mardi, 27 février 2024

La une du 28 février 2024

Publié dans La Une


Au cours de la conférence de presse organisée par l’Union européenne avant-hier, Isabelle Delattre, ambassadrice de cette organisation à Madagascar, s’est exprimée sur plusieurs sujets. Elle a notamment évoqué la loi complétant certaines dispositions du Code pénal et qui porte sur la castration des individus auteurs de viols commis contre les mineurs. « Je ne pense pas que la castration chimique ou la castration tout court soit une solution dissuasive pour les violeurs », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter que la castration est une disposition qui est contraire à la Constitution malagasy, tout en évoquant la Convention des Nations unies contre les traitements cruels, inhumains et dégradants. Quid des enfants victimes de viols ? Alors, qui voient leur vie complètement brisée ou pire, qui perdent la vie ? Ces victimes, mineures de surcroît, n’ont-elles pas besoin d’être protégées ou qu’on se bat pour défendre leur droit ?
Cette déclaration d’Isabelle Delattre sonne comme une ingérence flagrante puisque la loi en question a déjà été adoptée par les deux Chambres du Parlement avant d’être approuvée par la Haute Cour constitutionnelle. Elle a donc suivi toutes les étapes requises en termes de légifération. En tant qu’Etat souverain, Madagascar possède toutes les prérogatives tant en matière de gouvernance que de législation. En sa qualité de diplomate, l’ambassadrice de l’Union européenne n’a, en principe, aucun droit de regard dans ce sens. Pour rappel, l’esprit de cet amendement du Code pénal « vise un effet dissuasif de la répression, la prévention de la récidive et la neutralisation des prédateurs sexuels en les soumettant à la peine de castration ».



Publié dans Politique
mardi, 27 février 2024

Engagement solennel

La Première Dame retrousse les manches ! Telle une reine soucieuse de la vie de ses sujets, Mialy Rajoelina, l’épouse du Président de la République, s’engage solennellement à apporter significativement sa part de brique à la lutte pour l’éradication de la poliomyélite à Madagasikara. Elle fait part de son engagement devant la délégation de l’initiative mondiale, composée de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations unies en charge de la culture et de l’éducation (UNICEF), venue la rendre visite au Palais d’Etat d’Iavoloha.
La Grande île est l’un des rares pays au monde où la poliomyélite persiste. L’OMS atteste que la poliomyélite fait partie de ces maladies éradiquées à l’échelle mondiale et cela grâce à une campagne à grande échelle de vaccination. Et Madagasikara faisait partie de ces pays ayant réussi la bataille en Afrique et dans le monde. Seulement voilà, depuis quelques années, la maladie réapparaissait de nouveau. D’après l’analyse des experts, le retour en zone de la terrible maladie correspondait au contexte d’après crise … politique dont les effets secondaires conduisaient le pays vers la misère. La situation de pauvreté extrême favorise le retour de ce genre de maladie. Les épidémies chroniques  partagent parfois le même chemin avec la misère.  Et cela, pour au moins deux raisons. Primo, l’insalubrité qui s’installe avec la misère. Les saletés ambiantes, dans lesquelles la grande majorité de la population vit, ne laissent aucune chance à la lutte contre ces « maladies de la honte ». Secundo, le relâchement de certains responsables, du haut de l’échelle de l’Etat jusqu’à la base, au contrôle et suivi des conditions de vie des masses populaires. Un laxisme impardonnable plutôt une indifférence caractérisée qui plonge le pays dans les abîmes de désolation. On aurait dû déclencher la campagne nationale de vaccination dès que les premiers signes s’étaient apparus. A ce relâchement des services publics, de l’époque, venait s’ajouter la méfiance des mères de famille à faire vacciner leurs progénitures et cela à cause des mauvaises rumeurs accusant de tous les mots et de tous les maux la vaccination. On garde encore dans les mémoires  la difficulté rencontrée par les Organismes internationaux impliqués dans la lutte contre la poliomyélite à travers les efforts de vaccination. Ils se sentaient laissés seuls dans la bataille tandis que les familles victimes sont oubliées à leur sort.
L’arrivée au pouvoir ou plutôt le retour aux affaires d’un certain Rajoelina Andry Nirina et son épouse Mialy en 2018 fut le phénomène déclencheur pour démarrer pour de bon la lutte contre toute forme d’adversités qui pèsent sur la population.
Mialy Rajoelina affichait, dès le début du premier mandat de son époux de Président de la République, sa ferme volonté de s’engager à lutter contre les maltraitances et les délits commis contre les femmes et les enfants. Elle acceptait volontiers d’être l’ambassadrice du FNUAP dans la bataille contre les Violences basées sur le genre (VBG) et ce jusqu’à ce jour. L’implication de la Première Dame consolide réellement à renforcer la lutte à travers le pays.
L’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite n’hésite pas à  solliciter la Première Dame, vu son engagement ferme pour le bien-être de son peuple. Naturellement, Mialy Rajoelina Razakandisa n’hésite pas un seul instant à donner son accord.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


« Elle peut chercher même jusqu’au ch… mais elle ne trouvera rien de compromettant sur la famille du Président ». C’est la réaction virulente d’un proche du régime, suite à la publication et aux critiques de Fanirisoa Ernaivo envers le fils du Président Andry Rajoelina, Arena, qui vient de créer sa propre société. Cette exilée volontaire en France a avancé qu’elle cherchera partout (jusqu’au ch…) les dossiers compromettants qui pourraient toucher le Président Andry Rajoelina.
Dans ses rêves, elle trouve compromettant le fait que le fils aîné du couple Andry Rajoelina commence à voler de ses propres ailes en créant sa propre société, Arena Corporation. Avec comme activités « Achats et ventes au détail de marchandises générales, (…) et d’une manière générale, toutes les activités industrielles, commerciales ou financières, mobilières ou immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à son objet social », la société d’Arena Rajoelina a été créée en 2022 dans la plus grande transparence. Elle figure bel et bien sur le site de l’EDBM, consultable d’ailleurs par le grand public.  Comme toutes les grandes sociétés, Arena Corporation a également vocation de prendre participation dans d’autres sociétés existantes ou à créer. Rien d’extraordinaire en somme, c’est du classique.
Arena Rajoelina, héritier d’une lignée entrepreneuriale, trace son chemin dans le monde des affaires. Son père, l’actuel Président de la République, au même âge, avait lancé sa société. A vingt-ans, il avait lancé le concept des soirées où le tout-Tana se retrouve le samedi soir pour danser dans les salons du Hilton. De l’événementiel, Rajoelina va rapidement passer à la communication. En 1998, il fonde la société Injet, spécialisée dans le marketing et la publicité, et acquiert un système d’impression numérique grand format qui lui permet de s’imposer sur le marché de l’affichage publicitaire. Ses grands-parents ont également une société prospère depuis plusieurs dizaines d’années.
Fanirisoa Ernaivo a cherché à ébranler le Président Rajoelina ou sa famille à de nombreuses reprises. Dernièrement, elle s’est personnellement investie dans l’affaire Romy Andrianarisoa en se rendant à Londres pour assister au procès. Elle a non seulement alimenté les spéculations mais aussi lancé des rumeurs dans l’espoir de voir l’affaire ébranler le pouvoir à Madagascar. Cependant, la procédure judiciaire n’a impliqué que Romy Andrianarisoa et Philippe Tabuteau, laissant Fanirisoa Ernaivo déçue de ses attentes.
La Rédaction


Publié dans Politique
mardi, 27 février 2024

Actu-brèves

Emergence Madagascar a tenu une assemblée générale au Centre de conférence international d’Ivato hier. L’occasion pour la grande famille de cette association de présenter ses vœux à son président Holijaona Raboana. Ce fut également l’occasion de discuter de la structure et de renouveler le bureau de l’association qui compte notamment un secrétaire, des présidents provinciaux ou encore des coordonnateurs. Cette rencontre a aussi permis de dresser un bilan des activités de l’association, ses objectifs, et notamment de son soutien au Président Andry Rajoelina.
Même si l’association n’a pas de vocation politique, son président a émis l’annonce selon laquelle l’association pourrait soutenir des candidatures auprès de la coalition présidentielle. Selon son président fondateur, l’Emergence Madagascar compte aujourd’hui une centaine de milliers de membres répartis dans le pays et à travers le monde. Toliara compterait par exemple plus de trois milliers de membres, représentés hier à Ivato.

Appel pour le développement durable du VITM. Depuis son siège à Vangaindrano, le parti Vonjy Iray Tsy Mivaky (Elan populaire pour l’unité nationale) ou VITM appelle à la solidarité pour le développement durable. Cette formation qui aime être désignée « parti des ancêtres » envoie un message de retour au bercail pour les enfants du sérail. Les anciens membres sont invités à s’unir de nouveau pour un élan nouveau. Le devoir envers la nation les attend. Le Dr Marojama Razanabahiny fondait le parti en février 1973 dans le sillage du changement provoqué par les troubles du mai 1972. Lors du mouvement des Forces vives en 1991, le fondateur faisait partie de la bande des 3M avec Monja Jaona (maire de la ville de Toliara de 1959 à 1961) de Madagasikara Otronin’ny Malagasy ou MONIMA, un parti de l’opposition créé le 29 juillet 1958, et Manandafy Rakotonirina du MFM.
Les trois politiciens sont tous d’anciens membres du Conseil suprême de la révolution (CSR) arrivé au pouvoir en juin 1975 sous la férule du capitaine de frégate Didier Ratsiraka. Manandafy Rakotonirina était le secrétaire général du MONIMA avant la création de son propre parti MFM le 27 décembre 1972. Le parti VITM a participé à des élections. Son président-fondateur était même candidat à la présidentielle à un moment donné. Le parti a entamé en octobre la célébration de son 50è anniversaire qui se termine cette année.


Un début de semaine chargé au ministère des Affaires étrangères. La ministre Rafaravavitafika Rasata a reçu plusieurs représentants des systèmes des Nations unies travaillant à Madagascar. En premier lieu c’est la représentante résidente du bureau du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), Madame Christine Jaulmes, puis le  représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Laurent Musango et enfin Madame Volatiana Rakotondrazafy la représentante de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) à Madagascar. Durant les entrevues de ce 26 février, les projets et les actions de ces organismes onusiens sur la Grande île ont été au cœur des discussions. Etant en plein collaboration dans l’atteinte de la politique de l’Etat malgache sur la valorisation du capital humain, la ministre a profité de l’occasion pour remercier l’UNICEF et l’OMS. Ces derniers qui appuient le Gouvernement malagasy dans le cadre d’une coopération et d’un partenariat basés sur la compréhension mutuelle en œuvrant dans les secteurs de l’éducation, la santé, la lutte contre les maladies transmissibles ou le travail décent. Quant à l’ONUDI, il s’agissait surtout des projets mis en œuvre dans le pays afin de faire avancer le développement industriel.


La Turquie continue de creuser dans le secteur de l’Economie bleue. Lors de la rencontre entre l’ambassade de Turquie avec le ministre de la Pêche et de l’Economie bleue(MPEB), la question des renforcements de l’appui du pays du Bosphore dans le secteur de la pêche a été renforcée. L’ambassadeur a notamment évoqué les aspects de la pêche, qui sont encore inexplorés sur la Grande île, comme les ressources demersales correspondant à l'ensemble des espèces d'intérêt commercial qui vivent sur le fond ou à proximité du fond (la dorade, le merlu, le merlan, la morue). Il y a aussi les ressources benthiques liées au substrat des fonds des mers et des océans ainsi qu'aux organismes aquatiques en relation directe avec ces fonds (Sole, plie et turbot, congre, rascasse ou mérou). En plus de cela, la possibilité d’échange d’expériences avec des « experts en pêche » turques a été également évoquée. Il est à noter que c’est la 2nd visite de l’ambassadeur dans les locaux du MPEB.


Douanes malagasy, extension du rôle des chiens renifleurs au trafic d’animaux protégés. La brigade canine de la Douane malagasy a fini l’intégration de plusieurs chiens dans ses rangs afin de détecter le trafic d’animaux au niveau des aéroports. Cette capacité s’ajoute ainsi à la détection de stupéfiants et de devises. Cela vient à point nommé avec la recrudescence du trafic d’animaux sauvages et les nombreuses tentatives de fraude. Afin d’avoir cette compétence, les maîtres-chiens et leur compagnon canin ont eu une formation d’un mois pour se recycler et parfaire leur nouvelle attribution. D’ailleurs, à la fin de la formation, 4 maîtres ont reçu leur certificat. Le trafic d’espèces protégées est un des fléaux qui touchent notre pays et souvent, ces dernières ne sont découvertes qu’une fois dans les pays de transit ou de destination. Ainsi, actuellement, leur détection sera effectuée plus aisément dès leur départ de Madagascar.


France - Madagascar, le retour du crane du roi sakalava Toera en bonne voie.  Lors d’une rencontre  de l’ambassadeur de France à Madagascar avec le ministre de la Communication et de la Culture à Anosy le 26 février, il a été évoqué qu’une première réunion sur les différentes étapes pour rapatrier les restes du souverain dans le pays se tiendra début mars. La session verra la participation de techniciens issus des deux pays. Cela fait également écho à la déclaration du Président Emmanuel Macron sur la restitution des biens qui ont fait l’objet de vol ou de pillage colonial de l’Afrique et l’adoption par le Parlement français de la nouvelle loi sur la facilitation du retour des biens acquis par la France pour les pays qui en ont fait la demande.  Le projet d’accord bilatéral sur la culture entre Madagascar et la France a été aussi au cœur des discussions. L’ambassadeur de France a déclaré que son pays est prêt à soutenir la Grande île dans le développement de la culture et de son patrimoine par l’envoi d’experts français dans le domaine de la conservation de livres anciens, la gestion des musées, des sites historiques ou des archives nationales.

Publié dans Politique


Dimanche dernier, nous avons parlé du corps d'un Européen retrouvé flottant sur les vagues, au large de Toamasina. Il a fallu attendre jusqu'à ces dernières heures pour que tout se sache, du moins partiellement, à propos de la victime. En effet, l'homme est de nationalité italienne. Mais on ne connaît pas son âge. On ne sait rien sur sa vie privée, ni de sa situation matrimoniale. Et que les Forces de l'ordre n'ont pas décliné l'identité de la victime.
D'après une source auprès de la Gendarmerie, l'Italien se serait noyé accidentellement. Et que personne ne l'avait vu s'être englouti ainsi par la mer, car tout s'était déroulé très rapidement, du moins à en croire les propos de notre interlocuteur de la Gendarmerie. "Le malheureux était venu à cette plage pour se baigner. Après quelques brasses, il fut malheureusement entraîné par un puissant courant qui ne lui donnait aucune chance de s'en sortir vivant", précise-t-on encore.

Bien qu'on ignore également ses activités dans la vie, et de son vivant, il était en possession d'un visa de tourisme pour son séjour à Toamasina. "L'Italien a loué et a séjourné depuis un certain temps dans une chambre d'hôtel lors de son passage dans la cité portuaire de l'Est. Hier, l'ambassadeur d'Italie se serait rendu au port de Toamasina pour s'occuper des formalités, en vue du rapatriement de la dépouille de son compatriote vers son pays natal. Enfin, il est fortement déconseillé de se baigner dans un large secteur du front de mer à Toamasina, et ce, depuis que des travaux d'extension de son port pour accueillir davantage de navires de plus gros tonnage.


Franck R.

Publié dans Société



Plusieurs parties de la Région d’Analamanga ont reçu des fortes pluies, hier. Ces fortes précipitations ont même été accompagnées de grêles dans certains quartiers de la ville d’Antananarivo. Après la disparition de la tempête tropicale Eleanor, la météo dans le pays est encore caractérisée par un temps pluvieux.
Des averses orageuses sont attendues sur la partie nord et le centre ouest du pays. Celles-ci vont s’étendre progressivement sur l’ensemble de l’île, particulièrement le week-end prochain. Selon les prévisions météorologiques, les pluies orageuses devraient s'intensifier sur les Hautes Terres centrales et le centre est du pays pour les deux prochains jours. Une vigilance verte « fortes pluies » est lancée dans les Régions de Betsiboka, Analamanga, Bongolava, Itasy, Vakinankaratra, Alaotra-Mangoro et Vatovavy-Fitovinany, ainsi que les Districts de Vatomandry, Mahanoro, Antanambao-Manampotsy et Marolambo.
Au cours de cette semaine, du 26 février au 3 mars prochain, il y aurait un risque faible qu’une perturbation cyclonique évolue près des Districts d’Antalaha, Sainte-Marie, Maroantsetra, Mananara-Avaratra, Soanierana-Ivongo, Fenoarivo-Atsinanana, Vavatenina, Toamasina, Vohibinany, Vatomandry, Antanambao-Manampotsy, Mahanoro, Nosy Varika, Mananjary, Manakara, Vohipeno et Farafangana.
Pour la semaine du 4 au 10 mars, des cumuls de précipitations abondantes allant de 150 à 200 mm sont prévus dans les Districts des Régions d’Alaotra-Mangoro, Bongolava, Itasy, Vakinankaratra, Amoron’i Mania, Haute-Matsiatra, Ihorombe, Vatovavy, Fitovinany, Atsimo- Atsinanana, ainsi que les Districts d’Ambilobe, Ambanja, Sambava, Andapa, Bealanana, Befandriana-Avaratra, Mandritsara, Maroantsetra, Mananara-Avaratra, Soanierana-Ivongo, Fenoarivo-Atsinanana, Vavatenina, Toamasina, Vohibinany, Tsaratanàna, Ankazobe, Anjozorobe, Miandrivazo, Morombe, Toliara, Sakaraha, Ihosy et Taolagnaro.
Anatra R.



Publié dans Société

Une grande première pour l’artiste peintre Abtoi Hi Hou. En effet, les événements artistiques se bousculent au Centre de ressources des arts actuels de Madagascar (CRAAM), situé à Ankatso, mais chacun d’eux se présente toujours d’une manière aussi particulière. Après la présentation des œuvres du duo « We Art » intitulé « Harmony of chaos », celles de cet artiste peintre originaire de Mahajanga occupe déjà les quatre murs de cette institution depuis le 16 février dernier.  Une manifestation qui entre toujours dans l’objectif de l’Association des médiateurs culturels et le Centre de ressources des arts actuels de Madagascar (ADMC - CRAAM), œuvrant dans la structuration, la professionnalisation et la valorisation du domaine artistique malagasy, en offrant aux artistes et acteurs culturels une visibilité accrue.
Cette fois-ci donc, c’est l’artiste Abtoi Hi Hou qui présente sa première exposition individuelle intitulée « Entre soi ». Après un mois de résidence artistique dans la Capitale, il invite les amateurs de peinture  à découvrir ses œuvres. Dans cette exposition, l'artiste plonge les visiteurs dans les méandres de l'identité individuelle, capturant la diversité des caractères qui animent chaque être. Certains de ces traits sont partagés, d'autres se complètent, tissant un lien intime entre le « moi » et le « toi », ce qui permet de créer ainsi une harmonie entre les âmes. A travers ses réalisations, l'artiste fige les expressions changeantes qui révèlent les multiples facettes de l'humanité, nous rappelant notre propre imperfection à travers des portraits non conventionnels, vibrants de mouvement et de vie. 
Dans un tourbillon d'émotions et de réflexions, l'artiste invite le public à méditer sur notre propre cheminement et la recherche infinie d'une perfection illusoire. L’exposition « Entre soi » rappelle à l’être que c'est dans l'imperfection que résident notre richesse et la véritable essence de notre humanité. Bref, « Entre soi » dévoile les multiples facettes de l’humanité. Le public a jusqu’au 15 mars prochain pour admirer ces fascinantes créations. Les responsables ont précisé que ces œuvres sont en vente. Par ailleurs, il est également possible de faire une visite guidée sur rendez-vous, en dehors des heures d’ouverture de la salle d’exposition. Si jamais, vous avez la chance de passer du côté de l’université d’Ankatso, il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour dans les locaux du CRAAM pour vous faire votre propre avis.
Si.R

Publié dans Culture

Amélioration du cadre légal. C’est en ce sens que Madagascar a récemment pris des mesures significatives en vue de la mise en œuvre efficace de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), en lançant officiellement le projet d’appui de la ZLECAF lors d'une conférence de presse dirigée par le ministère de l'Industrie et du Commerce (MIC). Cette initiative, financée par la Banque africaine de développement (BAD), vise à exploiter pleinement les avantages économiques offerts par cet accord continental. Pour rappel, signé en mars 2018, l'accord de la ZLECAF a ouvert des opportunités sans précédent pour les pays africains en favorisant le commerce intracontinental. Cependant, Madagascar n'avait pas encore pris de mesures concrètes pour mettre en œuvre cet accord, principalement en raison de l'absence de législation commerciale nationale adaptée. Les responsables au sein du ministère de l'Industrie et du Commerce, lors de la conférence de presse qui s'est tenue mardi dernier au MEF Anosy, ont annoncé que le pays était prêt à passer à l'action. « Nous avons signé l'accord ici à Madagascar, mais nous n'avons pas encore pris de mesures concrètes. Il y a beaucoup d'incertitudes, que ce soit du côté des acteurs économiques ou des entrepreneurs. Faciliter la compréhension des avantages commerciaux est crucial pour le développement économique et aider à la mise en œuvre réussie de l'accord ZLECAF », a déclaré le coordonnateur du projet d’appui, Heriniaina Ramananarivo.
Clarification
Le projet d’appui de la ZLECAF, dirigé par le MIC, sera axé sur la maximisation des avantages pour Madagascar et sa population. Il vise à aborder tous les aspects de la libre circulation des biens sur le marché continental, ainsi qu'à clarifier les compétences des parties prenantes conformément à la ZLECAF. L'objectif est de renforcer la capacité du pays à participer pleinement et efficacement à cet accord historique. Le calendrier du plan prévoit une finalisation d'ici décembre 2025, avec une étape cruciale consistant à élaborer une stratégie visant à sensibiliser davantage les acteurs économiques et à renforcer leur compréhension des avantages offerts par la ZLECAF. L'implication de la BAD dans le financement du plan d'action de la ZLECAF souligne l'importance de cet accord pour le développement économique du pays. Cette initiative fournira les ressources nécessaires pour mettre en œuvre des réformes législatives, stimuler le commerce et renforcer les capacités des entreprises malgaches pour tirer pleinement parti de cette opportunité. Les discussions lors de la conférence de presse ont mis en évidence l'importance de sensibiliser le public aux avantages de la ZLECAF. Les incertitudes sont perçues comme des obstacles qui peuvent être surmontés grâce à une communication claire et à une compréhension approfondie de l'accord. De cette manière, Madagascar pourra se positionner pour maximiser les avantages de la ZLECAF grâce au lancement officiel du plan d'action dirigé par le MIC. Cette initiative, financée par la BAD, vise à surmonter les défis et à exploiter pleinement les opportunités économiques offertes par cet accord historique. La route vers une mise en œuvre réussie de la ZLECAF est tracée, et le pays est prêt à relever le défi de ce nouveau chapitre dans l'intégration économique africaine.
Hary Rakoto

Publié dans Economie



Pour que les jeunes puissent évoluer dans un rythme optimal, Viva Télévision mise sur la continuité pour garder les jeunes talents. Après le succès de Viva Futbol U17 2023, la version 2024 de la téléréalité de football est en gestation. Les phases éliminatoires se disputeront les 5, 7, 9 mars prochains au stade des cheminots Antanimena et à Ambodifasina.  Les quarts de finale auront lieu le 16 mars tandis que les demi-finales se disputeront le 23 mars, et la finale se jouera à l’Elgeco Plus Stadium le samedi 30 mars.
Aucune nouvelle équipe n’intègre la compétition cette année. Comme le nom du tournoi change en Viva Futbol Masters, ce sont les mêmes équipes U17 qui se sont inscrites lors de l’édition précédente qui sont maintenues. Cette année, 16 équipes seront en lice pour disputer le titre à la succession de Jet Mada, vainqueur de l’édition 2023. Il s’agit des 16 équipes qualifiées en huitième de finale. Cette année, elles sont réparties en quatre poules de quatre équipes et s’affronteront dans une formule de ligue de champions. Ce tournoi s’est offert un sponsor de calibre, Telma Madagascar, représenté par son directeur de relation publique et presse, Riantsoa Rabefitia. En tant que entreprise citoyenne, l’opérateur mobile s’engagera  toujours à soutenir  le sport malagasy notamment les jeunes talents pour leur permettre de s’épanouir davantage. Cela n’empêche pas aux organisateurs de faire appel aux autres partenaires à leur rejoindre dans l’aventure.
« Nous avons la chance d’avoir des jeunes talents pour assurer la continuité des efforts déjà fournis. Cela permettra aussi aux jeunes de se développer dans une condition optimale. Comme c’est notre attribution dans le développement du football malagasy, nous avons décidé de garder la même catégorie d’âge pour les joueurs nés en 2006-2007-2008.  Sauf, cette fois-ci, ils vont évoluer dans la catégorie U18. Effectivement, ce sont les mêmes joueurs qui ont disputé la catégorie U17 qui participeront dans cette nouvelle édition. De plus cela permettra aussi de suivre l’évolution des jeunes », précise Naina Ranaivo de Viva Madagascar. Et d’ajouter que « L’organisation ne montrera aucune tolérance aux dirigeants des équipes fraudeurs qui tenteront d’usurper l’identité d’un joueur au sein de leur effectif ».
Le tirage au sort de la compétition a été tenu au Viva Arena Ivandry hier. La cérémonie a été honorée par la présence du sélectionneur national Romuald Rakotondraibe accompagné du gardien de l’équipe nationale Nina et le président de la ligue d’Analamanga.
Pour  Coach Rôrô, un tournoi comme ceci permet de dénicher des nouveaux talents que ce soit pour les grands clubs que pour l’équipe nationale. Il a martelé aussi que le triche d’âge n’a jamais été bénéfique à une équipe.
Rappelons que le coup d’envoi du tournoi sera donné le 5 mars. Kick FC en découdra contre Lamasia en match inaugural à 8h dans la poule A.
Elias Fanomezantsoa


 Répartition de poule
Poule A
As Club M
76ha City
Kiks FC
LAMASIA

Poule B
Akamasoa
AS Jet Mada
Nouvel Espoir
Jaboady Mena

Poule C
H Plus
TFTA
Kinga Sport
Ajesaia Ivato

Groupe D
CFFA
JSEM
Espoir Mada
Étoile Filante


Publié dans Sport

Fil infos

  • Coopération Madagascar – Emirats arabes unis - La création d’une raffinerie aurifère se précise
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Une session hors de l’ordinaire s'ouvre ce jour
  • Analavory-Sarobaratra Ifanja - La Fondation Sodiat sensibilise aux énergies renouvelables
  • Football malagasy - La FMF joue avec le feu
  • Actu-brèves
  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés

La Une

Recherche par date

« February 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29      
Pub droite 1

Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

A bout portant

AutoDiff