière.
50 Fokontany composent la Commune d'Ambakireny alors qu'il n' y a qu'une seule brigade de Gendarmerie dans la Région. Cela donne un aperçu des difficultés rencontrées par la population locale dans le domaine sécuritaire.


Franck R.

Publié dans Société


Plus de 1.500 personnes souffrent chaque année de maladies oculaires dans le pays. Avec seulement 25 chirurgiens de la cataracte dans le pays, dont 20 basés à Antananarivo, plusieurs patients ne bénéficient pas d’une prise en charge adéquate.

Le projet « Mazava » est né d’une initiative partagée entre le ministère de la Santé publique, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), la Polyclinique d’Ilafy, le « Lions Sight first Madagascar » (LSFM) et l’ONG « Help me see ».

Le 8 février dernier, la Fondation Axian a remis au « Lions Sight First Madagascar » du matériel médical composé de 3 microscopes binoculaires, 3 autres modèles trinoculaires avec moniteur et caméra et 3 mallettes de transport en aluminium. La cérémonie de remise de ces dons s’est tenue à la Polyclinique d'Ilafy où se trouve le centre de traitement de la cataracte. Ils seront répartis selon les sites d’intervention sélectionnés par le LSFM afin de permettre aux médecins généralistes formés au simulateur de procéder aux interventions in situ en toute sécurité et sous surveillance en temps réel, tout cela au le bénéfice du patient.

En parallèle, le projet « Miahy » vise la formation de 100 médecins généralistes à la chirurgie de la cataracte par l’utilisation d’équipements de pointe et de simulateurs de chirurgie « high tech » du pays sur 3 ans. Depuis 2021, un centre de formation a été mis en place au sein de la Polyclinique d’Ilafy et forme ces praticiens.

Ce programme a aussi pour objectif de faciliter l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de santé et d’hygiène. Il est axé sur trois sous-programmes permettant d’intervenir dans différents champs d'action dont l’amélioration de la qualité des soins primaires et secondaires à travers la réhabilitation et l'équipement de services hospitaliers publics spécialisés.

Recueillis par Anatra R.

Publié dans Société

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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