Publié dans Economie

Commerce - Lancement des initiatives pour maximiser les zones de libre échange

Publié le mardi, 27 février 2024
Commerce - Lancement des initiatives pour maximiser les zones de libre échange Crédit photo : fournie

Amélioration du cadre légal. C’est en ce sens que Madagascar a récemment pris des mesures significatives en vue de la mise en œuvre efficace de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), en lançant officiellement le projet d’appui de la ZLECAF lors d'une conférence de presse dirigée par le ministère de l'Industrie et du Commerce (MIC). Cette initiative, financée par la Banque africaine de développement (BAD), vise à exploiter pleinement les avantages économiques offerts par cet accord continental. Pour rappel, signé en mars 2018, l'accord de la ZLECAF a ouvert des opportunités sans précédent pour les pays africains en favorisant le commerce intracontinental. Cependant, Madagascar n'avait pas encore pris de mesures concrètes pour mettre en œuvre cet accord, principalement en raison de l'absence de législation commerciale nationale adaptée. Les responsables au sein du ministère de l'Industrie et du Commerce, lors de la conférence de presse qui s'est tenue mardi dernier au MEF Anosy, ont annoncé que le pays était prêt à passer à l'action. « Nous avons signé l'accord ici à Madagascar, mais nous n'avons pas encore pris de mesures concrètes. Il y a beaucoup d'incertitudes, que ce soit du côté des acteurs économiques ou des entrepreneurs. Faciliter la compréhension des avantages commerciaux est crucial pour le développement économique et aider à la mise en œuvre réussie de l'accord ZLECAF », a déclaré le coordonnateur du projet d’appui, Heriniaina Ramananarivo.
Clarification
Le projet d’appui de la ZLECAF, dirigé par le MIC, sera axé sur la maximisation des avantages pour Madagascar et sa population. Il vise à aborder tous les aspects de la libre circulation des biens sur le marché continental, ainsi qu'à clarifier les compétences des parties prenantes conformément à la ZLECAF. L'objectif est de renforcer la capacité du pays à participer pleinement et efficacement à cet accord historique. Le calendrier du plan prévoit une finalisation d'ici décembre 2025, avec une étape cruciale consistant à élaborer une stratégie visant à sensibiliser davantage les acteurs économiques et à renforcer leur compréhension des avantages offerts par la ZLECAF. L'implication de la BAD dans le financement du plan d'action de la ZLECAF souligne l'importance de cet accord pour le développement économique du pays. Cette initiative fournira les ressources nécessaires pour mettre en œuvre des réformes législatives, stimuler le commerce et renforcer les capacités des entreprises malgaches pour tirer pleinement parti de cette opportunité. Les discussions lors de la conférence de presse ont mis en évidence l'importance de sensibiliser le public aux avantages de la ZLECAF. Les incertitudes sont perçues comme des obstacles qui peuvent être surmontés grâce à une communication claire et à une compréhension approfondie de l'accord. De cette manière, Madagascar pourra se positionner pour maximiser les avantages de la ZLECAF grâce au lancement officiel du plan d'action dirigé par le MIC. Cette initiative, financée par la BAD, vise à surmonter les défis et à exploiter pleinement les opportunités économiques offertes par cet accord historique. La route vers une mise en œuvre réussie de la ZLECAF est tracée, et le pays est prêt à relever le défi de ce nouveau chapitre dans l'intégration économique africaine.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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